Ma fille a appris à lire à 4 ans. On a commencé avec les cahiers Sami et Julie, régulièrement mais sans pression. Les cahiers toujours à disposition et sous ses yeux, sur la table basse du salon. Ensuite, comme je suis moi-même une grande lectrice, des livres disposés partout... Des livres d'occasion ou empruntés à la bibliothèque. Ça a attisé sa curiosité. Elle nous voit lire et nous imite. Maintenant, a 6 ans, elle adore chiner ses propres livres. Le soir elle lit avant de dormir, pendant le temps calme.. Ne comptez pas sur l'école.... Les enseignants font leur maximum mais c'est surtout à la maison que ça se joue.. Et au tout début !!
Ma mère et ma grand-mère lisaient beaucoup, mais à l'école je me faisais tacler dans les rédactions. Mes copies avaient rarement plus de 12/20. Probable que ma neuro-divergence ait pesé dans la balance, mais ça m'a démotivé des cours de français. Ce n'est que bien plus tard que j'ai pris le chemin de l'écriture parce que j'avais gardé le goût des livres, de l'histoire et des histoires qu'on me racontait dans mon enfance.
Né en 92, j’ai appris à apprécier la littérature lorsqu’elle s’est effacée de ma scolarité, à partir de mes 18 ans. Ce sont les jeux vidéos (ceux qui ont beaucoup de textes) qui m’ont servi de passerelle vers la littérature. Je suis rentré par la fantasy pour ensuite me perdre dans plusieurs autres genres. Lors de notre scolarité, on nous présente beaucoup de textes pour apprendre la technique, au risque de nous maintenir éloignés de potentielles portes d’entrée vers la littérature.
très juste personnellement je suis née en 2004 et je suis d'accord ma génération a manqué cruellement d'heures de cours le système éducatif de la France est une catastrophe
Personnellement je trouve que le collège fait le grand écart en matière de lecture. D'un côté des choix de textes classiques assez pointus et réputés plus difficiles, de l'autre côté, des livres à lire obligatoirement assez nuls ou à l'intérêt discutable. Peut-être qu'il faudrait commencer par travailler des œuvres ambitieuses, quitte à en faire moins et réduire le corpus de texte qui accompagnent les oeuvres et qui finissent par se mélanger dans les têtes des enfants. Mon fils est dyspraxique sévère : la lecture et l'écriture sont un calvaire pour lui. Durant tout le primaire, il a lutté pour tenter d'arriver à lire sans jamais y parvenir mais comme il adore les livres, il a fini par arriver à lire par lui-même au cours de la 5e. Pourtant, sans être capable de lire de manière autonome, il avait déjà une culture littéraire impressionnante pour son âge parce que nous avons choisi de pallier son handicap en lui lisant tous les jours des livres. On a lu aussi bien des classiques de la comtesse de Ségur que du Pagnol, du HG Wells, Du Stevenson ou du Maurice Druon mais aussi Harry Potter, Le seigneur des anneaux ou Dune. Depuis qu'on lui a pris une liseuse, il peut également choisir ses propres livres en agrandissant la police d'écriture pour lui faciliter la vie. Et là, ses choix sont étonnants : Tolstoi, Lovecraft, Camus ou Kafka ! A seulement 14 ans ! Et si on continue de lui lire régulièrement des gros livres (car il s'épuise vite), il peut désormais alterner entre différents styles et différents livres au cours du temps. Le gout de la lecture ne lui vient pas de l'école, c'est à la maison que s'est forgée son envie de lire. Et l'école ne fait que l'entretenir. Si on veut donner le gout de la lecture, il faut choisir les livres adéquats et ne pas hésiter à être exigeant en proposant des livres complexes. Et ensuite il faut laisser les enfants choisir leurs lectures. C'est à mon sens, l'erreur majeure du collège qui impose des lectures sans exigences (le fameux récit au présent de l'indicatif qui me hérisse le poil à chaque fois) et s'étonne ensuite que tout le monde trouve ça nul.
Ce qui m'atterre, c'est que ce soi-disant spécialiste ne semble pas capable de comprendre que la lecture, c'est beaucoup plus que les romans. Il faut lire de la science, des maths ; il faut lire de l'histoire, de la politique ; il faut lire du théâtre, de la poésie ; il faut lire de la philosophie, de la linguistique. Et puis bien sûr des modes d'emploi et des documents administratifs.
Surtout les modes d'emploi aujourd'hui, écrits en vingt-huit langues avec des fautes partout. Très instructifs sans doute. Pour apprendre à lire, la philosophie, ça me paraît dur aussi...
Les jeunes lisent , et ils ne lisent pas n’importe quoi . De nombreux libraires en ont témoigné , les jeunes représentent plus de 50% de leurs clients .De plus en plus , ils s’attaquent à Camus , Dostoivski, Kafka , Sartre . Ce que l’on n’aime pas , c’est que l’on nous impose des auteurs par le système scolaire que l’on recouvre de sacro-sainteté, alors qu’il y a nettement mieux . J’ai 18 ans et je pense être bien placé pour en témoigner .
?? je suis jeune, ont lit surtout les hentai et les textes chariatiques qui parle du mariage des enfants voila nos lectures coubeh, yamete kudasai oni chan
Arrêtez le misérabilisme. Table de chevet de ma fille de 16 ans : Rachmaninov, jean j groleau. Suite inoubliable, Akira Mizubayashi, blanc, Sylvain Tesson, elle a 16 ans mais à 14 c 'était pareil.
Arrêtons le misérabilisme. Chez moi il fait frais et j’ai de l’argent, donc le réchauffement climatique n’existe pas et les problèmes d’argent non plus.
@@ryderrr08 Pour les personnes qui n’ont pas le budget, dans toutes les municipalités il y a des bibliothèques, des foires aux livres, des centres sociaux et aussi Emaus ou le CDI du collège. Ce que veut dire le premier commentaire, c’est la responsabilité des parents qui n’est jamais évoquée dans cette vidéo. Selon moi l’apprentissage de la langue, au même titre que les valeurs et le savoir-vivre viennent de la maison/famille.
@@guillaumemichallat307 c'est bien beau vos discours angéliques sur le rôle de la famille, mais vous niez complètement la part induite par l'usage des nouvelles technologies qui réduisent le temps d'attention et poussent continuellement à aller vers la facilité
@@somniansvulpes de nouveau, le rôle des parents: L'éducation digitale, les pare-feux, les applications pour limiter les accès à certains sites... Ça reste de l'éducation. En tant que père de famille je n'attends rien de l'état sur ces points-la. J'ai des enfants, je m'en occupe, c'est aussi et surtout un plaisir de partager avec eux lecture, musique, leur montrer du contenu web de qualité et leur expliquer les catacombes du web, les réflexes a avoir pour protéger sa vie privée. C'est juste mon expérience et mon envie avec les mômes. Ce n'est pas angélique, j'ai fait des mômes, je m'investis dans leur éducation du mieux que je peux. Et j'en apprends tous les jours 😂!
@@guillaumemichallat307 Ce que vous dîtes c'est de l'idéologie, et je trouve que c'est une idéologie dégueulasse. Ma mère est femme de ménage, et comme beaucoup de personnes des classes populaires, elle n'aime pas lire, ne lit jamais, n'a aucune culture littéraire et ne comprends pas à quoi cela peut bien servir. Elle vit à la campagne, presque sans internet. Elle ignore totalement ce qu'est Instagram et Tiktok. Si on suit votre raisonnement, ça veut dire que moi, en tant que fils d'une ouvrière célibataire qui travaille 39h par semaine, je dois me démerder avec cette situation car l'État ne me doit rien. C'est honnêtement un peu ce qui s'est passé vu à quel point le système scolaire peut être pathétique, n'enseigne absolument pas les nouvelles technologies, et vu que j'étais dans une ZEP. Avec ce genre de mentalité, vous considérez que je suis responsable d'être né dans cette famille, et que ma mère elle-même est responsable d'être née dans une famille très pauvre et très peu cultivée. Par conséquent, je ne "mériterait" pas autant que les autres de recevoir un enseignement de qualité. Outre l'aspect absolument répugnant de ce système moral, si vous pensez que l'État devrait laisser davantage de responsabilité aux parents, attendez de voir les dégâts... Vous pensez que l'éducation coûte cher, essayez donc l'ignorance ! Ça vous amuse, de créer une nouvelle génération d'abrutis ? J'ai 19 ans et ce que je peux voir sur les réseaux me fais très peur, surtout en ce qui concerne le niveau en science. Tant que vous y êtes, on a qu'à retourner sous l'Ancien Régime et supprimer l'école Républicaine...
faut pas demander à un prof en sciences de l'éduc ce qu'il faut faire??? Il ne sait pas !!! il baratine et brasse du vent. le seul problème pour lui c'est le manque de temps !! débile !! c'est l'attitude face au savoir, c'est la priorisation des tâches ! perso en cm1 et cm2 lecture, orthographe , grammaire ,conjugaison, production de textes. calcul, numération, problèmes ,géométrie. hist géo sciences ! le reste si il y avait le temps ; Rien à
De fait, oui! L'image a définitivement triomphé de l'écrit: le beau résultat de la gauche soixante-huitarde. Les "jeunes" en général, ne peuvent pas prêter attention à quelque chose plus d'une minute ou deux.
Moi, maintenant mon bon Michel 🛒, Je vais aller chez System U Les nouveaux commerçants seraient prêts eusses à pratiquer des rabais À toi de voir Mel-ting pote 😂
Oui, l'écriture, la syntaxe, l'orthographe sont nécessaires pour se faire comprendre. Mais l'oral aussi ! Et l'accent régional n'excuse pas de prononcer à ce point mal les voyelles AN, ON ,IN. « Les ânes seignats » « plus ou moué » et j'en passe. Ça brouille vraiment la compréhension. C'est à la limite entre accent et patois.
Vous vous attaquez à l'accent de l'intervenant là ? Vous me rappelez ces bons "républicains" qui donnaient comme consignes aux instituteurs d'humilier les élèves qui parlaient leur langue régionale entre eux en les mettant au coin, parfois avec un bonnet d'âne. Ma grand-mère m'a raconté ça pour le provençal. Un vieux Breton racontait une anecdote similaire avec un bonus encourageant : la délation entre les enfants. Pour avoir le droit de retourner à sa place, il fallait dénoncer un camarade qui avait fait une bêtise et qui prendrait notre place au coin. Ça c'est de la bonne éducation pour apprendre la soumission à l'autorité et briser les solidarités locales, pour construire des petits Français uniforme avec une morale colonisatrice. Mis à part ces exemples de la brutalité normative de l’État en matière de langue depuis la Révolution, je relève plusieurs inexactitudes dans votre propos. Vous n'aimez pas son accent, c'est un fait. Je trouve votre expression vulgaire, c'est du même acabit, passons... Par contre, l'enseignant interrogé n'a utilisé aucun mot qui ne soit pas du français standard. Et le mot "patois", qui est un mot de colon, est ici complètement décalé. S'il utilisait des expressions régionales, il faudrait parler d'"idiome". Merci de ne pas prendre les gens pour des "idiots". ;) Si vous êtes un Parisien qui ne supporte pas la diversité, ne fréquentez que des Parigots qui parent "parigot". Et surtout souffrez que la majeure partie des habitants du monde parlent plusieurs langues au quotidien, pas juste une "langue" pauvre qui élague les histoires qui ne lui plaisent pas. Si vous n'êtes pas "parigot", alors je vous plains. On apprend en linguistique que le français "pur" était parlé à Tours au XVIe siècle. Vous savez quoi ? Il n'existe plus depuis longtemps...
Pfff. Quelles bonnes petites réponses réflexes, bien-pensantes woke pensée unique. Lisez ce que j'ai écrit, si vous savez encore lire dans cette genération d'éducation ratée. Je distingue "accent" ou "parler régional" (je suis belge, je sais de quoi je cause!) = le but du langage, se comprendre, n'est pas altére ; de "patois" = les changements (sons ou syntaxe ou vocabulaire) sont si grands qu'on ne se comprend plus. De plus, quand je parle en France, je fais un effort pour ne pas parler "belge", pas par soumission à quoi que ce soit, mais par COURTOISIE. Si vous aviez appris à lire vous sauriez ce que c'est, génération du moi d'abord, rien que moi, que des libertés pas de règles sociales.
@@maccoargiolas6072 Je vous "rappelle" ces instituteurs que vous n'avez jamais connus ? et que vous vous représentez selon les canons du postmodernisme destructiviste (tout ce qui se faisait avant 1968 est un crime contre l'humanité). Ce gars ne parle pas une langue régionale (flamand, breton, basque, occitan, alsacien,...). Il est censé parler français, ou alors on l'aurait sous-titré (Note : on sous-titre parfois des Québecois ou des Wallons qui parlent leur français de façon trop incompréhensible). On n'en est pas là, certes. Mais le gars, dont c'est le métier, sait pertinemment que son français s'éloigne beaucoup du standard (non, pas le tourangeau du XVIe, révisez vos cours, aujourd'hui ce qu'on enseigne dans les écoles de radio ou d'interprétariat, c'est le saintongeais. D'aujourd'hui !) Je ne crois pas qu'à son niveau d'études, il soit incapable de "pincer" un peu son langage. C'est comme éviter des gros mots. Je ne m'attaque pas à son accent mais à sa politesse.
@@MarcusCactus Comme vous semblez pointilleux dans votre utilisation de la langue, je me permets de vous faire remarquer que vous avez fait un double pléonasme ("bien-pensantes / woke / pensée unique"). Une seule de ces expressions suffirait pour faire comprendre que la haine vous fait bégayer. Vous feriez mieux de retourner dans votre époque. Là vous vous exposez à de trop grandes souffrances. Ça vous rend odieux avec le reste du monde. ;)
Ma fille a appris à lire à 4 ans. On a commencé avec les cahiers Sami et Julie, régulièrement mais sans pression. Les cahiers toujours à disposition et sous ses yeux, sur la table basse du salon. Ensuite, comme je suis moi-même une grande lectrice, des livres disposés partout... Des livres d'occasion ou empruntés à la bibliothèque. Ça a attisé sa curiosité. Elle nous voit lire et nous imite. Maintenant, a 6 ans, elle adore chiner ses propres livres. Le soir elle lit avant de dormir, pendant le temps calme.. Ne comptez pas sur l'école.... Les enseignants font leur maximum mais c'est surtout à la maison que ça se joue.. Et au tout début !!
Ma mère et ma grand-mère lisaient beaucoup, mais à l'école je me faisais tacler dans les rédactions. Mes copies avaient rarement plus de 12/20. Probable que ma neuro-divergence ait pesé dans la balance, mais ça m'a démotivé des cours de français. Ce n'est que bien plus tard que j'ai pris le chemin de l'écriture parce que j'avais gardé le goût des livres, de l'histoire et des histoires qu'on me racontait dans mon enfance.
Né en 92, j’ai appris à apprécier la littérature lorsqu’elle s’est effacée de ma scolarité, à partir de mes 18 ans.
Ce sont les jeux vidéos (ceux qui ont beaucoup de textes) qui m’ont servi de passerelle vers la littérature. Je suis rentré par la fantasy pour ensuite me perdre dans plusieurs autres genres.
Lors de notre scolarité, on nous présente beaucoup de textes pour apprendre la technique, au risque de nous maintenir éloignés de potentielles portes d’entrée vers la littérature.
très juste personnellement je suis née en 2004 et je suis d'accord ma génération a manqué cruellement d'heures de cours le système éducatif de la France est une catastrophe
40% des élèves ont des difficultés de lecture et de compréhension de texte en entrant en 6°,lesquels ne lisent jamais
Personnellement je trouve que le collège fait le grand écart en matière de lecture. D'un côté des choix de textes classiques assez pointus et réputés plus difficiles, de l'autre côté, des livres à lire obligatoirement assez nuls ou à l'intérêt discutable. Peut-être qu'il faudrait commencer par travailler des œuvres ambitieuses, quitte à en faire moins et réduire le corpus de texte qui accompagnent les oeuvres et qui finissent par se mélanger dans les têtes des enfants.
Mon fils est dyspraxique sévère : la lecture et l'écriture sont un calvaire pour lui. Durant tout le primaire, il a lutté pour tenter d'arriver à lire sans jamais y parvenir mais comme il adore les livres, il a fini par arriver à lire par lui-même au cours de la 5e. Pourtant, sans être capable de lire de manière autonome, il avait déjà une culture littéraire impressionnante pour son âge parce que nous avons choisi de pallier son handicap en lui lisant tous les jours des livres. On a lu aussi bien des classiques de la comtesse de Ségur que du Pagnol, du HG Wells, Du Stevenson ou du Maurice Druon mais aussi Harry Potter, Le seigneur des anneaux ou Dune. Depuis qu'on lui a pris une liseuse, il peut également choisir ses propres livres en agrandissant la police d'écriture pour lui faciliter la vie.
Et là, ses choix sont étonnants : Tolstoi, Lovecraft, Camus ou Kafka ! A seulement 14 ans ! Et si on continue de lui lire régulièrement des gros livres (car il s'épuise vite), il peut désormais alterner entre différents styles et différents livres au cours du temps. Le gout de la lecture ne lui vient pas de l'école, c'est à la maison que s'est forgée son envie de lire. Et l'école ne fait que l'entretenir.
Si on veut donner le gout de la lecture, il faut choisir les livres adéquats et ne pas hésiter à être exigeant en proposant des livres complexes. Et ensuite il faut laisser les enfants choisir leurs lectures. C'est à mon sens, l'erreur majeure du collège qui impose des lectures sans exigences (le fameux récit au présent de l'indicatif qui me hérisse le poil à chaque fois) et s'étonne ensuite que tout le monde trouve ça nul.
Ce qui m'atterre, c'est que ce soi-disant spécialiste ne semble pas capable de comprendre que la lecture, c'est beaucoup plus que les romans. Il faut lire de la science, des maths ; il faut lire de l'histoire, de la politique ; il faut lire du théâtre, de la poésie ; il faut lire de la philosophie, de la linguistique. Et puis bien sûr des modes d'emploi et des documents administratifs.
Surtout les modes d'emploi aujourd'hui, écrits en vingt-huit langues avec des fautes partout. Très instructifs sans doute. Pour apprendre à lire, la philosophie, ça me paraît dur aussi...
il a très clairement distingué entre textes narratifs et textes argumentatifs...
@@sarumanlerose206 Je ne vois pas en quoi un docu administratif, un traité de biologie ou une poésie seraient "argumentatifs"...
Les jeunes lisent , et ils ne lisent pas n’importe quoi . De nombreux libraires en ont témoigné , les jeunes représentent plus de 50% de leurs clients .De plus en plus , ils s’attaquent à Camus , Dostoivski, Kafka , Sartre . Ce que l’on n’aime pas , c’est que l’on nous impose des auteurs par le système scolaire que l’on recouvre de sacro-sainteté, alors qu’il y a nettement mieux . J’ai 18 ans et je pense être bien placé pour en témoigner .
?? je suis jeune, ont lit surtout les hentai et les textes chariatiques qui parle du mariage des enfants voila nos lectures coubeh, yamete kudasai oni chan
j'ai 16 ans arrete de dire n'imorte quoicoubeh
Elle ne donne pas , j ai commencé à aimé lire après le bac
Arrêtez le misérabilisme. Table de chevet de ma fille de 16 ans : Rachmaninov, jean j groleau. Suite inoubliable, Akira Mizubayashi, blanc, Sylvain Tesson, elle a 16 ans mais à 14 c 'était pareil.
Arrêtons le misérabilisme. Chez moi il fait frais et j’ai de l’argent, donc le réchauffement climatique n’existe pas et les problèmes d’argent non plus.
@@ryderrr08 Pour les personnes qui n’ont pas le budget, dans toutes les municipalités il y a des bibliothèques, des foires aux livres, des centres sociaux et aussi Emaus ou le CDI du collège.
Ce que veut dire le premier commentaire, c’est la responsabilité des parents qui n’est jamais évoquée dans cette vidéo. Selon moi l’apprentissage de la langue, au même titre que les valeurs et le savoir-vivre viennent de la maison/famille.
@@guillaumemichallat307 c'est bien beau vos discours angéliques sur le rôle de la famille, mais vous niez complètement la part induite par l'usage des nouvelles technologies qui réduisent le temps d'attention et poussent continuellement à aller vers la facilité
@@somniansvulpes de nouveau, le rôle des parents: L'éducation digitale, les pare-feux, les applications pour limiter les accès à certains sites... Ça reste de l'éducation.
En tant que père de famille je n'attends rien de l'état sur ces points-la. J'ai des enfants, je m'en occupe, c'est aussi et surtout un plaisir de partager avec eux lecture, musique, leur montrer du contenu web de qualité et leur expliquer les catacombes du web, les réflexes a avoir pour protéger sa vie privée. C'est juste mon expérience et mon envie avec les mômes. Ce n'est pas angélique, j'ai fait des mômes, je m'investis dans leur éducation du mieux que je peux. Et j'en apprends tous les jours 😂!
@@guillaumemichallat307 Ce que vous dîtes c'est de l'idéologie, et je trouve que c'est une idéologie dégueulasse.
Ma mère est femme de ménage, et comme beaucoup de personnes des classes populaires, elle n'aime pas lire, ne lit jamais, n'a aucune culture littéraire et ne comprends pas à quoi cela peut bien servir. Elle vit à la campagne, presque sans internet. Elle ignore totalement ce qu'est Instagram et Tiktok.
Si on suit votre raisonnement, ça veut dire que moi, en tant que fils d'une ouvrière célibataire qui travaille 39h par semaine, je dois me démerder avec cette situation car l'État ne me doit rien. C'est honnêtement un peu ce qui s'est passé vu à quel point le système scolaire peut être pathétique, n'enseigne absolument pas les nouvelles technologies, et vu que j'étais dans une ZEP.
Avec ce genre de mentalité, vous considérez que je suis responsable d'être né dans cette famille, et que ma mère elle-même est responsable d'être née dans une famille très pauvre et très peu cultivée. Par conséquent, je ne "mériterait" pas autant que les autres de recevoir un enseignement de qualité.
Outre l'aspect absolument répugnant de ce système moral, si vous pensez que l'État devrait laisser davantage de responsabilité aux parents, attendez de voir les dégâts... Vous pensez que l'éducation coûte cher, essayez donc l'ignorance ! Ça vous amuse, de créer une nouvelle génération d'abrutis ? J'ai 19 ans et ce que je peux voir sur les réseaux me fais très peur, surtout en ce qui concerne le niveau en science.
Tant que vous y êtes, on a qu'à retourner sous l'Ancien Régime et supprimer l'école Républicaine...
faut pas demander à un prof en sciences de l'éduc ce qu'il faut faire??? Il ne sait pas !!! il baratine et brasse du vent.
le seul problème pour lui c'est le manque de temps !! débile !! c'est l'attitude face au savoir, c'est la priorisation des tâches ! perso en cm1 et cm2 lecture, orthographe , grammaire ,conjugaison, production de textes. calcul, numération, problèmes ,géométrie. hist géo sciences ! le reste si il y avait le temps ; Rien à
Toujours la même rengaine depuis les années 80...
De fait, oui! L'image a définitivement triomphé de l'écrit: le beau résultat de la gauche soixante-huitarde. Les "jeunes" en général, ne peuvent pas prêter attention à quelque chose plus d'une minute ou deux.
Ils vont écrire sur les hosties? 🥱
👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽👍🏽...🙏🏽🙏🏽
Moi, maintenant mon bon Michel 🛒,
Je vais aller chez System U
Les nouveaux commerçants seraient prêts eusses à pratiquer des rabais
À toi de voir Mel-ting pote 😂
Mel est devenu utopique
Laissez les jeunes tranquille, ils se débrouillent très bien sans nous.
Sans plaisir il n'y a pas d'apprentissage
Thats not true.
Tu n’y connais rien..
Trop de mangas et de BD…
On peut très bien lire des BD et des romans, et tout plein d'autres choses vous savez.
Oui, l'écriture, la syntaxe, l'orthographe sont nécessaires pour se faire comprendre. Mais l'oral aussi ! Et l'accent régional n'excuse pas de prononcer à ce point mal les voyelles AN, ON ,IN. « Les ânes seignats » « plus ou moué » et j'en passe. Ça brouille vraiment la compréhension. C'est à la limite entre accent et patois.
Mais quelle vision du français cherchez-vous à défendre à part une uniformité totale du moindre vocable selon vos habitudes langagière ?
Vous vous attaquez à l'accent de l'intervenant là ? Vous me rappelez ces bons "républicains" qui donnaient comme consignes aux instituteurs d'humilier les élèves qui parlaient leur langue régionale entre eux en les mettant au coin, parfois avec un bonnet d'âne. Ma grand-mère m'a raconté ça pour le provençal. Un vieux Breton racontait une anecdote similaire avec un bonus encourageant : la délation entre les enfants. Pour avoir le droit de retourner à sa place, il fallait dénoncer un camarade qui avait fait une bêtise et qui prendrait notre place au coin. Ça c'est de la bonne éducation pour apprendre la soumission à l'autorité et briser les solidarités locales, pour construire des petits Français uniforme avec une morale colonisatrice.
Mis à part ces exemples de la brutalité normative de l’État en matière de langue depuis la Révolution, je relève plusieurs inexactitudes dans votre propos. Vous n'aimez pas son accent, c'est un fait. Je trouve votre expression vulgaire, c'est du même acabit, passons... Par contre, l'enseignant interrogé n'a utilisé aucun mot qui ne soit pas du français standard. Et le mot "patois", qui est un mot de colon, est ici complètement décalé. S'il utilisait des expressions régionales, il faudrait parler d'"idiome". Merci de ne pas prendre les gens pour des "idiots". ;)
Si vous êtes un Parisien qui ne supporte pas la diversité, ne fréquentez que des Parigots qui parent "parigot". Et surtout souffrez que la majeure partie des habitants du monde parlent plusieurs langues au quotidien, pas juste une "langue" pauvre qui élague les histoires qui ne lui plaisent pas. Si vous n'êtes pas "parigot", alors je vous plains. On apprend en linguistique que le français "pur" était parlé à Tours au XVIe siècle. Vous savez quoi ? Il n'existe plus depuis longtemps...
Pfff. Quelles bonnes petites réponses réflexes, bien-pensantes woke pensée unique.
Lisez ce que j'ai écrit, si vous savez encore lire dans cette genération d'éducation ratée.
Je distingue "accent" ou "parler régional" (je suis belge, je sais de quoi je cause!) = le but du langage, se comprendre, n'est pas altére ;
de "patois" = les changements (sons ou syntaxe ou vocabulaire) sont si grands qu'on ne se comprend plus.
De plus, quand je parle en France, je fais un effort pour ne pas parler "belge", pas par soumission à quoi que ce soit, mais par COURTOISIE. Si vous aviez appris à lire vous sauriez ce que c'est, génération du moi d'abord, rien que moi, que des libertés pas de règles sociales.
@@maccoargiolas6072 Je vous "rappelle" ces instituteurs que vous n'avez jamais connus ? et que vous vous représentez selon les canons du postmodernisme destructiviste (tout ce qui se faisait avant 1968 est un crime contre l'humanité).
Ce gars ne parle pas une langue régionale (flamand, breton, basque, occitan, alsacien,...). Il est censé parler français, ou alors on l'aurait sous-titré (Note : on sous-titre parfois des Québecois ou des Wallons qui parlent leur français de façon trop incompréhensible). On n'en est pas là, certes. Mais le gars, dont c'est le métier, sait pertinemment que son français s'éloigne beaucoup du standard (non, pas le tourangeau du XVIe, révisez vos cours, aujourd'hui ce qu'on enseigne dans les écoles de radio ou d'interprétariat, c'est le saintongeais. D'aujourd'hui !) Je ne crois pas qu'à son niveau d'études, il soit incapable de "pincer" un peu son langage. C'est comme éviter des gros mots.
Je ne m'attaque pas à son accent mais à sa politesse.
@@MarcusCactus Comme vous semblez pointilleux dans votre utilisation de la langue, je me permets de vous faire remarquer que vous avez fait un double pléonasme ("bien-pensantes / woke / pensée unique"). Une seule de ces expressions suffirait pour faire comprendre que la haine vous fait bégayer. Vous feriez mieux de retourner dans votre époque. Là vous vous exposez à de trop grandes souffrances. Ça vous rend odieux avec le reste du monde. ;)