Ô rin ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? .../... Les joies du mouillage et de ceux qui, après tant de tours, détours et contours autour de l'ancre sont aussi mouillés - de sueur - que trempés de peur de décrocher. Les félicitations de l'équipage devant ces belles manœuvres pour dormir sur ses deux oreilles... J'avais un bel orin rouge avec un bel anneau, le même que toi, mais quand j'ai constaté que les navigateurs d'un jour (se remémorer "Liberté Oléron") s'en servaient comme d'une bouée de corps mort, je l'ai abandonné. Par contre, je l'ai remplacé par un petit flotteur de filet de pêche, discret et visible par qui le sait. Il ne s'est jamais pris sur mon bateau et n'a jamais servi d'ancrage. Amicalement, Philippe
Le premier plaisancier qui s’amarre sur notre bouée d’orin aura une surprise quand j’ira la détacher de l’ancre 😎. Mais hormis situation claire et vent établi, je n’en mettrai plus. Et tous cas ici, à St Pierre, c’est peine perdue 😜
Merci pour ces précisions. Perso je ne mets pas d’orin si pas de vent car mon Orin à enroulement automatique c’est plusieurs fois enroulé gentiment autour du bateau ….
Merci pour cet exposé 👍 Personnellement je me méfie de ce type d'ancre pour la raison suivante; Si durant la nuit le bateau tourne autour de l'ancre, que la chaine passe devant, s'il y a un coup de vent, la tension sur la chaine va déterrer l'ancre, soit en la soulevant, soit en la faisant pivoter de 180°... C'est pourquoi je préconiserais plutôt une antre à arceau telle qu'une Mantus M1 ou similaire. Elles ont l'avantage de s'enfuir à nouveau une fois déterrée. Coté orin et bouée, j'ai faillis me noyer. J'ai plongé, mousqueton et orin dans une main, j'ai accroché le mousqueton à la manille sur l'ancre, et en remontant mon pied (avec palme) s'est pris dans l'orin, accroché à l'ancre à environ 6 m de profondeur j'en menais pas large. J'ai réussi à me libérer, mais c'était moins une avant la noyade..!
Quand le bateau fait 180°, toutes les ancres présentent un risque de mal reprendre ou de décrocher. Il est clair qu’une Fortress peut poser plus de problème qu’une Rocna par exemple. Mais avec la longueur de chaîne (lourde) qui permet de tirer sur l’ancre à un très faible degré par rapport au sol, pas vraiment de souci. Le problème est en revanche majeur, vous avez raison, quand on met une ligne de mouillage un peu courte, au prétexte qu’il fait beau et qu’il y a peu de vent. C’est aussi pour ça que quand je le peux, je mouille sur 10 ou 12m de fond. Avec une grande longueur de mouillage…
Tres instructif. Merci. J’ai aussi de mauvaises experiences d’orin lorsque les courants et le vent aboutissent a des trucs bizzarres genre avoir le bateau à la verticale de l’ancre et que la bouee d’orin vient taper la coque alors qu’on a 40 m de chaine deployees ( en bretagne on n’a pas trop envie de plonger de routine dans 5m d’eau (10 -15 m à maree haute) pour regarder comment la ligne de mouillage s’est entortillée) et que le vent non nul laisserait penser qu’on est tres loin de l’ancre… Le pire est avec le système d’orin à enroulement automatique Grippy theoriquement utile lorsque on a une amplitude de maree non negligeable… Si il y a du courant et que des algues flottantes ( en une nuit) s’entortillent sur la ligne de l’orin cela fait une pression sur le système qui va se derouler et rapprocher la bouee d’orin du bateau ( ou l’ eloigner selon le sens du courant et/ ou du vent) . On peut croire alors que l’on est relativement proche de l’ancre alors qu’on en est bien loin… ou vice-versa. Ceci induit donc en erreur sur la position de notre ancre ceux qui auront eu la bonne idée de venir trop proche de nous … Avec potentielle salade d’ancres et de chaines à la clef… Sans parler avec le meme système à enroulement Grippy de s’être retrouvés avec la ligne de l’orin entortillée autour de la quille … cela aurait pu être entortillé autour de l’helice du moteur… Donc On n’ose pas imaginer les consequences d’un eventuel depart nocturne en urgence dans ce genre de situation… Dans les mouillages encombrés et surtout si peu de vent ou vents variables et courants variables l’utilisation de l’orin me fait peur .. car induit en erreur les voisins sur notre reelle longueur de chaine mouillee avec les risques de se voir emmêlés… Sans orin c’est aussi un problème et un risque mais là les voisins ont ( peut etre) plus tendance à s’éloigner…
Bonjour, J’en suis arrivé aux mêmes conclusions : généralement je ne mets l’orin que quand les conditions sont stables. Vent et courants francs. Ici, à St Pierre, les conditions ne sont pas remplies, même si savoir où se trouve l’ancre pourrait être avantageux. Je fais confiance à mon application dédiée, Anchor!, et à la trace qu’elle me fait des déplacements de Ti’amā mètre par mètre.
Bonjour Stéphane, nous sommes en Dominique... j'avais vérifié le fond où nous étions à Saint Pierre et l'herbier est tous fin, c'est une bonne fase sableuse en dessous et sa tien très bien... pour m'a part que de la chaine. ( sans orin 😊)
Oui, la couche de herbier est fine en effet, et en-dessous c’est du sable un peu vaseux profond. Il n’y a pas un souffle d’air depuis que nous sommes arrivés, seuls les courants de marée nous font tourner, ça ne craint pas grand-chose. Et puis d’ici vendredi ou samedi on se déplace : les 600 bateaux suiveurs du Tour des yoles, ça n’est pas bon pour nous 😉
@@stephetbeaenmer une bonne nouvelle. Par contre ici le mouillage en Dominique près de Roseau, à 12 mètres je vois pas mon ancre, et j'aime pas sa le vent vas venir de l'ouest demain vers 12 heures.
![เปิดใจ “ต้นหอม ศกุนตลา” หลังโดนพาดพิงธุรกิจที่เคยทำ และผลกระทบทำถูกปลดฟ้าผ่า! | แฉ 24 ต.ค.67 [2/3]](http://i.ytimg.com/vi/vCi5OIqlxaE/mqdefault.jpg)
Ô rin ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
.../...
Les joies du mouillage et de ceux qui, après tant de tours, détours et contours autour de l'ancre sont aussi mouillés - de sueur - que trempés de peur de décrocher.
Les félicitations de l'équipage devant ces belles manœuvres pour dormir sur ses deux oreilles...
J'avais un bel orin rouge avec un bel anneau, le même que toi, mais quand j'ai constaté que les navigateurs d'un jour (se remémorer "Liberté Oléron") s'en servaient comme d'une bouée de corps mort, je l'ai abandonné.
Par contre, je l'ai remplacé par un petit flotteur de filet de pêche, discret et visible par qui le sait. Il ne s'est jamais pris sur mon bateau et n'a jamais servi d'ancrage.
Amicalement, Philippe
Le premier plaisancier qui s’amarre sur notre bouée d’orin aura une surprise quand j’ira la détacher de l’ancre 😎.
Mais hormis situation claire et vent établi, je n’en mettrai plus. Et tous cas ici, à St Pierre, c’est peine perdue 😜
Après avoir retrouvé l Orin à plusieurs reprises enroulé sur l arbre d hélice ,j ai banni définitivement son utilisation
Oui, j’en suis arrivé à la même conclusion. Sauf mouillage franc, avec vent établi et durable.
Merci pour ces précisions. Perso je ne mets pas d’orin si pas de vent car mon Orin à enroulement automatique c’est plusieurs fois enroulé gentiment autour du bateau ….
Merci pour cet exposé 👍
Personnellement je me méfie de ce type d'ancre pour la raison suivante; Si durant la nuit le bateau tourne autour de l'ancre, que la chaine passe devant, s'il y a un coup de vent, la tension sur la chaine va déterrer l'ancre, soit en la soulevant, soit en la faisant pivoter de 180°... C'est pourquoi je préconiserais plutôt une antre à arceau telle qu'une Mantus M1 ou similaire. Elles ont l'avantage de s'enfuir à nouveau une fois déterrée.
Coté orin et bouée, j'ai faillis me noyer. J'ai plongé, mousqueton et orin dans une main, j'ai accroché le mousqueton à la manille sur l'ancre, et en remontant mon pied (avec palme) s'est pris dans l'orin, accroché à l'ancre à environ 6 m de profondeur j'en menais pas large. J'ai réussi à me libérer, mais c'était moins une avant la noyade..!
Quand le bateau fait 180°, toutes les ancres présentent un risque de mal reprendre ou de décrocher. Il est clair qu’une Fortress peut poser plus de problème qu’une Rocna par exemple. Mais avec la longueur de chaîne (lourde) qui permet de tirer sur l’ancre à un très faible degré par rapport au sol, pas vraiment de souci. Le problème est en revanche majeur, vous avez raison, quand on met une ligne de mouillage un peu courte, au prétexte qu’il fait beau et qu’il y a peu de vent.
C’est aussi pour ça que quand je le peux, je mouille sur 10 ou 12m de fond. Avec une grande longueur de mouillage…
Tres instructif. Merci.
J’ai aussi de mauvaises experiences d’orin lorsque les courants et le vent aboutissent a des trucs bizzarres genre avoir le bateau à la verticale de l’ancre et que la bouee d’orin vient taper la coque alors qu’on a 40 m de chaine deployees ( en bretagne on n’a pas trop envie de plonger de routine dans 5m d’eau (10 -15 m à maree haute) pour regarder comment la ligne de mouillage s’est entortillée) et que le vent non nul laisserait penser qu’on est tres loin de l’ancre…
Le pire est avec le système d’orin à enroulement automatique Grippy theoriquement utile lorsque on a une amplitude de maree non negligeable… Si il y a du courant et que des algues flottantes ( en une nuit) s’entortillent sur la ligne de l’orin cela fait une pression sur le système qui va se derouler et rapprocher la bouee d’orin du bateau ( ou l’ eloigner selon le sens du courant et/ ou du vent) . On peut croire alors que l’on est relativement proche de l’ancre alors qu’on en est bien loin… ou vice-versa. Ceci induit donc en erreur sur la position de notre ancre ceux qui auront eu la bonne idée de venir trop proche de nous … Avec potentielle salade d’ancres et de chaines à la clef…
Sans parler avec le meme système à enroulement Grippy de s’être retrouvés avec la ligne de l’orin entortillée autour de la quille … cela aurait pu être entortillé autour de l’helice du moteur… Donc On n’ose pas imaginer les consequences d’un eventuel depart nocturne en urgence dans ce genre de situation…
Dans les mouillages encombrés et surtout si peu de vent ou vents variables et courants variables l’utilisation de l’orin me fait peur .. car induit en erreur les voisins sur notre reelle longueur de chaine mouillee avec les risques de se voir emmêlés… Sans orin c’est aussi un problème et un risque mais là les voisins ont ( peut etre) plus tendance à s’éloigner…
Bonjour,
J’en suis arrivé aux mêmes conclusions : généralement je ne mets l’orin que quand les conditions sont stables. Vent et courants francs. Ici, à St Pierre, les conditions ne sont pas remplies, même si savoir où se trouve l’ancre pourrait être avantageux. Je fais confiance à mon application dédiée, Anchor!, et à la trace qu’elle me fait des déplacements de Ti’amā mètre par mètre.
Bonjour Stéphane, nous sommes en Dominique... j'avais vérifié le fond où nous étions à Saint Pierre et l'herbier est tous fin, c'est une bonne fase sableuse en dessous et sa tien très bien... pour m'a part que de la chaine. ( sans orin 😊)
Oui, la couche de herbier est fine en effet, et en-dessous c’est du sable un peu vaseux profond. Il n’y a pas un souffle d’air depuis que nous sommes arrivés, seuls les courants de marée nous font tourner, ça ne craint pas grand-chose.
Et puis d’ici vendredi ou samedi on se déplace : les 600 bateaux suiveurs du Tour des yoles, ça n’est pas bon pour nous 😉
@@stephetbeaenmer une bonne nouvelle. Par contre ici le mouillage en Dominique près de Roseau, à 12 mètres je vois pas mon ancre, et j'aime pas sa le vent vas venir de l'ouest demain vers 12 heures.
Ça occupe bien la vie de voilier 😂😂😂
DE mémoire, à lajus, le fond est meilleure.