ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 2 เม.ย. 2022
- Avec cette discussion parfois un peu chaotique et de plus en plus décousue, Tsounami fait vivre une parole cinéphilique légère mais exigeante, en rencontrant des personnalités importantes du paysage critique français. C'est avec François Bégaudeau que nous inaugurons ce projet. Avec lui, nous survolons une constellation d'auteurs et de concepts, et nous laisserons nos textes approfondir ces échanges qui nourrissent notre réflexion.
Tsounami est une revue de cinéma bimestrielle et thématique, en ligne, et bientôt en papier.
www.helloasso.com/association...
Retrouvez-nous un peu partout, depuis Instagram jusqu'à LinkedIn, en passant par Twitch :
tsounami.fr/
/ revue_tsounami
/ revue_tsounami
/ revuetsounami
/ tsounami
![ตีสิบเดย์ [FULL] | ครอบครัวสะท้านทุ่ง "นางบี & อ้ายสติ๊ก"](http://i.ytimg.com/vi/A1rhYcxxNtA/mqdefault.jpg)
Trop chouette ! Pour info, la vidéo commence à 9:07 :)
- 9:09 : Début du live
- 12:20 : Que fait Bégaudeau sur Tsounami ?
- 15:48 : Bégaudeau a-t-il conscience que sa présence sur un média attire du monde ?
- 18:29 : Les memes = un moyen de faire découvrir des films plus confidentiels au grand public ?
- 23:02 : L'opposition entre films d'auteur et films populaires
- 28:32 : The Batman et Joker : des films politiques ?
- 42:28 : Le réalisateur Bruno Dumont et le film de genre
- 44:37 : Intervention des internautes (neurchi de bégaudeau, microciné)
- 45:30 : Pourquoi la critique de cinéma est-elle toujours aussi vivante aujourd'hui contrairement à la critique littéraire ?
- 52:48 : L'avantage du cinéma sur la littérature : faire quelque chose sans le commenter (Jean-Luc Godard et Apichatpong)
- 58:28 : Comment Bégaudeau "choisit" ce qui lui plaît ou ce qui ne lui plaît pas dans un film ? (réalisme, matérialité, naturalisme...)
- 1:05:42 : Pourquoi Bégaudeau aime le réalisateur Hong Sang-soo
- 1:13:13 : Qu'est-ce que le naturalisme ? l'exemple du film "Rien à foutre"
- 1:25:49 : Abdellatif Kechiche et la saga "Mektoub My Love" : Intermezzo sortira-t-il un jour ?
- 1:30:04 : On reparle de The Batman (surtout la scène de course poursuite)
- 1:32:12 : Pause pipi
- 1:35:11 : La gauche et la joie dans le cinéma
- 1:44:32 : L'art et la gauche radicale (l'exemple de François Ruffin)
- 1:48:31 : L'unanimité autour d'un film : pourquoi il faut s'en méfier ("Nous" de Alice Diop, "Un autre monde" de Stéphane Brizé)
- 1:55:51 : Le film social ne parle pas QUE du prolétariat
- 1:58:37 : La filmographie d'Éric Rohmer : une archive de la société française
- 2:02:46 : Critique du film "Nous" de Alice Diop
- 2:09:45 : Pourquoi l'auteur doit se méfier de l'unanimité qu'il suscite ? (Les écrivains Nicolas Matthieu et Édouard Louis)
- 2:11:30 : "Entre les murs" : un film consensuel
- 2:13:48 : Pourquoi Bégaudeau n'aime pas le réalisateur Guillaume Brac
- 2:15:24 : Alain Guiraudie : une version plus talentueuse de Guillaume Brac (l'exemple du film "Viens je t'emmène")
- 2:20:46 : Débat sur le film "À l'abordage" de Guillaume Brac
- 2:36:12 : Parenthèse humoristique
- 2:37:13 : Retour sur le film "Viens je t'emmène" (Guiraudie le gérontophile)
- 2:40:12 : Une bonne comédie politique française ? l'exemple de "Le nom des gens" de Michel Leclerc
- 2:43:25 : Quid des séries des grands cinéastes ? (The Knick de Soderbergh et Mindhunter de David Fincher)
- 2:44:26 : Fincher, Wes Anderson et la métaphore du train en plastique (The French Dispatch)
- 2:46:06 : Le réalisateur Wes Anderson et sa régression
- 2:50:48 : Le VRAI film social = un film de masses ou d'individus ? (High Flying Birds de Soderbergh)
- 2:53:44 : "La Commune" de Peter Watkins : la différence entre faire un film politique et faire politiquement un film
- 2:58:08 : Lars Von Trier : ses débuts, son personnage, son côté joueur...
- 3:09:25 : Jean-Luc Godard : pourquoi son interview sur mediapart est catastrophique ?
- 3:12:34 : Déterminisme social et goûts cinématographiques
- 3:14:13 : Les Olympiades : Bégaudeau aurait-il aimé le film s'il l'avait découvert à 20 ans ?
- 3:18:35 : Les clivages de goût sont + sociologiques que générationnels (la classe sociale de Tsounami)
- 3:24:31 : Conclusion
Très galvanisant ! Merci pour la cette rencontre avec notre cher Bégaudeau qui, pour une fois, en dehors de la "gêne", a l'occasion de parler d'art et de cinéma. Et qu'est-ce que ça fait du bien !
Oui, on pense que l'occasion de parler "cinéma" a été l'une des raisons qui l'a motivé à faire le déplacement et à nous offrir autant de temps !
Passionnant ! Ne parlez pas l’un sur l’autre on s’entend plus ! :)
A 20 ans, sans très grande culture cinéphilique, je vois Andrei Roublev à la cinémathèque de Toulouse. Ce fut un choc qui aujourd'hui encore m'émeut. C'était en 1994.
Is this the most beautiful vidéo de l’histoire de la cinéphilie française ?
Tg.
Ravi de vous retrouver !
Belle rencontre. J’aime aussi le fait qu’elle ne soit pas montée. (à partir de 55 minutes, 1 h 11, c’est très interessant, le coeur de la rencontre. Dommage de temps à autre d’interrompre le raisonnement). Bonne continuation à vous. Merci du partage
Merci beaucoup pour votre commentaire ; le côté brut est en effet volontaire, nous voulions notamment montrer à quoi peut ressembler une "discussion cinéphile", avec ses détours, ses heurts, ses émois... et fatalement donc les raisonnements qui se coupent et se perdent, l'un des écueils d'un tel format. Mais content que ça vous ait plus malgré tout !
2300 vues première vidéo, wow chapeau. Hate de voir les prochaines
Très sympa, ce débat en chaussettes. Ça donne envie d'être avec vous sur ce canap.
Outre le côté pur ressenti, il y a de la technique chez Hong Sang-Soo, le mec te fais jamais des plans au hasard, c'est pas juste il pose sa caméra et action. Le placement des acteurs, l'angle du plan, les léger zooms etc tout ça est travaillé, c'est de la technique.
Sinon je suis d'accord sur le cinéma "naturaliste", ça manque en général, y'a toujours ce besoin de raconter quelque chose d'exceptionnel ou de dramatique.
Le début de l'aventure sur youtube !
Passionnant merci!!
Intéressant à plus d’un titre, une conversation ouverte (peut-être trop à certains moments) entre cinéphiles de générations différentes.
Begaudeau prouve encore qu’il est fidèle à ses obsessions, qu’il sait très bien articuler, tout en conversant d’égal à égal avec ses jeunes hôtes.
Très plaisant, donc merci à vous quatre pour ce moment.
Et puis la jeune fille a des airs de Diana Rigg et de Léa Seydoux. James Bond a épousé les deux.
Merci pour votre commentaire, nous avons eu beaucoup de chance, rencontrer ce grand monsieur a été un immense plaisir pour nous!
(Et merci pour votre petit commentaire, ce sont de très belles actrices et c'est un plaisir d'y être comparée ❤)
Ce que vous dites sur Vincent Lindon et le film "Un autre monde" me fait penser à Florence Aubenas et son livre sur les femmes de ménage.
Mention spéciale pour le moment d'anthologie à 2:22:46
Ils sont vraiment beaux ceux-ci là
j'ai bu les 3h30, merci.
Par contre le montage c'est en option ? Fallait couper le début les gars c'est quoi ça
oups
Par contre la ponctuation, c'est en option ? Il fallait mettre point et virgules gars, c'est quoi ça ?
Vous refaites une discussion comme ça quand?
ok question urgente (merci d'avance pour l'itw mais j'en suis qu'aux premières minutes) : qui a le lien de neurchi de Bégaudeau ?
c'est une vraie galère les neurchis sont rarement trouvables par recherche sur le navigateur fb...
J'ai l'impression que c'est seulement sur instagram (et que c'est donc tenu par des gens qui n'ont peut être pas bien saisi le principe des neurchis ?)
@@leobzt7398 ahah quel drame .. merci pour la réponse
Bravo :)
Bravo, c est brillant
Bonjour
Pourriez vous orthographier le nom du réalisateur que cite begaudeau?
Aung san suu? Ou quelque chose comme ça?
Car je n'arrive pas à trouver trace de lui sur internet
@@yannk5870 merci beaucoup
incroyable
Un symposium comme on aime
On découvre ce mot, on est fan, on s'est permis de l'utiliser dans l'édito de notre prochain numéro
Honorée
Sympa ce concept, tout à gagner à en faire d'autres du même format. J'aime bien le côté décontract de l'itw. Mais des bières au "goûter"... lol
Merci !
Le cinema ne m'interesse pas du tout, je n'ai pas vu de film depuis 3 ans mais j'aime beaucoup Begaudeau et cette discussion est très sympathique, votre passion se transmet parfaitement.
en mode
genre
vit sa meilleure vie
Ah je vien de neurchi de begaudeau!
Ça coupe trop la parole du maître du logos
Ca respire le cinéma par ici !
Merci pour cet échange ! La partie sur Lars Von Trier était bien drôle !
La couleur et la coiffure de la jeune fille est éblouissante et Bégaudeau à 50 ans reste un beau gosse haha
Wawh much cinéma dans cette discussion
Du petit lait cette vidéo, je me suis tapé les 3 heures d'une traite. J'espère que vous en ferez d'autres !
Merci beaucoup ça fait plaisir !!
Quel roi ce mec, le voir se marrer avec des jeunes me fume
Très intéressante discussion. Pour en revenir au naturalisme et à sa définition, et puisqu'il a été question de Serge Daney et des Straub au cours de cette conversation, vous trouverez dans cette vidéo une tentative de définition de ce thème de leur part. La voici.
th-cam.com/video/av9Wjcg3INY/w-d-xo.html
Intéressant sur le fond. Par contre, les fils à papa, la fille qui sert les bières... Reproduction sociale en direct.
Pourquoi la fille ne parle jamais ?
Je suis absolument en phase avec l'analyse de François sur LVT, Pacôme Thiellement en parle avec passion et talent lors d'une conf que l'on peut trouver sur YT
Ah ah ah, content d'entendr eparler de sfilms de Danièle Thomson. C'est vraiment mon ressenti : elle parle de choses et d eproblématiques qui m'échappent. En revanche, ce qui m'a toujours fasciné, c'est qu'en dehors des beaux appartements parisiens, on ne les vois jamais travailler. Ils font des diners, des vacances, des mariages, des soirées, mais on ne les voit pas travailler.
Comment dans le domaine des idées politiques on passe de Comte-Sponville à 20 ans à Begaudeau à 40 ... On a pas tous l'occase d'être punk ou d'"estrème gauche" à 15 ans ... D'ou les voies et les voix du paradis sont impénétrables
th-cam.com/video/7lnvECzZIMI/w-d-xo.html
Vous vous coupez trop la parole :)
je vous remercie de chier sur un autre monde et goliath je me sens beaucoup moins seul
Je veux faire l'amour ! L'AMOUR !
Ces gamins qui interrompent en permanence le vieux, ils veulent pas rester un peu courtois ?
Le mec au milieu est hyper gênant, il m'a gâché en partie le live
C'est marrant, The Batman, j'en ai une lecture très simple moi : en réalité, le film de superhéros est devenu le nouveau film de "genre" par lequel il faut passer, comme le fut le cinéma d'horreur à une époque, et donc The Batman, n'est ni plus moins ni moins qu'une histoire d'amour, en fait, par le truchement du film de superhéros. Mais l'histoire de The Batman ne nous raconte pas grand chose d'autre que l'attirance entre Batman et Catwoman, sans que jamais cette histoire ne se conclue véritablement.
J'ai aussi apprécié une façon de replonger dans le "réel", des personnages fantasmagoriques. Dans le conte, il y a souvent l'aspect inverse : on prend un personnage réel, et on va le tirer vers son extrême pour former un personnage mythologique, une caricature. Là on fait l'inverse : on prend le personnage de BD, et on réinvente le personnage réel qui aurait pu inspirer le mythe. Notamment, les gangsters ne sont que des gangsters avec des logiques de gangsters. ET Batman est un humain avec une biologie humaine. Personne ne peut allier une activité nocturne intense et une activité diurne sous les projecteurs; Ce Batman là a choisit : il n'a pas de vie diurne. Bruce Wayne n'existe pas, il a choisit d'être Batman. C'est ça que j'ai apprécier dans ce Batman.
Et du coups, le sgrosse sfaiblesses du film selon moi, sont justement le ssujets qui n'intéressaient vraissemblablement pas le réalisateur. Toute la fin, tout le dénouement grtesque avec l'innondation etc... tout ça est traité par dessus la jambe, parce qu'il faut le faire. Mais j'ai l'impression que ce n'était pas le propos essentiel du réalisateur.
36:49 Parasite et sa morale moribonde qui a pas compris bourdieu!
Un film tres mediocre vu son auteur!
Haha en effet, cet argument critique avait pas mal été mis en avant à sa sortie par les détracteurs du film. On n'est pas tous fan du film chez Tsounami, mais force est de constater qu'il aura fait date, qu'on le veuille ou non ;)
La jeunesse gauchise on l'a reconnaît tout de suite , elle se revendique comme portant en elle un état d'esprit anti-autoritarité, limite révolutionnaire et sur la table on a ça mange des kinder Pinguie et ca boit de l'eau, ça parle avec un air éféminé . Pas de bière, pas de joints (je grossi le trait mais c'est vrai) on a deux jeunes qui ont le profil type des premiers de la classe (ils ne faisaient pas partie des rebelles qui étaient au fond de la classe ). J'aime remarquer ce paradoxe entre ce que les gauchistes revendiquent et ce qu'ils sont dans la réalité (qui est aux antipodes de ce qu'ils défendent) .
Par contre en général les mecs qui deviennnent de droite en grandissant sont très souvent ceux qui ont eu une jeunesse choatique, qui ont été des petites têtes brûlées, tout l'inverse des gauchistes qui sont soient des fils ou des filles de prof issus d'une classe sociale assez confortable et qui etaient surtout des élèves et des ados sages, très sages, voir chiants.
Ia petite bourgeoisie parle cinema
Elle boit du champagne à la Croisette 😎
@@hugoelbarjo2758 apparemment non elle boit de la 1664 pour se donner des airs prolos
En effet.
Trop marrant de voir Bégaudeau écrire un livre sur la bourgeoisie et la critiquer violemment alors qu'il en fait pleinement partie et ne l'assume pas.
@@yokota61 Tu l'as lu le livre ?