MERCI MERCI de sous titres les vidéos !! Je suis sourde et c'est tellement rare les chaines politiques sous titrées ! Tu as illuminé ma nuit et mon apprentissage !
Je suis surpris que le concept d'oppression cache tant de choses intéressantes. j'étais vraiment passé à côté de quelque chose. C'est super fondamental, en fait. Merci beaucoup pour la vidéo!
Merci pour avoir signalé l'existence de la chaine de Game Of Hearth! nouvellement favorite dans mes chaînes à voire et suivre et comprendre absolument!
Oh bon sang, je me disais bien que vu votre pseudo, vous aviez une chaîne, et en plus elle n'a pas l'air pas mal non plus ! Dès que je rentre, j'entame le visionnage. PS : Je suis aussi une groupie, même si très barbue.
Bonsoir, votre chaîne est vraiment pédagogique et intéressante, elle me donne envie de creuser plus le sujet à l'aide de vos bibliographies ! Ayant dans un mois un devoir de philosophie sur la thématique de la violence, j'ai fais passer le lien à mes camarades de classe, en espérant qu'ils l'apprécient autant que moi et qu'ils s'abonnent ;)
Il y a une approche très théorique de cette présentation est que celle ci soit uniquement à sens unique. Vu qu'il existe de nombreuses dominations et oppressions, les individus appartiennent à différents groupes en fonction des différents critères et donc que tout le monde est oppresseur et oppressé ?
Trop peu de vues à tes vidéos... Question connexe en quelque sorte : on voit pas mal de gens définir le clivage gauche-droite selon le critère du conservatisme-progressisme : plus on veut revenir à une situation passée, plus on est à droite, et plus on veut se projetter dans un ftur à inventer, plus on est à gauche. Je trouve cette façon de voir les choses très insatisfaisantes. Je m'explique : les régimes politiques se se succèdent pas de façon linéaire. Peut-on dire qu'un trotskyste, voulant un retour aux premiers temps des soviets est de gauche selon cette définition ? Peut on dire que les néo-nazis veulent revenir à une situation passée, alors que le régime nazi a été une (lourde) parenthèse dans l'histoire ? Ne serait-il pas plutôt pertinent de définir la gauche et la droite selon leur volonté ou non de mettre fin aux oppressions ? Ainsi, on voit que l'acceptation classique de la gauche se tient tout-à-fait : il s'agit, à des degrés divers et selon des modalités différentes selon les courants, de mettre fin à l'oppression de classe. Bien sûr, nombreux sont ceux à gauche qui ne remettent pas en cause les autres oppressions (la droite est au contraire bien plus constante en la matière, sauf très rares exceptions. Mais est-ce un hasard si la gauche la plus radicale est souvent celle la plus proche des problématiques intersectionnelles ?
Si on comprend le clivage gauche-droite selon un axe progressiste-conservateur, je l'interprète comme se plaçant au niveau des valeurs et non selon l'angle purement temporel de la nouveauté. Du coup, penser la gauche et la droite selon l'approche qui consiste à mettre égaliser les conditions de chacun.e et à mettre fin aux oppressions me semble plutôt convenir !
@@Politikon_ Sur ce point, j'ai l'impression que la gauche essaie de lutter contre les inégalités (en sachant que c'est un chantier sans fin), alors que pour la droite l'inégalité est une valeur. Exemple : C'est parce que X a souffert de la faim quand il était petit qu'il a réussi plus tard.
Comme le disais Usul dans une de ses vidéos, la droite se caractérise par une vision de la société venant d'un absolu (le roi, l'État, la race, la religion). La gauche porte plutôt une vision de la société qui est construite et donc à construire (d'où le terme progressiste, puisque le monde ne depant pas d'absolue alors on peut toujours l'améliorer).
Je vois plutôt le clivage GD comme "la reconnaissance ou non des oppressions + la reconnaissance/lutte contre les inégalités". Ne soyez pas si partiaux dans vos analyses, je vois très peu de contradicteurs dans les commentaires. D'ailleurs, pour une vidéo pro-progressisme (pas péjoratif mais mal formulé de ma part), la vidéo est bien structuré et argumenté meme si je ne suis pas d'accord. On est pas tellement dans le dogmatisme habituel et dans la vulgarité. (Petit bémol pour le micro qui pourrait être de meilleur qualité)
Merci pour cette vidéo ! Il me semble qu'un élément dans plusieurs oppressions est la place du choix : par exemple on va dire à des personnes trans ou homosexuelles qu'elles ont le choix, ce qui n'est pas ressenti comme tel par les concerné.e.s... Est-ce que cet élément fait partie du système d'oppression ? Rentrerait-il dans la case "impérialisme culturel" ? Aussi, est-ce que les polyamoureux.se.s subissent une oppression, selon vous ? Merci d'avance pour vos réponses :-)
Ici des éléments de réponses sur un site relativement bien renseigné (sans être parfait) : Oui, il y a oppression en ce que 1- il y a un ensemble de clichés, de mécaniques d'invisibilisation et de culpabilisation des personnes concernées 2-les familles poly ne sont pas reconnues légalement ce qui peut considérablement gêner les enfants et les parents dans l'application effective de leurs droits et mettre en péril certaines communautés de vie du fait des problèmes légaux (domiciliation, héritage, taxes, etc.) lavieenqueer.wordpress.com/2018/04/25/les-polyamoureuxes-font-iels-partie-de-la-communaute-lgbt/
Peut-on être opprimé et oppresseur en même temps? Par exemple, un européen qui manifeste contre l'oppression du pouvoir néocapitaliste, vêtu en produits dérivés du PSG ou de l'OM, peut-il être considéré comme oppresseur de l'adolescent bengali qui a confectionné lesdits produits?
Ah oui, carrément. On est jamais un oppresseur total (quoique...) et surtout jamais un opprimé total. Et voir ça de cette manière, ça permet une plus grande remise en cause des choses. Enfin bon, il parait qu'il va y avoir une vidéo sur l'intersectionnalité, pas mal hâte de la voir sortir !
Question que je me pose. En retirant le droit constitutionnel à l'insurrection (qui figurait dans la Constitution de l'an 1 par exemple), et en retirant les armes physiques des mains des citoyens, les oppresseurs n'ont ils pas enlevé juridiquement tous les moyens de résistance aux opprimés ? En d'autres termes, là question que je me pose réellement, c'est est-ce que la sacralisation du pacifisme (une bonne chose en soi) n'a t elle pas conduit à l'impuissance des opprimés face aux oppresseurs ?
Un vrai chapitre, à minima, sur l'oppression du patriarcat, du sexisme, et les luttes féministes qui en découlent serait intéressant. Cela concerne la moitié de l'humanité.
Réponse à la question de fin, l’universalité concrète : ”24. Pour comprendre le concept marxien de travail abstrait, il est nécessaire de faire référence aux concepts hégéliens d’universalité abstraite et d’universalité concrète. Marx les utilise par exemple dans l’« Introduction » aux Grundrisse, où il développe plus qu’en tout autre lieu sa propre méthode. Il y oppose la réduction « à des entités abstraites de plus en plus minces » au passage vers la « riche totalité » en concluant : « Le concret est concret parce qu’il est le rassemblement de multiples déterminations, donc unité de la diversité » (42/35, Marx, 1980, t. I, p. 35). L’universalité concrète est le résumé du concret en tant que concret, une unité qui ne fait pas de violence à la diversité des êtres rassemblés. L’universalité abstraite, au contraire, efface le concret et crée une universalité dans laquelle il n’y a plus nulle trace du concret ; elle n’est pas la simple somme des éléments concrets, mais possède une existence autonome à côté d’eux. L’universalité abstraite du travail social signifie que l’universalité sociale du travail (son caractère social) est réellement séparée de la richesse concrète des travaux utiles particuliers. Une universalité concrète du travail contiendrait la richesse du particulier, et alors l’universalité autant que la particularité du travail seraient sociales. Dans la production de marchandises, le travail total n’apparaît pas comme universalité concrète, comme la somme des travaux particuliers, mais comme universalité abstraite qui réduit tous les travaux particuliers à des expressions purement quantitatives de l’universalité abstraite : à des sommes d’argent. Là où les travaux sont référés immédiatement l’un à l’autre en tant qu’utiles, il n’y a plus besoin d’une universalité abstraite. L’argent, au contraire, représente « l’incarnation de l’universalité abstraite, qui ne “contient” pas du tout la totalité concrète du système des travaux utiles, mais qui, au contraire, les “efface” » (Kurz, 1987, p. 70 ; cet essai expose bien la problématique). C’est l’autonomisation de la quantité qui en fait une universalité abstraite, car lorsque la quantité reste liée à la détermination concrète du contenu, son universalité est concrète également. Si l’acte de mesurer la durée du travail n’efface pas son contenu social, il ne s’agit pas de travail abstrait. Cependant, nous verrons plus tard qu’il serait plus exact de dire que le concept lui-même de « travail » perd son sens hors de la sphère moderne du travail abstrait et de sa mesurabilité.” Jappe, les aventures de la marchandise.
Clairement, on assure la paix quand on pose les règles de vie en société Et qui les posent ? Le groupe dominant du moment. Dont les valeurs évoluent. Parce que les solutions de la génération d’aujourd’hui seront les problèmes de là suivante Comme le présente Fred Garcia sur ses vidéo de spiral dynamics
7:18 - Ce que tu dis concerne la France ou non ? Si c'est le cas : Non, les emplois les plus précaires/prolétaires sont représenté majoritairement par des hommes. Les femmes occupent plus les emplois à temps partiels, c'est différent, et ça n'en fait pas des emplois plus précaires qu'un ouvrier à l'usine. www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2014/03/Egalite_Femmes_Hommes_T2_bd.pdf Puis "non-blancs"... Bien le racialisme ? Nous n'avons pas de statistiques ethniques en France, donc pas forcément facile de prouver qu'il y a plus de "prolos" chez les "non-blancs" que chez les "blancs"...
Concernant la définissions d'Ann Cudd, le point 3 est très superflux. Pourquoi une minorité ne pourrait pas opprimer une majorité ? Si une minorité exerce un tort à une majorité, au moyen d'une organisation social coercitive, afin d'en retirer richesse et privilège (point 1,2,4) , il n'y a pas oppression ? Au moyen age le tiers état est très majoritaire, pourtant il subit une oppression claire de la noblesse et du clergé. A notre époque, on peut parler du prolétariat supérieur en nombre à la bourgeoisie. Je suis curieux de savoir comment, et surtout pourquoi, cette Add Cudd défend ce point précis que la catégorie oppressante est obligatoirement majoritaire.
@Crowny A ok, donc c'est plus à prendre dans le sens que ces groupes sont invisibilisés, qu'on ne leur donne pas la parole. Dans ce cas je suis plutôt d'accord
Bonjour, Que penses-tu de cet article ? revueperiode.net/definir-ma-propre-oppression-le-neoliberalisme-et-la-revendication-de-la-condition-de-victime/
"Une société juste pour tous", j'imagine que ça signifie : "juste pour tous les membres de cette société". Donc déjà, ce n'est pas universel, puisqu'il peut y avoir d'autres normes du juste dans d'autres sociétés. Donc déjà, ça enlève un problème, celui de vouloir satisfaire toute la population mondiale (actuelle et future, si c'est vraiment "universel"). Ensuite, il faut aussi définir "juste". Disons plutôt : "bénéfique ou souhaitable pour tous les membres de la société". Si la société est petite en nombre d'individus (c'est pour ça qu'il ne faut pas parler "d'universel"), alors c'est encore plus simple : 1) Chaque individu peut quitter le groupe (la société) et trouver un groupe qui lui convient mieux. 2) Chaque individu peut influer directement sur les décisions collectives, par la parole, le débat et/ou les actes. 3) Le rapport de force entre une classe et une autre (au sein d'une même société) ne peut pas être très disproportionné. Donc, "pour une société juste pour tous", il faut des sociétés à taille humaine - des villes et non pas des pays ; des cités, pas des nations. Et surtout, il ne faut pas viser l'universel... La première oppression, c'est l'universel :) On me rétorquera que le problème de la domination va se poser entre les sociétés s'il ne se pose plus entre les individus d'une même société. Certes, mais c'est déjà le cas dans nos sociétés gigantesques (qui font la taille d'un pays voire d'un regroupement de pays) : les pays cherchent à se dominer les uns les autres (militairement ou économiquement). Donc réduire drastiquement la taille d'une société (en terme de nombre d'individus qui la composent), ça enlève au moins la moitié des dominations. Enfin - mais là j'ouvre beaucoup la réflexion, héhé - on peut tout à fait penser que certaines dominations sont justes et même qu'elles peuvent être profitables aux dominés eux-mêmes : qui voudrait que les idiots ne soient pas dominés par les esprits les plus forts ? Après tout on trouve normal que les parents éduquent leurs enfants...
Je trouve que Young utilise très mal la notion d'impuissance pour caractériser une forme d'oppression. L'impuissance c'est un état, une situation qui est l'aboutissement d'un processus. Si les oppressés sont impuissants, c'est parce que les oppresseurs instituent une dépossession précisément. L'impuissance est lz conséquence d'une dépossession, voulue et actée par les dominants
Je me demandais si tu écrivais, si t'avais un blog, si je pouvais te citer ,... j'adorerai te citer ??? Sinon au moins te lire. J'adore tes vidéos , je les regarde et re-regarde avec passion , je voudrais te lire aussi.
Ça me fait penser à Jacques Ellul dans Trahison de l'Occident. C'est un penseur que je n'ai pas eu l'occasion d'étudier plus en avant que ce livre. De plus, sur la possibilité de sortir de l'oppression, le travail de Henri Laborit dans La nouvelle grille donne des pistes, par l'étude de la biologie comportementale de l'homme, notamment sur une approche qu'il qualifie de cybernétique (similaire à E. Morin, mais sous un angle biologique), en cherchant l'ouverture des groupes sociaux (ce serait un peu long a expliquer, mais grosso modo, c'est basé sur le fait que l'entropie augmente dans un système fermé, et que du coup, pour éviter ce phénomène, il faut ouvrir les groupes sur un système plus grand qui rendrait les sous-groupes stables en son sein). Si tu es en recherche de sujets, ces 2 auteurs sont de petites perles (surtout Laborit), qui ne sont à mon goût pas assez connus 😁 Merci pour tes vidéos de grande qualité, et joyeux Noël 😊
L'oppression c'est la compétition. L'oppression c'est le non accès par des groupes alternes aux ressources du groupe majoritairement dominant. L’oppression est une vue utilitaire du monde. La seule réelle oppression vient de l’État qui force les individus à jouer sur le même créneaux que le groupe majoritairement dominant. Si on parle d'oppression de la part des 1% c'est parce qu'on veut jouer à leurs jeux, et donc qu'on accepte leurs règles.
Le problème c'est qu'on est passé de la définition de l'oppression à une recherche des oppresseurs, soit, les blancs éduqués hétéro (plus ou moins riche), et donc à une nouvelle nouvelle forme d'oppression envers une nouvelle minorité ... au final, ça n'est qu'une bascule du pouvoir mais en aucun cas une fin de l'oppression. Mais c'est assez malin d'avoir attaqué la question par ce biais de la coalition contre un bouc émissaire. Enfin, c'est vieux comme le monde.
C'est une vision fixiste du monde qui n'a pas de pertinence dans le réel. Si les dominants possèdent leur domination au profil de l'oppression des différents groupes minorisés, donc structurellement des opposés politiques, la création d'un ensemble-de-dominés qui minoriserait les dominants aurait aussi comme conséquence l'abolition de la domination, de la minorisation etc... C'est la raison pour laquelle l'intersectionnalité dans les faits tend à s'apparenter à un synonyme de l'anarchisme, une sorte de redécouverte de la roue passée un age d'or néolibéral qui à tué un temps les analyses matérialistes, on est encore dans une période ou il reste une forte intersectionnalité réformiste libérale, soc-dem, qui fustige le patriarcat et le colonialisme, et elle mourra pas de sitôt; seulement quand on sort des espaces mainstreams pour aller dans les espaces militants, politisés, queers, universitaires, alternatifs etc... on voit déjà une remise en cause du capitalisme voir de l'état pour compléter le combo patriarcat-colonialisme; la ou ce mythe de la revanche des dominé.es ne s'observe jamais (les groupes féministes anti-hommes ou suprémacistes noirs sont une extrême minorité parmi les extrêmes minorités, et minorisés par les progressistes en tant que dérive réactionnaire des idées progressistes.)
Je trouve que la topique des oppressions n'est pas assez systématique, il y a plusieurs types d'oppressions qui y sont enchevêtré dans des rapports causaux. Par exemple l'impuissance peut la cause de la reproduction de l’exploitation ou de la marginalisation, qui elle même peuvent être cause de la violence. J'ai une certaines notion de l'élégance d'un discours qui me pousse à préférer les classification systématique, j'entends celle qui épuise entièrement leur concept. Mais bon là je chipote. Plus important: les auteurs ont-ils pris la peine de distinguer les oppressions qui sont contingente à ceux sur qui elles s'exercent, comme c'est le cas du racisme; de celles qui en sont indissociable en ce sens que le groupe dominant et dominé sont dans leur essence co-produit par l'oppression, comme c'est le cas du capitalisme?
A mon sens l’oppression est un phénomène inhérent à toute société quelque soit son régime ou fonctionnement. Car pour maintenir la cohérence sociale d'un large groupe d'individu il est nécessaire d'instaurer une structure culturelle et juridique commune, or ceux qui ne rentrerons pas dans ce moule sociale seront logiquement opprimé. L’oppression s’inscrit donc dans une logique verticale et nationaliste, verticale car elle est produite par les gouvernants et les institutions, nationaliste car elle a pour finalité de construire puis de maintenir une identité commune au groupe sociale, une unité de la société en contraignant les minorités n'entrant pas dans ce moule à s'y intégrer sous peine de marginalisation, de rejet pouvant se manifester sous diverse formes. En somme la société récompense les individues épousant la culture, l'identité commune, ce qui est perçu comme des privilèges, et marginalise sanctionne ceux qui s'y refusent, ce qui est perçu comme de l'oppression. Pour ma part il est évident que l'on ne peut pas créée une société sans oppression, ce qui est en revanche absolument nécessaire c'est d'éviter toute oppression fondée sur des critères parfaitement indépendants de la volonté, ou des désirs de l'individu, par exemple le sexe, l'origine ethnique ou la couleur de peau, elles sont tout simplement absurde et ne peuvent aboutir qu'a des solutions absurde voir atroce. Pour le reste il s'agit de trouver le bonne équilibre sans dépasser le seuil de tolérance pour une population, qu'elle puisse préserver sa capacité à intégrer les minorités sans remettre en cause son intégrité, et sans montrer trop d'hostilité envers les minorités afin d'assurer une certaine paix sociale.
très interessant, toute fois je me demande s' il ne maque pas quelque fonctions des sociétés actuelles tel que les pressions internationnales ou encore les monopôles du même nom. tes propos exprimant une civilisation entière, resteraient ils valables ou sommes nous plus dans de l' ingénieurie sociales aux services de ceux qui détiennent les banques ?
@@nessbyz7452: Les pressions internationales sont le reflet des rapports de forces entre les nations, ainsi les sociétés dominantes auront d'avantage d'influences que les plus faible (exemple les USA aujourd'hui). Ainsi les pays faible plus ou moins dominé seront plus sujet à la pression internationale, et pourraient être contraint de diminuer les oppressions qu'ils commettent sur leur population afin d'éviter une posture diplomatique défavorable, l'exemple de la Syrie ou la Libye en sont caractéristique, bien que l'"oppression" ne fut qu'un prétexte afin de justifier l'ingérence pour les puissance étrangères, cette pression fut néanmoins réel. Maintenant un organisme internationale ne reposant aucunement sur de la vrai puissance, économique ou militaire, ne sera au choix soit l'outil des nations les plus puissante, soit tout simplement inutile car impuissante.
Les 2 premières formes d'oppression (exploitation et la "tyrannie de la majorité") me semble évident, une fois dite ien sûr. Par contre les 3 autres sont plus subtiles du coup merci de les avoir mis en avant
Peut on dire que le terrorisme est une réponse légitime à l'oppression ? Etant la seule réponse/riposte possible, peut-être que le terrorisme ne devrait dans certains cas pas être condamné comme il l'est aujourd'hui malgré le fait que ce soit un acte qui attaque très profondément notre morale.
vegan... opprimé... lol déjà on peut caractériser ceux qui subissent ou subiraient une oppression du fait d'un état (je suis né noir, je suis né juif, je suis née femme, je suis né pauvre etc) et ceux qui choisissent une appartenance politique ou religieuse (je deviens végan, je deviens croyant etc) autant les premiers s'ils sont oppressés, il faut leur donner des solutions de secours, autant les seconds, déjà faut prouver l'oppression, de deux, faut voir s'ils sont pas les oppresseurs hein... parce que pour les fêtes de fin d'année dans les écoles jpeux te dire les végans, les religieux et les casse couilles d'intolérants a ci a ca, sont les rois pour tout foutre en l'air et mettre une ambiance de merde.
Heu non, la question que je me pose à la fin ce n'est pas "comment on sort d'une oppression" mais plutôt "comment on arrive à définir une oppression" Vraiment très orienté ces capsules, hyper déçu quand je vois que vous parler de nietzsche et surtout Kant. Pour faire simple, une oppression ce n'est qu'un ressenti, ce n'est pas quelque chose de réel et encore moins universel; Kant rirait bien à ce sujet puisque c'est une condition pour que ça soit valable . Comme dit si bien Kant, la raison (métaphysique) veut penser la partie dans le tout, et ainsi de suite jusqu'à l'absolu, c'est à dire l'inconditionné, en d'autre terme "dieu". C'est ce que nietzsche dira aussi plus tard " on a inventé le ciel pour nier la terre", on a ici un bel exemple de sophisme avec ce terme d' "oppression" Extrêmement déçu par tant de jugement de valeur aussi, je vous conseil de relire "par delà bien et mal" et "la critique de la raison pure", je crois que nietzsche vous aurait traité de dégénérés...
MERCI MERCI de sous titres les vidéos !! Je suis sourde et c'est tellement rare les chaines politiques sous titrées ! Tu as illuminé ma nuit et mon apprentissage !
Formidable, comme toujours et toujours actuel !
C'est le genre de vidéo qui précipite l'arrivée d'une monde sans oppressions. Merci :)
haha bonne barre de rire merci
Je suis surpris que le concept d'oppression cache tant de choses intéressantes. j'étais vraiment passé à côté de quelque chose. C'est super fondamental, en fait. Merci beaucoup pour la vidéo!
Merci pour avoir signalé l'existence de la chaine de Game Of Hearth! nouvellement favorite dans mes chaînes à voire et suivre et comprendre absolument!
Très très bonne vidéo ! Elle met bien au clair cette notion qui est difficile à expliquer aux personnes n'utilisant pas ce terme. Merci
T’a mon libraire qui t’adore... tellement de livres intéréssants à lire !
Un commentaire pour le référencement ! (Parce que je suis une groupie)
Oh bon sang, je me disais bien que vu votre pseudo, vous aviez une chaîne, et en plus elle n'a pas l'air pas mal non plus !
Dès que je rentre, j'entame le visionnage.
PS : Je suis aussi une groupie, même si très barbue.
bonjour, quel est le profit du groupe dominant dans le cas d'une oppression de type marginalisation?
Bonsoir, votre chaîne est vraiment pédagogique et intéressante, elle me donne envie de creuser plus le sujet à l'aide de vos bibliographies !
Ayant dans un mois un devoir de philosophie sur la thématique de la violence, j'ai fais passer le lien à mes camarades de classe, en espérant qu'ils l'apprécient autant que moi et qu'ils s'abonnent ;)
Merci :))
Merci bcp pour ce contenu de qualité
Il y a une approche très théorique de cette présentation est que celle ci soit uniquement à sens unique. Vu qu'il existe de nombreuses dominations et oppressions, les individus appartiennent à différents groupes en fonction des différents critères et donc que tout le monde est oppresseur et oppressé ?
Trop peu de vues à tes vidéos...
Question connexe en quelque sorte : on voit pas mal de gens définir le clivage gauche-droite selon le critère du conservatisme-progressisme : plus on veut revenir à une situation passée, plus on est à droite, et plus on veut se projetter dans un ftur à inventer, plus on est à gauche. Je trouve cette façon de voir les choses très insatisfaisantes. Je m'explique : les régimes politiques se se succèdent pas de façon linéaire. Peut-on dire qu'un trotskyste, voulant un retour aux premiers temps des soviets est de gauche selon cette définition ? Peut on dire que les néo-nazis veulent revenir à une situation passée, alors que le régime nazi a été une (lourde) parenthèse dans l'histoire ?
Ne serait-il pas plutôt pertinent de définir la gauche et la droite selon leur volonté ou non de mettre fin aux oppressions ? Ainsi, on voit que l'acceptation classique de la gauche se tient tout-à-fait : il s'agit, à des degrés divers et selon des modalités différentes selon les courants, de mettre fin à l'oppression de classe. Bien sûr, nombreux sont ceux à gauche qui ne remettent pas en cause les autres oppressions (la droite est au contraire bien plus constante en la matière, sauf très rares exceptions. Mais est-ce un hasard si la gauche la plus radicale est souvent celle la plus proche des problématiques intersectionnelles ?
Si on comprend le clivage gauche-droite selon un axe progressiste-conservateur, je l'interprète comme se plaçant au niveau des valeurs et non selon l'angle purement temporel de la nouveauté. Du coup, penser la gauche et la droite selon l'approche qui consiste à mettre égaliser les conditions de chacun.e et à mettre fin aux oppressions me semble plutôt convenir !
@@Politikon_ Sur ce point, j'ai l'impression que la gauche essaie de lutter contre les inégalités (en sachant que c'est un chantier sans fin), alors que pour la droite l'inégalité est une valeur. Exemple : C'est parce que X a souffert de la faim quand il était petit qu'il a réussi plus tard.
Comme le disais Usul dans une de ses vidéos, la droite se caractérise par une vision de la société venant d'un absolu (le roi, l'État, la race, la religion). La gauche porte plutôt une vision de la société qui est construite et donc à construire (d'où le terme progressiste, puisque le monde ne depant pas d'absolue alors on peut toujours l'améliorer).
Je vois plutôt le clivage GD comme "la reconnaissance ou non des oppressions + la reconnaissance/lutte contre les inégalités". Ne soyez pas si partiaux dans vos analyses, je vois très peu de contradicteurs dans les commentaires. D'ailleurs, pour une vidéo pro-progressisme (pas péjoratif mais mal formulé de ma part), la vidéo est bien structuré et argumenté meme si je ne suis pas d'accord. On est pas tellement dans le dogmatisme habituel et dans la vulgarité. (Petit bémol pour le micro qui pourrait être de meilleur qualité)
Merci pour cette vidéo !
Il me semble qu'un élément dans plusieurs oppressions est la place du choix : par exemple on va dire à des personnes trans ou homosexuelles qu'elles ont le choix, ce qui n'est pas ressenti comme tel par les concerné.e.s...
Est-ce que cet élément fait partie du système d'oppression ? Rentrerait-il dans la case "impérialisme culturel" ?
Aussi, est-ce que les polyamoureux.se.s subissent une oppression, selon vous ?
Merci d'avance pour vos réponses :-)
Ici des éléments de réponses sur un site relativement bien renseigné (sans être parfait) :
Oui, il y a oppression en ce que
1- il y a un ensemble de clichés, de mécaniques d'invisibilisation et de culpabilisation des personnes concernées
2-les familles poly ne sont pas reconnues légalement ce qui peut considérablement gêner les enfants et les parents dans l'application effective de leurs droits et mettre en péril certaines communautés de vie du fait des problèmes légaux (domiciliation, héritage, taxes, etc.)
lavieenqueer.wordpress.com/2018/04/25/les-polyamoureuxes-font-iels-partie-de-la-communaute-lgbt/
@@Falkhar Merci pour les réponses et le lien, c'est super aidant !
Pas mal
Une vidéo sur john lock serait bien une prochaine fois.....
je suis en train de terminer l'écriture du script :) rdv en mars :)
Peut-on être opprimé et oppresseur en même temps? Par exemple, un européen qui manifeste contre l'oppression du pouvoir néocapitaliste, vêtu en produits dérivés du PSG ou de l'OM, peut-il être considéré comme oppresseur de l'adolescent bengali qui a confectionné lesdits produits?
Ah oui, carrément. On est jamais un oppresseur total (quoique...) et surtout jamais un opprimé total. Et voir ça de cette manière, ça permet une plus grande remise en cause des choses. Enfin bon, il parait qu'il va y avoir une vidéo sur l'intersectionnalité, pas mal hâte de la voir sortir !
Bien sûr un prolo blanc et opprimé par les patrons, mais peut être oppresseurs des racisés.
@@guiguisunysun9336 lequel racisé peut foutre le feu à sa meuf, laquelle a collé une baffe à son employée.
Question que je me pose. En retirant le droit constitutionnel à l'insurrection (qui figurait dans la Constitution de l'an 1 par exemple), et en retirant les armes physiques des mains des citoyens, les oppresseurs n'ont ils pas enlevé juridiquement tous les moyens de résistance aux opprimés ?
En d'autres termes, là question que je me pose réellement, c'est est-ce que la sacralisation du pacifisme (une bonne chose en soi) n'a t elle pas conduit à l'impuissance des opprimés face aux oppresseurs ?
Un vrai chapitre, à minima, sur l'oppression du patriarcat, du sexisme, et les luttes féministes qui en découlent serait intéressant. Cela concerne la moitié de l'humanité.
Au top la musique !
Trop bien
Réponse à la question de fin, l’universalité concrète :
”24. Pour comprendre le concept marxien de travail abstrait, il est nécessaire de faire référence aux concepts hégéliens d’universalité abstraite et d’universalité concrète. Marx les utilise par exemple dans l’« Introduction » aux Grundrisse, où il développe plus qu’en tout autre lieu sa propre méthode. Il y oppose la réduction « à des entités abstraites de plus en plus minces » au passage vers la « riche totalité » en concluant : « Le concret est concret parce qu’il est le rassemblement de multiples déterminations, donc unité de la diversité » (42/35, Marx, 1980, t. I, p. 35). L’universalité concrète est le résumé du concret en tant que concret, une unité qui ne fait pas de violence à la diversité des êtres rassemblés. L’universalité abstraite, au contraire, efface le concret et crée une universalité dans laquelle il n’y a plus nulle trace du concret ; elle n’est pas la simple somme des éléments concrets, mais possède une existence autonome à côté d’eux. L’universalité abstraite du travail social signifie que l’universalité sociale du travail (son caractère social) est réellement séparée de la richesse concrète des travaux utiles particuliers. Une universalité concrète du travail contiendrait la richesse du particulier, et alors l’universalité autant que la particularité du travail seraient sociales. Dans la production de marchandises, le travail total n’apparaît pas comme universalité concrète, comme la somme des travaux particuliers, mais comme universalité abstraite qui réduit tous les travaux particuliers à des expressions purement quantitatives de l’universalité abstraite : à des sommes d’argent. Là où les travaux sont référés immédiatement l’un à l’autre en tant qu’utiles, il n’y a plus besoin d’une universalité abstraite. L’argent, au contraire, représente « l’incarnation de l’universalité abstraite, qui ne “contient” pas du tout la totalité concrète du système des travaux utiles, mais qui, au contraire, les “efface” » (Kurz, 1987, p. 70 ; cet essai expose bien la problématique). C’est l’autonomisation de la quantité qui en fait une universalité abstraite, car lorsque la quantité reste liée à la détermination concrète du contenu, son universalité est concrète également. Si l’acte de mesurer la durée du travail n’efface pas son contenu social, il ne s’agit pas de travail abstrait. Cependant, nous verrons plus tard qu’il serait plus exact de dire que le concept lui-même de « travail » perd son sens hors de la sphère moderne du travail abstrait et de sa mesurabilité.”
Jappe, les aventures de la marchandise.
Merci pour votre vidéo. Après ça il me parait que tous les systèmes humains sont oppressifs, seul le niveau du curseur change.
Clairement, on assure la paix quand on pose les règles de vie en société
Et qui les posent ? Le groupe dominant du moment. Dont les valeurs évoluent. Parce que les solutions de la génération d’aujourd’hui seront les problèmes de là suivante
Comme le présente Fred Garcia sur ses vidéo de spiral dynamics
@@dylanvellut la vidéo que tu cites est certainement la plus intéressante de sa chaîne.
7:18 - Ce que tu dis concerne la France ou non ? Si c'est le cas :
Non, les emplois les plus précaires/prolétaires sont représenté majoritairement par des hommes.
Les femmes occupent plus les emplois à temps partiels, c'est différent, et ça n'en fait pas des emplois plus précaires qu'un ouvrier à l'usine.
www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/wp-content/uploads/2014/03/Egalite_Femmes_Hommes_T2_bd.pdf
Puis "non-blancs"... Bien le racialisme ? Nous n'avons pas de statistiques ethniques en France, donc pas forcément facile de prouver qu'il y a plus de "prolos" chez les "non-blancs" que chez les "blancs"...
Concernant la définissions d'Ann Cudd, le point 3 est très superflux.
Pourquoi une minorité ne pourrait pas opprimer une majorité ?
Si une minorité exerce un tort à une majorité, au moyen d'une organisation social coercitive, afin d'en retirer richesse et privilège (point 1,2,4) , il n'y a pas oppression ?
Au moyen age le tiers état est très majoritaire, pourtant il subit une oppression claire de la noblesse et du clergé.
A notre époque, on peut parler du prolétariat supérieur en nombre à la bourgeoisie.
Je suis curieux de savoir comment, et surtout pourquoi, cette Add Cudd défend ce point précis que la catégorie oppressante est obligatoirement majoritaire.
@Crowny A ok, donc c'est plus à prendre dans le sens que ces groupes sont invisibilisés, qu'on ne leur donne pas la parole.
Dans ce cas je suis plutôt d'accord
oui c'était bien ça ! :)
L'oppression, c'est quand t'es triste parce que tu n'as pas tout ce que tu veux dans la vie.
Mûrir ce n'est pas renoncer à ses aspirations, mais accepter que le monde ne les satisfassent toutes.
Comment on fait ? L’anarchisme
✊
Bonjour,
Que penses-tu de cet article ?
revueperiode.net/definir-ma-propre-oppression-le-neoliberalisme-et-la-revendication-de-la-condition-de-victime/
Viva la Revolution !
"Une société juste pour tous", j'imagine que ça signifie : "juste pour tous les membres de cette société".
Donc déjà, ce n'est pas universel, puisqu'il peut y avoir d'autres normes du juste dans d'autres sociétés.
Donc déjà, ça enlève un problème, celui de vouloir satisfaire toute la population mondiale (actuelle et future, si c'est vraiment "universel").
Ensuite, il faut aussi définir "juste". Disons plutôt : "bénéfique ou souhaitable pour tous les membres de la société".
Si la société est petite en nombre d'individus (c'est pour ça qu'il ne faut pas parler "d'universel"), alors c'est encore plus simple :
1) Chaque individu peut quitter le groupe (la société) et trouver un groupe qui lui convient mieux.
2) Chaque individu peut influer directement sur les décisions collectives, par la parole, le débat et/ou les actes.
3) Le rapport de force entre une classe et une autre (au sein d'une même société) ne peut pas être très disproportionné.
Donc, "pour une société juste pour tous", il faut des sociétés à taille humaine - des villes et non pas des pays ; des cités, pas des nations.
Et surtout, il ne faut pas viser l'universel...
La première oppression, c'est l'universel :)
On me rétorquera que le problème de la domination va se poser entre les sociétés s'il ne se pose plus entre les individus d'une même société.
Certes, mais c'est déjà le cas dans nos sociétés gigantesques (qui font la taille d'un pays voire d'un regroupement de pays) : les pays cherchent à se dominer les uns les autres (militairement ou économiquement).
Donc réduire drastiquement la taille d'une société (en terme de nombre d'individus qui la composent), ça enlève au moins la moitié des dominations.
Enfin - mais là j'ouvre beaucoup la réflexion, héhé - on peut tout à fait penser que certaines dominations sont justes et même qu'elles peuvent être profitables aux dominés eux-mêmes : qui voudrait que les idiots ne soient pas dominés par les esprits les plus forts ?
Après tout on trouve normal que les parents éduquent leurs enfants...
Dominant>
Je trouve que Young utilise très mal la notion d'impuissance pour caractériser une forme d'oppression. L'impuissance c'est un état, une situation qui est l'aboutissement d'un processus. Si les oppressés sont impuissants, c'est parce que les oppresseurs instituent une dépossession précisément. L'impuissance est lz conséquence d'une dépossession, voulue et actée par les dominants
Je me demandais si tu écrivais, si t'avais un blog, si je pouvais te citer ,... j'adorerai te citer ??? Sinon au moins te lire. J'adore tes vidéos , je les regarde et re-regarde avec passion , je voudrais te lire aussi.
Merci :) j'avais un blog mais la chaîne le remplace en gros ;)
Ça me fait penser à Jacques Ellul dans Trahison de l'Occident.
C'est un penseur que je n'ai pas eu l'occasion d'étudier plus en avant que ce livre.
De plus, sur la possibilité de sortir de l'oppression, le travail de Henri Laborit dans La nouvelle grille donne des pistes, par l'étude de la biologie comportementale de l'homme, notamment sur une approche qu'il qualifie de cybernétique (similaire à E. Morin, mais sous un angle biologique), en cherchant l'ouverture des groupes sociaux (ce serait un peu long a expliquer, mais grosso modo, c'est basé sur le fait que l'entropie augmente dans un système fermé, et que du coup, pour éviter ce phénomène, il faut ouvrir les groupes sur un système plus grand qui rendrait les sous-groupes stables en son sein).
Si tu es en recherche de sujets, ces 2 auteurs sont de petites perles (surtout Laborit), qui ne sont à mon goût pas assez connus 😁
Merci pour tes vidéos de grande qualité, et joyeux Noël 😊
Pas d'intro? ça démarre cash, ça manque un peu je trouve
Ya une intro après une seule malheureuse minute sérieux...
L'oppression c'est la compétition. L'oppression c'est le non accès par des groupes alternes aux ressources du groupe majoritairement dominant. L’oppression est une vue utilitaire du monde.
La seule réelle oppression vient de l’État qui force les individus à jouer sur le même créneaux que le groupe majoritairement dominant.
Si on parle d'oppression de la part des 1% c'est parce qu'on veut jouer à leurs jeux, et donc qu'on accepte leurs règles.
Le problème c'est qu'on est passé de la définition de l'oppression à une recherche des oppresseurs, soit, les blancs éduqués hétéro (plus ou moins riche), et donc à une nouvelle nouvelle forme d'oppression envers une nouvelle minorité ... au final, ça n'est qu'une bascule du pouvoir mais en aucun cas une fin de l'oppression. Mais c'est assez malin d'avoir attaqué la question par ce biais de la coalition contre un bouc émissaire. Enfin, c'est vieux comme le monde.
C'est une vision fixiste du monde qui n'a pas de pertinence dans le réel. Si les dominants possèdent leur domination au profil de l'oppression des différents groupes minorisés, donc structurellement des opposés politiques, la création d'un ensemble-de-dominés qui minoriserait les dominants aurait aussi comme conséquence l'abolition de la domination, de la minorisation etc...
C'est la raison pour laquelle l'intersectionnalité dans les faits tend à s'apparenter à un synonyme de l'anarchisme, une sorte de redécouverte de la roue passée un age d'or néolibéral qui à tué un temps les analyses matérialistes, on est encore dans une période ou il reste une forte intersectionnalité réformiste libérale, soc-dem, qui fustige le patriarcat et le colonialisme, et elle mourra pas de sitôt; seulement quand on sort des espaces mainstreams pour aller dans les espaces militants, politisés, queers, universitaires, alternatifs etc... on voit déjà une remise en cause du capitalisme voir de l'état pour compléter le combo patriarcat-colonialisme; la ou ce mythe de la revanche des dominé.es ne s'observe jamais (les groupes féministes anti-hommes ou suprémacistes noirs sont une extrême minorité parmi les extrêmes minorités, et minorisés par les progressistes en tant que dérive réactionnaire des idées progressistes.)
Je trouve que la topique des oppressions n'est pas assez systématique, il y a plusieurs types d'oppressions qui y sont enchevêtré dans des rapports causaux. Par exemple l'impuissance peut la cause de la reproduction de l’exploitation ou de la marginalisation, qui elle même peuvent être cause de la violence. J'ai une certaines notion de l'élégance d'un discours qui me pousse à préférer les classification systématique, j'entends celle qui épuise entièrement leur concept. Mais bon là je chipote.
Plus important: les auteurs ont-ils pris la peine de distinguer les oppressions qui sont contingente à ceux sur qui elles s'exercent, comme c'est le cas du racisme; de celles qui en sont indissociable en ce sens que le groupe dominant et dominé sont dans leur essence co-produit par l'oppression, comme c'est le cas du capitalisme?
A mon sens l’oppression est un phénomène inhérent à toute société quelque soit son régime ou fonctionnement.
Car pour maintenir la cohérence sociale d'un large groupe d'individu il est nécessaire d'instaurer une structure culturelle et juridique commune, or ceux qui ne rentrerons pas dans ce moule sociale seront logiquement opprimé. L’oppression s’inscrit donc dans une logique verticale et nationaliste, verticale car elle est produite par les gouvernants et les institutions, nationaliste car elle a pour finalité de construire puis de maintenir une identité commune au groupe sociale, une unité de la société en contraignant les minorités n'entrant pas dans ce moule à s'y intégrer sous peine de marginalisation, de rejet pouvant se manifester sous diverse formes.
En somme la société récompense les individues épousant la culture, l'identité commune, ce qui est perçu comme des privilèges, et marginalise sanctionne ceux qui s'y refusent, ce qui est perçu comme de l'oppression.
Pour ma part il est évident que l'on ne peut pas créée une société sans oppression, ce qui est en revanche absolument nécessaire c'est d'éviter toute oppression fondée sur des critères parfaitement indépendants de la volonté, ou des désirs de l'individu, par exemple le sexe, l'origine ethnique ou la couleur de peau, elles sont tout simplement absurde et ne peuvent aboutir qu'a des solutions absurde voir atroce. Pour le reste il s'agit de trouver le bonne équilibre sans dépasser le seuil de tolérance pour une population, qu'elle puisse préserver sa capacité à intégrer les minorités sans remettre en cause son intégrité, et sans montrer trop d'hostilité envers les minorités afin d'assurer une certaine paix sociale.
très interessant, toute fois je me demande s' il ne maque pas quelque fonctions des sociétés actuelles tel que les pressions internationnales ou encore les monopôles du même nom.
tes propos exprimant une civilisation entière, resteraient ils valables ou sommes nous plus dans de l' ingénieurie sociales aux services de ceux qui détiennent les banques ?
@@nessbyz7452: Les pressions internationales sont le reflet des rapports de forces entre les nations, ainsi les sociétés dominantes auront d'avantage d'influences que les plus faible (exemple les USA aujourd'hui). Ainsi les pays faible plus ou moins dominé seront plus sujet à la pression internationale, et pourraient être contraint de diminuer les oppressions qu'ils commettent sur leur population afin d'éviter une posture diplomatique défavorable, l'exemple de la Syrie ou la Libye en sont caractéristique, bien que l'"oppression" ne fut qu'un prétexte afin de justifier l'ingérence pour les puissance étrangères, cette pression fut néanmoins réel.
Maintenant un organisme internationale ne reposant aucunement sur de la vrai puissance, économique ou militaire, ne sera au choix soit l'outil des nations les plus puissante, soit tout simplement inutile car impuissante.
@@micksensei2259 il y a des entités plus puissantes que les nations mascarades aujourd' hui
Les 2 premières formes d'oppression (exploitation et la "tyrannie de la majorité") me semble évident, une fois dite ien sûr. Par contre les 3 autres sont plus subtiles du coup merci de les avoir mis en avant
Je préférais l’ancien packaging
c'est-à-dire ? :)
Politikon, une personne qui me salue et me parle, nous parle. Pas une voie anonyme, désincarnée.
sur ce format c'est souvent en voix off :)
Peut on dire que le terrorisme est une réponse légitime à l'oppression ? Etant la seule réponse/riposte possible, peut-être que le terrorisme ne devrait dans certains cas pas être condamné comme il l'est aujourd'hui malgré le fait que ce soit un acte qui attaque très profondément notre morale.
vegan... opprimé... lol
déjà on peut caractériser ceux qui subissent ou subiraient une oppression du fait d'un état (je suis né noir, je suis né juif, je suis née femme, je suis né pauvre etc)
et ceux qui choisissent une appartenance politique ou religieuse (je deviens végan, je deviens croyant etc)
autant les premiers s'ils sont oppressés, il faut leur donner des solutions de secours, autant les seconds, déjà faut prouver l'oppression, de deux, faut voir s'ils sont pas les oppresseurs hein... parce que pour les fêtes de fin d'année dans les écoles jpeux te dire les végans, les religieux et les casse couilles d'intolérants a ci a ca, sont les rois pour tout foutre en l'air et mettre une ambiance de merde.
c' est boutade qui fait référence à l' exploitation animale en comparaison , vu de l' exterieur , c' est toujours plus facile avec du recul.
Heu non, la question que je me pose à la fin ce n'est pas "comment on sort d'une oppression" mais plutôt "comment on arrive à définir une oppression"
Vraiment très orienté ces capsules, hyper déçu quand je vois que vous parler de nietzsche et surtout Kant.
Pour faire simple, une oppression ce n'est qu'un ressenti, ce n'est pas quelque chose de réel et encore moins universel; Kant rirait bien à ce sujet puisque c'est une condition pour que ça soit valable . Comme dit si bien Kant, la raison (métaphysique) veut penser la partie dans le tout, et ainsi de suite jusqu'à l'absolu, c'est à dire l'inconditionné, en d'autre terme "dieu".
C'est ce que nietzsche dira aussi plus tard " on a inventé le ciel pour nier la terre", on a ici un bel exemple de sophisme avec ce terme d' "oppression"
Extrêmement déçu par tant de jugement de valeur aussi, je vous conseil de relire "par delà bien et mal" et "la critique de la raison pure", je crois que nietzsche vous aurait traité de dégénérés...