Bonjour, merci pour votre vidéo, je découvre votre chaîne. Votre analyse est claire, agréable, et rend hommage à ce livre. Je ne connaissais pas l'histoire de cet écrivain français s'étant éteint à notre dame, merci d'avoir partagé cette histoire, sa mémoire... J'ai lu Martin Eden il y a dix ans et ce roman m'a profondément bouleversé. Après quelques recherches, j'ai cru comprendre que Jack London aurait, dans ce roman, dépeint les travers d'une société, et d'un cercle social et intellectuel qui ne correspondait pas à ses propres valeurs. Les larmes me viennent presque en pensant à ce roman, le personnage, l'auteur (dont je ne connais pas grand chose finalement). Je recommande ce roman aux personnes qui, comme Martin, sont vivantes à travers l'authenticité de leur sentiments pour le développement de leur conscience en tant qu'Homme. À toutes les personnes qui n'incluent pas l'artificiel ou le paraître dans leur système de valeurs. Je suis loin d'être un grand lecteur mais j'ai le sentiment que si vous avez aimé ce livre, vous pourriez aimer lire "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes.
Ce mec est vraiment un génie , il est de gauche mais il adule toutes les valeurs que nous avons à droite (force , vitalité , nature …) C’est ce qui le rend aussi populaire chez les conservateurs
En vérité la droite ou la gauche ne veut rien dire, les valeurs changent de partis suivant l’idéologie ou la personne qui représente le parti. Ça prouve que la politique n’a pas grande valeur d’un point de vue factuel, elle ne cesse de changer suivant l’époque sans réel sens. Je pense qu’il est préférable de ce détacher de la politique et œuvrer pour l’homme par la raison. Après ça reste mon avis.
@@lenationaliste3972 Oui , je disais ça de manière caricaturale pour qu’on comprenne après si il y a un héritage philosophique de droite (contre-révolutionnaire) et la gauche (révolutionnaire) donc si parler de droite ou de gauche à du sens
Tout les grands hommes ont une complexité qui dépassent le clivage droite/gauche Ces concepts servent de boussole pour comprendre le monde et se placer sur l’échiquier politique mais c’est très important de pas cataloguer les gens comme « de gauche » ou de « droite » la réalité est plus complexe que cela 😉
@@lenationaliste3972 Pas d'accord. La polarité droite/gauche est encore très pertinente aujourd'hui mais seulement lorsque celle-ci est bien comprise dans sa signification philosophique.
Merci du boulot encore une fois. Je vais raconter ma vie, meme si tout le monde s'en fou hein, mais cela illustrera parfaitement ce magnifique livre. Je suis issu d'une famille très travailleuse et qui sur 2 générations a réussi à accumuler des pepettes en travaillant comme des fous. Cependant, le fait d'être devenu "riche", ma famille n'en n'est pas devenue une famille d'intellos bourgeois. De bonnes connaissances en général, beaucoup de voyages etc... mais absence totale de livres "d'intellectuels assis" dans la bibliothèque. Mes parents m'ayant élevé correctement sans préjuger quant à la valeur des gens par rapport à leur classe sociale je n'ai jamais eu cela en tête avec mes petits camarades. Grandissant ado dans un college ultra bourgeois d'une grande ville de province j'ai vite eu un sentiment d'infériorité vis a vis de mes copains lorsque je rencontrais leurs parents. Bien que j'étais champion de France dans mon sport avec mes copains fils de smicards et que je manquais d'absolument de rien matériellement alors que mes copains fils de notables avocats, medecins etc.. étaient en grande partie des glandus (au final 15 ans après), un sentiment permanent d'infériorité me revenait à l'esprit. Je trouvais leurs appartements hyper beaux (au final = avec de superbes livres qu'ils n'ont pas compris voire lus) leurs fringues superbes (au final = apparence pathétique) et leurs opinions fabuleuses sur comment marche le monde et la politique (au final juste du Figaro/Libé/Le Monde régurgitté). Bref à 18 ans je me disais "tu vas être comme eux quand tu seras adulte"...mais quel couillon. J'ai un équivalent bac + 8 dans deux domaines distincts.Ecole privée top niveau mondia ultra chère + fac à Paris et ce n'est qu'à 23-24 ans et quelques expériences de la vie et beaucoup de lectures que je me suis rendu compte que c'était de la poudre aux yeux tout ca. Non seulement la plupart des parents notables, pas tous évidemment, que "j'admirais" n'étaient que de sacrés Tartuffe et ne devait leur argent qu'a un système économique basé sur la dette et l'effet Cantillon.ainsi qu'à son inertie folle à cause d'élections pipeautées ciblant parfaitement ceux qui votent le plus. Bref je suis brouillon mais pour conclure et pour "éclairer" si je peux les plus jeunes qui regarderont cette vidéo. N'admirez personne pour sa classe sociale et son compte en banque. Vous allez au devant de grandes désillusions et vous allez perdre un temps précieux. Le capitalisme est le meilleur des systèmes mais il ne l'est plus si des parasites kleptocrates, soutenus par des cloportes bourgeois peureux, prennent le pouvoir comme maintenant.
Excellent, un livre que j'ai eu l'occasion de lire cet été. Je ne peux que le recommander à tous les barons. Il y a tellement à dire sur ce livre que la vidéo pourrait durer des heures.
Merci pour la conclusion pleine de bon sens et de sagesse sur le fait de ne pas enfermer les gens selon leur appartenance sociale ! J'avais commencé le premier tiers du livre il y a quelques années sans m'investir vraiment dans cette lecture, mais tu m'a donné l'envie de m'y remettre pour savourer ce chef d'oeuvre de la littérature donc je t'en remercie !
Merci de me remémorer ce livre ! Je n’avais pas relever tous ces details. Ce qui m’avait le plus marquer cependant c’est le fait que Martin ne porte aucune attention à Lizzie Connelly qui était prête à tout pour lui. Elle qui était élégante, maligne, aurait laisser tout le monde pour lui, l’aurait suivie le jours de son départ et ce quelque soit son succès ou sa richesse… mais lui ne le voyait pas ou s’en contentait pas. Ce fut assez troublant
Sincèrement, de tous les commentaires le vôtre est le plus pertinent, le plus authentique. De là à conclure que vous, sans commune mesure avec les autres, d'être au plus proche de Martin, de son ambition à saisir le monde ainsi que ses limites il n'y a qu'un pas. Seulement, est-il possible de conjuguer dans la même vie ces deux conditions humaines et inconditionnelles que sont l'amour et la détermination politique ? Précisément toute la tragédie et toute l'ironie d'un parcours. Demeure l'insatisfaction ou le sacrifice conscient que chacun devons à l'autre. Pas facile que d'être humain, pas facile. Combien se sont voués à aimer sans retour juste pour un instant ? Demeure que notre rapport aux regrets forme de maturité pour certains, inacceptables pour les d'autres.
@@MrBlack8094 Je ne sais pas si j'ai saisi le fond de votre développement, mais sous entendez-vous que Martin Eden s'est suicidé pour des raisons "politiques" ou du moins des raisons qui dépasse son être (l'organisation de la société, mépris de classes..) et pas en raison de problèmes personnelles ? Parce que je peux très bien admettre cependant ce qui est troublant je trouve c'est le fait de mettre fin à sa vie alors que l'on pourrait être épanoui sur le plan personnel. De mon point de vue dès lors que l'on a réussi personnellement (professionnel et relationnel), tout ce qui nous dépasse ne peut nous atteindre au point de se suicider. Ce n'était pas le point de vue de Martin Eden je l'accorde.. mais difficile à comprendre
@@tgxgxxvtxwbsw6994" Tout ce qui nous dépasse ne peut nous atteindre au point de nous suicider", de votre formule à une autre citation celle-ci de Lucio mad tirée de" Paradis B " c'était un jour comme ça un jour de trop ce jour-là c'était vraiment plus fort que moi il n'était pas trop tard à peine 8h du soir il n'avait pas fait trop moche de la journée mais avec la nuit qui tombait maintenant c'était une chappe de merde qui tombait sur Manhattan". En quelques lignes les rythmes de la vie jusqu'à l'évidence des conditions de vie, de l'utopie jusqu'au lumpenproletariat. Oui, vous avez tout à fait saisi le sens de mon propos, une sensibilité exacerbée qui nous entraîne à envisager ce qu'il peut y avoir de plus généreux encore à offrir ce jusqu'au point de rupture à ce travail d'une réalisation de soi. Toutes ces choses qui nous sont vendues par une société d'abondance nous suffisent-elles réellement ? Si cela n'a pas déjà fait je vous conseillerais de vous plonger si j'ose dire dans le récit autobiographique de" la croisière du snark". Ultime récit rédigé de la main de la compagne de Jack London, imaginons au moment où il était le plus heureux libéré de toutes les entraves pour dernier pacte autobiographique. Quelle ironie ce titre "la croisière du Snarck" un terme ronflant que " croisière" pour contrebalancer un autre tout aussi ronflant selon d'autres acceptation un " grognement". Si l'on veut Jack London avait largement précédé toutes les théories des sociétés du loisir, et demeuré fidèle à un anarchisme des éléments que n'aurais pas renié son contemporain Émile Verhaeren. Nous nous accrochons à la vie comme des parasites, un moment donné prendre conscience de notre œuvre accomplie À nous, sauf à remonter" les eaux glacées des conduites égoïstes" de nous laisser être emportés par le flot. Et puis après tout le Christ n'est-il pas le premier prolétaire ? Celui qui en toute connaissance de cause à donné de sa vie, de son corps et de son sang par-delà l'évidence du chant du coq le matin suivant ? La question du suicide de Socrate du Christ et de bien d'autres anonymes. En l'absence d'une mesure des âmes, laissons de côté nos vanités toutes aussi susceptibles de finir dans les flammes. Enfin martin Eden est une figure christique, un Adam tombé du ciel bien trop conscient des réalités du siècle, le récit édifiant de l'un des leurs (stakhanoviste ultime) pour tous ses contemporains ouvriers ou saisonniers. Et puis après tout l'élégance et voilà la leçon à retenir pour toutes les bourgeoisie qui se targuent d'incarner celle-ci n'est-elle pas de savoir s'effacer ? Édit plus simplement dit l'histoire du roman moderne jusqu'à nos jours demeure toujours la même le suicide pour cause d'impasse politique. De Don Quichotte jusqu'à la série Arlequin en passant par le rouge et le noir ou encore Flaubert un dénominateur commun l'inconditionnel amour opposé aux conditions culturelles.
Belle découverte ! J'aime le fait que le récit montre le côté "hyperficiel" d'une part importante du gratin mondain. Perso je suis issue d'une classe pauvre et me suis issée en classe moyenne. Je me souviens de mon arrivée au lycée coté du coin (public mais de haut niveau, avec un environnement "serein" comme dirait Pape). Mes camarades étaient de la classe moyenne à haute, et je m'étonnais du manque de motivation de certains d'entre eux. D'autres avaient même redoublé ! Moi qui pensais qu'un environnement social au top mettait à l'abri de ce genre d'écueil, je m'étais trompée. Comme d'autres, ça m'a fait réaliser que j'avais aussi des capacités qu'il ne tenait qu'à moi de mettre exergue. Moi femme métissée 97. Donc les discours victimisant (et paralysant) type "les hommes blancs nous oppressent" ne prendront jamais sur moi, et je les contredirai toujours ! _Bon Dié béni zot_ les amis ! 💪
Apres avoir écouter ta vidéo je me suis abonne direct ta façon de résumé avec simplicité et intelligence ma beaucoup plu je vous le conseil bravo et merci à toi take care!
Mon premier livre acheté avec le pass culture. Je suis tombé amoureux de la littérature grâce à l'histoire de cet homme fou de lecture. Je me suis retrouvé dans le romantisme du personnage ainsi que de son acharnement au travail. Je ne pourrais que conseiller ce magnifique roman, sans même développer les grandes idées que le doc à bien résumé. Mais je pense, comme Martin eden, que les élites intellectuelles et culturelles existent et s'y integrer n'est pas donné à tout le monde. Et comme si bien décrit, cette elite ne se trouve pas forcément là où on la pense (chez les bourgeois de la fac 😄). Belle vidéo mon baron !
"Les bourgeois de la fac" . Mais encore ? Une telle conclusion laisse à penser, déjà, que vous-même êtes passé par ce creuset culturel et formateur. Tout comme autorise à imaginer que la multiplicité la diversité au sens noble des enseignements n'existe pas ni sur les bancs ni du côté du bureau. Enfin qu'est-ce que l'Université française ? Ne faites-vous pas un amalgame entre une certaine élite accédant à la rue Saint-Guillaume, par exemple. ET l'entrée à l'université qui n'oppose comme condition universelle que l'obtention du bac soit 90 % d'une classe d'âge. En quoi 90 % d'une classe d'âge représenterait la bourgeoisie et sa logique de domination culturelle première question. Puisque vous êtes passé par là par cet enseignement avez-vous vraiment constaté une dimension monolithique dans la manière de dispenser les savoirs et surtout de les présenter ? La diversité, l'offre des choix arrivé en maîtrise comble quand même pas mal d'obédience politique que l'on soit de droite ou de gauche. il y a de quoi faire son marché idéologique voire tout simplement intellectuel. Vraiment, vous pensez réellement, concrètement que les sujets de recherche ne sont là que pour valoriser les intérêts d'une classe économique en bon marxiste puisque pour vous le facteur économique détermine tout. Alors que sur des millions d'étudiants tous ressentent une ambition à la vérité conditionnée selon les attentes de la bourgeoisie ? Honnêtement ? Aucune importance à donner à la part de la culture ? Question subsidiaire : pouvez-vous me parler un peu plus amplement de la réforme LMD ? Nous verrons si nous sommes d'accord sur le fond. Question subsidiaire numéro 2. La faculté, l'université Française demeure le terreau de la reproduction sociale si je suis votre raisonnement dans la mesure où la société française et contrôlée par une bourgeoisie ? Par une élite ( bien que les deux n'ont rien à voir en réalité, apparemment vous avez pas l'air de tout à fait saisir la nuance) alors pourquoi dans l'actualité récente les postes d'enseignement sont-ils ouverts à tous les candidats d'horizon multiple : est-ce que cela signifie la victoire de la bourgeoisie ? Ma dernière question est totalement ouverte. Représente justement à mes yeux une problématique d'ampleur considérée la tendance à l'abrutissement généralisé de la société Française et sa bestialisation à l'oeuvre. Finalement, ne peut-on pas se demander que ces mêmes bourgeois de la fac, comme vous prétendez les qualifier, ne représentaient pas le dernier rempart des intellectuels français héritiers de Zola plus anciennement encore d'un certain humanisme ? De certaines représentations des nations en accord avec les principes fondateurs des dominicains aux source des statuts premiers de la Sorbonne de 1228 ? Édit après tout qui suis-je pour en parler ? je ne suis qu'un prolo semi-instruit qui a intériorisé les codes qui étrangement lui ont permis de tirer son épingle du jeu. Et à plusieurs reprises que cela soit dans les mondes les plus feutrés comme les plus dédiés à la violence, l'apanage de la culture diraient certains tout aussi authentiques ¯\_(ツ)_/¯
Merci d'avoir résumé ce livre car je n'ai jamais pu dépasser la scène ou il fait le connaissance de Ruth. Voir cet homme fruste capable d'affronter les pires dangers de la vie s'abaisser à être la bête curieuse de ces bourgeois et surtout à vouloir les séduire m'a incité à croire que tout le livre serait un quête inutile. Merci de le confirmer.
L'amour, la vie jusqu'à se noyer pour s'émanciper sont en somme des quêtes inutiles . Faut-il avoir bien peu vécu pour conclure ainsi de façon aussi frustre. Ou simplement tout ignorer d' une vie de violence, son intensité, son absolue vérité non négociable. Quelle est cette formule déjà ? Ah oui" l'amour c'est l'infini à la portée des caniches" seulement il y a un au-delà, au-delà il y a seulement l'inconditionnel. L'indéterminé, l'utopie socialiste de l'homme qui n'est pas déterminé, conditionné.À l'exception de sa détermination à s'émanciper. Quel que soit le prix, quitte à plonger parmi " les eaux froides des calculs égoïstes" ou, pour le dire plus simplement, parmi les Hommes. Édit sans non plus s'étendre sur toute la dimension pédagogique et la vocation à l'édification d'un public ouvrier dans le contexte de parution. Galvaniser l'ouvrier américain avec la description inédite d'un des leurs. Qu'est-ce qu'un roman sinon " un miroir que l'on promène le long du chemin". À travers différents procédés littéraires d'employés, le picaresque comme la personnification, entre autres Ruth soit la figure biblique de la conversion et la tradition, à une nouvelle tradition d'un côté martin Eden qui porte en lui un paradis perdu de l'autre. Différents niveaux de lecture pour saisir le parcours de ce premier homme tombé du paradis perdu, jamais devenu une racaille du lumpen prolétariat socialiste bien sûr, biblique à l'évidence. Humaniste, pour tous un roman américain, l'un des deux grands avec Moby Dick l'antithèse et l'anti-héros à " Gatsby le magnifique", dans la tradition du christianisme social du vieux monde porté au 19e par la révolution de 1848 par le temps des utopies l'illusion lyrique enfin le bain de sang. Bref. Un roman martin Eden à lire littéralement pour le plaisir du texte la traduction française est en très bonne mais aussi susceptible d'être interprété selon des grilles de lecture en fonction de lunettes idéologiques.
@@MrBlack8094 Le suicide - s'il n'est pas destiné à protéger quelqu'un - est une fuite et un échec (commenter sous pseudo également). On ne dit pas "frustre" mais fruste.
@@alainbrochet3120Rejeter l'argument de l'autre sans rien proposer soi-même ou les charmes de l'échange avec un semi habile. Campé sur l'immuable expression, pourtant fragile nous reviendrons la suite plus tard, de ses certitudes morales sur la vie la mort à vocation éthiques nécessairement universelles. Imperméable à toute forme de tolérance, ne seriez-vous pas un peu gauchiste sur les bords et borné au fond ? Vous savez cette tendance opportuniste façon Doriot ? Partir de la description de l'évocation d'un roman majeur, pour en venir à l'attaque à la personne, comme c'est étonnant, vous êtes un innovateur... Voilà les romans qui innovent, l'innovation tout cela vous dépasse. Tout comme l'infini, oui, la littérature peut-être parfois prétexte à l'aboiement des caniches, à la morsure des plus fossilisés et frustrés brochets. Sortons des eaux glacées des conduites égoïstes où vous vous épanouissez et barbotez. Un peu d'étymologie, ouvrons ici l'aparté. Non pas fruste, autorisons-nous au passage d'aller plus loin que vous n'êtes susceptible. Je ne parle pas de caractères, or de chercher, à l'instar de la lecture de Martin Eden, un peu plus loin que le bout de votre nez qui vous amène à conclure sans pour autant être aller au bout de votre recherche. Fruste qui par l'effet d'un glissement sémantique, vieille querelle des anciens et des modernes de l'usage et de la prescription, est venu à désigner l'exact inverse de ce qu'il signifiait à l'origine c'est-à-dire lisse, raison pour laquelle lui préférer le néologisme de frustre semble être de bonne aloi. Toute la question de la mesure de l'orthodoxie. À l'heure d'une mondialisation qui autorise l'intégration récente d'un mot comme marketing au dictionnaire officiel de l'Académie et motivations aux entrées absolument arbitraires terme largement validé par un autre recueil à savoir l'Urban dictionary. À ce propos un terme qui irrésistiblement vous correspond. " Le néologisme «covidiot» dit bien ce qu’il veut dire Entré il y a deux semaines dans l’Urban Dictionary, le terme est parfaitement explicite: il désigne celui ou celle qui n’a pas encore saisi la gravité de la pandémie de Covid-19 et le prouve par sa simplicité d’esprit. Un mot-valise Le principe? Chaque personne ne peut voter qu’une seule fois pour chacune des définitions en cliquant sur un pouce tourné vers le haut ou vers le bas, selon son avis. Les définitions peu connues ou n’ayant que peu de succès finissent ainsi par redescendre tout en bas du classement. A l’opposé, ce qui fait la réussite des mots les mieux classés relève souvent de leur touche d’humour ou de leur précision. Faire-part de naissance, parmi ces derniers: un terme est apparu le 16 mars 2020. Il est promis à un «bel» avenir. Ce mot-valise est simple comme bonjour et compréhensible dans plusieurs langues: «covidiot». Il désigne la personne qui ignore les règles de sécurité et de santé publique liées à la pandémie de Covid-19". Rien de plus contagieux qu'une langue et de plus pernicieux qu'un conservatisme forcené. D'autant plus lorsque un lexique qui se veut être le reflet de notre monde, de nos contemporains se fige dans l'idéologie. Entre vous et l'Urban dictionary ? Aucune différences, la même sclérose. Leur présence parmi la modernité leur revendications à la transparence n'est qu'un leurre, en rien un gage d'authenticité. un dictionnaire urbain qui vante la conformité, votre nom et votre prénom qui ne renforcent que votre absolue vacuité IRL. Quelqu'un d'authentique dans la vraie vie ne viendrait pas étouffer la communication sous la quête d'un respect qu'il n'a pas su obtenir par ailleurs. Cependant revenons à cette autre attaque en hypocrisie de la part de quelqu'un qui emploie le pronom impersonnel on l'expression finie de la malhonnêteté intellectuelle un peu d'historique et patronymique. En France plus généralement en Occident les noms de famille sont issus de surnoms. Tradition reprise au titre du vernaculaire par internet, entre autre exemple " Le doc". Existe également la reconnaissance des identités virtuelles, de l'identité numérique autre innovation qui apparemment est restée au seuil de ce petit monde stable sans changement en quelque sorte mort et qui est le vôtre. Et puis après tout qu'est-ce que l'identité si cela n'est une multiplicité " selon l'adage le roi et ses peuples". Une évolution à l'instar d'une langue. Ou alors une identité sans relief monolithique voire un peu simplette or vous vous connaissez beaucoup mieux que je vous connais. Heureusement ce droit à l'anonymat vous protège ce même droit qui protège vos enfants comme les miens et la liberté d'opinion comme d'expression de votre folie de la censure. Considéré votre réponse de tout évidence deux mystères et deux questions s'imposent : Comment ce livre magnifique a pu vous arriver dans les mains ? Comment se fait-il que la lecture de Monsieur patate ne vous suffise pas à vous combler vous et vos désirs de reconnaissance. Que de mystères, abrite le cœur des hommes. Quoi qu'il en soit, vous savoir être passé à côté est maintenant tout à fait éclairé. En plus d'avoir éclairci le mystère de la mort de Socrate, que ferait le monde sans vous ? à l'évidence la question que vous devez vous poser tous les matins en vous accrochant désespérément, sans réaliser votre désespoir paradoxalement protégé de votre simplicité d'esprit, à la vie comme un parasite. Synthétisons. Les romans américains du 20e siècle vous ne comprenez rien le monde de l'Internet 2.0 vous ne comprenez rien non plus. Et pourtant vous êtes là véritable anachronisme. Nous l'avons déjà précisé et nous le confirmons pour le plaisir de tous, véritable parasite. Comment dit-on déjà ? Un " boomer", le qualificatif est fait pour vous, comme chanté par le poète" les bourgeois c'est comme les cochons plus ça devient vieux plus ça devient c*n", l'état de bourgeoisie relevant davantage d'un état d'esprit d'une disposition conditions ontologique, parfois l'intelligence de se fondre dans le silence, le verbe de faire corps avec son véritable sujet. Comme dirait l'autre qui êtes-vous à part un faquin ? À part moi et quant à vous demeure l'unique option : une baltringue. Généreuse mais baltringue quand même à défaut de bienveillance.. Sinon, à propos de bienveillance le Christ et son suicide puisqu'il était averti qu'il allait être trahi et renié. Comment ça se passe, condamnable ou pas à vos yeux ?
Ton propos ne parle pas du fait que personne ne croyait en Martin surtout Ruth. Que par ailleurs, il était déjà conscient de son talent et que c’est en cela qu’il dénonce la bourgeoisie car elle n’accepte les autres, les prolétaires que lorsqu’ils ont le titre qui les précède. Le livre dénonce également une autre chose, le fait que la notoriété précède le talent, les médias et les bourgeois ne se rattachent qu’au nom au-delà du contenu de son auteur
Merci pour cette découverte que je vais ajouter à ma liste de lecture. Je pensais que Jack London était plutot un romancier pour adolescent, de part la façon qu il est abordé aux collège/lycée.
parler de mépris de classe dans les deux sens c'est un peu comme parler de racisme anti-blanc lol par ailleurs le fait que martin eden soit une critique de l'individualisme c'est pas uniquement selon certains critiques mais selon jack london lui même
Merci pour la recommandation. Dommage que tu aies divulgâché la fin du roman... Pour ma part je conseille l'excellent petit récit (mais grosse baffe) d'anticipation post-apocalyptique futuriste de Jack London intitulé "la peste écarlate".
Si vous pouvez vous le permettre. Le coffret Jack London chez la Pléiades est exceptionnelle. Il n'y a rien a jetter et la traduction, ainsi que les notes, sont exceptionnelles. ( et au final c'est moins cher que d'acheter tout les livres)
Jai lu le livre et je ne partage pas entièrement ton analyse. Et à la fin le suicide n'est pas du tout lié à la perte de Ruth, martin est tout simplement blasé de la vie
Et sa réussite n'est pas clairement lié à l'intervention du journaliste après son meeting socialo.. En fait on ne sait pas vraiment d'ailleurs martin se pose la question mais il ne sait pas
- Le fait que Martin puisse être blasé de la vie c’est justement parce qu’il a connu une succession de « drames » ou de désillusions. Donc même si ce n’est pas forcément l’élément déclencheur cela a impacté Martin Éden. C’est même évident. Tu décides pas de faire un tel geste comme ça du jour au lendemain juste car tu es « blasé ». C’est un cheminement qui l’a mené à ça - C’est quand même un drôle de hasard que Martin commence à percer après le meeting, surtout après des années d’échecs. Même si on a pas la réponse ça reste mon analyse. Je pars du principe que les deux événements sont liés.
Parlé Sah ? En français ? Les vidéos 3 fautes en deux phrases bravo, tu vises la performance ? Si j’arrête les vidéos tu pourras faire un effort en orthographe s’il te plaît ? Car c’est inquiétant. De plus dans le morceau nekfeu ne raconte à aucun moment l’intrigue dans les détails. Il y a très peu de références dans le texte. En plus de ne pas connaître l’orthographe tu dois être probablement sourd.
@@LeDocBaron Lire ça en dessous d'une vidéo sur Martin Eden ? Quelle douce ironie... Je ne te connais pas et je n'ai pas finis d'écouter la vidéo mais tu devrais simplement ignorer de tel commentaire si tu ne veux pas répéter les mêmes erreurs que Ruth !
Bonjour, merci pour votre vidéo, je découvre votre chaîne.
Votre analyse est claire, agréable, et rend hommage à ce livre.
Je ne connaissais pas l'histoire de cet écrivain français s'étant éteint à notre dame, merci d'avoir partagé cette histoire, sa mémoire...
J'ai lu Martin Eden il y a dix ans et ce roman m'a profondément bouleversé.
Après quelques recherches, j'ai cru comprendre que Jack London aurait, dans ce roman, dépeint les travers d'une société, et d'un cercle social et intellectuel qui ne correspondait pas à ses propres valeurs.
Les larmes me viennent presque en pensant à ce roman, le personnage, l'auteur (dont je ne connais pas grand chose finalement).
Je recommande ce roman aux personnes qui, comme Martin, sont vivantes à travers l'authenticité de leur sentiments pour le développement de leur conscience en tant qu'Homme. À toutes les personnes qui n'incluent pas l'artificiel ou le paraître dans leur système de valeurs.
Je suis loin d'être un grand lecteur mais j'ai le sentiment que si vous avez aimé ce livre, vous pourriez aimer lire "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes.
Ce mec est vraiment un génie , il est de gauche mais il adule toutes les valeurs que nous avons à droite (force , vitalité , nature …) C’est ce qui le rend aussi populaire chez les conservateurs
En vérité la droite ou la gauche ne veut rien dire, les valeurs changent de partis suivant l’idéologie ou la personne qui représente le parti.
Ça prouve que la politique n’a pas grande valeur d’un point de vue factuel, elle ne cesse de changer suivant l’époque sans réel sens.
Je pense qu’il est préférable de ce détacher de la politique et œuvrer pour l’homme par la raison.
Après ça reste mon avis.
@@lenationaliste3972 Oui , je disais ça de manière caricaturale pour qu’on comprenne après si il y a un héritage philosophique de droite (contre-révolutionnaire) et la gauche (révolutionnaire) donc si parler de droite ou de gauche à du sens
Tout les grands hommes ont une complexité qui dépassent le clivage droite/gauche
Ces concepts servent de boussole pour comprendre le monde et se placer sur l’échiquier politique mais c’est très important de pas cataloguer les gens comme « de gauche » ou de « droite » la réalité est plus complexe que cela 😉
@@lenationaliste3972 Pas d'accord. La polarité droite/gauche est encore très pertinente aujourd'hui mais seulement lorsque celle-ci est bien comprise dans sa signification philosophique.
Qui est de gauche ?
Merci du boulot encore une fois.
Je vais raconter ma vie, meme si tout le monde s'en fou hein, mais cela illustrera parfaitement ce magnifique livre.
Je suis issu d'une famille très travailleuse et qui sur 2 générations a réussi à accumuler des pepettes en travaillant comme des fous. Cependant, le fait d'être devenu "riche", ma famille n'en n'est pas devenue une famille d'intellos bourgeois. De bonnes connaissances en général, beaucoup de voyages etc... mais absence totale de livres "d'intellectuels assis" dans la bibliothèque.
Mes parents m'ayant élevé correctement sans préjuger quant à la valeur des gens par rapport à leur classe sociale je n'ai jamais eu cela en tête avec mes petits camarades. Grandissant ado dans un college ultra bourgeois d'une grande ville de province j'ai vite eu un sentiment d'infériorité vis a vis de mes copains lorsque je rencontrais leurs parents. Bien que j'étais champion de France dans mon sport avec mes copains fils de smicards et que je manquais d'absolument de rien matériellement alors que mes copains fils de notables avocats, medecins etc.. étaient en grande partie des glandus (au final 15 ans après), un sentiment permanent d'infériorité me revenait à l'esprit. Je trouvais leurs appartements hyper beaux (au final = avec de superbes livres qu'ils n'ont pas compris voire lus) leurs fringues superbes (au final = apparence pathétique) et leurs opinions fabuleuses sur comment marche le monde et la politique (au final juste du Figaro/Libé/Le Monde régurgitté). Bref à 18 ans je me disais "tu vas être comme eux quand tu seras adulte"...mais quel couillon.
J'ai un équivalent bac + 8 dans deux domaines distincts.Ecole privée top niveau mondia ultra chère + fac à Paris et ce n'est qu'à 23-24 ans et quelques expériences de la vie et beaucoup de lectures que je me suis rendu compte que c'était de la poudre aux yeux tout ca. Non seulement la plupart des parents notables, pas tous évidemment, que "j'admirais" n'étaient que de sacrés Tartuffe et ne devait leur argent qu'a un système économique basé sur la dette et l'effet Cantillon.ainsi qu'à son inertie folle à cause d'élections pipeautées ciblant parfaitement ceux qui votent le plus.
Bref je suis brouillon mais pour conclure et pour "éclairer" si je peux les plus jeunes qui regarderont cette vidéo. N'admirez personne pour sa classe sociale et son compte en banque. Vous allez au devant de grandes désillusions et vous allez perdre un temps précieux.
Le capitalisme est le meilleur des systèmes mais il ne l'est plus si des parasites kleptocrates, soutenus par des cloportes bourgeois peureux, prennent le pouvoir comme maintenant.
Quelqu’un a tout lu mdrr ?
@@goupilize oui
"le capitalisme est le meilleur des systèmes".
Ahahahah...
Merci pour ton partage sinon!
C'est le cas pour une immense majorité de gens ... Ceux qui font avancer les choses .... et les accapareurs déjà en place qui se les approprient ....
@@goupilize
Tiens une gargouille qui traînait par là ....
Excellent, un livre que j'ai eu l'occasion de lire cet été. Je ne peux que le recommander à tous les barons.
Il y a tellement à dire sur ce livre que la vidéo pourrait durer des heures.
C’est vrai notamment le rapport à la nature
Merci pour la conclusion pleine de bon sens et de sagesse sur le fait de ne pas enfermer les gens selon leur appartenance sociale ! J'avais commencé le premier tiers du livre il y a quelques années sans m'investir vraiment dans cette lecture, mais tu m'a donné l'envie de m'y remettre pour savourer ce chef d'oeuvre de la littérature donc je t'en remercie !
J'ai lu ce magnifique bouquin à 17 ans que j'avais adoré, comme la plupart des livres de London. Ses nouvelles sont géniales aussi.
C’est un très bon romancier
Merci de me remémorer ce livre ! Je n’avais pas relever tous ces details.
Ce qui m’avait le plus marquer cependant c’est le fait que Martin ne porte aucune attention à Lizzie Connelly qui était prête à tout pour lui. Elle qui était élégante, maligne, aurait laisser tout le monde pour lui, l’aurait suivie le jours de son départ et ce quelque soit son succès ou sa richesse… mais lui ne le voyait pas ou s’en contentait pas. Ce fut assez troublant
Sincèrement, de tous les commentaires le vôtre est le plus pertinent, le plus authentique.
De là à conclure que vous, sans commune mesure avec les autres, d'être au plus proche de Martin, de son ambition à saisir le monde ainsi que ses limites il n'y a qu'un pas.
Seulement, est-il possible de conjuguer dans la même vie ces deux conditions humaines et inconditionnelles que sont l'amour et la détermination politique ?
Précisément toute la tragédie et toute l'ironie d'un parcours.
Demeure l'insatisfaction ou le sacrifice conscient que chacun devons à l'autre.
Pas facile que d'être humain, pas facile. Combien se sont voués à aimer sans retour juste pour un instant ?
Demeure que notre rapport aux regrets forme de maturité pour certains, inacceptables pour les d'autres.
@@MrBlack8094 Je ne sais pas si j'ai saisi le fond de votre développement, mais sous entendez-vous que Martin Eden s'est suicidé pour des raisons "politiques" ou du moins des raisons qui dépasse son être (l'organisation de la société, mépris de classes..) et pas en raison de problèmes personnelles ?
Parce que je peux très bien admettre cependant ce qui est troublant je trouve c'est le fait de mettre fin à sa vie alors que l'on pourrait être épanoui sur le plan personnel. De mon point de vue dès lors que l'on a réussi personnellement (professionnel et relationnel), tout ce qui nous dépasse ne peut nous atteindre au point de se suicider. Ce n'était pas le point de vue de Martin Eden je l'accorde.. mais difficile à comprendre
@@tgxgxxvtxwbsw6994" Tout ce qui nous dépasse ne peut nous atteindre au point de nous suicider", de votre formule à une autre citation celle-ci de Lucio mad tirée de" Paradis B
" c'était un jour comme ça un jour de trop ce jour-là c'était vraiment plus fort que moi il n'était pas trop tard à peine 8h du soir il n'avait pas fait trop moche de la journée mais avec la nuit qui tombait maintenant c'était une chappe de merde qui tombait sur Manhattan".
En quelques lignes les rythmes de la vie jusqu'à l'évidence des conditions de vie, de l'utopie jusqu'au lumpenproletariat.
Oui, vous avez tout à fait saisi le sens de mon propos, une sensibilité exacerbée qui nous entraîne à envisager ce qu'il peut y avoir de plus généreux encore à offrir ce jusqu'au point de rupture à ce travail d'une réalisation de soi.
Toutes ces choses qui nous sont vendues par une société d'abondance nous suffisent-elles réellement ? Si cela n'a pas déjà fait je vous conseillerais de vous plonger si j'ose dire dans le récit autobiographique de" la croisière du snark".
Ultime récit rédigé de la main de la compagne de Jack London, imaginons au moment où il était le plus heureux libéré de toutes les entraves pour dernier pacte autobiographique.
Quelle ironie ce titre "la croisière du Snarck" un terme ronflant que " croisière" pour contrebalancer un autre tout aussi ronflant selon d'autres acceptation un " grognement".
Si l'on veut Jack London avait largement précédé toutes les théories des sociétés du loisir, et demeuré fidèle à un anarchisme des éléments que n'aurais pas renié son contemporain Émile Verhaeren.
Nous nous accrochons à la vie comme des parasites, un moment donné prendre conscience de notre œuvre accomplie
À nous, sauf à remonter" les eaux glacées des conduites égoïstes" de nous laisser être emportés par le flot.
Et puis après tout le Christ n'est-il pas le premier prolétaire ?
Celui qui en toute connaissance de cause à donné de sa vie, de son corps et de son sang par-delà l'évidence du chant du coq le matin suivant ?
La question du suicide de Socrate du Christ et de bien d'autres anonymes.
En l'absence d'une mesure des âmes, laissons de côté nos vanités toutes aussi susceptibles de finir dans les flammes.
Enfin martin Eden est une figure christique, un Adam tombé du ciel bien trop conscient des réalités du siècle, le récit édifiant de l'un des leurs (stakhanoviste ultime) pour tous ses contemporains ouvriers ou saisonniers.
Et puis après tout l'élégance et voilà la leçon à retenir pour toutes les bourgeoisie qui se targuent d'incarner celle-ci n'est-elle pas de savoir s'effacer ?
Édit plus simplement dit l'histoire du roman moderne jusqu'à nos jours demeure toujours la même le suicide pour cause d'impasse politique.
De Don Quichotte jusqu'à la série Arlequin en passant par le rouge et le noir ou encore Flaubert un dénominateur commun l'inconditionnel amour opposé aux conditions culturelles.
Belle découverte !
J'aime le fait que le récit montre le côté "hyperficiel" d'une part importante du gratin mondain.
Perso je suis issue d'une classe pauvre et me suis issée en classe moyenne.
Je me souviens de mon arrivée au lycée coté du coin (public mais de haut niveau, avec un environnement "serein" comme dirait Pape). Mes camarades étaient de la classe moyenne à haute, et je m'étonnais du manque de motivation de certains d'entre eux. D'autres avaient même redoublé ! Moi qui pensais qu'un environnement social au top mettait à l'abri de ce genre d'écueil, je m'étais trompée.
Comme d'autres, ça m'a fait réaliser que j'avais aussi des capacités qu'il ne tenait qu'à moi de mettre exergue. Moi femme métissée 97.
Donc les discours victimisant (et paralysant) type "les hommes blancs nous oppressent" ne prendront jamais sur moi, et je les contredirai toujours !
_Bon Dié béni zot_ les amis ! 💪
Un auteur phare ! Merci pour cette superbe analyse de Martin Eden, toujours très bien structurée et avec une prosodie agréable.
L'écrivain le plus sous apprécié à mon humble avis à notre époque, même si le cinéma a servi à le rendre célèbre.
Apres avoir écouter ta vidéo je me suis abonne direct ta façon de résumé avec simplicité et intelligence ma beaucoup plu je vous le conseil bravo et merci à toi take care!
Un bouquin qui m'a profondément remué. Merci Baron , belle fiche de lecture.
Mon premier livre acheté avec le pass culture.
Je suis tombé amoureux de la littérature grâce à l'histoire de cet homme fou de lecture.
Je me suis retrouvé dans le romantisme du personnage ainsi que de son acharnement au travail.
Je ne pourrais que conseiller ce magnifique roman, sans même développer les grandes idées que le doc à bien résumé.
Mais je pense, comme Martin eden, que les élites intellectuelles et culturelles existent et s'y integrer n'est pas donné à tout le monde. Et comme si bien décrit, cette elite ne se trouve pas forcément là où on la pense (chez les bourgeois de la fac 😄).
Belle vidéo mon baron !
"Les bourgeois de la fac" . Mais encore ?
Une telle conclusion laisse à penser, déjà, que vous-même êtes passé par ce creuset culturel et formateur.
Tout comme autorise à imaginer que la multiplicité la diversité au sens noble des enseignements n'existe pas ni sur les bancs ni du côté du bureau.
Enfin qu'est-ce que l'Université française ? Ne faites-vous pas un amalgame entre une certaine élite accédant à la rue Saint-Guillaume, par exemple.
ET l'entrée à l'université qui n'oppose comme condition universelle que l'obtention du bac soit 90 % d'une classe d'âge.
En quoi 90 % d'une classe d'âge représenterait la bourgeoisie et sa logique de domination culturelle première question.
Puisque vous êtes passé par là par cet enseignement avez-vous vraiment constaté une dimension monolithique dans la manière de dispenser les savoirs et surtout de les présenter ?
La diversité, l'offre des choix arrivé en maîtrise comble quand même pas mal d'obédience politique que l'on soit de droite ou de gauche.
il y a de quoi faire son marché idéologique voire tout simplement intellectuel.
Vraiment, vous pensez réellement, concrètement que les sujets de recherche ne sont là que pour valoriser les intérêts d'une classe économique en bon marxiste puisque pour vous le facteur économique détermine tout.
Alors que sur des millions d'étudiants tous ressentent une ambition à la vérité conditionnée selon les attentes de la bourgeoisie ?
Honnêtement ? Aucune importance à donner à la part de la culture ?
Question subsidiaire : pouvez-vous me parler un peu plus amplement de la réforme LMD ?
Nous verrons si nous sommes d'accord sur le fond.
Question subsidiaire numéro 2. La faculté, l'université Française demeure le terreau de la reproduction sociale si je suis votre raisonnement dans la mesure où la société française et contrôlée par une bourgeoisie ?
Par une élite ( bien que les deux n'ont rien à voir en réalité, apparemment vous avez pas l'air de tout à fait saisir la nuance) alors pourquoi dans l'actualité récente les postes d'enseignement sont-ils ouverts à tous les candidats d'horizon multiple : est-ce que cela signifie la victoire de la bourgeoisie ?
Ma dernière question est totalement ouverte. Représente justement à mes yeux une problématique d'ampleur considérée la tendance à l'abrutissement généralisé de la société Française et sa bestialisation à l'oeuvre.
Finalement, ne peut-on pas se demander que ces mêmes bourgeois de la fac, comme vous prétendez les qualifier, ne représentaient pas le dernier rempart des intellectuels français héritiers de Zola plus anciennement encore d'un certain humanisme ?
De certaines représentations des nations en accord avec les principes fondateurs des dominicains aux source des statuts premiers de la Sorbonne de 1228 ?
Édit après tout qui suis-je pour en parler ? je ne suis qu'un prolo semi-instruit qui a intériorisé les codes qui étrangement lui ont permis de tirer son épingle du jeu.
Et à plusieurs reprises que cela soit dans les mondes les plus feutrés comme les plus dédiés à la violence, l'apanage de la culture diraient certains tout aussi authentiques
¯\_(ツ)_/¯
Merci à vous, j'avais oublier ce chef d'œuvre.
J'ai vécu ça autant de fois que le destin me menai à m'expatrier. Il faut que je lise cela. Merci le doc.
Merci à toi baron
Merci. Intéressant, je n'avais pas connaissance de ce roman de London. 👍
Bonne idée de se servir de la photo de Tom Crean, un héros qui mériterait une vidéo !
Merci d'avoir résumé ce livre car je n'ai jamais pu dépasser la scène ou il fait le connaissance de Ruth. Voir cet homme fruste capable d'affronter les pires dangers de la vie s'abaisser à être la bête curieuse de ces bourgeois et surtout à vouloir les séduire m'a incité à croire que tout le livre serait un quête inutile. Merci de le confirmer.
L'amour, la vie jusqu'à se noyer pour s'émanciper sont en somme des quêtes inutiles .
Faut-il avoir bien peu vécu pour conclure ainsi de façon aussi frustre.
Ou simplement tout ignorer d' une vie de violence, son intensité, son absolue vérité non négociable.
Quelle est cette formule déjà ? Ah oui" l'amour c'est l'infini à la portée des caniches" seulement il y a un au-delà, au-delà il y a seulement l'inconditionnel.
L'indéterminé, l'utopie socialiste de l'homme qui n'est pas déterminé, conditionné.À l'exception de sa détermination à s'émanciper.
Quel que soit le prix, quitte à plonger parmi " les eaux froides des calculs égoïstes" ou, pour le dire plus simplement, parmi les Hommes.
Édit sans non plus s'étendre sur toute la dimension pédagogique et la vocation à l'édification d'un public ouvrier dans le contexte de parution. Galvaniser l'ouvrier américain avec la description inédite d'un des leurs. Qu'est-ce qu'un roman sinon " un miroir que l'on promène le long du chemin".
À travers différents procédés littéraires d'employés, le picaresque comme la personnification, entre autres Ruth soit la figure biblique de la conversion et la tradition, à une nouvelle tradition d'un côté martin Eden qui porte en lui un paradis perdu de l'autre.
Différents niveaux de lecture pour saisir le parcours de ce premier homme tombé du paradis perdu, jamais devenu une racaille du lumpen prolétariat socialiste bien sûr, biblique à l'évidence.
Humaniste, pour tous un roman américain, l'un des deux grands avec Moby Dick l'antithèse et l'anti-héros à " Gatsby le magnifique", dans la tradition du christianisme social du vieux monde porté au 19e par la révolution de 1848 par le temps des utopies l'illusion lyrique enfin le bain de sang.
Bref. Un roman martin Eden à lire littéralement pour le plaisir du texte la traduction française est en très bonne mais aussi susceptible d'être interprété selon des grilles de lecture en fonction de lunettes idéologiques.
@@MrBlack8094 Le suicide - s'il n'est pas destiné à protéger quelqu'un - est une fuite et un échec (commenter sous pseudo également). On ne dit pas "frustre" mais fruste.
@@alainbrochet3120Rejeter l'argument de l'autre sans rien proposer soi-même ou les charmes de l'échange avec un semi habile.
Campé sur l'immuable expression, pourtant fragile nous reviendrons la suite plus tard, de ses certitudes morales sur la vie la mort à vocation éthiques nécessairement universelles.
Imperméable à toute forme de tolérance, ne seriez-vous pas un peu gauchiste sur les bords et borné au fond ? Vous savez cette tendance opportuniste façon Doriot ?
Partir de la description de l'évocation d'un roman majeur, pour en venir à l'attaque à la personne, comme c'est étonnant, vous êtes un innovateur...
Voilà les romans qui innovent, l'innovation tout cela vous dépasse. Tout comme l'infini, oui, la littérature peut-être parfois prétexte à l'aboiement des caniches, à la morsure des plus fossilisés et frustrés brochets.
Sortons des eaux glacées des conduites égoïstes où vous vous épanouissez et barbotez.
Un peu d'étymologie, ouvrons ici l'aparté. Non pas fruste, autorisons-nous au passage d'aller plus loin que vous n'êtes susceptible. Je ne parle pas de caractères, or de chercher, à l'instar de la lecture de Martin Eden, un peu plus loin que le bout de votre nez qui vous amène à conclure sans pour autant être aller au bout de votre recherche.
Fruste qui par l'effet d'un glissement sémantique, vieille querelle des anciens et des modernes de l'usage et de la prescription, est venu à désigner l'exact inverse de ce qu'il signifiait à l'origine c'est-à-dire lisse, raison pour laquelle lui préférer le néologisme de frustre semble être de bonne aloi.
Toute la question de la mesure de l'orthodoxie.
À l'heure d'une mondialisation qui autorise l'intégration récente d'un mot comme marketing au dictionnaire officiel de l'Académie et motivations aux entrées absolument arbitraires terme largement validé par un autre recueil à savoir l'Urban dictionary.
À ce propos un terme qui irrésistiblement vous correspond.
" Le néologisme «covidiot» dit bien ce qu’il veut dire
Entré il y a deux semaines dans l’Urban Dictionary, le terme est parfaitement explicite: il désigne celui ou celle qui n’a pas encore saisi la gravité de la pandémie de Covid-19 et le prouve par sa simplicité d’esprit.
Un mot-valise
Le principe? Chaque personne ne peut voter qu’une seule fois pour chacune des définitions en cliquant sur un pouce tourné vers le haut ou vers le bas, selon son avis. Les définitions peu connues ou n’ayant que peu de succès finissent ainsi par redescendre tout en bas du classement.
A l’opposé, ce qui fait la réussite des mots les mieux classés relève souvent de leur touche d’humour ou de leur précision.
Faire-part de naissance, parmi ces derniers: un terme est apparu le 16 mars 2020. Il est promis à un «bel» avenir.
Ce mot-valise est simple comme bonjour et compréhensible dans plusieurs langues: «covidiot». Il désigne la personne qui ignore les règles de sécurité et de santé publique liées à la pandémie de Covid-19".
Rien de plus contagieux qu'une langue et de plus pernicieux qu'un conservatisme forcené. D'autant plus lorsque un lexique qui se veut être le reflet de notre monde, de nos contemporains se fige dans l'idéologie.
Entre vous et l'Urban dictionary ? Aucune différences, la même sclérose. Leur présence parmi la modernité leur revendications à la transparence n'est qu'un leurre, en rien un gage d'authenticité.
un dictionnaire urbain qui vante la conformité, votre nom et votre prénom qui ne renforcent que votre absolue vacuité IRL.
Quelqu'un d'authentique dans la vraie vie ne viendrait pas étouffer la communication sous la quête d'un respect qu'il n'a pas su obtenir par ailleurs.
Cependant revenons à cette autre attaque en hypocrisie de la part de quelqu'un qui emploie le pronom impersonnel on l'expression finie de la malhonnêteté intellectuelle un peu d'historique et patronymique.
En France plus généralement en Occident les noms de famille sont issus de surnoms.
Tradition reprise au titre du vernaculaire par internet, entre autre exemple " Le doc".
Existe également la reconnaissance des identités virtuelles, de l'identité numérique autre innovation qui apparemment est restée au seuil de ce petit monde stable sans changement en quelque sorte mort et qui est le vôtre.
Et puis après tout qu'est-ce que l'identité si cela n'est une multiplicité " selon l'adage le roi et ses peuples".
Une évolution à l'instar d'une langue. Ou alors une identité sans relief monolithique voire un peu simplette or vous vous connaissez beaucoup mieux que je vous connais.
Heureusement ce droit à l'anonymat vous protège ce même droit qui protège vos enfants comme les miens et la liberté d'opinion comme d'expression de votre folie de la censure.
Considéré votre réponse de tout évidence deux mystères et deux questions s'imposent :
Comment ce livre magnifique a pu vous arriver dans les mains ? Comment se fait-il que la lecture de Monsieur patate ne vous suffise pas à vous combler vous et vos désirs de reconnaissance.
Que de mystères, abrite le cœur des hommes.
Quoi qu'il en soit, vous savoir être passé à côté est maintenant tout à fait éclairé. En plus d'avoir éclairci le mystère de la mort de Socrate, que ferait le monde sans vous ?
à l'évidence la question que vous devez vous poser tous les matins en vous accrochant désespérément, sans réaliser votre désespoir paradoxalement protégé de votre simplicité d'esprit, à la vie comme un parasite.
Synthétisons.
Les romans américains du 20e siècle vous ne comprenez rien le monde de l'Internet 2.0 vous ne comprenez rien non plus. Et pourtant vous êtes là véritable anachronisme.
Nous l'avons déjà précisé et nous le confirmons pour le plaisir de tous, véritable parasite.
Comment dit-on déjà ? Un " boomer", le qualificatif est fait pour vous, comme chanté par le poète" les bourgeois c'est comme les cochons plus ça devient vieux plus ça devient c*n", l'état de bourgeoisie relevant davantage d'un état d'esprit d'une disposition conditions ontologique, parfois l'intelligence de se fondre dans le silence, le verbe de faire corps avec son véritable sujet.
Comme dirait l'autre qui êtes-vous à part un faquin ?
À part moi et quant à vous demeure l'unique option : une baltringue.
Généreuse mais baltringue quand même à défaut de bienveillance..
Sinon, à propos de bienveillance le Christ et son suicide puisqu'il était averti qu'il allait être trahi et renié. Comment ça se passe, condamnable ou pas à vos yeux ?
Oui c’est très frustrant comme lecture
@@LeDocBaron Le génie peut-être frustrant.
Ton propos ne parle pas du fait que personne ne croyait en Martin surtout Ruth. Que par ailleurs, il était déjà conscient de son talent et que c’est en cela qu’il dénonce la bourgeoisie car elle n’accepte les autres, les prolétaires que lorsqu’ils ont le titre qui les précède. Le livre dénonce également une autre chose, le fait que la notoriété précède le talent, les médias et les bourgeois ne se rattachent qu’au nom au-delà du contenu de son auteur
Ce livre est vraiment excellent ! Merci le doc !
Je viens d'acheter le livre, ça tombe bien.
"Ce n'est pas très joyeux, mais ce n'est pas de ma faute" 😅
Très bien vu, la valeur d'un individu est indépendante se son origine sociale.
merci mon bon doc
Bien joué Le Doc, merci.
Merci baron pour ton commentaire
Le rituel du mercredi avec le Doc 💪
Merci pour cette découverte que je vais ajouter à ma liste de lecture.
Je pensais que Jack London était plutot un romancier pour adolescent, de part la façon qu il est abordé aux collège/lycée.
Lu.
C'est un chef d'œuvre. Point barre.
parler de mépris de classe dans les deux sens c'est un peu comme parler de racisme anti-blanc lol
par ailleurs le fait que martin eden soit une critique de l'individualisme c'est pas uniquement selon certains critiques mais selon jack london lui même
Top, un super livre !
Très bon livre oui !
Merci Doc 👌🏻
Merci à toi baron
Merci pour la recommandation. Dommage que tu aies divulgâché la fin du roman...
Pour ma part je conseille l'excellent petit récit (mais grosse baffe) d'anticipation post-apocalyptique futuriste de Jack London intitulé "la peste écarlate".
Je note la référence merci !
@@LeDocBaron de rien, si tu as aimé le style de "Ravage" alors ce roman de 115 pages devrait beaucoup te plaire aussi.
Merci Doc
Merci baron !
⚜⚜⚜
"Je sais, c est pas très joyeux, mais c est pas ma faute. " 😂
Excellent comme toujours.
Merci beaucoup !
Référencement
C’est le nerf de la guerre merci baron
Tu l'as pas lu, non ? Je viens de le finir et c'est trop bizarre, tu fais plusieurs approximations..
jack London le gigachad
Excusez moi, mais que signifie ce vocable ? Quelle langue est-ce ?
Une vie incroyable
A lire dans l’edition 10-18 bien mieux que la folio niveau traduction
Exact !
Si vous pouvez vous le permettre. Le coffret Jack London chez la Pléiades est exceptionnelle. Il n'y a rien a jetter et la traduction, ainsi que les notes, sont exceptionnelles. ( et au final c'est moins cher que d'acheter tout les livres)
Jai lu le livre et je ne partage pas entièrement ton analyse. Et à la fin le suicide n'est pas du tout lié à la perte de Ruth, martin est tout simplement blasé de la vie
Et sa réussite n'est pas clairement lié à l'intervention du journaliste après son meeting socialo.. En fait on ne sait pas vraiment d'ailleurs martin se pose la question mais il ne sait pas
- Le fait que Martin puisse être blasé de la vie c’est justement parce qu’il a connu une succession de « drames » ou de désillusions. Donc même si ce n’est pas forcément l’élément déclencheur cela a impacté Martin Éden. C’est même évident. Tu décides pas de faire un tel geste comme ça du jour au lendemain juste car tu es « blasé ». C’est un cheminement qui l’a mené à ça
- C’est quand même un drôle de hasard que Martin commence à percer après le meeting, surtout après des années d’échecs. Même si on a pas la réponse ça reste mon analyse. Je pars du principe que les deux événements sont liés.
Et on termine par… (roulement de tambour ) " car il y a des gens de valeur de chaque coté". Mais quel enfilage de poncifs…
Nekfeu a mieux parler du livre que toi en 4min52, sah arrête les vidéo
Parlé
Sah ? En français ?
Les vidéos
3 fautes en deux phrases bravo, tu vises la performance ?
Si j’arrête les vidéos tu pourras faire un effort en orthographe s’il te plaît ? Car c’est inquiétant.
De plus dans le morceau nekfeu ne raconte à aucun moment l’intrigue dans les détails. Il y a très peu de références dans le texte. En plus de ne pas connaître l’orthographe tu dois être probablement sourd.
@@LeDocBaron Lire ça en dessous d'une vidéo sur Martin Eden ? Quelle douce ironie...
Je ne te connais pas et je n'ai pas finis d'écouter la vidéo mais tu devrais simplement ignorer de tel commentaire si tu ne veux pas répéter les mêmes erreurs que Ruth !