Découvert cette chaîne par hasard,je suis content,belle découverte,tout le monde ne s'intéresse à la philosophie donc il nous faut plus de gens comme toi ,continue pls pls Luv u
J’ai beau réfléchir et j’arrive à la conclusion que je suis incapable de trouver un autre message plus pertinent que : merci pour cette vidéo, j’adore et j’attends avec impatience la prochaine !
J'aime bien tes vidéos, n'ayant pas fait de philo dans mon cursus (malgré un bac+5/master en poche) je m'initie petit à petit et tes vidéos m'aident bien. Merci.
Je suis bien content de vous revoir en onde ! Vous soulevez de bonnes questions, des sujets à méditer en ce temps de confinement...Vous me rappelez une vidéo où j'entendais la réflexion suivante, ou du moins deux rapports opposés entre la civilisation et l'homme. Ça disait à peu près ceci; " C'est la société qui rend l'homme égoïste et mauvais, ou c'est d'abord le fait que l'homme est fondamentalement égoïste et mauvais, et c'est la société qui l'amène à devenir plus vertueux disons...Donc, quel sens donner à notre condition ? Moi j'ai tendance à dire qu'on est des "petites" bombes dès notre naissance. Un côté animal, pleins de pulsions dont l'entourage doit agir pour qu'on devienne un peu plus sociable, avoir de meilleurs rapports aux autres. Au départ, l'enfant est très trans-parent, aucun besoin de vous faire un dessin, vous avez l'heure juste ! Vous savez vite ses besoins et ce qui le dérange...Pour en revenir aux masques, on s'entend pour dire que ce n'est pas naturel. La science nous donne des messages contradictoires, là est le problème ! Si ça avait été clair dès le début, je pense qu'on aurait suivi la vague...Freud pour moi était plus rationnel que Jung. J'ai préféré ce second, car il avait une vision plus spirituel, plus large de l'humain, que simplement une "machine" à pulsions comme Freud. Est-ce que je répond un ti-brin à vos questionnements ? Bon courage ! en vos lieux d'emprisonnement...oups! de confinement, c'est plus tolérable !
4 ปีที่แล้ว
Effectivement Freud est radical dans sa conception de l'humain ! (Mais c'est aussi ça qui le rend intéressant, c'est qu'il nous questionne beaucoup ;) )
@ Pour être honnête avec toi, Sigmund n'est pas sans taches...de ce que j'en sais, il aurait falsifier des données pour promouvoir ses théories...Mégalomane sur les bords, le cigare bien en vue, il aurait inventé des succès cliniques ! Ah ! le petit rusé...Voilà pourquoi il est passé au deuxième rang chez moi...car j'ai eu le "malheur" de tomber sur ces faits il y a quelques années. Il aurait même emprunté...des concepts de Nietzsche et Shopenhauer, deux que tu connais beaucoup mieux que moi, pour les retournés en version psychanalytique ! Ah ! l'humain parfois...quand il est mal élevé ! ;-)) Alors, on s'entend pour un 6 sur 10 pour le M. Freud ? Si jamais vous avez envie de rire...un film que j'ai visionné bien des fois qui tourne autour d'un "grand" psychologue qui a un mal fous à se défaire d'un de ses patients, BOB ! " Comment ça va Bob ? ", avec Bill Murray. Ce psy a deux enfants, un gars qu'il a nommé Sigmund, et sa fille Anna, et il a comme petite statue, la tête de Freud !!!
Dire 2020 n'est pas un argument, surtout pour une personne faisant de la philosophie son métier
4 ปีที่แล้ว +2
Effectivement, dans certains contextes ce serait très léger, voir même un sophisme d'appel à la nouveauté. Je considère néanmoins que dans d'autres contextes (et celui en est un) il peut être correct d'utiliser "cet argument" (ou disons cette formule) tout simplement comme une prémisse. On est en 2020, on part du principe qu'on a plus à expliquer pourquoi la femme est égale à l'homme. Si on doit toujours y revenir, alors on devrait revenir aussi à qu'est ce qu'un humain, et qu'est ce que l'égalité et ... Bien sûr, c'est toujours le problème en logique ou en argumentation en philosophie : quelle est la première prémisse ? Jusqu'où doit on remonter pour défendre son point ? Dans le langage courant on s'arrête à certaines prémisses, qui oui bien sûr, pourraient être justifiées (comme toujours) mais on accepte que la personne à qui on s'adresse les accepte. Pour éviter de faire une vidéo trop longue (et aussi parce que ce n'est pas le sujet, et parce qu'on peut être tannée en tant que femme de devoir rappeler constamment qu'on existe en tant qu'humain) je pense qu'on peut utiliser l'argument "on est en 2020". Ça me fait penser à Justin Trudeau qui avait répondu à la question "pourquoi est ce que votre gouvernement est paritaire ?" en disant "parce qu'on est en 2015". Bien sûr qu'il aurait pu se lancer dans une longue tirade pour "argumenter" sur pourquoi la femme est égale à l'homme mais qu'elle continue d'être sous-représentée etc. mais en même temps, ça aurait été un peu une perte de temps. Il est parti du principe qu'on connaissait déjà ces prémisses là et les a résumer dans une seule phrase. C'est pas parfait argumentativement parlant, mais c'était très bien pour le contexte. Merci pour votre commentaire !
T'as pas vu que toute les études de Freud sont remise en question ? et pour l'instant la plupart sont décrété fausse , Freud est a bannir aujourd'hui !
4 ปีที่แล้ว +6
En effet, en psychologie, si Freud a amené une discussion intéressante, presque tout est réfuté. Aujourd'hui il y a eu de nombreux progrès ! Après on ne "bannit" pas une personne en philosophie juste parce qu'elle s'est trompée sur le plan scientifique. Aristote est un bel exemple de philosophe qui s'est beaucoup "trompé" en science mais qui reste pertinent sur plein d'aspects. Aussi il est important de souligner le contexte. On ne peut pas s'attendre à ce que les gens du passé aient nos savoirs :).
@ Bonjour ! Je précise que je découvre votre chaîne avec cette vidéo, qui au demeurant développe une réflexion que je trouve intéressante. Néanmoins, je rejoins plutôt l'analyse de Xef Xef, selon laquelle Freud doit être dépassé. En effet, l'analyse freudienne a une prétention proprement scientifique. Dès lors, elle doit être jugée comme telle et, hélas, la science n'est pas très clémente avec les théories désuètes. Cela n'empêche évidemment pas de discuter les thèses de Freud, loin s'en faut, mais il faut nécessairement le faire pour les critiquer au regard des thèses plus actuelles. Enfin, il me semble que ce n'est pas parce que son analyse était brillante pour son époque qu'elle est plus légitime à être considérée comme pertinente. Pour reprendre le cas d'Aristote que vous avez cité, son modèle géocentrique était brillant pour l'époque, mais il paraît absurde de tenir une telle position aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle nous traitons des thèses d'Aristote en philosophie car c'est son cheminement intellectuel qui nous intéresse, pas les prémisses (faibles) qu'il avait à disposition à l'époque et encore moins les conclusions qu'il en a tirées. En somme, nous considérons son travail mais nous n'avons aucun mal à dire que notre paradigme actuel explique bien mieux nos observations. Faisons-en autant pour Freud : admettons que son travail a été majeur sur certains points, mais reprendre son analyse avec nos connaissances actuelles est à mon sens un non-sens scientifique. (Au passage, la distinction entre la science et la philosophie n'existait pas, me semble-t-il, dans la Grèce antique, donc critiquer les travaux "scientifique" d'Aristote est très différent de critiquer ceux de Freud qui, lui, prétendait à la scientificité de sa théorie). Cela n'enlève évidemment rien à la qualité du raisonnement que vous développez, puisqu'il ne nécessite pas que Freud ait raison, étant donné qu'on cherche juste son avis. Bonne journée à vous ;)
@ coucou! deja, merci pour cette video (qui n'a pas pretention a parler de tout, ce qui me semble important a rappeler) je vois que comme toujours, Freud provoque des condamnations parfois assez lapidaires dans les commentaires... il est interessant de dire que Freud s'inscrit dans des debats notamment par rapport a la psychiatrie de son temps (contre la notion de degenerescence hereditaire par exemple) notamment aussi interessants politiquement, comme par exemple sur la question de la soumission hypnotique au leader (et comme tu le dis aussi dans la video) et que, la pensee psychanalytique ayant une histoire, on peut essayer de comprendre comment un certain ideal de savoir positiviste chez Freud (comme, on va pas se mentir, chez la plupart de ses contemporains) a subi un deplacement a partir notamment de Lacan par exemple. Et pourquoi, selon quels criteres. Je te mets dans un commentaire en dessous une reflexion que j'ai tenter de traiter sur le sujet suivant "Les revolutions sont-elles vraiment revolutionnaires?" pour illustrer une inscription historique de la psychanalyse, un peu plus vaste que simplement "Freud c'est pas bien" :) (sur la tres bonne chaine de philosophie Meta, peut-etre la connais-tu? ce sont aussi des enseignants en philo)
"Les révolutions sont-elles vraiment révolutionnaires?" le sujet ici interroge le caractère de rupture censément radicale de ce qu'on appelle révolution. Pour qu'il y ai révolution, faut-il nécessairement en passer par une rupture totale, sans retour en arrière possible? et cette rupture est-elle exclusive? ne tolère-t-elle pas certains conservatismes, certaines nostalgies de l'antérieur? cette rupture totale est-elle même possible? Une révolution ne passe-t-elle pas par une volonté de fonder ce qui advient, de l'inédit, sur du déjà connu, ou des figures tutélaires? . En nous appuyant sur l'histoire de la psychanalyse, nous procéderons par approfondissements graduels de ces difficultés. 1) La construction de Freud comme figure révolutionnaire auto-engendrée: rupture totale et solitaire, Freud est vu comme n'appartenant pas à son époque, sans rapport avec ses contemporains, une pensée interne et solipsiste, des intuitions si en avance, qu'en réalité il serait déjà de notre époque: notre propre contemporain exactement. Hors, si nous pensons que Freud a fait totalement rupture avec le 19e siècle, n'est-ce pas parce que nous avons fait rupture avec cette époque précisément? d'une part, il conviendrait de réintroduire de la distance historique avec la pensée Freudienne: en montrant qu'il n'est pas seul (pensée de ses élèves, Ferenczi, Otto Rank, Jung) et que cette sociabilité de recherche lui permet d'écrire et de penser (Totem et tabou en 1913 est à la fois un dialogue avec l'anthropologie de l'époque et une réponse critique à Jung. Dans "Inhibition, symptôme et angoisse" il se confronte au traumatisme de la naissance de Rank. Dans "Analyse avec fin et analyse sans fin" il a un dialogue avec la figure posthume de Ferenczi) le dialogue est permanent et soutenu. D'autre part, Freud ne part pas de rien, il s'appuie à la fois sur la thérapie par l'hypnose (Jean Starobinski, dans "Sur l'histoire des fluides imaginaires", montre que Freud reprend l'idée du fluide hypnotique en le comprenant comme strictement interne au sujet. Il remanie une idée déjà existante pour en faire la notion de libido. D'autre part, ce noyau fondateur de l'hypnose est bien reconnu par lui ("La psychanalyse, c'est la suggestion retournée contre elle-même" montre qu'il y a ce reste de l'hypnose, présent même si "retourné") Enfin, Freud met en lien sa pensée avec les sciences naturelles:la psychanalyse se trouve classée par lui comme une science de la nature, et il suppose que la biologie trouvera des solutions aux problèmes psychanalytiques ("Au-delà du principe de plaisir") Hors, cela heurte notre vision actuelle de la discipline, d'une certaine façon, Freud était beaucoup plus moniste que nous sur ce point. On considère la référence au biologique comme un archaïsme, une scorie, qui ferait passer Freud pour un contre-révolutionnaire: on l'oublie, on mutile sa pensée qui se rattache par là au 19e siècle, trop inactuelle alors. 2) Jacques Lacan: le retour de la révolution...par fidélité à une figure ancienne, réactualisée. Il y a déjà un paradoxe à souligner: Lacan fait sans cesse référence à une fidélité comprise comme révolutionnaire au texte freudien, tout en proposant une lecture interprétative de ce même texte, la continuation d'une pensée psychanalytique présuppose ainsi de dépasser Freud...car sa pensée n'est plus révolutionnaire (notons aussi que Lacan reprend le fantasme de l'isolement et de l'exceptionnalité pour son propre compte, le fait d'être "Celui qui a lu Freud" pouvant être compris comme "J'ai simplement lu Freud" ou comme "Je suis le seul à avoir lu Freud") reprenons l'idée de lecture interprétative: Lacan va procéder à une métaphorisation de la référence au biologique et à l'histoire chez Freud: ainsi, il propose (ou impose?^^) de lire "Totem et tabou" comme un mythe des origines, là ou, à l'époque de Freud, les hypothèses anthropologiques discutées faisaient encore partie du champ du possible. Il actualise Freud mais en le coupant de son époque. Cette vision anhistorique de Freud a fait école, puisqu'actuellement, rare sont les psychanalystes qui ne lisent pas ce texte comme mythique. La psychanalyse devient ainsi une révolution de la métaphore, et une découverte de la "réalité psychique", là où, comme le montre Carlos Maffi ("Le souvenir-écran de la psychanalyse") Freud tente de montrer, non pas que la réalité est psychique (version Lacan) mais bien que le psychique est réel... c'est à dire exactement la démarche inverse sur le plan épistémologique. Freud est alors présenté comme révolutionnaire... à rebours de ses conceptions et de son inscription historique (ce qui m'avait fait dire "Je ne sais pas si Lacan est Freudien, mais ce qui est sûr, c'est que Freud est Lacanien" sa lecture étant devenue hégémonique) d'un point de vue dialectique, on peut aussi comprendre cette reprise de Lacan, comme une manière de "sauver" une psychanalyse considérée comme passéiste et en perte de vitesse, car plus en phase avec l'époque. Ce sauvetage est aussi une liquidation d'un héritage dans lequel on ne peut plus se reconnaitre. 3) Carl Jung:l'archétype du conservateur. S'il y a bien une question que semble avoir réglée l'histoire de la psychanalyse, c'est la place de Jung dans le mouvement analytique. Il fait scission car ne supportant pas la place accordée par Freud à la question de la sexualité, bien trop présente selon lui, pour qui la psychanalyse devait proposer d'étudier le sublime, la beauté, et sa vision du symbolisme fait sourire: une essentialisation de l'homme et de la femme via les notions d'anima et d'animus ("Dialectique du moi et de l'inconscient") des archétypes rigides et semblables pour tous...bref, l'histoire est entendue, c'est un passéiste qui a bel et bien résisté aux conceptions freudiennes, bien trop révolutionnaires pour lui. Mais.... si on examine avec attention sa controverse avec Freud (toujours Carlos Maffi, "Le souvenir-écran de la psychanalyse") il apparait que, bien plus que la place du sexuel, c'est effectivement la notion de symbolisation qui fait rupture entre lui et Freud. Pour Freud, le fait de symboliser chez l'être humain n'est pas considéré comme une progression stricte de la pensée, mais bien comme une régression et une confusion de la pensée (bien synthétisée dans l'article de Ferenczi "Ontogenèse des symboles") le symbole établit une équivalence entre deux termes dont l'un est refoulé. Citons ici Carlos Maffi:"Comme le langage du rêve l'avait montré, la formation d'un symbole c'est la régression à la pensée primitive de l'enfant ou de l'homme des temps primordiaux" Jung considère la capacité à produire des symboles comme le caractère de ce qui est proprement humain et comme une forme supérieure de la pensée. En fait, la symbolisation et la sublimation deviennent synonymes, là où pour Freud, la symbolisation (par la présence du refoulement et de l'élément sexuel prégnant) est le signe que la sublimation a échouée. Hors, cette image de l'être humain comme producteur de symboles donnant du sens à sa vie, est tout à fait la conception retrouvée par Lacan. Qui lui, a mis à profit cette idée, détachée du nom de Jung et présentée comme une lecture de Freud actualisée par ses soins. Le conservateur d'hier est ainsi devenu le révolutionnaire en pleine période structuraliste. Conclusion: les éléments de nouveauté d'une révolution sont souvent des remaniements de choses passées. Ces fondements passés sont en fait nécessaires à la pensée, tant que celle-ci donne les moyens de son propre dépassement. Les révolutionnaires ne font aucunement rupture absolue, celle-ci est un mythe liée au fantasme d'une origine première et unitaire. Le passé peut être repris comme nouveau, et la révolution comme objet de l'historiographie montre que le retour en arrière pour trouver du nouveau est possible et parfois même souhaitable. L'idée de progrès est un schème faisant peu de place au fait que des retrouvailles avec un passé qui ne passe pas, peuvent s'avérer fécondes
Tu fais écho à quelques idées qui me traverse l'esprit ces temps-ci ; Fuck the polis, nice! BTW : Public enemy est comme un bon exemple de minorité contre la société
4 ปีที่แล้ว
Contente de voir que je ne suis pas la seule à me questionner ! :) ( Mon T-shirt préféré de loin !)
Comme tu le dis si bien "c'est pas toujours réconfortant de réfléchir" et je rajouterais que c'est pas facile. Beaucoup d'individus qui marchent et se défendent des masques ne le font pas. Ou, en tous cas, pas de maniere rationelle... Personellement, si ce n'était pas grace a ta vidéo, je ne m'y serais pas attardé non plus. Donc bon, recommandons ta chaine youtube :)
Oui, intéressant, merci pour ce partage ✌Tous mes encouragements, je transmets....
Découvert cette chaîne par hasard,je suis content,belle découverte,tout le monde ne s'intéresse à la philosophie donc il nous faut plus de gens comme toi ,continue pls pls
Luv u
Super
J’ai beau réfléchir et j’arrive à la conclusion que je suis incapable de trouver un autre message plus pertinent que : merci pour cette vidéo, j’adore et j’attends avec impatience la prochaine !
Merci :) !
J'adore ton T-Shirt ... 👍
J'aime bien tes vidéos, n'ayant pas fait de philo dans mon cursus (malgré un bac+5/master en poche) je m'initie petit à petit et tes vidéos m'aident bien.
Merci.
Contente de pouvoir t'initier :)
Je suis bien content de vous revoir en onde ! Vous soulevez de bonnes questions, des sujets à méditer en ce temps de confinement...Vous me rappelez une vidéo où j'entendais la réflexion suivante, ou du moins deux rapports opposés entre la civilisation et l'homme. Ça disait à peu près ceci; " C'est la société qui rend l'homme égoïste et mauvais, ou c'est d'abord le fait que l'homme est fondamentalement égoïste et mauvais, et c'est la société qui l'amène à devenir plus vertueux disons...Donc, quel sens donner à notre condition ? Moi j'ai tendance à dire qu'on est des "petites" bombes dès notre naissance. Un côté animal, pleins de pulsions dont l'entourage doit agir pour qu'on devienne un peu plus sociable, avoir de meilleurs rapports aux autres. Au départ, l'enfant est très trans-parent, aucun besoin de vous faire un dessin, vous avez l'heure juste ! Vous savez vite ses besoins et ce qui le dérange...Pour en revenir aux masques, on s'entend pour dire que ce n'est pas naturel. La science nous donne des messages contradictoires, là est le problème ! Si ça avait été clair dès le début, je pense qu'on aurait suivi la vague...Freud pour moi était plus rationnel que Jung. J'ai préféré ce second, car il avait une vision plus spirituel, plus large de l'humain, que simplement une "machine" à pulsions comme Freud. Est-ce que je répond un ti-brin à vos questionnements ? Bon courage ! en vos lieux d'emprisonnement...oups! de confinement, c'est plus tolérable !
Effectivement Freud est radical dans sa conception de l'humain ! (Mais c'est aussi ça qui le rend intéressant, c'est qu'il nous questionne beaucoup ;) )
@ Pour être honnête avec toi, Sigmund n'est pas sans taches...de ce que j'en sais, il aurait falsifier des données pour promouvoir ses théories...Mégalomane sur les bords, le cigare bien en vue, il aurait inventé des succès cliniques ! Ah ! le petit rusé...Voilà pourquoi il est passé au deuxième rang chez moi...car j'ai eu le "malheur" de tomber sur ces faits il y a quelques années. Il aurait même emprunté...des concepts de Nietzsche et Shopenhauer, deux que tu connais beaucoup mieux que moi, pour les retournés en version psychanalytique ! Ah ! l'humain parfois...quand il est mal élevé ! ;-)) Alors, on s'entend pour un 6 sur 10 pour le M. Freud ? Si jamais vous avez envie de rire...un film que j'ai visionné bien des fois qui tourne autour d'un "grand" psychologue qui a un mal fous à se défaire d'un de ses patients, BOB ! " Comment ça va Bob ? ", avec Bill Murray. Ce psy a deux enfants, un gars qu'il a nommé Sigmund, et sa fille Anna, et il a comme petite statue, la tête de Freud !!!
Dire 2020 n'est pas un argument, surtout pour une personne faisant de la philosophie son métier
Effectivement, dans certains contextes ce serait très léger, voir même un sophisme d'appel à la nouveauté. Je considère néanmoins que dans d'autres contextes (et celui en est un) il peut être correct d'utiliser "cet argument" (ou disons cette formule) tout simplement comme une prémisse. On est en 2020, on part du principe qu'on a plus à expliquer pourquoi la femme est égale à l'homme. Si on doit toujours y revenir, alors on devrait revenir aussi à qu'est ce qu'un humain, et qu'est ce que l'égalité et ... Bien sûr, c'est toujours le problème en logique ou en argumentation en philosophie : quelle est la première prémisse ? Jusqu'où doit on remonter pour défendre son point ? Dans le langage courant on s'arrête à certaines prémisses, qui oui bien sûr, pourraient être justifiées (comme toujours) mais on accepte que la personne à qui on s'adresse les accepte. Pour éviter de faire une vidéo trop longue (et aussi parce que ce n'est pas le sujet, et parce qu'on peut être tannée en tant que femme de devoir rappeler constamment qu'on existe en tant qu'humain) je pense qu'on peut utiliser l'argument "on est en 2020". Ça me fait penser à Justin Trudeau qui avait répondu à la question "pourquoi est ce que votre gouvernement est paritaire ?" en disant "parce qu'on est en 2015". Bien sûr qu'il aurait pu se lancer dans une longue tirade pour "argumenter" sur pourquoi la femme est égale à l'homme mais qu'elle continue d'être sous-représentée etc. mais en même temps, ça aurait été un peu une perte de temps. Il est parti du principe qu'on connaissait déjà ces prémisses là et les a résumer dans une seule phrase. C'est pas parfait argumentativement parlant, mais c'était très bien pour le contexte. Merci pour votre commentaire !
Très captivant. Dommage que l'intéressé ne fut pas convié lors de la réalisation de la vidéo..
Si seulement on pouvait ressusciter des philosophes pour les interviewer ! ;)
T'as pas vu que toute les études de Freud sont remise en question ? et pour l'instant la plupart sont décrété fausse , Freud est a bannir aujourd'hui !
En effet, en psychologie, si Freud a amené une discussion intéressante, presque tout est réfuté. Aujourd'hui il y a eu de nombreux progrès ! Après on ne "bannit" pas une personne en philosophie juste parce qu'elle s'est trompée sur le plan scientifique. Aristote est un bel exemple de philosophe qui s'est beaucoup "trompé" en science mais qui reste pertinent sur plein d'aspects. Aussi il est important de souligner le contexte. On ne peut pas s'attendre à ce que les gens du passé aient nos savoirs :).
@ Bonjour !
Je précise que je découvre votre chaîne avec cette vidéo, qui au demeurant développe une réflexion que je trouve intéressante. Néanmoins, je rejoins plutôt l'analyse de Xef Xef, selon laquelle Freud doit être dépassé. En effet, l'analyse freudienne a une prétention proprement scientifique. Dès lors, elle doit être jugée comme telle et, hélas, la science n'est pas très clémente avec les théories désuètes. Cela n'empêche évidemment pas de discuter les thèses de Freud, loin s'en faut, mais il faut nécessairement le faire pour les critiquer au regard des thèses plus actuelles. Enfin, il me semble que ce n'est pas parce que son analyse était brillante pour son époque qu'elle est plus légitime à être considérée comme pertinente.
Pour reprendre le cas d'Aristote que vous avez cité, son modèle géocentrique était brillant pour l'époque, mais il paraît absurde de tenir une telle position aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle nous traitons des thèses d'Aristote en philosophie car c'est son cheminement intellectuel qui nous intéresse, pas les prémisses (faibles) qu'il avait à disposition à l'époque et encore moins les conclusions qu'il en a tirées. En somme, nous considérons son travail mais nous n'avons aucun mal à dire que notre paradigme actuel explique bien mieux nos observations.
Faisons-en autant pour Freud : admettons que son travail a été majeur sur certains points, mais reprendre son analyse avec nos connaissances actuelles est à mon sens un non-sens scientifique.
(Au passage, la distinction entre la science et la philosophie n'existait pas, me semble-t-il, dans la Grèce antique, donc critiquer les travaux "scientifique" d'Aristote est très différent de critiquer ceux de Freud qui, lui, prétendait à la scientificité de sa théorie).
Cela n'enlève évidemment rien à la qualité du raisonnement que vous développez, puisqu'il ne nécessite pas que Freud ait raison, étant donné qu'on cherche juste son avis.
Bonne journée à vous ;)
@ coucou! deja, merci pour cette video (qui n'a pas pretention a parler de tout, ce qui me semble important a rappeler) je vois que comme toujours, Freud provoque des condamnations parfois assez lapidaires dans les commentaires... il est interessant de dire que Freud s'inscrit dans des debats notamment par rapport a la psychiatrie de son temps (contre la notion de degenerescence hereditaire par exemple) notamment aussi interessants politiquement, comme par exemple sur la question de la soumission hypnotique au leader (et comme tu le dis aussi dans la video) et que, la pensee psychanalytique ayant une histoire, on peut essayer de comprendre comment un certain ideal de savoir positiviste chez Freud (comme, on va pas se mentir, chez la plupart de ses contemporains) a subi un deplacement a partir notamment de Lacan par exemple. Et pourquoi, selon quels criteres. Je te mets dans un commentaire en dessous une reflexion que j'ai tenter de traiter sur le sujet suivant "Les revolutions sont-elles vraiment revolutionnaires?" pour illustrer une inscription historique de la psychanalyse, un peu plus vaste que simplement "Freud c'est pas bien" :) (sur la tres bonne chaine de philosophie Meta, peut-etre la connais-tu? ce sont aussi des enseignants en philo)
"Les révolutions sont-elles vraiment révolutionnaires?" le sujet ici interroge le caractère de rupture censément radicale de ce qu'on appelle révolution. Pour qu'il y ai révolution, faut-il nécessairement en passer par une rupture totale, sans retour en arrière possible? et cette rupture est-elle exclusive? ne tolère-t-elle pas certains conservatismes, certaines nostalgies de l'antérieur? cette rupture totale est-elle même possible? Une révolution ne passe-t-elle pas par une volonté de fonder ce qui advient, de l'inédit, sur du déjà connu, ou des figures tutélaires? . En nous appuyant sur l'histoire de la psychanalyse, nous procéderons par approfondissements graduels de ces difficultés. 1) La construction de Freud comme figure révolutionnaire auto-engendrée: rupture totale et solitaire, Freud est vu comme n'appartenant pas à son époque, sans rapport avec ses contemporains, une pensée interne et solipsiste, des intuitions si en avance, qu'en réalité il serait déjà de notre époque: notre propre contemporain exactement. Hors, si nous pensons que Freud a fait totalement rupture avec le 19e siècle, n'est-ce pas parce que nous avons fait rupture avec cette époque précisément? d'une part, il conviendrait de réintroduire de la distance historique avec la pensée Freudienne: en montrant qu'il n'est pas seul (pensée de ses élèves, Ferenczi, Otto Rank, Jung) et que cette sociabilité de recherche lui permet d'écrire et de penser (Totem et tabou en 1913 est à la fois un dialogue avec l'anthropologie de l'époque et une réponse critique à Jung. Dans "Inhibition, symptôme et angoisse" il se confronte au traumatisme de la naissance de Rank. Dans "Analyse avec fin et analyse sans fin" il a un dialogue avec la figure posthume de Ferenczi) le dialogue est permanent et soutenu. D'autre part, Freud ne part pas de rien, il s'appuie à la fois sur la thérapie par l'hypnose (Jean Starobinski, dans "Sur l'histoire des fluides imaginaires", montre que Freud reprend l'idée du fluide hypnotique en le comprenant comme strictement interne au sujet. Il remanie une idée déjà existante pour en faire la notion de libido. D'autre part, ce noyau fondateur de l'hypnose est bien reconnu par lui ("La psychanalyse, c'est la suggestion retournée contre elle-même" montre qu'il y a ce reste de l'hypnose, présent même si "retourné") Enfin, Freud met en lien sa pensée avec les sciences naturelles:la psychanalyse se trouve classée par lui comme une science de la nature, et il suppose que la biologie trouvera des solutions aux problèmes psychanalytiques ("Au-delà du principe de plaisir") Hors, cela heurte notre vision actuelle de la discipline, d'une certaine façon, Freud était beaucoup plus moniste que nous sur ce point. On considère la référence au biologique comme un archaïsme, une scorie, qui ferait passer Freud pour un contre-révolutionnaire: on l'oublie, on mutile sa pensée qui se rattache par là au 19e siècle, trop inactuelle alors.
2) Jacques Lacan: le retour de la révolution...par fidélité à une figure ancienne, réactualisée. Il y a déjà un paradoxe à souligner: Lacan fait sans cesse référence à une fidélité comprise comme révolutionnaire au texte freudien, tout en proposant une lecture interprétative de ce même texte, la continuation d'une pensée psychanalytique présuppose ainsi de dépasser Freud...car sa pensée n'est plus révolutionnaire (notons aussi que Lacan reprend le fantasme de l'isolement et de l'exceptionnalité pour son propre compte, le fait d'être "Celui qui a lu Freud" pouvant être compris comme "J'ai simplement lu Freud" ou comme "Je suis le seul à avoir lu Freud") reprenons l'idée de lecture interprétative: Lacan va procéder à une métaphorisation de la référence au biologique et à l'histoire chez Freud: ainsi, il propose (ou impose?^^) de lire "Totem et tabou" comme un mythe des origines, là ou, à l'époque de Freud, les hypothèses anthropologiques discutées faisaient encore partie du champ du possible. Il actualise Freud mais en le coupant de son époque. Cette vision anhistorique de Freud a fait école, puisqu'actuellement, rare sont les psychanalystes qui ne lisent pas ce texte comme mythique. La psychanalyse devient ainsi une révolution de la métaphore, et une découverte de la "réalité psychique", là où, comme le montre Carlos Maffi ("Le souvenir-écran de la psychanalyse") Freud tente de montrer, non pas que la réalité est psychique (version Lacan) mais bien que le psychique est réel... c'est à dire exactement la démarche inverse sur le plan épistémologique. Freud est alors présenté comme révolutionnaire... à rebours de ses conceptions et de son inscription historique (ce qui m'avait fait dire "Je ne sais pas si Lacan est Freudien, mais ce qui est sûr, c'est que Freud est Lacanien" sa lecture étant devenue hégémonique) d'un point de vue dialectique, on peut aussi comprendre cette reprise de Lacan, comme une manière de "sauver" une psychanalyse considérée comme passéiste et en perte de vitesse, car plus en phase avec l'époque. Ce sauvetage est aussi une liquidation d'un héritage dans lequel on ne peut plus se reconnaitre.
3) Carl Jung:l'archétype du conservateur. S'il y a bien une question que semble avoir réglée l'histoire de la psychanalyse, c'est la place de Jung dans le mouvement analytique. Il fait scission car ne supportant pas la place accordée par Freud à la question de la sexualité, bien trop présente selon lui, pour qui la psychanalyse devait proposer d'étudier le sublime, la beauté, et sa vision du symbolisme fait sourire: une essentialisation de l'homme et de la femme via les notions d'anima et d'animus ("Dialectique du moi et de l'inconscient") des archétypes rigides et semblables pour tous...bref, l'histoire est entendue, c'est un passéiste qui a bel et bien résisté aux conceptions freudiennes, bien trop révolutionnaires pour lui. Mais.... si on examine avec attention sa controverse avec Freud (toujours Carlos Maffi, "Le souvenir-écran de la psychanalyse") il apparait que, bien plus que la place du sexuel, c'est effectivement la notion de symbolisation qui fait rupture entre lui et Freud. Pour Freud, le fait de symboliser chez l'être humain n'est pas considéré comme une progression stricte de la pensée, mais bien comme une régression et une confusion de la pensée (bien synthétisée dans l'article de Ferenczi "Ontogenèse des symboles") le symbole établit une équivalence entre deux termes dont l'un est refoulé. Citons ici Carlos Maffi:"Comme le langage du rêve l'avait montré, la formation d'un symbole c'est la régression à la pensée primitive de l'enfant ou de l'homme des temps primordiaux" Jung considère la capacité à produire des symboles comme le caractère de ce qui est proprement humain et comme une forme supérieure de la pensée. En fait, la symbolisation et la sublimation deviennent synonymes, là où pour Freud, la symbolisation (par la présence du refoulement et de l'élément sexuel prégnant) est le signe que la sublimation a échouée. Hors, cette image de l'être humain comme producteur de symboles donnant du sens à sa vie, est tout à fait la conception retrouvée par Lacan. Qui lui, a mis à profit cette idée, détachée du nom de Jung et présentée comme une lecture de Freud actualisée par ses soins. Le conservateur d'hier est ainsi devenu le révolutionnaire en pleine période structuraliste.
Conclusion: les éléments de nouveauté d'une révolution sont souvent des remaniements de choses passées. Ces fondements passés sont en fait nécessaires à la pensée, tant que celle-ci donne les moyens de son propre dépassement. Les révolutionnaires ne font aucunement rupture absolue, celle-ci est un mythe liée au fantasme d'une origine première et unitaire. Le passé peut être repris comme nouveau, et la révolution comme objet de l'historiographie montre que le retour en arrière pour trouver du nouveau est possible et parfois même souhaitable. L'idée de progrès est un schème faisant peu de place au fait que des retrouvailles avec un passé qui ne passe pas, peuvent s'avérer fécondes
Tu fais écho à quelques idées qui me traverse l'esprit ces temps-ci ; Fuck the polis, nice! BTW : Public enemy est comme un bon exemple de minorité contre la société
Contente de voir que je ne suis pas la seule à me questionner ! :) ( Mon T-shirt préféré de loin !)
Comme tu le dis si bien "c'est pas toujours réconfortant de réfléchir" et je rajouterais que c'est pas facile. Beaucoup d'individus qui marchent et se défendent des masques ne le font pas. Ou, en tous cas, pas de maniere rationelle... Personellement, si ce n'était pas grace a ta vidéo, je ne m'y serais pas attardé non plus.
Donc bon, recommandons ta chaine youtube :)
Merci Justin !