Pas mal de remarques sur 1,5°C. C'est vrai que 2024 a été la première année > 1,5°C mais on n'y est pas encore au sens climatique (et donc au sens de l'Accord de Paris). Pour y être, il faudrait qu'on y soit en moyenne. Voir climate.metoffice.cloud/current_warming.html pour la différence. Le live post publication a eu lieu ==> th-cam.com/video/WHDyMMep3ds/w-d-xo.html
@@lereveilleur idée de vidéo : "non on n'est pas encore à 1.5 et non, les scientifiques ne se sont pas trompés sur la vitesse du réchauffement" et autres GIEC bashing
merci, ça montre bien qu'il faut toujours strictement encadrer n'importe quelle méthode de séquestration carbone même a priori vertueuse dès qu'on souhaite passer à l'échelle "industrielle". L'afforestation est un très bon exemple : théoriquement, ce serait très vertueux de renaturer des zones urbanisées ou des friches industrielles, de désimperméabiliser et planter dans des zones à risques d'inondation, de restaurer des zones défrichées... En réalité, comme il y a peu d'éco-conditionnalités aux crédits carbone, la plupart des projets sont des monocultures de pin ou de chêne sessile plantées sur des prairies ou à la place de parcelles de feuillus défrichées. Le marché ne rémunère pas les services écosystémiques et aucun acteur privé ne veut prendre en charge le coût d'une dépollution / restauration. Des réflexions sont en cours pour avoir des crédits carbone intégrant une composante biodiversité ou des paiements pour services environnementaux qui intègrent un ensemble d'écoconditionnalités. En attendant, on en revient toujours à la même chose : il faut en priorité préserver les richesses naturelles que l'on a, car une fois un écosystème détruit, on perd les nombreux services "gratuits" qu'il nous rend et ça coûte très cher de le restaurer (quand c'est possible).
@lereveilleur continue de nous régaler avec une superbe vidéo très dense et très complète sur un sujet assez méconnu même pour qui s'intéresse de près au climat. Merci et bravo ! Attention, ne pas se décourager lors des 30 premières minutes qui ne parlent pas encore directement de l'élimination (pour expliquer la différence avec la séquestration, ou donner au moins une petite idée des procédures envisagées), la suite de la vidéo justifie largement ces 30 premières minutes !
En plus, l´ocean meme si il absorbe du carbone en ce moment, ce n´est pas forcement sans conséquences non plus. tout ce carbone augment l´acidité de l´ocean et reduit sa capacité future a absorber du carbone, en reduisant la biosphere dans l´ocean (mort des Coraux par exemple). superbe video, Merci rodolphe
L'Océan contient > 98 % du CO2 , même si on y dissolvait tout le CO2 atmosphérique cela ne modifierait pas l'acidité de l'Océan ! Au mieux si en certaines zones, du CO2 se dissout en surface, l'acidité y augmentera très faiblement jusqu'à ce qu'il soit neutralisé par la soude que je verse dans mon évier, un quelconque équilibre naturel , balancé avec le calcaire ou tout simplement dilué par les courants et autres vagues jusqu'à à aller se dissoudre dans les froides profondeurs de l'Océan , car plus la température de l'eau est faible et plus le CO2 s'y dissout facilement ( en grande quantité !). Mais, en moyenne le CO2 ne se dissout pas dans l'océan et au contraire ce dernier le libère dans l'atmosphère... En effet la température de ses couches extérieures augmente légèrement ( pas de crainte, aucune catastrophe ) or la solubilité des gaz dans l'eau diminue avec la température ( effet champagne, quand vous tenez une bouteille de champagne dans vos mains chaudes) si bien que l'Océan dégaze du CO2 , ce qui explique ( avec d'autres phénomènes comme la libération par le pergélisol, le volcanisme, etc. ) la croissance de sa concentration dans l'atmosphère [ car en effet on peut facilement montrer que l'augmentation anthropique de la concentration en CO2 due à l'Humanité est inférieur à 1 % ] .... La croissance de la concentration en CO2 est une conséquence de la légère augmentation de température et non la cause ! . Mais quelle est la cause de ces variations climatiques ? . En aucun cas ce ne peut être le CO2 et encore moins l'Humanité dont le flux anthropique de CO2 est très inférieur à 1 % des flux naturels du cycle du carbone ( démonstration niveau lycée sur demande). Ces évolutions , comme il y en a toujours eu sont dues à plusieurs causes , chacune autrement plus plausible que l'innocent CO2 ( absolument nécessaire à la Vie et qui se trouve à l'un de ses niveaux les plus bas sur toute l'histoire de la Terre mais aussi de l'Humanité !) Une de ces causes majeures est l'affaissement significatif du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIX siècle ( ~ 1870) : cliquez sur le lien ci-dessous, pour davantage d'explications. Certes cela correspond au développement de l'ère industrielle mais également à la naissance du féminisme ! Doit véritablement conclure qu'il faille nous débarasser de nos compagnes ? . facebook.com/1031872153/posts/pfbid0qZNteoygRX6cG5CzHxjaggmoYbEswGaWukuNQypsB6AHVKUKUNxyWXFUmG9L2keel/?app=fbl . Claude Sponem, Français, professeur de physique.
@@sponemspoonfilmseditor8418 serieux vous allez a contre courant de toutes les üublication scientifiques et vous etes professeur ? la jeun esse est mal barrée.Moi qui adore le snorkel, je peut vous dire que les coraux blanchissent, et que c´est essentiellement du a l´acidité et a la hausse de temperature de l´océan. je peut aussi vous dire que la ou l y a des coreaux vivants, il y a beaucoup plus de poissons que la ou les coreaux sont blancs. et chaque animal est un peu de CO2 capturé.
@@sponemspoonfilmseditor8418 Le fait que l'entièreté de l'augmentation de la concentration en CO2 soit d'origine humaine est prouvée par de multiples méthodes. skepticalscience.com/human-co2-smaller-than-natural-emissions.htm L'acidification de la surface de l'océan est un fait observé (en plus du fait qu'on comprenne bien la théorie) : www.ocean-climate.org/wp-content/uploads/2017/02/acidification-oc%C3%A9an_FichesScientifiques_04-5.pdf Je ne sais pas si le plus triste est votre incompréhension de la théorie (votre mécompréhension du cycle du carbone est gênante pour un professeur de physique parce que ça revient à constater que vous ne comprenez pas un bilan de matière ?!) ou le déni des observations.
@lereveilleur Vous affirmez n'importe quoi ! Avant de parler de physique suivez déjà un vours de "mesures physiques" afin de comprendre que tout affichage, toute courbe sortant d'un instrument n'a pas nécessairement de signification ! Suivef également un cours sur kes fondements de la Science , vous y apprendrez entre autres que la Science ne fonctionne pas par "consensus" mais par dissensus ( voir à ce propos la réponse d'Einstein au livre " cent auteurs contre Einstein) Mais aussi que la référence en science n'est pas des sources dont l'indépendance serait à prouver de façon générale et la qualité serait à prouver (et au cas par cas) . D'ailleurs les directeurs de publication des revues les plus prestigieuses ont eux mêmes reconnus se trouver sous des contrôles financiers influant fortement les publications . D'ailleurs vous citerais je des sources qu'aussitôt vous me ditiez qu'elles sont nulles, corrompues ou autre ! Les sources , et croiser les sources ce n'est bon que pouf des journalistes dans un monde supposé globalement "honnête" ! La référence en Science ce sont les arguments réfutables ( au sens de Karl Popper) , les raisonnements logiques et mathématiques , les expériences et mesures décrites suffisamment pour pouvoir être reproduites et contestées ( sinon elles n'ont de valeur que la croyance que l'on veut bien leur accorder ! .Enfin , vous comme le GIEC ne savez mêle pas ce qu'est un créateur thermodynamique, et moins encore que la Terre est un créateur thermodynamique, sinon vous ne feriez pas des bilans de flux énergétiques et , comme Wikipedia d'ailleurs , ne considereriez que ke flux d'énergie émergent de la Terre ,( sous forme d'infrarouges) est égal au flux incident apporté par le rayonnement solaire ... et vous sauriez que vis bilans sont faux car une partie du flux incident est en quelque sorte stocké sous forme de néguentropie , gelé sots forme d'organisation, de structures, d'information.. . et que , justement grâce à l'Homme , cette part croît considérablement ! Enfin vous sauriez de plus qu'en un même point d'un milieu peuvent exister plusieurs températures différentes ( avant de la :"mesurer" ce serait bien d'en prendre conscience) .. Vous sauriez également, vous comme le GIEC, que la nature tensorielle d'une température est une densité ( densité tensorielle) ==> aussi il est impossible d'en faire simplement une moyenne spatiale juste en ajoutant des valeurs et en les divisant par le nombre de mesures, il faudrait intégrer un réseau tenu de valeurs dans tout l'espace considéré en tenant compte des capacités calorifiques du milieu en chaque point de la planète ou même soyons sympa de la bio-sphère ! Ce qui est impossible à faire ! Une moyenne spatiale de température n'a pas plus de sens en physique et est aussi interdite qu'une division par zéro en mathématique ! Cette "expression" n'a réellement aucun sens, ne peut rien signifier ! Par ailleurs le flux anthropique de CO2 est < 1% des flux du cycle du carbone , et je soutiens moi, que vous ne comprenez rien à ce cycle dynamique ! Même si le CO2 jouait in rôle significatif dans les climats de la planète, le rôle de l'Humanité y serait tout à fait négligeable ! Enfin, si il est impossible de parler de température " moyenne" , on pourrait d'ailleurs conserver la même variation de température "moyenne" ( comme définie par vous et le GIEC !) avec un refroidissement aux pôles et un réchauffement sur l'équateur ou un refroidissement à l'équateur et un réchauffement aux pôles , avec un réchauffement nocturne et un refroidissement diurne à moins que ce ne soit l'inverse ou beaucoup plus compliqué ! Il se pourrait qu'en certains points l'Océan se refroidisse et pour la même concentration atmosphérique de CO2 s' acidifie ou qu'au contraire en d'autres points se réchauffe et donc s'alcanilise car la solubilité du CO2 varie avec la température... Mais me contentant de vos affirmations que "en moyenne" l'Océan se réchauffe ( jusqu'à quelle profondeur vos mesures, avec quelle densité spatiale, quelle fréquence temporelle, etc .) il devrait donc "en moyenne" s'alcaliniser ... ce qui n'empêche nullement qu'en certaines zones , sur certaine profondeur il puisse s'y acidifier pour mille raisons différentes. volcanisme sous marin , poches de CO2 aux confins des failles et fosses océaniques, biologie ou géologie locale, etc . Car pour le coup c'est bien l'Océan qui imposerait sa concentration à l'atmosphère car il contient la plus grande fraction de CO2 ( > 98 % , c'est lui le patron !) . Rien n'est cohérent dans ce que vous racontez ! Quelle origine pour ce CO2 atmosphérique qui passe , selon "vos" mesures de 280 ppm à 440 ppm ? De quelle origine ce CO2 ? L'Océan contient > 98 % du CO2 , vous comprenez que sans grands efforts il peut à la moindre saute d'humeur impacter l'atmosphère qui lui fait face ! Globalement , l'océan peut ou dissoudre le CO2 de l'atmosphère ou au contraire libérer du CO2 dans l'atmosphère ... . Sachant qu'en certaines zones il peut faire l'un ( source de carbone) quand dans d'autres zones il peut faire l'autre ( puits de carbone). En effet , la solubilité des gaz dans l'eau diminue avec la température ( ce que l'on nomme parfois "effet champagne" : les bulles qui se forment quand vous tenez une bouteille de champagne dans vos mains chaudes) Si on ne peut raisonnablement admettre connaître la température et ses évolutions dans les profondeurs océanes on essaiera néanmoins de croire en la validité des mesures affirmant que la température de ses couches supérieures augmente légèrement ( sans pour autant basculer dans la psychose de la catastrophe planètaire !). Sous ce réchauffement l'Océan dégaze du CO2 qui vient enrichir l'atmosphère avec une ampleur et une efficacité qui dépasse de beaucoup celle de ma petite Skoda , et même de l'ensemble de nos petites et grosses voitures ... et même nos industrieuses et industrielles activités ! Voilà ce qui cause votre accroissement de CO2 de 280 ppm à 440 ppm. .. La croissance de la concentration en CO2 est une conséquence de la légère augmentation de température et non sa cause ! . Nous dirons sa cause essentielle, car là encore, il y certainement des dizaines de facteurs pouvant agir sur cette libération de CO2 par l'Océan (activité biologique, rayonnements, pH modifié par d'autres phénomènes physico-chimiques, composition ionique , équilibre avec des roches calcaires, etc. ) Il existe également d'autres mécanismes pouvant s'ajouter au dégazage océanique comme des sursauts du volcanisme terrestre ... ou sous marin , tremblements de Terre, geysers , poches colossales de gaz (CO2 et CH4) au voisinage des fosses océaniques qui peuvent se libérer et autres libérations de CO2/CH4 associées au mouvements et subduction des plaques tectoniques, tous phénomènes parfaitement connus évidemment 😂 et aisément mesurables 😉 🤣 ... mais que vos condisciples en climato-alarmisme ne sauraient ignorer puisque , dans le seul but d'angoisser les populations , ils se plaisent à les recenser ... fournissant eux mêmes les réelles sources , naturelles (!) , à l'origine de cet accroissement de concentration atmosphérique... Sans oublier , grâce à leurs efforts également, le dégel du pergélisol source d'un flux de CO2 , toujours selon eux-mêmes , significatif sinon considérable , et lui aussi conséquence de l'augmentation de la "température moyenne" { je rappelle toutefois qu'en physique cette notion n'a aucune signification, pas plus que la division par zéro en mathématique} . . On pourrait presque se demander , pour qui a l'âme "écologique" , si tout cela ne correspond pas à un mécanisme de régulation du système maintenant l'homéostasie de Gaïa 😉 😀 ! Quand le carbone sous forme de CO2 se fait si rare dans l'atmosphère que les végétaux ( et donc les autres êtres vivants) commencent à souffrir et que leur survie est menacée, le carbone s'étant nécessairement accumulé , sous différentes formes, dans d'autres réservoirs ( d'où il "déborde" ) a naturellement tendance à les quitter pour rejoindre le réservoir qui en est le plus "allégé" (Loi de Le Châtelier étendue). La part "anthropique" de cette augmentation de concentration nexcéde pas, de façon certaine , nous allons le démontrer, < 1% de la concentration totale soit quelques 3 à 5 ppm en étant généreux ... [Ce dont on se moque puisque le CO2 n'est pas la cause, nous le verrons également, de ces évolutions climatiques. ] En effet, il est aisé de montrer , même en supposant , hypothèse qui nous est défavorable, que toute l'énergie utilisée par l'Humanité soit issue de combustions , que le flux anthropique de CO2 vers l'atmosphère est inférieur à 1% des flux naturels du cycle du carbone (démonstration de niveau lycée , incontestable , comme toujours incontestée par quiconque à ce jour déjà donnée sur ce site et disponible sur demande) . Si on considère la fonction "concentration atmosphérique" (supposée équilibre atteint) en fonction du flux total de CO2 vers l'atmosphère : C = f ( Φ ) Avec donc : C concentration atmosphérique de CO2 et Φ flux total total de CO2 vers l'atmosphère) , Suite ci-dessous.
Merci beaucoup pour cette vidéo de grande qualité comme d'habitude, honnêtement ce sont les meilleures vidéos de vulgarisation que je connaisse sur TH-cam toutes catégories confondues, je n'en loupe aucune. Petit détail néanmoins concernant les crédits carbone : tu dis dans ta vidéo (autour de 1h09) : "Le système entier des crédits carbone et de la compensation carbone est accusé, à raison à mon avis, de détourner les entités acheteuses des efforts de réduction de leurs émissions qu'elles doivent effectuer". Le reste du segment que tu consacres aux crédits carbone est axé sur le marché volontaire des crédits carbone (pour lequel je suis totalement d'accord avec toi) mais ta formulation semble indiquer que tu parles ici du système "entier" des crédits carbone, c'est à dire également des marchés réglementés. Si c'est bien le cas, attention quand même, car s'il est vrai que le Système Européen de Quotas d'Emissions de l'UE (sur lequel je vais m'appuyer ici car c'est le plus gros à ma connaissance, le plus proche de chez nous et celui que je connais le mieux) a connu depuis sa création de gros problèmes ayant fortement affecté son efficacité (prix des quotas trop faible dû à un trop grand nombre de quotas délivrés, à la diminution de la demande due à la récession suite à la crise des années 2010, et à la possibilité pour les entreprises d'acheter des crédits carbones internationaux - cdm et ji - en substitution des quotas délivrés par l'ue, fraudes, etc.), tu as quand même eu beaucoup d'améliorations depuis, en particulier ces dernières années (diminution du nombre total de quotas délivrés avec une trajectoire de réduction ambitieuse, une plus grande proportion de ceux-ci mis aux enchères plutôt que délivrés gratuitement, augmentation du nombre de secteurs concernés, fin de la convertibilité entre quotas européens et crédits carbone internationaux) qui ont conduit à une forte augmentation du prix de ceux-ci (de l'ordre de x6) et à une réduction significative des émissions de CO2 au niveau européen (www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0095069622001115). Sans rentrer dans les détails, la théorie économique postule également une plus grande efficacité théorique des marchés carbone par rapport aux normes d'émission, à la fois en termes de surplus social généré et d'incitation des entreprises à innover dans des technologies dépolluantes. Alors effectivement, comme toujours le diable est dans les détails, les nombreux dysfonctionnement passés (et présents) des marchés carbone l'ont montré, mais il faudra utiliser l'ensemble des outils à notre disposition pour atteindre (ou au moins se rapprocher de...) nos objectifs de réduction des émissions, et les outils reposant sur des incitations de marché sont des outils puissants pour impacter les comportements, surtout faisons attention à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain (surtout avec toutes les histoires de fraude à la TVA qui ont donné très mauvaise presse au marché des quotas carbone dans l'opinion publique).
Concernant le bois dans la construction... On sait en faire un stockage à long terme. Il existe pas mal de charpentes ou pans de bois pluriséculaires, et certaines sont même millénaires. C'est juste qu'il faut surdimensionner les structures, laisser les arbres pousser et bien préparer le bois (séchage à coeur, etc). Mais c'est sûr que la durabilité de stockage de la fermette industrielle c'est peanut je pense.
(4:00) 2* plus de carbone, ça doit être beaucoup plus que 2* plus de réchauffement puisqu'une partie est absorbée naturellement. Le stockage par bois de construction évite aussi la prod de CO2 pour le fer et le béton.
J'avais déjà réfléchi à cette question de mon côté. Pour moi et avec mes quelques connaissances, j'en ai conclu que le processus qui retire le co2 de l'atmosphère est très énergivore à cause du fait que le co2 y est très peu concentré. Alors, il faut une quantité d'énergie assez importante pour obtenir des résultats utiles. Or cette énergie doit être évidemment décarbonnée, sinon on perd tout le principe de la séquestration de co2 (produire du co2 pour produire de l'énergie pour capturer du co2 ça n'a pas de sens). Seulement voilà, chaque watt d'énergie "verte" utilisée pour retirer du co2 de l'atmosphère est un watt d'énergie "verte" qui ne remplace pas une source d'énergie fossile. Autrement dit, c'est comme si un moteur produisait 1kg de co2 et 100w pour une maison, et qu'on installait un panneau solaire de 100w pour alimenter une machine de "décarbonnation" qui recapture les 1kg de co2 émis. De mon point de vue, il serait plus utile de virer le moteur et le remplacer par le panneau solaire. Je sais bien que mon exemple est extrêmement simplifié et que les ordres de grandeur ne sont évidemment pas bons, mais c'est simplement pour mieux véhiculer mon idée/point de vue. Maintenant je vais regarder la vidéo, mais je suis curieux de connaitre d'autres points de vue
Sur le principe, on pourrait dire que les technologies de "capture/séquestration de carbone" n'auront d'intérêt que quand on aura déjà déployé toutes les solutions de réduction moins chères pour réduire les émissions.
J'ai pas encore vu la vidéo mais il a déjà parler de ce sujet dans d'autres vidéos. Déjà capturer le co2 dans l'atmosphère, ça existe déjà ça s'appelle des arbres. Ensuite on peut essayer de capturer le co2 la ou il est plus concentré comme derrière un incinérateur (pardon un revalorisateur énergétique)
Le passage de la vidéo où je montre que l'élimination n'a de sens que dans un monde où on a déjà beaucoup réduit les émissions est bien en phase avec ton raisonnement ici :).
@@lereveilleurEffectivement, j'avais posté mon commentaire avant d'avoir visionné la vidéo afin de partager mon point de vue puis de le comparer aux arguments de la vidéo. Je pense que oui, la capture du co2 doit en priorité se faire au niveau de sa production, là où la concentration est importante. D'autre part, la capture du co2 dilué dans l'atmosphère n'a de sens que dans un monde (ou a minima une zone géographique de taille conséquente) où la plus grande partie des sources d'émissions de co2 ont été remplacées par des sources d'énergie bas carbonne (je précise "zone géographique de taille conséquente" car même dans un monde où, par exemple, l'Europe est décarbonnée pour son énergie et les USA pas du tout, il serait utopique de penser qu'une éolienne installée en Suède devrait remplacer une source d'émission de co2 aux USA. Alors, l'énergie de cette éolienne pourrait servir à récupérer du co2 présent dans l'atmosphère, même si le monde i.e. les USA n'est pas complètement décarbonné.) Je sous entends par là que le choix a faire entre utiliser l'énergie d'un moyen de production bas carbonne pour remplacer une source émettrice de co2 ou soustraire du co2 de l'atmosphère doit se faire en considération du niveau de décarbonnation de la production d'énergie dans la zone géographique plus ou moins proche de ce dit moyen de production.
A 12:15 la production d'acier (du minerais en stock devant l'usine à l'acier sorti d'usine pour être précis) on sait faire avec zéro émissions. Ça s'appel la filiaire DRI (direct reduction iron ; certaines de ces filiaires pour être précis) et ce sont des "vieilles" techniques des années 1960 donc éprouvées, il suffit d'avoir l'hydrogène vert qui va bien pour ça (et l'électricité bas carbone aussi). Elles sont marginales aujourd'hui mais à l'échelle industrielle. Sur ce sujet il y a tous les problèmes du monde (financement, echouage d'actifs...) sauf : 1/ la question du stockage des énergies intermittentes, et 2/ la disponibilité des technologies métallurgiques qui vont bien (la partie H2 est plus chaude, puisque historiquement on produit du H2 de gaz naturel, donc sans stockage, presque pas de circuits etc) Deux sujets en moins qui ne sont pas une paille, vu qu'ils sont généralement les deux facteurs limitants de la transition.
Merci pour la précision. Effectivement, j'en avais parlé dans la vidéo sur l'H2 industriel donc on a des pistes pour ces émissions difficiles à réduire mais ça n'est pas encore à l'échelle (contrairement à des technologies type ENR/PV/nucléaire/pompe à chaleur/voitures électriques qui sont déjà déployées à une grande échelle).
@lereveilleur je ne sais pas ce que vous appelez "à l'échelle" mais il y a de nombreuses unités industrielles qui fonctionnent depuis des années en DRI. Les unites sont un petit peu plus petites que la sidérurgie au charbon ; plutôt quelques millions de tonnes par an plutôt que plus de 5 millions pour le charbon. Simplement le H2 provient du gaz naturel. C'est une technologie parfaitement mâture sur la partie siderurgique, faut juste déployer. Ce qui n'est pas "à l'échelle" pour l'instant c'est l'hydrogène vert. Si vous avez personnellement 500 millions à investir et la source de H2 "je vous construit" une unité de 2 millions de tonnes en 2 ou 3 ans, et autant que vous voulez d'unités de ce type si vous trouvez n fois 500 millions et l'hydrogène qui va bien... les promesses d'ingénieur n'engagent que ceux qui les croient mais on se comprend. En 2010 70Mt (Wikipedia) sur en gros un milliards de nouveau fer (en gros 1.5 milliards, un milliards nouveau et 0.5 milliards scrap). Je ne suis pas sûr qu'il y ait entre 5 et 10% du parc mondial des véhicules qui soit électrique. Partons de 100 millions actuellement, si on double tous les 5 ans la capacité DRI on a 800 millions en 15 ans soit 80% de l'actuel et donc une decarbonation raisonnable de l'ensemble du besoin sans restriction dure sur la demande qui est une clé du développement. Techniquement on est plus sur les difficultés d'un déploiement du nucléaire thermo électrique que sur des solutions émergente type biochar ou juste pas à l'échelle. En tout cas le fer n'est clairement pas comparable au ciment qui consiste basiquement à prendre CaCO3 et à en elever un CO2 en le chauffant.
faire de l'acier neutre avec de l'h2 n'a aucun sens quand le voisin produit de l'h2 avec du fossile. commençons par réduire la production de h2 fossile à 0 avant de parler de l'acier, sinon cela fait très technosolutionisme : continuer à consommer de l'acier car un jour on aurait la neutralité pour l'ensemble du h2 (et donc ce que vous consommez d'ici là n'est pas neutre)
@@geosupbam5676 et surtout : pourquoi faire ? pourquoi continuer à produire autant d'acier dans un monde neutre en GES qui serrait (coïncidence de calendrier ou concomitance) aussi un monde stable en population donc stable en construction donc ~0 neuf ? pour que mon voisin puisse continuer à boire du soda et consommer des aliments dans des emballages à usage unique ? mouais...
@@MarcMarc-cf9mq Ben non, votre argument revient à celui de Zemour : la France c'est 1% des émissions. Une tonne sans CO2 c'est toujours ça de pris et voilà. Après vous avoir comparé à Zemour ce qui est taquin de ma part, votre deuxième remarque prouve que vous ne savez pas de quoi vous parlez vu qu'un des très gros morceau du H2 actuel produit à partir de gaz naturel c'est justement la sidérurgie... Et en fait non pas forcément en premier remplacer. Si H2 au gaz naturel produit un fer qui émet 3 tonnes de CO2 par tonne produite et fer et que le fer au charbon c'est 5 tonnes, faut commencer par les 5 tonnes pas par les 3. Pour le même investissement on évite 5 au lieu de 3. Votre remarque est aussi conne que l'idée de remplacer du chauffage électrique français par des pompe à chaleur alors que l'électricité est déjà decarbonnée et que le sujet des émissions liées au chauffage c'est le fioul et le gaz.
Salut j'adore tes vidéos qui me lisse dans le sens du poil. j'ai 50 ans et ça fait 14 ans que je vis au Québec, avant, 35 ans en suisse en temps que supra écolo cassecouille++ pour ses amis . Depuis que je suis arrivé en Amérique, je suis certain de pouvoirs dire 2°C on peut littéralement se le mettre dans le fondement jusqu'au amygdales.
Si on parle de 2° à la fin du siècle, ça aurait été possible mais avec des changements drastiques dés aujourd'hui, qui n'arriveront donc pas effectivement. Même 2° d'ici 2050 c'est mal parti... Sauf si sur le plan géopolitique ça part en couilles bientôt, ce qui n'est pas à écarte quand on voit l'évolution du monde.
@ criss que non!!! Comment je vais faire du ski de fond moi. pis sans compter que si on a des palmier en Gaspésie ça veux dire que tu te retrouve avec tout les Ricain a montréal parce qu'en Floride il fera 55°C feels like 80°
@artamereenshort6610 🤣 pense tu vraiment qu'on va voir ça de notre vivant? Même nos enfants ne verrons pas ca. La terre se réchauffe, oui, elle va se réchauffer jusqu'au moment où les conditions seront réunis pour la prochaine ère glacière. En attendant ne te débarrasse pas de tes skis tu en auras de besoin, moi je préfère la raquette 🤪
Ca se règle avec des taxes aux frontières...mais dans tout les cas, le niveau de consommation national baisse. C'est ça le plus politiquement incorrect.
Que ça soit par le marché ou regalien, ça decouragera forcément la production dans le pays concerné, l'argent ne sort pas de nul part. Après évidemment taxe au frontière, ça veut dire calculer le coût carbone de tous les produits (pas infaisable j'imagine ?) et guerre commerciale sauf avec les pays en accord L'idéal pour moi serait une taxe mondiale sur l'extraction d'energie fossiles qui pourrait financer la récupération de CO2 dans l'atmosphère. Mais bonne chance pour faire accepter les pays extracteurs. Ça serait vraiment le plus efficient, la hausse de prix se diffuserait naturellement dans l'économie mondiale en fonction de l'utilisation réelle de carbone utilisé pour la production.
@ Oui faisable, mais des entreprises pourraient tricher sur leurs déclarations, avec la complicité des Etats (Exemple en date : le pétrole russe). Et sur ton second point c'est carrément possible. Reste plus qu'à la proposer à Trump ou Poutine et autres va-t'en-guerre
Merci beaucoup pour la video d'excellente qualité comme d'habitude. Je me pose encore la question sur lalbedo, est ce que toutes les quantifications présentées ici d'absorption de co2 par ces méthodes prennent en compte lalbedo ?
Sur les quantités de CO2 absorbées non puisque l'albédo ne peut pas se calculer à ce niveau. On ne peut le prendre en compte qu'au niveau des simulations climatiques et, dans ce cas, normalement, ça doit l'être.
Bonjour, je trouve qu'il est important de penser les techniques d'éliminations du carbone sur le très long terme, et dans ce cas on peut remarquer qu'on ne pourra pas faire d'aforestation pendant des siecles pour des raisons évidentes de surface, c'est donc une technique Non viable. Contrairement par exemple au stockages dans les sols. Je trouve que ce point est essentiel et qu'il faudrait séparer les techniques en deux: stockage limité sur le long terme, et stockage illimité. Merci pour cette vidéo.
je me suis fait la même réflexion. En regardant un petit peu sur google, j'ai vu que la durée nécessaire pour qu'une forêt arrive à maturité est de l'ordre de plusieurs dizaines d'années (varie en fonction du type de forêt, et ça semble plus ou moins correspondre aux ordre de grandeur de temps de la phase croissance des arbres (encore une fois dépend des arbres)). Sachant qu'après je suppose qu'on peut faire des coupes dans ces forêts pour faire de la "biomasse avec séquestration carbone", de manière à ce que le terrain ne soit pas réellement "perdu". Etant donné que l'on se place sur une échelle de 100 ans, je comprend la prise en compte de cette séquestration du carbone, même si je suis d'accord avec toi sur le fait que comme ce n'est pas du stockage géologique (il ne peut stocker qu'une quantité finie de CO2 pour une quantité donnée de terres arables sacrifiées sur une durée indéterminée), il ne devrait pas être considéré dans la même catégorie que les autres formes de stockage, qui elles sont du stockage "long terme".
Il faut aussi et surtout ne pas considérer le problème climatique indépendamment de l'effondrement de la biodiversité. L'afforestation est souvent un problème du point de vue de la biodiversité et ne pourra donc être que marginale.
En aucun cas le CO2 ne saurait être la cause de quelconques variations climatiques et encore moins l'Humanité dont le flux anthropique de CO2 est très inférieur à 1 % des flux naturels du cycle du carbone ( démonstration niveau lycée sur demande). Ces évolutions , comme il y en a toujours eu sont dues à plusieurs causes , chacune autrement plus plausible que l'innocent CO2 ( absolument nécessaire à la Vie et qui est à l'un de ses niveaux les plus bas sur toute l'histoire de la Terre mais aussi de l'Humanité ! Une de ces causes majeures est l'affaissement significatif du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIX siècle ( ~ 1870) : cliquez sur le lien ci-dessous, pour davantage d'explications. Certes cela correspond au développement de l'ère industrielle mais également à la naissance du féminisme ! Doit véritablement conclure qu'il faille nous débarasser de nos compagnes ? . facebook.com/1031872153/posts/pfbid0qZNteoygRX6cG5CzHxjaggmoYbEswGaWukuNQypsB6AHVKUKUNxyWXFUmG9L2keel/?app=fbl . Claude Sponem, Français, professeur de physique.
il faudrait faire le bilan CO2 lorsque celui-ci est capté par des machines alimentés par des éoliennes fabriquées à l'aide d'énergies fossiles. Combien d'éoliennes faudrait-il, et pour quel coût?
Hello! Merci pour tes vidéos toujours exceptionelles, je n'en ai jamais raté une. Néanmoins je me pose la question suivante: il me semble qu'on a déja atteint 1,5° et que vu la situation internationale, il est pour moi certain qu'on passera les 2° avant 2050. Pourquoi alors continuer à sortir des modèles basés sur ces limites qui me semblent malheureusement déja franchies? Pourquoi parle-t-on si peu des mesures à prendre avec un réchauffement plus marqué?
Bonjour ! Et bien ce serait un bon sujet de vidéos puisque ce sont des questions légitimes et qui reviennent souvent (en partie parce que le traitement médiatique n'est pas foufou). En fait, on n'a pas passé 1,5°C au sens climatique/accord de Paris puisqu'il faut qu'il faudrait que la température globale atteigne 1,5°C de moyenne. Pour l'instant, on a eu une année à 1,5°C. Ensuite, l'Accord de Paris n'exclue pas la possibilité d'un dépassement et de redescendre en dessous de 1,5°C à la fin du siècle. 2°C n'est pas encore perdu. Voir par exemple : climateactiontracker.org/ Après, sur la réduction des émissions, il vaut mieux viser des scénarios ambitieux. C'est sur l'adaptation qu'il serait peu prudent de parier sur un monde
@23:29 J'ai du mal a comprendre comment atteindre la neutralité carbon tel que defini dans la vidéo (equilibre entre emissions et retrait de CO2 anthropogenique) permet d'atteindre une stabilisation de la temperature si d'autres gaz a effet de serre ne sont pas aussi à l'equilibre ? J'ai l'impression que ca reviendrait à dire que ces autres gaz n'ont pas d'effet de serre.
Je crois que c'est parce que y a que le CO2 qui a une durée de vie dans l’atmosphère qui est longue. En gros le méthane à une durée de vie de 12 ans dans l’atmosphère donc si on arrête d'en rejeter maintenant, dans 12 ans la température aurait baissé comparé à maintenant parce que ce gaz a effet de sert serra plus dans l’atmosphère. Par contre, si on arrête d'émettre du CO2, comme sa durée de vie dans l’atmosphère d'un bon 1000 ans, bah il va falloir attendre 1000ans pour que la température redescende a un niveau avant l'émission. En gros, à production de méthane constante, la température est stabilisé parce que tout les ans tu rajoutes une dose de méthane mais t'enlève celle de y a 12ans. La température est donc stable mais plus haute qu'a l'ère pré-industrielle, ces autres gaz ont un effet de serre mais cet effet de serre ne s'accumule pas alors que le CO2 si
Malheureusement avec la version 2025 des USA, la modernisation compréhensible des pays émergents et la course aux technologies diverses dans les pays "civilisés" ne serait ce que pour mettre en avant l'utilisation des plateformes de diffusion de ces vidéos etc, difficile de croire à un futur autre qu'utopique... Quand on voit comment dans notre pays les gens sont réfractaires au moindre effort sur leur confort, moi le premier hein, je doute de ce même effort à l'échelle de la planète pour des peuples bien en dessous de notre niveau de vie. Excellente vidéo, bien qu'un peu complexe pour moi 😊
J'étais en tournée en Chine, Australie avec un passage à Dubai (oui mon job est une totale aberration écologique). C'est mort. Ces pays s'en foutent en long en large et en travers et la Chine à elle seule va couler le game.
bravo pour cette vidéo hyper détaillée. sauf si j ai raté le chiffre, l'objectif de 2tonnes de CO2 en 2050 correspond au émissions residuelles? (donc incluant des émissions négatives pour arriver au net zero) . merci
Je suis pas sur que réserver un sol à un usage soit la meilleure méthode. Écrire "bois sacré" en lettre blanche puis ne pas toucher a jamais empêcher les feux de forêt. Et un arbre fruitié à une espérance de vie très courte et en plus si on veut que ça serve à quelque chose il ne faut pas brûler le bois après.
23:20 je suis pas sur de bien comprendre. Atteindre la neutralité carbone ne permet pas de stopper le réchauffement, si par ailleurs d'autres GES sont émis. Je me trompe ? 38:49 j'ai revendu parlé de l'olivine dans l'océan pour augmenter l'absorbsion de CO2. Est-ce une solution critiquée ?
23:20 Et bien ça dépend de combien on émet d'autres GES. J'en parlais plus longuement ici : th-cam.com/video/iiKuUElvGhM/w-d-xo.html En très court, contrairement au CO2, des émissions constantes et positives de méthane induisent un climat stable. (Et augmenter ces émissions réchauffera le climat, les réduire refroidira). 38:49 L'olivine fait partie des minéraux envisagés pour faire de l'altération forcée (enhanced weathering) qui est évoquée dans la vidéo.
En aucun cas le CO2 ne saurait être la cause de quelconques variations climatiques et encore moins l'Humanité dont le flux anthropique de CO2 est très inférieur à 1 % des flux naturels du cycle du carbone ( démonstration niveau lycée sur demande). Ces évolutions , comme il y en a toujours eu sont dues à plusieurs causes , chacune autrement plus plausible que l'innocent CO2 ( absolument nécessaire à la Vie et qui est à l'un de ses niveaux les plus bas sur toute l'histoire de la Terre mais aussi de l'Humanité ! Une de ces causes majeures est l'affaissement significatif du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIX siècle ( ~ 1870) : cliquez sur le lien ci-dessous, pour davantage d'explications. Certes cela correspond au développement de l'ère industrielle mais également à la naissance du féminisme ! Doit véritablement conclure qu'il faille nous débarasser de nos compagnes ? . facebook.com/1031872153/posts/pfbid0qZNteoygRX6cG5CzHxjaggmoYbEswGaWukuNQypsB6AHVKUKUNxyWXFUmG9L2keel/?app=fbl . Claude Sponem, Français, professeur de physique.
Est-ce que ça serait pas une bonne méthode de séquestrer du carbone en faisant du biochar à base de bois ou de bambou et à la fois en récupérant les fumées chargeur en carbone pour les filtrer en soit la récupération sera bien plus efficace que dans l'air, et on transforme un stockage de courte durée qui est le bois en stockage de longue durée qu'on peut injecter dans le sol, après le problème de stocker du carbone dans le sol c'est que rien n'empêche les générations suivantes d'aller le chercher pour l'utiliser
Je travaille avec une compagnie de biochar en Zambie. 1) le problème d utiliser le bos c est que si ce n est pas bien encadré cela pousse les populations locales a déforester pour produire plus 2) l utilisation actuelle est comme fertilisants ( plutôt comme additif qui augmente l impact des fertilisants ) mais avec des pourcentages très faible ce qui rendraient l exploitation de ses zone économiquement impossible
@@lievincrefcoeur3716 si c'est mal encadré oui mais si c'est bien encadré la création de bois peut faire à partir de trogne donc au lieu de déforester ça reforest
@@lievincrefcoeur3716 Bonjour. J'essaie d'en faire à ma petite échelle en mettant (chaque fois que je fais du feu) une boite en inox avec des morceaux de bois coupés dedans. Je met des branches taillées de l'année des arbres de mes haie (en gros des section de 2 à 6 cm de large. Le fait que ce soit encore vert et des petites sections n'est il pas un problème?
Apres c est juste une question d échelles. Chaque année on émet 38milliards de tonnes de carbone. Voilà. Bon courage pour cultiver suffisamment de bambous pour ne serait ce que stocker 1% de ça. 😂 Les surfaces à cultiver seraient délirantes. Tellement plus efficace de couper le robinet. Edit pour ceux qui ont du mal à visualiser: 38 000 000 000 000 kg de carbone.
@@etienne8110 évidemment que si on fait que de la culture de bambou ça ne suffit pas mais ça tombe bien c'est pas ce que je propose, et puis en France on a quand même 640000 hectares de pelouse qui pour la plupart ne sert à rien et encore ce chiffre n'englobe que les pelouses de terrain d'habitation, sur ces terrains on pourrait produire de la biomasse pour stocker du carbone
40:34 pour le biochar j'avais compris que c'était bénéfique pour l'agriculture : l’augmentation de l’humidité dans le sol, la réduction du lessivage des nutriments et la stimulation de la vie microbienne. Là ça dit " risque négatif " ? Est ce que c'est a cause du fait qu'il faut plus de forêts ?
Bonjour je travaille sur une usine de production de biochar en Zambie. 1) le biochar est bénéfique poir l agriculture ( enfin on est pas sur ca dépend du climat, du type d agriculture et de qui finances les études. ) mais jusqu'à a un certain point. En trop grande concentration le biochar est utilisé comme pesticides ( absorption de tout les nutriments ce qui rend la terre stérile ) si on doit augmenter la production cela risque de posé problème. 2) effectivement comme pour les biocarburants une utilisation massive mettrait en concurrence les terre agricole pour l alimentation et pour l énergie ( la production du biochar ayant par ailleurs comme co produits du fioul, du méthane et de l énergie thermique ) ce qui risque d augmenter les cultures destiné a l énergie et donc causé une insécurité alimentaire
le symbole néfatif est mis sur le logo "production alimentaire" c'est comme les agrocarburant : si on avait une surface infinie, ce ne serrait pas un soucis. mais comme la surface cultivable n'est pas infinie, il y a une concurrence sur l'usage de cette surface
11:29 Je pensais aussi que la neutralité carbone était l'équilibre entre les émissions-absorptions humaine et l’absorption par les végétaux. Mais on dit aussi que pour atteindre la neutralité carbone il faut limiter nos émissions à 2TeqCO2 par ans par personne. Cela veux donc dire qu'il faudrait aussi mettre en place des système absorbant le même quantité de CO2? Voire que cela est déjà le cas. Ce qui semble ne pas l'être 3:03
La neutralité carbone CO2, c'est simplement le moment où les émissions humaines sont compensées par l'absorption d'origine humaine (via des puits naturels ou CDR), si bien que les émissions nettes de CO2 anthropiques sont de zéro, donc que la concentration atmosphérique du CO2 cesse d'augmenter. L'absorption *naturelle*, elle, doit être supérieure aux émissions humaines, de sorte que la neutralité carbone est atteinte, les puits naturels puissent petit à petit réduire le stock de CO2 déjà dans l'atmosphère. Dit autrement, si on visait à émettre autant que les puits de carbone peuvent absorber, alors la concentration atmosphérique en CO2 n'augmenterait certes plus, mais elle ne diminuerait pas non plus, et le réchauffement se poursuivrait.
@@jules_3903 J'ai bien compris ce que tu dis. Ce qui me pose problème c'est que les 2TeqCO2 par an par personne, dont on parle souvent pour la neutralité carbone, ramené à l'échelle mondiale cela fait 16GT par an. En neutralité carbone il faudrait que les absorptions d'origine humaine les compensent mais on en est bien loin comme montré à 3:03 . Cela me parait donc bizarre que l'on parle de 2TeqCO2 par an par personne parce que cela supposerait qu'il faudrait considérablement augmenter les absorptions d'origine humaine. Dans l'état actuel, avec 2,2Gt absorbées par an, il faudrait nous limiter à 275 kg d’émission de CO2 par an par personne pour atteindre la neutralité carbone.
@@tregor29 Pardon d'avoir répondu à côté. En effet, cela suppose que nos 2tCO2e (note qu'on on est plus dans du CO2 seul, alors qu'en vrai c'est la neutralité carbone CO2 qui est primordiale) soient compensées par des absorptions équivalentes. C'est un chiffre pour la France (les puits de carbone naturels mobilisables par l'homme sont à considérer par pays, car ils varient de l'un à l'autre) et il est très discutable en effet. Le blogueur Bon Pote avait fait un billet pas mal là-dessus, tu le trouveras facilement, il est intitulé : « Objectif 2 tonnes : vrai défi ou mauvaise cible ? » (Note que depuis la parution de ce billet, en France, l'absorption du CO2 par les forêts a continué à diminuer.)
il me semble qu'on oublie un point important : c'est que coût économique mis à part, l'élimination du carbone est une activité industrielle intensive qui a un cout énergétique et donc un cout carbone. soit par dépense directe, soit par la simple absence de réduction de demande énergétique globale. Si par exemple, on utilise des ENR pour ça, ces ENR ne seront pas disponibles pour décarboner d'autres usages. Par ailleurs, on élimine pas vraiment le CO2 sous une forme inerte. On le séquestre. C'est à dire qu'on confine dans les sous-sol et sous très haute pression un gaz qui va rester stable des siècles voir des millénaires. Je m'étonne que des gens qui s'inquiètent du confinement de déchets radioactifs solides semblent si confiantd dans la capacité de l'humanité a sequester durablement le CO2. Si pour X raison ce CO2 sequestré vient à fuir et être re-libéré au cours des décénies ou siècles à venir, (cf tentatives ratées de stockage de gaz aux usa) alors, on a perdu 2 fois : le CO2 libéré additionné du le cout carbone de la tentative de séquestration. Je pense donc que l'effort est à mettre sur la réduction d'émission et de s'accomoder du réchauffement résiduel. Et la seule façon de réduire les émission, c'est pas pas en étant attentif à tout les milliards de postes d'émission mais en commençant par réduire l'extraction de fossiles en amont à savoir charbon, pétrole et gaz. Tant qu'on ne tarit pas ces sources, le moindre kilo de carbone extrait finit tot ou tard sous forme de co2. Le reste, c'est du greenwashing. Le défi me semble politiquement insurmontable car ça nécessite de se battre contre l'intéret à court terme de chaque individu, qu'il soit producteur ou consommateur. Le plus simple serait encore de diviser par 100 la population d'humains sur terre. Je ne prétends pas que ce soit aisé ou éthique, mais c'est encore ce qui me semble avoir les meilleures chances de succès. Les gens renonceront plus facilement à avoir des enfants qu'au confort de la civilisation. Et d'ailleurs, ça risque d'être à terme un ajustement subit si on ne fait rien. (cf équation de kaya).
Bonjour Je n'ai compris ce que signifie net zero dans le domaine de l'énergie par exemple. Comment le domaine de l'énergie ou des transports peut être a net 0? Ou -120% Vers 28:40 Merci pour les réponses
Pour l'énergie. Si on a de la BECCS (centrale à biomasse + capture et séquestration de CO2), on a un truc dans le secteur "énergie" qui peut avoir des émissions négatives (et vu leur place dans certaines modélisations ça doit jouer pour un bon bout du secteur énergie). Pour les transports, ils ne sont pas à 0. Pour être à 0, il faudrait que les émissions directes soient nulles (donc que des agrocarburants et des transports électrifiés dont les émissions seront dans le secteur énergétique). Autant dire que c'est très peu probable. Et je ne vois pas trop ce qui pourrait amener des émissions négatives dans les transports. Ce qui veut dire que si on garde du fossile (aviation par exemple) faudra le compenser ailleurs.
Toujours aussi intéressant et nuancé. le postulat de réduction du co2 par les écosystèmes n’est pas acquis. Ex: Plusieurs forêts présentes un bilan co2 négatif induit par l’augmentations des températures. Retirer du co2 implique d’affecter des ressources qui ne sont ne sont actullenent pas affectées à cette tâche. Tout cela peut théoriquement impliquer des coûts, coûts nuls, posifs ou négatifs ? Le déni entretient une croissance qui repose actuellement sur le dépassement des limites planétaire qui dilapident des actifs non renouvelables et renouvelable sous certaines conditions. Le déni sera de plus en plus confronté à nouvelles contraintes précarisantes. Le bilan des gains et des pertes risque de faire imploser notre modèle économique à la Ponzi. Modèle incompatible avec un arrêt de croissance.
Oui mais entre l'énergie pour couper les arbres, creuser et entretenir la mine, les transporter, etc... Pas sûre que ce soit rentable question carbone (ne parlons même pas d'argent).
Si et uniquement si ce bois ne pourrit pas en emettant du méthane... Donc il faut la logistique, l entretient, l hermétique etc... Tout ça en emettant zéro carbone (sinon ca vient encore plomber le bilan de cette opération) Et c est du bois qu on oeut pas utiliser du coup (que ce soit pour chauffer ou construire) donc une pression supplémentaire sur une ressource qui devrait être une alternative au ciment par ex... Gains faibles voir ridicules pour un investissement et des downsides importants.
Je pense que faire de la BECCS est la "meilleure" manière de faire ça. C'est la même idée mais ça aura un meilleur rendement (parce qu'on stocke que le CO2 et pas tout le bois et parce que ça évite de devoir creuser une mine en sortir des trucs... etc).
Si plutôt que d'ensevelir le bois, on l'utilise comme matériau de construction, celui-ci se substitue à d'autres matériaux qui auraient émis des GES pour être produits. En termes de durée de vie de séquestration, à titre de comparaison, la charpente de Notre-Dame de Paris a duré 800 ans. (En étant enseveli, le mobilier de Toutânkhamon a duré plus de 3 000 ans.)
C'est très intéressant mais faut s'accrocher 😁 Concernant l'élimination, et en considérant que le carbone que nous avons libéré est issu des énergies fossiles, considérant que ces énergies fossiles étaient des forêts (le temps tout ça tout ça a tout transformé), pourquoi l'enfouissement de bois ne se fait pas ? C'est super simple à faire, non ? On fait pousser n'importe quel arbre (de préférence une essence ayant le meilleur rapport quantité de co2 absorbé/volume/temps) et on enfouis tout ça sous l'océan (mais vraiment dessous, de sorte que les gazs ne remontent pas). Une forêt n'élimine du carbone qu'en croissance il me semble. Bon, qui paie, je sais pas 😁
le bois flotte :) mais rien n'interdit de le transformer en biochar qui lui coule (le biochar est d'ailleurs assez proche du charbon) ceci dit, avant de se débarrasser du biochar comme un déchet à la mer, autant l'utiliser à régénérer les champs pendant... une éternité (ordre de grandeur dans mon autre commentaire : en gros, on en a pour l'éternité ou presque à faire cela, et en tout cas au moins 10 ans rien que pour l'apport initial des surfaces les plus ravagées) et l'avantage du biochar, c'est qu'il paye son cout (le fermier achète car il apporte un gain de rendement)
j'espère que ça va répondre à ma question que je me pose, s'il est possible de capturer le carbone au moment où on le génère (dans les usines), comme on sait capturer un certain nombre de choses pour ne pas les relâcher dans la nature retour au début de la vidéo
C'est effectivement la différence entre CCS (lien fourni par @lereveilleur) et CDR (sujet de cette vidéo). La première catégorie de technologie diminue le flux entrant de CO2 dans l'atmosphère (il "évite" des émissions à la source) ; la seconde réduit le stock de CO2 déjà présent dans l'atmosphère.
On peut capturer le carbone (avec un surcoût) à la cheminée. Par contre on ne sait pas si on pourra le stocker/séquestrer durablement. Pour rappel on émet 38milliards de TONNES annuellement... Ca prend de la place à stocker...
pourquoi perdu ? vous êtes morts ? la bataille du 1,5° est probablement perdu, la cible suivante c'est 1,51° la "guerre" ne se finira qu'avec une stabilisation des émissions, soit avec la mort du dernier humain, ce qui reviendra a stabiliser les émissions... reste à choisir si on préfère le premier cas volontairement ou pas
Merci pour cette vidéo très dense, mais très interessante. J'avais lu qu'une baleine pouvais permettre de séquestrer environ 18TeCo2 (de mémoire) par an, en mangeant le plancton qui fini, après digestion, par sédimenter au fond de l'océan. Je m'était demandé si une politique qui permette la préservation et l'augmentationd e la population de baleine pouvait avoir un impacte significatif sur le climat. Je n'ai pas l'impression, d'après la vidéo, qu'il y ai beaucoup d'étude sur le sujet.
Je suis toujours un peu circonspect devant ce raisonnement. On sait que la baleine, ses excréments etc finiront pour l'immense majorité par être mangé par des organismes (y a même des vidéos où on voit des cadavres de baleine se faire grignoter dans les abysses). Ça permet de faire passer du carbone de la surface de l'océan à son fond mais rien ne dit qu'il y reste ! Faudrait voir tout ça du point de vie du cycle du carbone. Ça rejoint un peu l'idée de fertilisation de l'océan mais en prenant beaucoup moins de risque parce qu'on pourrait déjà essayer de faire revenir les populations de baleine à ce qu'elles étaient dans le passé ! Ça reste une bonne chose à faire du point de vue de la biodiversité/de la santé de l'océan et je ne pense pas qu'il y ait besoin de l'argument CO2 pour pousser dans cette direction.
c'est génial de voir encore notre réveil leur national qui distribue de l'espoir à grand renfort de faits et de recherche. Mais quand je vois que la russie et la chine investissent dans des brise glace en attendant d'ouvrir de nouvelles routes commerciales extrêmement lucratives. Il est où l'intérêt de ces états dans la réduction des gaz à effet de serre ?
Avec le gouvernement américain qui s'est désengagé des accords de Paris et de l'incitation à produire encore plus de ressources fossiles carbonées c'est mal barré pour le climat. 🤒
@@thematrix18video4 t'es bien gentils c'est dans le meilleur des cas ça on est pas a l'abris de Trump a vie après il y a un truc marrant c'est que vu qu'il a mis que des incompétent la que pour leur propre intérêt et leur ego a un moment cette concentration d'ego et d'individualisme va commencer à se mettre des balles dans le pied tout seul ( déjà on le voit rien que musk qui a tesla donc qui a tout intérêt a garder les voitures électriques sur le devant de la scène et trump qui veux justement détruire l'électrique et l'écologie ça se fight déjà 😂)
Parmis les 8 milliards d’humains, pauvres riches et classe moyennes. combien sont prêts, ou capable de réduire une portion signicative de leur pouvoir d’achat lié aux dépassement des limites planétaire?
Je pense que c'est fait dans la partie sur les impacts où on dit qu'il faut faire attention à ne pas entraîner/aggraver d'autres problèmes environnementaux et notamment celui de la biodiversité.
en même temps la majorité des mesures pour le climat sont aussi bénéfique pour les autres problèmes, par exemple si on cesse d'extraire du fossile, on diminue massivement l'extraction (y compris en tenant compte de l'extraction de lithium qui remplacera cela en partie). si on isole, on chauffe moins, on diminue aussi la pression et l’intérêt de la déforestation si on revient à l'agriculture bio, on consomme moins de fossile pour les engrais et on améliore la biodiversité et une partie du problème de la qualité de l'eau
Quelle connerie. La seule raison pour laquelle il y a des 'usines à captation' c'est pour vendre/échanger des permis d'émission sur les marchés. Le reste c'est que du pipo...
Les marchés de carbone sont abordés vers la fin de la vidéo. Mais, aujourd'hui, ce sont très peu des "usines à captation" sur ces marchés (parce que de telles usines sont très couteuses par rapport à d'autres crédits).
pour stocker du carbone, la BECCS est contraignant au niveau transport co2 (sauf à transporter la biomasse et la bruler à proximité d'un pipeline "extraction gaz fossile" qu'on utiliserait à l'envers (je pense aux sites d'extraction en fin de vie de la mer du nord). Je me demande pourquoi on n'explore pas plus la construction bois (qui en plus de stocker du carbone, permet d'éviter l'émission des matériaux plus polluant qu'il remplace) et le biochar à titre de stockage (qui a l'avantage de ne pas nécessiter d'énergie, au contraire de l'extraction dans l'air... 1 million de km2 en TCR-biochar, c'est 1 Gtco2/an séquestré... de quoi permettre un apport initial pour la restauration des sols les plus problématique pendant 10 ans, puis un apport annuel complémentaire pour les surfaces les plus ravagées... dans cette optique c'est 8% de foret durable mature à convertir en TCR biomasse à croissance rapide) Évidement cela implique qu'on cesse de bruler de la biomasse et du fossile en laissant le co2 s'échapper dans l'atmosphère... sinon on ne stocke même pas ce qu'on relargue par ailleurs... et je pense que cet aspect là n'est encore pas du tout compris car on considère encore trop souvent que bruler du bois est durable alors que cyniquement les 50% de bois provenant de la déforestation correspondent approximativement au 55% de bois brulés dans le monde. l'un ne peux matériellement pas disparaitre sans que l'autre face de la même pièce disparaissent. de même de l'immobilier purement en bois ne fonctionne que si le parc immobilier est stable (1/3 utilisé par la rénovation mais part du bois a multiplier par 3 pour sortir du quasi tout acier-béton)
J'ai entendu que les forêts, lorsqu'elles sont victimes du changement climatique dégagent plus de CO2 qu'elles n'en absorbent. Ce phénomène est il pris en compte ?
Je viens de finir la vidéo, il me semble de mémoire qu’il dit, dans le panorama des solutions, que les solutions conventionnelles (reforestation, tourbières, stockage dans le sol, etc) ne sont pas pérennes car ces écosystèmes sont sensibles aux augmentations de la température, et que tout ça est pris en compte dans les scénarios.
On n'y est pas au sens climatique. Pour y être, il faudrait qu'on y soit en moyenne interannuelle. En gros qu'on est des années au-dessus et en dessous (parce qu'il y a une variabilité naturelle). Pour l'instant, on a eu une année à 1,5°C mais, en moyenne, on est encore en dessous.
Frère si au bout de 3 min ta capacité d'attention est déjà en berne, on peut pas grand chose pour toi. Je comprends qu'on se soit tous habitués aux montages frénétiques sur internet et aux vidéos qui flinguent notre capacité d'attention (je mettrais bien un tacle à TikTok mais bon TH-cam y a contribué), mais pour le coup dans de la vulgarisation scientifique, c'est important de laisser respirer pour qu'on ait le temps d'emmagasiner les informations. Regarde en x2 si tu veux, à la fin de la vidéo tu nous diras si tu as si bien retenu que ça.
@@Borahkreth N'INSULTE PAS MON INTELLIGENCE SIL TE PLAIT JE REGARD LES MATCHS DU PSG DE BOUT EN BOUT SOIT 1H30 JAI ENCORE TOTUE MON ATTENTION MAIS LA YAVAIT LARGEMENT DE QUOI CUT ETC MAIS MERCI DE TE SOUCIER DE MES TDH
Si tu veux retirer de la matière, on ne sera pas forcément d'accord sur ce qui est important. Mais, tu peux regarder juste la conclusion si tu le souhaites. Si tu veux accélérer le rythme, ce peut devenir dur à suivre pour beaucoup. Mais, tu peux regarder la vidéo en accéléré.
Concernant la BECCS, la pyrolyse en est encore au stade de la recherche et du développement industriel. Elle présente toutefois un avantage notable en termes d'efficacité énergétique, nécessitant seulement 200°C contre environ 800°C pour l'incinération
les nouvelles et futures techniques agricoles en france participent à retirer du C, pourtant toujours aucune rémunération ni remerciements pour ce travail et ces investissements, uniquement des menaces, sanctions et crachats
est ce quel retire ou elle compense ? tu parle de quel technique ? attention a pas faire d'amalgame souvent quand on parle des agriculteurs en mal on parle de l'agriculture intensive qui représente la plus grande part de l'agriculture et la excuse moi mais elle est largement plus destructrice que réparatrice .
Question con : généraliser des condenseurs pour récolter la vapeur d’eau atmosphérique alimentés par panneaux photovoltaiques pour faire pousser des arbres dans les deserts. Recolter ce bois et le bruler en centrale pour concentrer co2 et le reinjecter dans les puits petroliers : bonne idee ou complètement stupide ?
@josephmilcent1944 réponse encore plus conne : depuis des années, j'entends beaucoup de scientifiques et d'ingénieurs ♀♂dire ou faire comprendre que le techno-solutionnisme n'est pas une option. Sans parler des "'experts" à la vision plus holistique qui vont dans le même sens.
@ si tu le dis. Je persiste à dire ce que j'ai écrit et pas ce que tu écris. Et par curiosité, "les technos ne suffiront pas", ok, mais qu'est ce qu'il faut d'autre ?
@@Johan-pk8mm Bon, sinon la pratique de la pédophilie, c'est en famille, pas sur internet. C'est probablement pour ça que beaucoup ne veulent pas que leurs enfants aient des cours de sensibilisation à ce sujet.
A 13:45 on se rapproche un peu du faux dilemme car la taille du problème compte au moins autant que sa nature. Net zéro est un objectif politique. Si on passe de 40 milliards de tonnes équivalent CO2 à disons un ou 2 milliards (en gros une réduction de 95 à 99% avec un mediane à 97.5%) tout ira pour le mieux dans une lente, très lente derive climatique. Le vrai problème du changement c'est sa vitesse, si on faisait en quelques milliers d'année ce qu'on fait en quelques décennies (2 ordres de grandeur plus faible, donc) tout irait bien. Comme dit Masson-Delmotte, chaque dixième compte. Pour les physiciens et les scientifiques en général, l'équilibre est un point parmis d'autres sur une courbes (avec tout au plus quelques propriétés spécifiques permettant de simplifier les calculs), en revanche pour les économistes et les benets (et donc le personnel politique 😊😊) c'est un totem
Plutôt d'accord avec le commentaire. D'ailleurs il semble que je dis plusieurs fois que la neutralité n'est qu'un point (en espérant que ce soit un point de passage).
A 52:00 sur les 20 milliards de tonnes de capture. Un petit calcul d'ordre de grandeur sur le BECCS. 20 milliards de CO2 de combustion c'est 14 milliards de matière organique sèche (je prend la combustion complète d'un sucre C6H12O6, mais peut importe on est dans l'ordre de grandeur). Je prend alors 20 milliards de matière organique sèche. Ça fait du 20t/ha sur un milliards d'hectares. Ce qui est un rendement "pas deconnant" pour une agriculture industrielle irrigué. Et un milliards d'hectares c'est 2% de la surface de la planète, 20% des surfaces agricoles, et 5% des terres hemergées. C'est chaud mais pas délirant. Faut quelques dizaines de millions d'agriculteurs, c'est possible. Et beaucoup d'eau donc beaucoup de desalinisation pour aller produire à très haut rendement surfaciques sans concurrencer le riz et la canne à sucre. L'avantage c'est qu'il a peu de tension sur les métaux car on a une production d'énergie avec beaucoup des infrastructures actuelles (centrales thermiques, réseaux électriques, gazoduc) etc. C'est facile à coupler au biogaz (facile à produire, à transporter, à utiliser etc). Les BECCS m'ont tout l'air d'être un "autre nucléaire", il a tout les avantages objectifs de la transition mais est l'ennemie des ecolo car il conserve la société thermo industrielle.
Mais un milliard d'hectares c'est gigantesque ! L'ensemble des champs cultivés c'est 1,6 milliards (le reste du système agricole ça peut être des pâturages... etc). Ça prendrait quand même une proportion très significative des terres cultivables.
@lereveilleur pas sur terres cultivable ordinaires à haut rendement comme je l'ai dit. Mais sur du tropical sec par exemple. Faut "juste" dessaler la quantité d'eau qui va bien... C'est peut-être deconnant pour 20 milliards mais ça n'est pas complètement fou pour quelque milliards. Dans le milliards six il y a tous les biocarburant, le soja pour nourrir des bovins qui pètes et faire un excédents d'azote en Europe dont on ne sait que faire, le vin qui tue des milliers de personnes etc etc. Bref à chaque fois le sujet est la priorisation des usages et pas chaque solution. Mais condamné le BECCS au prétexte que ces promoteur sont des gros cons qui veulent continuer à rouler en Porsch Cayenne serait quand même une perte d'opportunité. Et c'est même, comme vous le dites, à contrecarrer ce genre de réflexion et à rationaliser les solution et problèmes que le GIEC sert.
ça fait un moment que je me demande s'il ne serait pas plus judicieux d'aller chercher le co2 dans l'océan plutôt que dans l'atmosphère (ou à minima dans les 2). Surtout qu'avec l'équilibrage de pression l'océan n'est rien d'autre qu'un réservoir pour renvoyer du co2 dans l'atmosphère dans le cas où on arriverai à faire baisser les niveaux dans celle ci.
Sais plus simple de retirer de l'atmosphère et que l'océan rejette dans l'atmosphère pour s'équilibrer lui même que de chercher a le ramasser dans l'océan
Je pense que c'est la bonne réponse oui. Les deux communiquent donc on ira le chercher où c'est le plus simple. (Et il y a des méthodes qui envisagent de séquestrer le carbone depuis l'océan).
@@lereveilleur pour séquestrer le carbonne de l'océan faut fertiliser l'océan avec de l'oxyde de fer en autre mais les etude demontre que sais très difficile à savoir les effect à long terme ont peut aggraver la situation en jouant avec les océan
cela dépend de la technique :) si tu cultives du bois à croissance rapide pour en faire du biochar, c'est quand même plus simple de laisser pousser du bambou que d'aller extraire du co2 en mer. si tu cultives des alges, c'est peut-être l'inverse :) et donc oui les 2 ont probable du sens, selon les lieux, les pays, les personnes implquées
@@seanmurphy1933 Oui, j'en parle ici (et dans une autre vidéo sur la chaîne : "Pourquoi la vie galère dans l'océan") mais ce n'est pas la seule méthode qui va chercher le CO2 dans l'océan.
ha oui c'est vrai cela, l'Allemagne et la Belgique seul mauvaise élève à côté d'une France qui a un bilan parfait... qu'est-ce que c'est pratique le déni pour ne pas se remettre en question et rejeter le problème sur d'autres
@@MarcMarc-cf9mq Ils ont arrêté le nucléaire pour des raisons soit-disant écologistes, résultats, centrales à charbons/au gaz ré-ouvertes, rejettent des particules fines, etc. Qu'est-ce que c'est pratique la diversion pour ne pas se remettre en question et admettre qu'on a fait une bêtise, renforçant le problème au lieu de le résoudre...
@@Neckhawker j'avais raté le moment où EEVL avait obtenu la majorité en Belgique, France, Allemagne et tous les autres pays au monde où il y a le même problème. j'avais aussi raté le moment où on avait résolu les problèmes techniques par ex sur le délais de construction de l'EPR et de son cout au kWh élevé. J'avais aussi raté le moment où il y avait un consensus sur le fait que c'est la seule et unique solution, nous dispensant à la fois de réduire le gaspillage et le besoin de retirer du co2 de l'atmosphère, sujet de cette vidéo. évidement c'est plus facile de trouver un bouc émissaire plutôt que de constater que le problème est plus complexe que le % de vote d'un parti qui a toujours été minoritaire dans les 3 pays cités
@@MarcMarc-cf9mq T'as du rater les discours anti-nucléaires de EELV. T'as du rater leurs homologues en Allemagne et Belgique qui ont poussé à la fin du nucléaire... T'as du rater que s'ils n'ont pas eu la majorité, ils ont obtenu cela par des jeux d'alliances... T'as du rater la commission parlementaire sur la perte de souveraineté et de compétences dans le nucléaire. T'as du rater les résultats actuels de la Belgique et de l'Allemagne quant à leurs émissions. T'as du rater le fait qu'on est actuellement à 95% de production énergique décarbonée. T'as du rater que pendant qu'on fait des économies de bouts de ficelles en nous sacrifiant, l'Allemagne nous crachait dessus en rachetant notre électricité nucléaire... et avec l'UE a tenté d'attaquer notre nucléaire. C'est tellement facile de tenter de faire diversion, mais le problème est bien là...
Video pertinente ! mais quelque chose me trotte depuis pas mal de temps dans la tête ! Ma demande concerne le que nous devons atteindre une consommation de GES par habitants de 2T/an !!! J'aimerai enfin que l'on me dise à quoi correspond cette valeur pour nos comportement de consommations ? En sachant que nos pseudo services publics nous pénalisent de environs d'une tonne de GES/an ! Que l'on se bas sur une moyenne de 10T de GES/an que certain explose allègrement ! A quoi correspond la vie d'une personne à 2T de GES/an ????? J'ai fait un bilan au plus juste et je suis à environs 5T de GES/AN services public inclus . Je ne voyage pas, je mange peu de plats préparés, j'ai un jardin potager, j'ai quelques hectares de forets qui vivent leur vie biologique, ect . le cote négatif je vie à la campagne et la voiture est indispensable, mais je l'utilise peu ! je ne suis pas un adepte du paraitre ( fringues et compagnie ) Alors à quoi correspond un vie à 2T de GES /an ( GES : Gaz à effet de serre ) Merci
On est en 2025. Les USA, premiers émetteurs au monde, ont quitté l'accord de Paris. C'est comme vivre dans une coloc en état désastreux, à se demander de vouloir se priver de manger pour économiser la vaisselle alors que Bébert se promène avec ses bottes de pêcheur au milieu du salon et défèque dans le frigo. J'adore tes contenus mais franchement, perso, j'abandonne.
@@cy-bles citoyen lamba oui comprenne les consequence et veuilent faire des effort juste quelque milliardaire qui cherche a continuer à polluer comme les pétrolière les Amazon de se monde etc
Parmis les 8 milliards d’humains, pauvres riches et classe moyennes. combien sont prêts, ou capable de réduire une portion signicative de leur pouvoir d’achat lié aux dépassement des limites planétaire?
et si on commençait par ce qui n'a pas besoin de cela avant de toujours pointer le difficile comme justificatif pour ne pas faire le compliqué ? par ex rénover un logement en passif, cela ne diminue pas le pouvoir d'achat (voir l'augmente), cela augmente le confort, cela donne du boulot localement, cela réduit les problèmes de géopolitique, ... et pourtant, le parc immobilier est loin d'être passif et en France il est même encore permis de construire des passoires thermiques
@MarcMarc-cf9mq Les alternatives low-tech pertinentes se heurtent à l’integrisme des technophiles obnubilés par la fuite vers l’avant. La parts du niveau de vie qui repose sur du non essentiel isoutenable reste un intouchable pour plusieurs. Le dépassement des limites planétaires la capacité portante des écosystèmes dilapide un capital de resourses,qui s’épuisent, se dégradent. Emputer le réduire de la théorie des 3 R (recycler, réutiliser et réduire) réduit la surexploitation sans y mettre fin. Pour moi on ne peut pas être plus sobre dans nos excès sans diminuer le niveau de vie. La pauvreté est semble-t-il la voie de contournement à défaut de sobriété qui devra faire avec le potentiel de richesse restant.
18:40 : Il faudrait même retirer suffisamment de CO2 pour passer sous le seuil d’absorption des océans pour éviter qu'ils continuent à stocker le CO2 en surplus en s’acidifiant et détruisant la vie marine.
Bonne remarque. Mais, il y a également des mécanismes dans l'océan qui agisse là-dessus donc une capture par l'océan n'implique pas forcément une acidification. Voir l'effet sur le pH dans différents scénarios ici www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/summary-for-policymakers/
@1:01:15 mouai, on voit que les émissions en 2025 ont chuté depuis environ 10ans. Le graphique est donc faux, pas la peine donc de faire des plans sur la comète!
Bonne observation ! L'histogramme sur 2025 correspond à une période plus large (vu l'espacement probablement 2023-2027). Et c'est aussi possible que l'exercice de modélisation commence avant les dernières années (parce que les données des dernières années ne sont pas toujours disponibles au moment de la modélisation)
A 2:30 je ne suis pas trop d'accord avec la dichotomie société humaine, naturel. En fait le bon distingo est bilan à l'équilibre, bilan hors équilibre. Bien sûr l'équilibre se déplace avec la quantité de CO2 dans l'atmosphère ce qui rend le concept délicat mais on peut dater l'equilibre ou le preciser à par un differentiel de température genre équilibre à +1°C. L'autre approche est l'ordre de grandeur de la durée de stockage hors atmosphère. Là ça n'est plus une dichotomie mais ça peut être puissant. La demi vie dans le réservoir par exemple est très puissant comme outil d'analyse.
Bromley BC, Khan SH, Kenyon SJ (2023) Dust as a solar shield. PLOS Clim 2(2): e0000133. Dans les scénarios décrits ici, de grandes quantités de poussière sur les orbites entre la Terre et le Soleil peuvent réduire la quantité de lumière solaire reçue sur notre planète. Contrairement aux stratégies basées sur la Terre, l’atténuation du changement climatique avec cette approche n’a pas d’impact à long terme sur la Terre ou son atmosphère. Environ 1 010 kg de matière sont nécessaires chaque année pour avoir un impact sur le climat terrestre, en fonction des propriétés de la poussière et de la manière dont le nuage se déploie. Les sources de poussière comprennent la Terre, la Lune [18] ou éventuellement un astéroïde dévié [15, 16, 19]. Étant donné que les grains de poussière entre la Terre et le Soleil ont tendance à se déplacer hors de leur alignement, ils doivent être remplacés. Le manque de contrôle sur un nuage de poussière peut également limiter son efficacité comme bouclier solaire. Des simulations avec des pare-soleil contrôlables montrent qu’un ombrage non uniforme de la Terre pourrait être nécessaire pour atténuer le changement climatique sur la planète dans son ensemble [17]. Cependant, la persistance des nuages de poussière peut être courte, ce qui permet un contrôle saisonnier du niveau d’ombrage. Après avoir examiné une variété de types de poussière et de stratégies de déploiement, nous avons retenu un scénario comme étant le plus prometteur pour l’impact sur le climat terrestre : la poussière lunaire peut être extraite et lancée sur des trajectoires balistiques qui se croisent près de la ligne de visée Terre-Soleil. Nous avons identifié des orbites qui permettent aux grains de poussière de fournir de l’ombre pendant des jours, presque aussi longtemps que pour la poussière déployée près de L1, le point de Lagrange Terre-Soleil. Les avantages de ce concept comprennent un approvisionnement immédiat en poussière lunaire, ainsi qu’un faible coût en énergie cinétique par rapport à un lancement depuis la Terre. Les grains de poussière individuels sur ces trajectoires s’écartent rapidement de leur alignement, éliminant le système Terre-Lune sans impact sur l’atmosphère terrestre. Il n’est pas nécessaire de manipuler activement les orbites pour éliminer la poussière lorsque la protection solaire n’est plus bénéfique. D’autres concepts de géo-ingénierie spatiale, notamment les opérations d’essaim de satellites [13, 14] et la plateforme de bulles spatiales du Senseable City Lab du MIT, déplacent moins de masse au fil du temps. Nous sommes néanmoins encouragés à envisager un lancement vers la Lune et des orbites similaires à celles identifiées ici. Cette stratégie nécessite un ordre de grandeur d’énergie inférieur à celui des lancements depuis la Terre. Une fois les installations de lancement basées sur la Lune établies, de grandes quantités de poussière pourraient être chargées rapidement et en continu, des facteurs qui pourraient être essentiels si les humains ne réagissent pas correctement au changement climatique.
@AliceLaronce je ne dis pas le contraire traire, juste ya plus simple que le techno solutionnisme, ça demandera plus d'efforts. Le côté techno c'est ce qui fait bander, on a la fusion , coloniser mars et tout, miroir solaire, bref, des solutions techno il y en a plein. Est ce que c'est la bonne solution ? Je ne pense pas.
@ Honnêtement, je trouve que le mantra du "techno-solutionisme ne fonctionnera pas" est aussi dogmatique que son contraire. Si ce truc ne peut pas marcher, il faut le démontrer pragmatiquement. Et les solutions "plus simples" ça fait 30 ans qu'on les collectionne et on a beau les subventionner à fond, ça ne marche tout simplement pas. On a jamais autant pollué. On a le bide allemand et l'échec des cops sous les yeux tous les jours. Pour ma part, je n'ai aucune envie d'aller sur Mars ou quoi que ce soit de ce genre, je bande bien plus en plantant mes arbres fruitiers. Mais le reste ne marche pas et l'alternative (un retour progressif dans le sang, la sueur et les larmes) à l'ère préindustrielle et à une population de moins d'un milliard d'humain n'enthousiasme pas grand monde en dehors d'une minorité en Europe de l'ouest.
Coucou, j’ai vu ton live sur Twitch tout à l’heure et je pense qu’un capsule clarifiant la possibilité d’une vie à 2Tonnes d’équivalent co2 intéressant, je suis vegan, voyage pas et je suis à 4 tonnes, beaucoup de personnes trouvent ça démobilisant. Et je m’étais mis de coté que la seule chose avec laquelle j’étais d’accord avec le Raptor était le fait que l’on ne parle pas de l’extinction du vivant de cause anthropique alors que les trois quart des réserves halieutiques sont en danger et qu’on a déjà éliminé les 3/4 des populations d’insectes et que les oiseaux suivent… Quand j’en ai discuté avec des amis ils avaient plutôt l’impression que si on prenait la “chute” du vivant en compte ça impliquerait des nécessités de changements bien plus perceptibles que le discours sur les énergies, ils me disent que c’est d’ailleurs pour ça qu’il y a une séparation entre le giec et l’ipbes.
Je suis surpris (ou j'ai mal compris) que tu considère que le net zéro concerne les émissions humaines. pour moi c'était le moment oü les émissions humaines nette (brute - capture humaine) était équivalent aux captures nettes naturelle (capture - feu de foret par ex). ce qui provoque une stabilisation du taux de co2 dans l'atmosphère 3:03 et 5:42 montre l'ampleur du problème de l'objectif de 2 tonnes par personne : 2 à 12 milliards de tonne (en supposant que les puits sont stable) pour 8-10 milliards de personne, cela fait un budget carbone de 0,250-1 tonne et non 2 tonnes. et encore le 1 tonne, c'est le max du à un effet d'augmentation de la concentration passé du co2 atmosphérique. En supposant une stabilisation en 2060, on a ~5 milliards de puits, soit moins de 1 tonne par personne et ceci en supposant qu'on n'a pas 8 milliards d'émission du aux méga-feu comme l'an passé... hors cela risque de se reproduire. Merci à la moitié du monde de nous laisser nous suicider, même si nombreux sont ceux-ci qui voudraient participer à ce mouvement
Serait-il possible de faire une vidéo à propos des politiques internationale contre la lutte contre le changement climatique? Je suis pas mal inquiet à l'idée d'avoir Trump à la tête du 2ème pays le plus polluant au monde
Pas mal de remarques sur 1,5°C. C'est vrai que 2024 a été la première année > 1,5°C mais on n'y est pas encore au sens climatique (et donc au sens de l'Accord de Paris). Pour y être, il faudrait qu'on y soit en moyenne. Voir climate.metoffice.cloud/current_warming.html pour la différence.
Le live post publication a eu lieu ==> th-cam.com/video/WHDyMMep3ds/w-d-xo.html
@@lereveilleur idée de vidéo : "non on n'est pas encore à 1.5 et non, les scientifiques ne se sont pas trompés sur la vitesse du réchauffement" et autres GIEC bashing
@@geosupbam5676 ... pour 2024 le dépassement du +1,5° mondial est factuel ...
Encore un travail impressionnant de recherche, présentation et pédagogie. Mille bravos !
Merci pour cette vidéo très claire. J'ai appris beaucoup. La progression logique excellente aide à bien mémoriser les infos.
merci, ça montre bien qu'il faut toujours strictement encadrer n'importe quelle méthode de séquestration carbone même a priori vertueuse dès qu'on souhaite passer à l'échelle "industrielle".
L'afforestation est un très bon exemple : théoriquement, ce serait très vertueux de renaturer des zones urbanisées ou des friches industrielles, de désimperméabiliser et planter dans des zones à risques d'inondation, de restaurer des zones défrichées...
En réalité, comme il y a peu d'éco-conditionnalités aux crédits carbone, la plupart des projets sont des monocultures de pin ou de chêne sessile plantées sur des prairies ou à la place de parcelles de feuillus défrichées. Le marché ne rémunère pas les services écosystémiques et aucun acteur privé ne veut prendre en charge le coût d'une dépollution / restauration.
Des réflexions sont en cours pour avoir des crédits carbone intégrant une composante biodiversité ou des paiements pour services environnementaux qui intègrent un ensemble d'écoconditionnalités.
En attendant, on en revient toujours à la même chose : il faut en priorité préserver les richesses naturelles que l'on a, car une fois un écosystème détruit, on perd les nombreux services "gratuits" qu'il nous rend et ça coûte très cher de le restaurer (quand c'est possible).
Merci beaucoup Rodolphe pour ton travail de grande qualité. Chaîne d'utilité publique à partager d'urgence.
C'est passionnant comme d'habitude. Merci à vous pour ce travail indispensable!!
Super ! Je pense que cette video a été plus agréable à faire que celle sur le débunkage de la video du Raptor.
Merci pour ce travail de synthèse et de vulgarisation !
Extrêmement complet mais assez clair malgré tout. Reste plus qu'à retenir tout ça...
si tu comprends le propos , tu le retiendras
@chritofgodfighter4210 si je devais retenir tout ce que je comprends 😹
@@bbbenj c'est pourtant comme ca que ca marche^^
@@chritofgodfighter4210 est-ce que vous vous souvenez exactement de tout ce que vous avez compris ? Dans les moindres détails ?
Quel travail, merci pour ce partage !
@lereveilleur continue de nous régaler avec une superbe vidéo très dense et très complète sur un sujet assez méconnu même pour qui s'intéresse de près au climat. Merci et bravo !
Attention, ne pas se décourager lors des 30 premières minutes qui ne parlent pas encore directement de l'élimination (pour expliquer la différence avec la séquestration, ou donner au moins une petite idée des procédures envisagées), la suite de la vidéo justifie largement ces 30 premières minutes !
En plus, l´ocean meme si il absorbe du carbone en ce moment, ce n´est pas forcement sans conséquences non plus. tout ce carbone augment l´acidité de l´ocean et reduit sa capacité future a absorber du carbone, en reduisant la biosphere dans l´ocean (mort des Coraux par exemple).
superbe video, Merci rodolphe
Exact.
L'Océan contient > 98 % du CO2 , même si on y dissolvait tout le CO2 atmosphérique cela ne modifierait pas l'acidité de l'Océan !
Au mieux si en certaines zones, du CO2 se dissout en surface, l'acidité y augmentera très faiblement jusqu'à ce qu'il soit neutralisé par la soude que je verse dans mon évier, un quelconque équilibre naturel , balancé avec le calcaire ou tout simplement dilué par les courants et autres vagues jusqu'à à aller se dissoudre dans les froides profondeurs de l'Océan , car plus la température de l'eau est faible et plus le CO2 s'y dissout facilement ( en grande quantité !).
Mais, en moyenne le CO2 ne se dissout pas dans l'océan et au contraire ce dernier le libère dans l'atmosphère...
En effet la température de ses couches extérieures augmente légèrement ( pas de crainte, aucune catastrophe ) or la solubilité des gaz dans l'eau diminue avec la température ( effet champagne, quand vous tenez une bouteille de champagne dans vos mains chaudes) si bien que l'Océan dégaze du CO2 , ce qui explique ( avec d'autres phénomènes comme la libération par le pergélisol, le volcanisme, etc. ) la croissance de sa concentration dans l'atmosphère [ car en effet on peut facilement montrer que l'augmentation anthropique de la concentration en CO2 due à l'Humanité est inférieur à 1 % ] ....
La croissance de la concentration en CO2 est une conséquence de la légère augmentation de température et non la cause !
.
Mais quelle est la cause de ces variations climatiques ?
.
En aucun cas ce ne peut être le CO2 et encore moins l'Humanité dont le flux anthropique de CO2 est très inférieur à 1 % des flux naturels du cycle du carbone ( démonstration niveau lycée sur demande).
Ces évolutions , comme il y en a toujours eu sont dues à plusieurs causes , chacune autrement plus plausible que l'innocent CO2 ( absolument nécessaire à la Vie et qui se trouve à l'un de ses niveaux les plus bas sur toute l'histoire de la Terre mais aussi de l'Humanité !)
Une de ces causes majeures est l'affaissement significatif du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIX siècle ( ~ 1870) : cliquez sur le lien ci-dessous, pour davantage d'explications.
Certes cela correspond au développement de l'ère industrielle mais également à la naissance du féminisme ! Doit véritablement conclure qu'il faille nous débarasser de nos compagnes ?
.
facebook.com/1031872153/posts/pfbid0qZNteoygRX6cG5CzHxjaggmoYbEswGaWukuNQypsB6AHVKUKUNxyWXFUmG9L2keel/?app=fbl
.
Claude Sponem, Français, professeur de physique.
@@sponemspoonfilmseditor8418 serieux vous allez a contre courant de toutes les üublication scientifiques et vous etes professeur ? la jeun esse est mal barrée.Moi qui adore le snorkel, je peut vous dire que les coraux blanchissent, et que c´est essentiellement du a l´acidité et a la hausse de temperature de l´océan. je peut aussi vous dire que la ou l y a des coreaux vivants, il y a beaucoup plus de poissons que la ou les coreaux sont blancs. et chaque animal est un peu de CO2 capturé.
@@sponemspoonfilmseditor8418 Le fait que l'entièreté de l'augmentation de la concentration en CO2 soit d'origine humaine est prouvée par de multiples méthodes.
skepticalscience.com/human-co2-smaller-than-natural-emissions.htm
L'acidification de la surface de l'océan est un fait observé (en plus du fait qu'on comprenne bien la théorie) :
www.ocean-climate.org/wp-content/uploads/2017/02/acidification-oc%C3%A9an_FichesScientifiques_04-5.pdf
Je ne sais pas si le plus triste est votre incompréhension de la théorie (votre mécompréhension du cycle du carbone est gênante pour un professeur de physique parce que ça revient à constater que vous ne comprenez pas un bilan de matière ?!) ou le déni des observations.
@lereveilleur
Vous affirmez n'importe quoi !
Avant de parler de physique suivez déjà un vours de "mesures physiques" afin de comprendre que tout affichage, toute courbe sortant d'un instrument n'a pas nécessairement de signification !
Suivef également un cours sur kes fondements de la Science , vous y apprendrez entre autres que la Science ne fonctionne pas par "consensus" mais par dissensus ( voir à ce propos la réponse d'Einstein au livre " cent auteurs contre Einstein)
Mais aussi que la référence en science n'est pas des sources dont l'indépendance serait à prouver de façon générale et la qualité serait à prouver (et au cas par cas) . D'ailleurs les directeurs de publication des revues les plus prestigieuses ont eux mêmes reconnus se trouver sous des contrôles financiers influant fortement les publications .
D'ailleurs vous citerais je des sources qu'aussitôt vous me ditiez qu'elles sont nulles, corrompues ou autre ! Les sources , et croiser les sources ce n'est bon que pouf des journalistes dans un monde supposé globalement "honnête" !
La référence en Science ce sont les arguments réfutables ( au sens de Karl Popper) , les raisonnements logiques et mathématiques , les expériences et mesures décrites suffisamment pour pouvoir être reproduites et contestées ( sinon elles n'ont de valeur que la croyance que l'on veut bien leur accorder !
.Enfin , vous comme le GIEC ne savez mêle pas ce qu'est un créateur thermodynamique, et moins encore que la Terre est un créateur thermodynamique, sinon vous ne feriez pas des bilans de flux énergétiques et , comme Wikipedia d'ailleurs , ne considereriez que ke flux d'énergie émergent de la Terre ,( sous forme d'infrarouges) est égal au flux incident apporté par le rayonnement solaire ... et vous sauriez que vis bilans sont faux car une partie du flux incident est en quelque sorte stocké sous forme de néguentropie , gelé sots forme d'organisation, de structures, d'information.. . et que , justement grâce à l'Homme , cette part croît considérablement !
Enfin vous sauriez de plus qu'en un même point d'un milieu peuvent exister plusieurs températures différentes ( avant de la :"mesurer" ce serait bien d'en prendre conscience) ..
Vous sauriez également, vous comme le GIEC, que la nature tensorielle d'une température est une densité ( densité tensorielle) ==> aussi il est impossible d'en faire simplement une moyenne spatiale juste en ajoutant des valeurs et en les divisant par le nombre de mesures, il faudrait intégrer un réseau tenu de valeurs dans tout l'espace considéré en tenant compte des capacités calorifiques du milieu en chaque point de la planète ou même soyons sympa de la bio-sphère ! Ce qui est impossible à faire !
Une moyenne spatiale de température n'a pas plus de sens en physique et est aussi interdite qu'une division par zéro en mathématique !
Cette "expression" n'a réellement aucun sens, ne peut rien signifier !
Par ailleurs le flux anthropique de CO2 est < 1% des flux du cycle du carbone , et je soutiens moi, que vous ne comprenez rien à ce cycle dynamique !
Même si le CO2 jouait in rôle significatif dans les climats de la planète, le rôle de l'Humanité y serait tout à fait négligeable !
Enfin, si il est impossible de parler de température " moyenne" , on pourrait d'ailleurs conserver la même variation de température "moyenne" ( comme définie par vous et le GIEC !) avec un refroidissement aux pôles et un réchauffement sur l'équateur ou un refroidissement à l'équateur et un réchauffement aux pôles , avec un réchauffement nocturne et un refroidissement diurne à moins que ce ne soit l'inverse ou beaucoup plus compliqué !
Il se pourrait qu'en certains points l'Océan se refroidisse et pour la même concentration atmosphérique de CO2 s' acidifie ou qu'au contraire en d'autres points se réchauffe et donc s'alcanilise car la solubilité du CO2 varie avec la température...
Mais me contentant de vos affirmations que "en moyenne" l'Océan se réchauffe ( jusqu'à quelle profondeur vos mesures, avec quelle densité spatiale, quelle fréquence temporelle, etc .) il devrait donc "en moyenne" s'alcaliniser ... ce qui n'empêche nullement qu'en certaines zones , sur certaine profondeur il puisse s'y acidifier pour mille raisons différentes. volcanisme sous marin , poches de CO2 aux confins des failles et fosses océaniques, biologie ou géologie locale, etc .
Car pour le coup c'est bien l'Océan qui imposerait sa concentration à l'atmosphère car il contient la plus grande fraction de CO2 ( > 98 % , c'est lui le patron !) .
Rien n'est cohérent dans ce que vous racontez !
Quelle origine pour ce CO2 atmosphérique qui passe , selon "vos" mesures de 280 ppm à 440 ppm ?
De quelle origine ce CO2 ?
L'Océan contient > 98 % du CO2 , vous comprenez que sans grands efforts il peut à la moindre saute d'humeur impacter l'atmosphère qui lui fait face !
Globalement , l'océan peut ou dissoudre le CO2 de l'atmosphère ou au contraire libérer du CO2 dans l'atmosphère ... .
Sachant qu'en certaines zones il peut faire l'un ( source de carbone) quand dans d'autres zones il peut faire l'autre ( puits de carbone).
En effet , la solubilité des gaz dans l'eau diminue avec la température ( ce que l'on nomme parfois "effet champagne" : les bulles qui se forment quand vous tenez une bouteille de champagne dans vos mains chaudes)
Si on ne peut raisonnablement admettre connaître la température et ses évolutions dans les profondeurs océanes on essaiera néanmoins de croire en la validité des mesures affirmant que la température de ses couches supérieures augmente légèrement ( sans pour autant basculer dans la psychose de la catastrophe planètaire !).
Sous ce réchauffement l'Océan dégaze du CO2 qui vient enrichir l'atmosphère avec une ampleur et une efficacité qui dépasse de beaucoup celle de ma petite Skoda , et même de l'ensemble de nos petites et grosses voitures ... et même nos industrieuses et industrielles activités !
Voilà ce qui cause votre accroissement de CO2 de 280 ppm à 440 ppm.
..
La croissance de la concentration en CO2 est une conséquence de la légère augmentation de température et non sa cause !
.
Nous dirons sa cause essentielle, car là encore, il y certainement des dizaines de facteurs pouvant agir sur cette libération de CO2 par l'Océan (activité biologique, rayonnements, pH modifié par d'autres phénomènes physico-chimiques, composition ionique , équilibre avec des roches calcaires, etc. )
Il existe également d'autres mécanismes pouvant s'ajouter au dégazage océanique comme des sursauts du volcanisme terrestre ... ou sous marin , tremblements de Terre, geysers , poches colossales de gaz (CO2 et CH4) au voisinage des fosses océaniques qui peuvent se libérer et autres libérations de CO2/CH4 associées au mouvements et subduction des plaques tectoniques, tous phénomènes parfaitement connus évidemment 😂 et aisément mesurables 😉 🤣 ... mais que vos condisciples en climato-alarmisme ne sauraient ignorer puisque , dans le seul but d'angoisser les populations , ils se plaisent à les recenser ... fournissant eux mêmes les réelles sources , naturelles (!) , à l'origine de cet accroissement de concentration atmosphérique...
Sans oublier , grâce à leurs efforts également, le dégel du pergélisol source d'un flux de CO2 , toujours selon eux-mêmes , significatif sinon considérable , et lui aussi conséquence de l'augmentation de la "température moyenne" { je rappelle toutefois qu'en physique cette notion n'a aucune signification, pas plus que la division par zéro en mathématique} .
.
On pourrait presque se demander , pour qui a l'âme "écologique" , si tout cela ne correspond pas à un mécanisme de régulation du système maintenant l'homéostasie de Gaïa 😉 😀 !
Quand le carbone sous forme de CO2 se fait si rare dans l'atmosphère que les végétaux ( et donc les autres êtres vivants) commencent à souffrir et que leur survie est menacée, le carbone s'étant nécessairement accumulé , sous différentes formes, dans d'autres réservoirs ( d'où il "déborde" ) a naturellement tendance à les quitter pour rejoindre le réservoir qui en est le plus "allégé" (Loi de Le Châtelier étendue).
La part "anthropique" de cette augmentation de concentration nexcéde pas, de façon certaine , nous allons le démontrer, < 1% de la concentration totale soit quelques 3 à 5 ppm en étant généreux ...
[Ce dont on se moque puisque le CO2 n'est pas la cause, nous le verrons également, de ces évolutions climatiques. ]
En effet, il est aisé de montrer , même en supposant , hypothèse qui nous est défavorable, que toute l'énergie utilisée par l'Humanité soit issue de combustions , que le flux anthropique de CO2 vers l'atmosphère est inférieur à 1% des flux naturels du cycle du carbone (démonstration de niveau lycée , incontestable , comme toujours incontestée par quiconque à ce jour déjà donnée sur ce site et disponible sur demande) .
Si on considère la fonction "concentration atmosphérique" (supposée équilibre atteint) en fonction du flux total de CO2 vers l'atmosphère : C = f ( Φ )
Avec donc : C concentration atmosphérique de CO2 et Φ flux total total de CO2 vers l'atmosphère) ,
Suite ci-dessous.
Merci pour cette vidéo complète et informative. Je suis également heureux cette reconversion de Richard après le tennis.
Une vidéo d'utilité publique et aussi bien sourcé ça fait plaisir !!
Merci pour ton travail essentiel
Merci beaucoup pour cette vidéo de grande qualité comme d'habitude, honnêtement ce sont les meilleures vidéos de vulgarisation que je connaisse sur TH-cam toutes catégories confondues, je n'en loupe aucune.
Petit détail néanmoins concernant les crédits carbone : tu dis dans ta vidéo (autour de 1h09) : "Le système entier des crédits carbone et de la compensation carbone est accusé, à raison à mon avis, de détourner les entités acheteuses des efforts de réduction de leurs émissions qu'elles doivent effectuer". Le reste du segment que tu consacres aux crédits carbone est axé sur le marché volontaire des crédits carbone (pour lequel je suis totalement d'accord avec toi) mais ta formulation semble indiquer que tu parles ici du système "entier" des crédits carbone, c'est à dire également des marchés réglementés.
Si c'est bien le cas, attention quand même, car s'il est vrai que le Système Européen de Quotas d'Emissions de l'UE (sur lequel je vais m'appuyer ici car c'est le plus gros à ma connaissance, le plus proche de chez nous et celui que je connais le mieux) a connu depuis sa création de gros problèmes ayant fortement affecté son efficacité (prix des quotas trop faible dû à un trop grand nombre de quotas délivrés, à la diminution de la demande due à la récession suite à la crise des années 2010, et à la possibilité pour les entreprises d'acheter des crédits carbones internationaux - cdm et ji - en substitution des quotas délivrés par l'ue, fraudes, etc.), tu as quand même eu beaucoup d'améliorations depuis, en particulier ces dernières années (diminution du nombre total de quotas délivrés avec une trajectoire de réduction ambitieuse, une plus grande proportion de ceux-ci mis aux enchères plutôt que délivrés gratuitement, augmentation du nombre de secteurs concernés, fin de la convertibilité entre quotas européens et crédits carbone internationaux) qui ont conduit à une forte augmentation du prix de ceux-ci (de l'ordre de x6) et à une réduction significative des émissions de CO2 au niveau européen (www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0095069622001115).
Sans rentrer dans les détails, la théorie économique postule également une plus grande efficacité théorique des marchés carbone par rapport aux normes d'émission, à la fois en termes de surplus social généré et d'incitation des entreprises à innover dans des technologies dépolluantes. Alors effectivement, comme toujours le diable est dans les détails, les nombreux dysfonctionnement passés (et présents) des marchés carbone l'ont montré, mais il faudra utiliser l'ensemble des outils à notre disposition pour atteindre (ou au moins se rapprocher de...) nos objectifs de réduction des émissions, et les outils reposant sur des incitations de marché sont des outils puissants pour impacter les comportements, surtout faisons attention à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain (surtout avec toutes les histoires de fraude à la TVA qui ont donné très mauvaise presse au marché des quotas carbone dans l'opinion publique).
Merci pour le taff Loïc et Rodolphe!
Merci beaucoup pour ce contenu, une nouvelle fois de très grande qualité.
Concernant le bois dans la construction... On sait en faire un stockage à long terme. Il existe pas mal de charpentes ou pans de bois pluriséculaires, et certaines sont même millénaires.
C'est juste qu'il faut surdimensionner les structures, laisser les arbres pousser et bien préparer le bois (séchage à coeur, etc).
Mais c'est sûr que la durabilité de stockage de la fermette industrielle c'est peanut je pense.
On mets des pouces en l'air pour que le référencement puisse peut être atteindre les climtaosceptiques. Si c'est encore réalisable.
(4:00) 2* plus de carbone, ça doit être beaucoup plus que 2* plus de réchauffement puisqu'une partie est absorbée naturellement.
Le stockage par bois de construction évite aussi la prod de CO2 pour le fer et le béton.
Merci pour cette nouvelle vidéo, ardue mais éclairante.
Bravo pour cette vidéo très instructive et détaillée.
Comme toujours une super video
J'avais déjà réfléchi à cette question de mon côté.
Pour moi et avec mes quelques connaissances, j'en ai conclu que le processus qui retire le co2 de l'atmosphère est très énergivore à cause du fait que le co2 y est très peu concentré. Alors, il faut une quantité d'énergie assez importante pour obtenir des résultats utiles. Or cette énergie doit être évidemment décarbonnée, sinon on perd tout le principe de la séquestration de co2 (produire du co2 pour produire de l'énergie pour capturer du co2 ça n'a pas de sens). Seulement voilà, chaque watt d'énergie "verte" utilisée pour retirer du co2 de l'atmosphère est un watt d'énergie "verte" qui ne remplace pas une source d'énergie fossile.
Autrement dit, c'est comme si un moteur produisait 1kg de co2 et 100w pour une maison, et qu'on installait un panneau solaire de 100w pour alimenter une machine de "décarbonnation" qui recapture les 1kg de co2 émis. De mon point de vue, il serait plus utile de virer le moteur et le remplacer par le panneau solaire.
Je sais bien que mon exemple est extrêmement simplifié et que les ordres de grandeur ne sont évidemment pas bons, mais c'est simplement pour mieux véhiculer mon idée/point de vue.
Maintenant je vais regarder la vidéo, mais je suis curieux de connaitre d'autres points de vue
Sur le principe, on pourrait dire que les technologies de "capture/séquestration de carbone" n'auront d'intérêt que quand on aura déjà déployé toutes les solutions de réduction moins chères pour réduire les émissions.
exactement. c'est pour ça que la capture du CO2 c'est une escroquerie poussé par les petroliers pour continuer leur business.
J'ai pas encore vu la vidéo mais il a déjà parler de ce sujet dans d'autres vidéos. Déjà capturer le co2 dans l'atmosphère, ça existe déjà ça s'appelle des arbres. Ensuite on peut essayer de capturer le co2 la ou il est plus concentré comme derrière un incinérateur (pardon un revalorisateur énergétique)
Le passage de la vidéo où je montre que l'élimination n'a de sens que dans un monde où on a déjà beaucoup réduit les émissions est bien en phase avec ton raisonnement ici :).
@@lereveilleurEffectivement, j'avais posté mon commentaire avant d'avoir visionné la vidéo afin de partager mon point de vue puis de le comparer aux arguments de la vidéo.
Je pense que oui, la capture du co2 doit en priorité se faire au niveau de sa production, là où la concentration est importante.
D'autre part, la capture du co2 dilué dans l'atmosphère n'a de sens que dans un monde (ou a minima une zone géographique de taille conséquente) où la plus grande partie des sources d'émissions de co2 ont été remplacées par des sources d'énergie bas carbonne (je précise "zone géographique de taille conséquente" car même dans un monde où, par exemple, l'Europe est décarbonnée pour son énergie et les USA pas du tout, il serait utopique de penser qu'une éolienne installée en Suède devrait remplacer une source d'émission de co2 aux USA. Alors, l'énergie de cette éolienne pourrait servir à récupérer du co2 présent dans l'atmosphère, même si le monde i.e. les USA n'est pas complètement décarbonné.)
Je sous entends par là que le choix a faire entre utiliser l'énergie d'un moyen de production bas carbonne pour remplacer une source émettrice de co2 ou soustraire du co2 de l'atmosphère doit se faire en considération du niveau de décarbonnation de la production d'énergie dans la zone géographique plus ou moins proche de ce dit moyen de production.
Excellent travail. Merci
Vidéo re-mar-qua-ble ! Bravo !
A 12:15 la production d'acier (du minerais en stock devant l'usine à l'acier sorti d'usine pour être précis) on sait faire avec zéro émissions. Ça s'appel la filiaire DRI (direct reduction iron ; certaines de ces filiaires pour être précis) et ce sont des "vieilles" techniques des années 1960 donc éprouvées, il suffit d'avoir l'hydrogène vert qui va bien pour ça (et l'électricité bas carbone aussi).
Elles sont marginales aujourd'hui mais à l'échelle industrielle. Sur ce sujet il y a tous les problèmes du monde (financement, echouage d'actifs...) sauf : 1/ la question du stockage des énergies intermittentes, et 2/ la disponibilité des technologies métallurgiques qui vont bien (la partie H2 est plus chaude, puisque historiquement on produit du H2 de gaz naturel, donc sans stockage, presque pas de circuits etc)
Deux sujets en moins qui ne sont pas une paille, vu qu'ils sont généralement les deux facteurs limitants de la transition.
Merci pour la précision. Effectivement, j'en avais parlé dans la vidéo sur l'H2 industriel donc on a des pistes pour ces émissions difficiles à réduire mais ça n'est pas encore à l'échelle (contrairement à des technologies type ENR/PV/nucléaire/pompe à chaleur/voitures électriques qui sont déjà déployées à une grande échelle).
@lereveilleur je ne sais pas ce que vous appelez "à l'échelle" mais il y a de nombreuses unités industrielles qui fonctionnent depuis des années en DRI. Les unites sont un petit peu plus petites que la sidérurgie au charbon ; plutôt quelques millions de tonnes par an plutôt que plus de 5 millions pour le charbon. Simplement le H2 provient du gaz naturel. C'est une technologie parfaitement mâture sur la partie siderurgique, faut juste déployer.
Ce qui n'est pas "à l'échelle" pour l'instant c'est l'hydrogène vert.
Si vous avez personnellement 500 millions à investir et la source de H2 "je vous construit" une unité de 2 millions de tonnes en 2 ou 3 ans, et autant que vous voulez d'unités de ce type si vous trouvez n fois 500 millions et l'hydrogène qui va bien... les promesses d'ingénieur n'engagent que ceux qui les croient mais on se comprend.
En 2010 70Mt (Wikipedia) sur en gros un milliards de nouveau fer (en gros 1.5 milliards, un milliards nouveau et 0.5 milliards scrap). Je ne suis pas sûr qu'il y ait entre 5 et 10% du parc mondial des véhicules qui soit électrique.
Partons de 100 millions actuellement, si on double tous les 5 ans la capacité DRI on a 800 millions en 15 ans soit 80% de l'actuel et donc une decarbonation raisonnable de l'ensemble du besoin sans restriction dure sur la demande qui est une clé du développement.
Techniquement on est plus sur les difficultés d'un déploiement du nucléaire thermo électrique que sur des solutions émergente type biochar ou juste pas à l'échelle.
En tout cas le fer n'est clairement pas comparable au ciment qui consiste basiquement à prendre CaCO3 et à en elever un CO2 en le chauffant.
faire de l'acier neutre avec de l'h2 n'a aucun sens quand le voisin produit de l'h2 avec du fossile.
commençons par réduire la production de h2 fossile à 0 avant de parler de l'acier, sinon cela fait très technosolutionisme : continuer à consommer de l'acier car un jour on aurait la neutralité pour l'ensemble du h2 (et donc ce que vous consommez d'ici là n'est pas neutre)
@@geosupbam5676 et surtout : pourquoi faire ? pourquoi continuer à produire autant d'acier dans un monde neutre en GES qui serrait (coïncidence de calendrier ou concomitance) aussi un monde stable en population donc stable en construction donc ~0 neuf ? pour que mon voisin puisse continuer à boire du soda et consommer des aliments dans des emballages à usage unique ? mouais...
@@MarcMarc-cf9mq Ben non, votre argument revient à celui de Zemour : la France c'est 1% des émissions. Une tonne sans CO2 c'est toujours ça de pris et voilà.
Après vous avoir comparé à Zemour ce qui est taquin de ma part, votre deuxième remarque prouve que vous ne savez pas de quoi vous parlez vu qu'un des très gros morceau du H2 actuel produit à partir de gaz naturel c'est justement la sidérurgie...
Et en fait non pas forcément en premier remplacer. Si H2 au gaz naturel produit un fer qui émet 3 tonnes de CO2 par tonne produite et fer et que le fer au charbon c'est 5 tonnes, faut commencer par les 5 tonnes pas par les 3. Pour le même investissement on évite 5 au lieu de 3. Votre remarque est aussi conne que l'idée de remplacer du chauffage électrique français par des pompe à chaleur alors que l'électricité est déjà decarbonnée et que le sujet des émissions liées au chauffage c'est le fioul et le gaz.
Merci Rodolphe et Loïc :)
Salut j'adore tes vidéos qui me lisse dans le sens du poil. j'ai 50 ans et ça fait 14 ans que je vis au Québec, avant, 35 ans en suisse en temps que supra écolo cassecouille++ pour ses amis . Depuis que je suis arrivé en Amérique, je suis certain de pouvoirs dire 2°C on peut littéralement se le mettre dans le fondement jusqu'au amygdales.
Si on parle de 2° à la fin du siècle, ça aurait été possible mais avec des changements drastiques dés aujourd'hui, qui n'arriveront donc pas effectivement.
Même 2° d'ici 2050 c'est mal parti... Sauf si sur le plan géopolitique ça part en couilles bientôt, ce qui n'est pas à écarte quand on voit l'évolution du monde.
On serait bien avec des palmiers en Gaspésie hein ? 😎🧉🌴
@ criss que non!!! Comment je vais faire du ski de fond moi. pis sans compter que si on a des palmier en Gaspésie ça veux dire que tu te retrouve avec tout les Ricain a montréal parce qu'en Floride il fera 55°C feels like 80°
@artamereenshort6610 🤣 pense tu vraiment qu'on va voir ça de notre vivant? Même nos enfants ne verrons pas ca. La terre se réchauffe, oui, elle va se réchauffer jusqu'au moment où les conditions seront réunis pour la prochaine ère glacière. En attendant ne te débarrasse pas de tes skis tu en auras de besoin, moi je préfère la raquette 🤪
Ca se règle avec des taxes aux frontières...mais dans tout les cas, le niveau de consommation national baisse. C'est ça le plus politiquement incorrect.
@@pierrelucsutter9037 Sauf si on pense décroissance = bonheur :)
Mais difficile de curer 70 ans de bourrage de crâne.
Que ça soit par le marché ou regalien, ça decouragera forcément la production dans le pays concerné, l'argent ne sort pas de nul part.
Après évidemment taxe au frontière, ça veut dire calculer le coût carbone de tous les produits (pas infaisable j'imagine ?) et guerre commerciale sauf avec les pays en accord
L'idéal pour moi serait une taxe mondiale sur l'extraction d'energie fossiles qui pourrait financer la récupération de CO2 dans l'atmosphère. Mais bonne chance pour faire accepter les pays extracteurs. Ça serait vraiment le plus efficient, la hausse de prix se diffuserait naturellement dans l'économie mondiale en fonction de l'utilisation réelle de carbone utilisé pour la production.
@ Oui faisable, mais des entreprises pourraient tricher sur leurs déclarations, avec la complicité des Etats (Exemple en date : le pétrole russe).
Et sur ton second point c'est carrément possible. Reste plus qu'à la proposer à Trump ou Poutine et autres va-t'en-guerre
Si c'est géré par l'état c'est mort directement.
Plus rien ne marche en France ça donne déjà un bon indicateur de la suite
petit bijou, comme d'hab, merci !
Super intéressant comme d'habitude !
Merci beaucoup pour la video d'excellente qualité comme d'habitude. Je me pose encore la question sur lalbedo, est ce que toutes les quantifications présentées ici d'absorption de co2 par ces méthodes prennent en compte lalbedo ?
Sur les quantités de CO2 absorbées non puisque l'albédo ne peut pas se calculer à ce niveau. On ne peut le prendre en compte qu'au niveau des simulations climatiques et, dans ce cas, normalement, ça doit l'être.
Such a smart young man - and so cute too! I would love for you to do an English version as well. Americans would appreciate your style.
Il y a le raptor et il y a le REX ! Bravo pour votre travail
Passionnant merci
Bonjour, je trouve qu'il est important de penser les techniques d'éliminations du carbone sur le très long terme, et dans ce cas on peut remarquer qu'on ne pourra pas faire d'aforestation pendant des siecles pour des raisons évidentes de surface, c'est donc une technique Non viable. Contrairement par exemple au stockages dans les sols. Je trouve que ce point est essentiel et qu'il faudrait séparer les techniques en deux: stockage limité sur le long terme, et stockage illimité. Merci pour cette vidéo.
je me suis fait la même réflexion.
En regardant un petit peu sur google, j'ai vu que la durée nécessaire pour qu'une forêt arrive à maturité est de l'ordre de plusieurs dizaines d'années (varie en fonction du type de forêt, et ça semble plus ou moins correspondre aux ordre de grandeur de temps de la phase croissance des arbres (encore une fois dépend des arbres)).
Sachant qu'après je suppose qu'on peut faire des coupes dans ces forêts pour faire de la "biomasse avec séquestration carbone", de manière à ce que le terrain ne soit pas réellement "perdu".
Etant donné que l'on se place sur une échelle de 100 ans, je comprend la prise en compte de cette séquestration du carbone, même si je suis d'accord avec toi sur le fait que comme ce n'est pas du stockage géologique (il ne peut stocker qu'une quantité finie de CO2 pour une quantité donnée de terres arables sacrifiées sur une durée indéterminée), il ne devrait pas être considéré dans la même catégorie que les autres formes de stockage, qui elles sont du stockage "long terme".
Il faut aussi et surtout ne pas considérer le problème climatique indépendamment de l'effondrement de la biodiversité. L'afforestation est souvent un problème du point de vue de la biodiversité et ne pourra donc être que marginale.
En aucun cas le CO2 ne saurait être la cause de quelconques variations climatiques et encore moins l'Humanité dont le flux anthropique de CO2 est très inférieur à 1 % des flux naturels du cycle du carbone ( démonstration niveau lycée sur demande).
Ces évolutions , comme il y en a toujours eu sont dues à plusieurs causes , chacune autrement plus plausible que l'innocent CO2 ( absolument nécessaire à la Vie et qui est à l'un de ses niveaux les plus bas sur toute l'histoire de la Terre mais aussi de l'Humanité !
Une de ces causes majeures est l'affaissement significatif du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIX siècle ( ~ 1870) : cliquez sur le lien ci-dessous, pour davantage d'explications.
Certes cela correspond au développement de l'ère industrielle mais également à la naissance du féminisme ! Doit véritablement conclure qu'il faille nous débarasser de nos compagnes ?
.
facebook.com/1031872153/posts/pfbid0qZNteoygRX6cG5CzHxjaggmoYbEswGaWukuNQypsB6AHVKUKUNxyWXFUmG9L2keel/?app=fbl
.
Claude Sponem, Français, professeur de physique.
Cool une nouvelle vidéo je la regarde ce soir, je sais osef
Encore une vidéo géniale et très riche, Merci. Du coup, as tu des sources pour expliquer le biochar et une idée des potentiels de réduction ?
il faudrait faire le bilan CO2 lorsque celui-ci est capté par des machines alimentés par des éoliennes fabriquées à l'aide d'énergies fossiles. Combien d'éoliennes faudrait-il, et pour quel coût?
Hello! Merci pour tes vidéos toujours exceptionelles, je n'en ai jamais raté une. Néanmoins je me pose la question suivante: il me semble qu'on a déja atteint 1,5° et que vu la situation internationale, il est pour moi certain qu'on passera les 2° avant 2050. Pourquoi alors continuer à sortir des modèles basés sur ces limites qui me semblent malheureusement déja franchies? Pourquoi parle-t-on si peu des mesures à prendre avec un réchauffement plus marqué?
Bonjour ! Et bien ce serait un bon sujet de vidéos puisque ce sont des questions légitimes et qui reviennent souvent (en partie parce que le traitement médiatique n'est pas foufou).
En fait, on n'a pas passé 1,5°C au sens climatique/accord de Paris puisqu'il faut qu'il faudrait que la température globale atteigne 1,5°C de moyenne. Pour l'instant, on a eu une année à 1,5°C. Ensuite, l'Accord de Paris n'exclue pas la possibilité d'un dépassement et de redescendre en dessous de 1,5°C à la fin du siècle. 2°C n'est pas encore perdu. Voir par exemple : climateactiontracker.org/
Après, sur la réduction des émissions, il vaut mieux viser des scénarios ambitieux. C'est sur l'adaptation qu'il serait peu prudent de parier sur un monde
Merci pour ta réponse je vais aller voir le lien !
qu'on soie à 1,5 ou 1,51 ou 2 ou 3, les infos de la vidéo me semblent les mêmes
Merci encore pour cette video très claire et très instructive. Ça mériterai peut-être un doublage en anglais ?
@23:29 J'ai du mal a comprendre comment atteindre la neutralité carbon tel que defini dans la vidéo (equilibre entre emissions et retrait de CO2 anthropogenique) permet d'atteindre une stabilisation de la temperature si d'autres gaz a effet de serre ne sont pas aussi à l'equilibre ? J'ai l'impression que ca reviendrait à dire que ces autres gaz n'ont pas d'effet de serre.
Si mais beaucoup moins que le CO2... d'autres ont plus d'effet mais sont moins présents, aussi...
Je crois que c'est parce que y a que le CO2 qui a une durée de vie dans l’atmosphère qui est longue.
En gros le méthane à une durée de vie de 12 ans dans l’atmosphère donc si on arrête d'en rejeter maintenant, dans 12 ans la température aurait baissé comparé à maintenant parce que ce gaz a effet de sert serra plus dans l’atmosphère. Par contre, si on arrête d'émettre du CO2, comme sa durée de vie dans l’atmosphère d'un bon 1000 ans, bah il va falloir attendre 1000ans pour que la température redescende a un niveau avant l'émission.
En gros, à production de méthane constante, la température est stabilisé parce que tout les ans tu rajoutes une dose de méthane mais t'enlève celle de y a 12ans. La température est donc stable mais plus haute qu'a l'ère pré-industrielle, ces autres gaz ont un effet de serre mais cet effet de serre ne s'accumule pas alors que le CO2 si
Sujet pas du tout évident. Je l'ai plus longuement traité ici : th-cam.com/video/iiKuUElvGhM/w-d-xo.html
Malheureusement avec la version 2025 des USA, la modernisation compréhensible des pays émergents et la course aux technologies diverses dans les pays "civilisés" ne serait ce que pour mettre en avant l'utilisation des plateformes de diffusion de ces vidéos etc, difficile de croire à un futur autre qu'utopique...
Quand on voit comment dans notre pays les gens sont réfractaires au moindre effort sur leur confort, moi le premier hein, je doute de ce même effort à l'échelle de la planète pour des peuples bien en dessous de notre niveau de vie.
Excellente vidéo, bien qu'un peu complexe pour moi 😊
J'étais en tournée en Chine, Australie avec un passage à Dubai (oui mon job est une totale aberration écologique). C'est mort. Ces pays s'en foutent en long en large et en travers et la Chine à elle seule va couler le game.
bravo pour cette vidéo hyper détaillée. sauf si j ai raté le chiffre, l'objectif de 2tonnes de CO2 en 2050 correspond au émissions residuelles? (donc incluant des émissions négatives pour arriver au net zero) . merci
Le best
Bonjour. Conclusion : irriguez les forêts et plantez des arbres fruitiers.
Fruitiers pour que la population en prenne soin.
Je suis pas sur que réserver un sol à un usage soit la meilleure méthode. Écrire "bois sacré" en lettre blanche puis ne pas toucher a jamais empêcher les feux de forêt.
Et un arbre fruitié à une espérance de vie très courte et en plus si on veut que ça serve à quelque chose il ne faut pas brûler le bois après.
@@user-vo3st8kx7sle bois en se décomposant sur le sol produit du co2 donc le brûler permet au moins de récupérer de la chaleur
j'aime votre idée de "fruitier pour qu'on en prenne soin"
cela ne résout évidement pas tout, mais l'idée sociale est interessante
Merci
C'était top ^^
23:20 je suis pas sur de bien comprendre. Atteindre la neutralité carbone ne permet pas de stopper le réchauffement, si par ailleurs d'autres GES sont émis. Je me trompe ?
38:49 j'ai revendu parlé de l'olivine dans l'océan pour augmenter l'absorbsion de CO2. Est-ce une solution critiquée ?
23:20 Et bien ça dépend de combien on émet d'autres GES. J'en parlais plus longuement ici : th-cam.com/video/iiKuUElvGhM/w-d-xo.html
En très court, contrairement au CO2, des émissions constantes et positives de méthane induisent un climat stable. (Et augmenter ces émissions réchauffera le climat, les réduire refroidira).
38:49 L'olivine fait partie des minéraux envisagés pour faire de l'altération forcée (enhanced weathering) qui est évoquée dans la vidéo.
Je vois un moyen très simple de faire tendre les émissions de certains secteurs comme l'aviation vers zéro ... Mais peu de gens y sont prêts :(
En aucun cas le CO2 ne saurait être la cause de quelconques variations climatiques et encore moins l'Humanité dont le flux anthropique de CO2 est très inférieur à 1 % des flux naturels du cycle du carbone ( démonstration niveau lycée sur demande).
Ces évolutions , comme il y en a toujours eu sont dues à plusieurs causes , chacune autrement plus plausible que l'innocent CO2 ( absolument nécessaire à la Vie et qui est à l'un de ses niveaux les plus bas sur toute l'histoire de la Terre mais aussi de l'Humanité !
Une de ces causes majeures est l'affaissement significatif du champ magnétique terrestre depuis la fin du XIX siècle ( ~ 1870) : cliquez sur le lien ci-dessous, pour davantage d'explications.
Certes cela correspond au développement de l'ère industrielle mais également à la naissance du féminisme ! Doit véritablement conclure qu'il faille nous débarasser de nos compagnes ?
.
facebook.com/1031872153/posts/pfbid0qZNteoygRX6cG5CzHxjaggmoYbEswGaWukuNQypsB6AHVKUKUNxyWXFUmG9L2keel/?app=fbl
.
Claude Sponem, Français, professeur de physique.
Est-ce que ça serait pas une bonne méthode de séquestrer du carbone en faisant du biochar à base de bois ou de bambou et à la fois en récupérant les fumées chargeur en carbone pour les filtrer en soit la récupération sera bien plus efficace que dans l'air, et on transforme un stockage de courte durée qui est le bois en stockage de longue durée qu'on peut injecter dans le sol, après le problème de stocker du carbone dans le sol c'est que rien n'empêche les générations suivantes d'aller le chercher pour l'utiliser
Je travaille avec une compagnie de biochar en Zambie.
1) le problème d utiliser le bos c est que si ce n est pas bien encadré cela pousse les populations locales a déforester pour produire plus
2) l utilisation actuelle est comme fertilisants ( plutôt comme additif qui augmente l impact des fertilisants ) mais avec des pourcentages très faible ce qui rendraient l exploitation de ses zone économiquement impossible
@@lievincrefcoeur3716 si c'est mal encadré oui mais si c'est bien encadré la création de bois peut faire à partir de trogne donc au lieu de déforester ça reforest
@@lievincrefcoeur3716 Bonjour. J'essaie d'en faire à ma petite échelle en mettant (chaque fois que je fais du feu) une boite en inox avec des morceaux de bois coupés dedans.
Je met des branches taillées de l'année des arbres de mes haie (en gros des section de 2 à 6 cm de large. Le fait que ce soit encore vert et des petites sections n'est il pas un problème?
Apres c est juste une question d échelles.
Chaque année on émet 38milliards de tonnes de carbone.
Voilà.
Bon courage pour cultiver suffisamment de bambous pour ne serait ce que stocker 1% de ça. 😂
Les surfaces à cultiver seraient délirantes.
Tellement plus efficace de couper le robinet.
Edit pour ceux qui ont du mal à visualiser:
38 000 000 000 000 kg de carbone.
@@etienne8110 évidemment que si on fait que de la culture de bambou ça ne suffit pas mais ça tombe bien c'est pas ce que je propose, et puis en France on a quand même 640000 hectares de pelouse qui pour la plupart ne sert à rien et encore ce chiffre n'englobe que les pelouses de terrain d'habitation, sur ces terrains on pourrait produire de la biomasse pour stocker du carbone
Merci ❤
40:34 pour le biochar j'avais compris que c'était bénéfique pour l'agriculture : l’augmentation de l’humidité dans le sol, la réduction du lessivage des nutriments et la stimulation de la vie microbienne. Là ça dit " risque négatif " ? Est ce que c'est a cause du fait qu'il faut plus de forêts ?
Bonjour je travaille sur une usine de production de biochar en Zambie.
1) le biochar est bénéfique poir l agriculture ( enfin on est pas sur ca dépend du climat, du type d agriculture et de qui finances les études. ) mais jusqu'à a un certain point. En trop grande concentration le biochar est utilisé comme pesticides ( absorption de tout les nutriments ce qui rend la terre stérile ) si on doit augmenter la production cela risque de posé problème.
2) effectivement comme pour les biocarburants une utilisation massive mettrait en concurrence les terre agricole pour l alimentation et pour l énergie ( la production du biochar ayant par ailleurs comme co produits du fioul, du méthane et de l énergie thermique ) ce qui risque d augmenter les cultures destiné a l énergie et donc causé une insécurité alimentaire
le symbole néfatif est mis sur le logo "production alimentaire"
c'est comme les agrocarburant : si on avait une surface infinie, ce ne serrait pas un soucis.
mais comme la surface cultivable n'est pas infinie, il y a une concurrence sur l'usage de cette surface
11:29 Je pensais aussi que la neutralité carbone était l'équilibre entre les émissions-absorptions humaine et l’absorption par les végétaux. Mais on dit aussi que pour atteindre la neutralité carbone il faut limiter nos émissions à 2TeqCO2 par ans par personne. Cela veux donc dire qu'il faudrait aussi mettre en place des système absorbant le même quantité de CO2? Voire que cela est déjà le cas. Ce qui semble ne pas l'être 3:03
La neutralité carbone CO2, c'est simplement le moment où les émissions humaines sont compensées par l'absorption d'origine humaine (via des puits naturels ou CDR), si bien que les émissions nettes de CO2 anthropiques sont de zéro, donc que la concentration atmosphérique du CO2 cesse d'augmenter.
L'absorption *naturelle*, elle, doit être supérieure aux émissions humaines, de sorte que la neutralité carbone est atteinte, les puits naturels puissent petit à petit réduire le stock de CO2 déjà dans l'atmosphère.
Dit autrement, si on visait à émettre autant que les puits de carbone peuvent absorber, alors la concentration atmosphérique en CO2 n'augmenterait certes plus, mais elle ne diminuerait pas non plus, et le réchauffement se poursuivrait.
@@jules_3903 J'ai bien compris ce que tu dis. Ce qui me pose problème c'est que les 2TeqCO2 par an par personne, dont on parle souvent pour la neutralité carbone, ramené à l'échelle mondiale cela fait 16GT par an. En neutralité carbone il faudrait que les absorptions d'origine humaine les compensent mais on en est bien loin comme montré à 3:03 . Cela me parait donc bizarre que l'on parle de 2TeqCO2 par an par personne parce que cela supposerait qu'il faudrait considérablement augmenter les absorptions d'origine humaine. Dans l'état actuel, avec 2,2Gt absorbées par an, il faudrait nous limiter à 275 kg d’émission de CO2 par an par personne pour atteindre la neutralité carbone.
@@tregor29 Pardon d'avoir répondu à côté.
En effet, cela suppose que nos 2tCO2e (note qu'on on est plus dans du CO2 seul, alors qu'en vrai c'est la neutralité carbone CO2 qui est primordiale) soient compensées par des absorptions équivalentes. C'est un chiffre pour la France (les puits de carbone naturels mobilisables par l'homme sont à considérer par pays, car ils varient de l'un à l'autre) et il est très discutable en effet. Le blogueur Bon Pote avait fait un billet pas mal là-dessus, tu le trouveras facilement, il est intitulé : « Objectif 2 tonnes : vrai défi ou mauvaise cible ? » (Note que depuis la parution de ce billet, en France, l'absorption du CO2 par les forêts a continué à diminuer.)
il me semble qu'on oublie un point important : c'est que coût économique mis à part, l'élimination du carbone est une activité industrielle intensive qui a un cout énergétique et donc un cout carbone. soit par dépense directe, soit par la simple absence de réduction de demande énergétique globale. Si par exemple, on utilise des ENR pour ça, ces ENR ne seront pas disponibles pour décarboner d'autres usages. Par ailleurs, on élimine pas vraiment le CO2 sous une forme inerte. On le séquestre. C'est à dire qu'on confine dans les sous-sol et sous très haute pression un gaz qui va rester stable des siècles voir des millénaires. Je m'étonne que des gens qui s'inquiètent du confinement de déchets radioactifs solides semblent si confiantd dans la capacité de l'humanité a sequester durablement le CO2. Si pour X raison ce CO2 sequestré vient à fuir et être re-libéré au cours des décénies ou siècles à venir, (cf tentatives ratées de stockage de gaz aux usa) alors, on a perdu 2 fois : le CO2 libéré additionné du le cout carbone de la tentative de séquestration.
Je pense donc que l'effort est à mettre sur la réduction d'émission et de s'accomoder du réchauffement résiduel.
Et la seule façon de réduire les émission, c'est pas pas en étant attentif à tout les milliards de postes d'émission mais en commençant par réduire l'extraction de fossiles en amont à savoir charbon, pétrole et gaz. Tant qu'on ne tarit pas ces sources, le moindre kilo de carbone extrait finit tot ou tard sous forme de co2. Le reste, c'est du greenwashing. Le défi me semble politiquement insurmontable car ça nécessite de se battre contre l'intéret à court terme de chaque individu, qu'il soit producteur ou consommateur. Le plus simple serait encore de diviser par 100 la population d'humains sur terre. Je ne prétends pas que ce soit aisé ou éthique, mais c'est encore ce qui me semble avoir les meilleures chances de succès. Les gens renonceront plus facilement à avoir des enfants qu'au confort de la civilisation. Et d'ailleurs, ça risque d'être à terme un ajustement subit si on ne fait rien. (cf équation de kaya).
TC 0:20 'Stabiliser la température' ? La tu a fait ma journée !!! Mais bon, ce n'est peut etre qu'une mauvaise interpretation de ma part...
Bonjour
Je n'ai compris ce que signifie net zero dans le domaine de l'énergie par exemple.
Comment le domaine de l'énergie ou des transports peut être a net 0? Ou -120%
Vers 28:40
Merci pour les réponses
Pour l'énergie. Si on a de la BECCS (centrale à biomasse + capture et séquestration de CO2), on a un truc dans le secteur "énergie" qui peut avoir des émissions négatives (et vu leur place dans certaines modélisations ça doit jouer pour un bon bout du secteur énergie).
Pour les transports, ils ne sont pas à 0. Pour être à 0, il faudrait que les émissions directes soient nulles (donc que des agrocarburants et des transports électrifiés dont les émissions seront dans le secteur énergétique). Autant dire que c'est très peu probable. Et je ne vois pas trop ce qui pourrait amener des émissions négatives dans les transports. Ce qui veut dire que si on garde du fossile (aviation par exemple) faudra le compenser ailleurs.
@lereveilleur Merci pour la réponse
Toujours aussi intéressant et nuancé. le postulat de réduction du co2 par les écosystèmes n’est pas acquis. Ex: Plusieurs forêts présentes un bilan co2 négatif induit par l’augmentations des températures. Retirer du co2 implique d’affecter des ressources qui ne sont ne sont actullenent pas affectées à cette tâche. Tout cela peut théoriquement impliquer des coûts, coûts nuls, posifs ou négatifs ? Le déni entretient une croissance qui repose actuellement sur le dépassement des limites planétaire qui dilapident des actifs non renouvelables et renouvelable sous certaines conditions. Le déni sera de plus en plus confronté à nouvelles contraintes précarisantes. Le bilan des gains et des pertes risque de faire imploser notre modèle économique à la Ponzi. Modèle incompatible avec un arrêt de croissance.
Petite question bête, mais si on créer une mine dans laquelle on enterre du bois. Est-ce que ça compte comme du stockage de carbone ?
Oui mais entre l'énergie pour couper les arbres, creuser et entretenir la mine, les transporter, etc... Pas sûre que ce soit rentable question carbone (ne parlons même pas d'argent).
Si et uniquement si ce bois ne pourrit pas en emettant du méthane...
Donc il faut la logistique, l entretient, l hermétique etc... Tout ça en emettant zéro carbone (sinon ca vient encore plomber le bilan de cette opération)
Et c est du bois qu on oeut pas utiliser du coup (que ce soit pour chauffer ou construire) donc une pression supplémentaire sur une ressource qui devrait être une alternative au ciment par ex...
Gains faibles voir ridicules pour un investissement et des downsides importants.
Ya une initiative qui veut faire ça c'est 4 pour 1000. Le carbone stocké dans le sol devient productif pour l'agriculture. Pas de mine ceci dit.
Je pense que faire de la BECCS est la "meilleure" manière de faire ça. C'est la même idée mais ça aura un meilleur rendement (parce qu'on stocke que le CO2 et pas tout le bois et parce que ça évite de devoir creuser une mine en sortir des trucs... etc).
Si plutôt que d'ensevelir le bois, on l'utilise comme matériau de construction, celui-ci se substitue à d'autres matériaux qui auraient émis des GES pour être produits.
En termes de durée de vie de séquestration, à titre de comparaison, la charpente de Notre-Dame de Paris a duré 800 ans.
(En étant enseveli, le mobilier de Toutânkhamon a duré plus de 3 000 ans.)
Merci.
C'est très intéressant mais faut s'accrocher 😁
Concernant l'élimination, et en considérant que le carbone que nous avons libéré est issu des énergies fossiles, considérant que ces énergies fossiles étaient des forêts (le temps tout ça tout ça a tout transformé), pourquoi l'enfouissement de bois ne se fait pas ? C'est super simple à faire, non ? On fait pousser n'importe quel arbre (de préférence une essence ayant le meilleur rapport quantité de co2 absorbé/volume/temps) et on enfouis tout ça sous l'océan (mais vraiment dessous, de sorte que les gazs ne remontent pas).
Une forêt n'élimine du carbone qu'en croissance il me semble.
Bon, qui paie, je sais pas 😁
C'est envisagé. Tu peux voir la BECCS et le biochar comme les meilleures manières d'enfouir des arbres.
le bois flotte :)
mais rien n'interdit de le transformer en biochar qui lui coule (le biochar est d'ailleurs assez proche du charbon)
ceci dit, avant de se débarrasser du biochar comme un déchet à la mer, autant l'utiliser à régénérer les champs pendant... une éternité (ordre de grandeur dans mon autre commentaire : en gros, on en a pour l'éternité ou presque à faire cela, et en tout cas au moins 10 ans rien que pour l'apport initial des surfaces les plus ravagées)
et l'avantage du biochar, c'est qu'il paye son cout (le fermier achète car il apporte un gain de rendement)
j'espère que ça va répondre à ma question que je me pose, s'il est possible de capturer le carbone au moment où on le génère (dans les usines), comme on sait capturer un certain nombre de choses pour ne pas les relâcher dans la nature
retour au début de la vidéo
Je réponds plutôt à cette question dans cette vidéo : th-cam.com/video/AQlqQEhVi1M/w-d-xo.html
C'est effectivement la différence entre CCS (lien fourni par @lereveilleur) et CDR (sujet de cette vidéo). La première catégorie de technologie diminue le flux entrant de CO2 dans l'atmosphère (il "évite" des émissions à la source) ; la seconde réduit le stock de CO2 déjà présent dans l'atmosphère.
@@lereveilleur merci, j'avais bien du la regarder mais j'ai oublié, du coup, je vais la regarder de nouveau
On peut capturer le carbone (avec un surcoût) à la cheminée.
Par contre on ne sait pas si on pourra le stocker/séquestrer durablement.
Pour rappel on émet 38milliards de TONNES annuellement...
Ca prend de la place à stocker...
@@etienne8110 ah ouais, y a du poids là
Le combat est déjà perdu. Mais on peut quand même publier une vidéo de plus pour garder espoir.
pourquoi perdu ? vous êtes morts ? la bataille du 1,5° est probablement perdu, la cible suivante c'est 1,51°
la "guerre" ne se finira qu'avec une stabilisation des émissions, soit avec la mort du dernier humain, ce qui reviendra a stabiliser les émissions... reste à choisir si on préfère le premier cas volontairement ou pas
oui laissez nous vivre et mourir tranquille !! ce n est pas en se privant que ca changera quelque chose !!
Merci pour cette vidéo très dense, mais très interessante. J'avais lu qu'une baleine pouvais permettre de séquestrer environ 18TeCo2 (de mémoire) par an, en mangeant le plancton qui fini, après digestion, par sédimenter au fond de l'océan. Je m'était demandé si une politique qui permette la préservation et l'augmentationd e la population de baleine pouvait avoir un impacte significatif sur le climat. Je n'ai pas l'impression, d'après la vidéo, qu'il y ai beaucoup d'étude sur le sujet.
Je suis toujours un peu circonspect devant ce raisonnement. On sait que la baleine, ses excréments etc finiront pour l'immense majorité par être mangé par des organismes (y a même des vidéos où on voit des cadavres de baleine se faire grignoter dans les abysses). Ça permet de faire passer du carbone de la surface de l'océan à son fond mais rien ne dit qu'il y reste !
Faudrait voir tout ça du point de vie du cycle du carbone.
Ça rejoint un peu l'idée de fertilisation de l'océan mais en prenant beaucoup moins de risque parce qu'on pourrait déjà essayer de faire revenir les populations de baleine à ce qu'elles étaient dans le passé !
Ça reste une bonne chose à faire du point de vue de la biodiversité/de la santé de l'océan et je ne pense pas qu'il y ait besoin de l'argument CO2 pour pousser dans cette direction.
c'est génial de voir encore notre réveil leur national qui distribue de l'espoir à grand renfort de faits et de recherche.
Mais quand je vois que la russie et la chine investissent dans des brise glace en attendant d'ouvrir de nouvelles routes commerciales extrêmement lucratives. Il est où l'intérêt de ces états dans la réduction des gaz à effet de serre ?
inertie des océans, la glace n'a pas fini de fondre mème à la neutralité carbone en 2050
Avec le gouvernement américain qui s'est désengagé des accords de Paris et de l'incitation à produire encore plus de ressources fossiles carbonées c'est mal barré pour le climat. 🤒
Encore 4 années contre productive.😔
@@thematrix18video oui, c'est la fuite en avant alors que les catastrophes se multiplient.....
@@thematrix18video4 t'es bien gentils c'est dans le meilleur des cas ça on est pas a l'abris de Trump a vie après il y a un truc marrant c'est que vu qu'il a mis que des incompétent la que pour leur propre intérêt et leur ego a un moment cette concentration d'ego et d'individualisme va commencer à se mettre des balles dans le pied tout seul ( déjà on le voit rien que musk qui a tesla donc qui a tout intérêt a garder les voitures électriques sur le devant de la scène et trump qui veux justement détruire l'électrique et l'écologie ça se fight déjà 😂)
ca c'est ce qu'ils disent a la télé,mais dans les faits lors de son premier mandats,il ya eu plus de panneaux solaires installés ,par exenple.....
Parmis les 8 milliards d’humains, pauvres riches et classe moyennes. combien sont prêts, ou capable de réduire une portion signicative de leur pouvoir d’achat lié aux dépassement des limites planétaire?
Je trouve qu'il serait bien de rappeler dans les vidéos sur le climat que ce n'est pas le seul problème écologique majeur.
Je pense que c'est fait dans la partie sur les impacts où on dit qu'il faut faire attention à ne pas entraîner/aggraver d'autres problèmes environnementaux et notamment celui de la biodiversité.
en même temps la majorité des mesures pour le climat sont aussi bénéfique pour les autres problèmes, par exemple si on cesse d'extraire du fossile, on diminue massivement l'extraction (y compris en tenant compte de l'extraction de lithium qui remplacera cela en partie).
si on isole, on chauffe moins, on diminue aussi la pression et l’intérêt de la déforestation
si on revient à l'agriculture bio, on consomme moins de fossile pour les engrais et on améliore la biodiversité et une partie du problème de la qualité de l'eau
Quelle connerie. La seule raison pour laquelle il y a des 'usines à captation' c'est pour vendre/échanger des permis d'émission sur les marchés. Le reste c'est que du pipo...
Les marchés de carbone sont abordés vers la fin de la vidéo. Mais, aujourd'hui, ce sont très peu des "usines à captation" sur ces marchés (parce que de telles usines sont très couteuses par rapport à d'autres crédits).
pour stocker du carbone, la BECCS est contraignant au niveau transport co2 (sauf à transporter la biomasse et la bruler à proximité d'un pipeline "extraction gaz fossile" qu'on utiliserait à l'envers (je pense aux sites d'extraction en fin de vie de la mer du nord).
Je me demande pourquoi on n'explore pas plus la construction bois (qui en plus de stocker du carbone, permet d'éviter l'émission des matériaux plus polluant qu'il remplace) et le biochar à titre de stockage (qui a l'avantage de ne pas nécessiter d'énergie, au contraire de l'extraction dans l'air... 1 million de km2 en TCR-biochar, c'est 1 Gtco2/an séquestré... de quoi permettre un apport initial pour la restauration des sols les plus problématique pendant 10 ans, puis un apport annuel complémentaire pour les surfaces les plus ravagées... dans cette optique c'est 8% de foret durable mature à convertir en TCR biomasse à croissance rapide)
Évidement cela implique qu'on cesse de bruler de la biomasse et du fossile en laissant le co2 s'échapper dans l'atmosphère... sinon on ne stocke même pas ce qu'on relargue par ailleurs... et je pense que cet aspect là n'est encore pas du tout compris car on considère encore trop souvent que bruler du bois est durable alors que cyniquement les 50% de bois provenant de la déforestation correspondent approximativement au 55% de bois brulés dans le monde. l'un ne peux matériellement pas disparaitre sans que l'autre face de la même pièce disparaissent.
de même de l'immobilier purement en bois ne fonctionne que si le parc immobilier est stable (1/3 utilisé par la rénovation mais part du bois a multiplier par 3 pour sortir du quasi tout acier-béton)
Il est ou Abrège frère ? (Ok c'était interessant)
J'ai entendu que les forêts, lorsqu'elles sont victimes du changement climatique dégagent plus de CO2 qu'elles n'en absorbent. Ce phénomène est il pris en compte ?
Je viens de finir la vidéo, il me semble de mémoire qu’il dit, dans le panorama des solutions, que les solutions conventionnelles (reforestation, tourbières, stockage dans le sol, etc) ne sont pas pérennes car ces écosystèmes sont sensibles aux augmentations de la température, et que tout ça est pris en compte dans les scénarios.
Merci.
Bonne Année 2025, Santé et prosperité à tous.
Pour l'intro tu dit que tu prends 1,5 degré d'ici 2100 mais on y ai pas déjà 🤔?
et oui nous y sommes à 1,5 Degré entièrement d'accord avec vous, une belle vidéo d'un techno-solutionniste, doux rêveur sur l'avenir de vos enfant
@@fredericditlancien5828 c'est plutôt pour nous faire voir ce qu'on aurai pu faire mais qu'on a pas fait.
Non, on a atteint ce niveau en 2024 mais pour considérer qu’il est permanent, en toute logique, il va falloir plusieurs années à ce niveau.
@@MV-cz7wc ok ok merci pour la precision
On n'y est pas au sens climatique. Pour y être, il faudrait qu'on y soit en moyenne interannuelle. En gros qu'on est des années au-dessus et en dessous (parce qu'il y a une variabilité naturelle). Pour l'instant, on a eu une année à 1,5°C mais, en moyenne, on est encore en dessous.
Machallah, je préfère encore croire en la probabilité que Netanyahou reçoive le Nobel de la paix
il le mériterai pour son combat contre l islamo terrorisme !!
Avec des cuts bien placer tu réduit facilement ta vidéo de moitié et c’est beaucoup plus fluide et digeste force à toi je suis à 3 min et il y a 1h15
Frère si au bout de 3 min ta capacité d'attention est déjà en berne, on peut pas grand chose pour toi. Je comprends qu'on se soit tous habitués aux montages frénétiques sur internet et aux vidéos qui flinguent notre capacité d'attention (je mettrais bien un tacle à TikTok mais bon TH-cam y a contribué), mais pour le coup dans de la vulgarisation scientifique, c'est important de laisser respirer pour qu'on ait le temps d'emmagasiner les informations. Regarde en x2 si tu veux, à la fin de la vidéo tu nous diras si tu as si bien retenu que ça.
@@Borahkreth N'INSULTE PAS MON INTELLIGENCE SIL TE PLAIT JE REGARD LES MATCHS DU PSG DE BOUT EN BOUT SOIT 1H30 JAI ENCORE TOTUE MON ATTENTION MAIS LA YAVAIT LARGEMENT DE QUOI CUT ETC MAIS MERCI DE TE SOUCIER DE MES TDH
Si tu veux retirer de la matière, on ne sera pas forcément d'accord sur ce qui est important. Mais, tu peux regarder juste la conclusion si tu le souhaites.
Si tu veux accélérer le rythme, ce peut devenir dur à suivre pour beaucoup. Mais, tu peux regarder la vidéo en accéléré.
Le goat
Concernant la BECCS, la pyrolyse en est encore au stade de la recherche et du développement industriel. Elle présente toutefois un avantage notable en termes d'efficacité énergétique, nécessitant seulement 200°C contre environ 800°C pour l'incinération
Et merci pour cette vidéo aussi 🙏
on vend pourtant du biochar, application concrète de la pyrolyse
les nouvelles et futures techniques agricoles en france participent à retirer du C, pourtant toujours aucune rémunération ni remerciements pour ce travail et ces investissements, uniquement des menaces, sanctions et crachats
est ce quel retire ou elle compense ? tu parle de quel technique ? attention a pas faire d'amalgame souvent quand on parle des agriculteurs en mal on parle de l'agriculture intensive qui représente la plus grande part de l'agriculture et la excuse moi mais elle est largement plus destructrice que réparatrice .
TROP D'AVIONS DANS LE CIEL ..
encore un délire écolo !!
Question con : généraliser des condenseurs pour récolter la vapeur d’eau atmosphérique alimentés par panneaux photovoltaiques pour faire pousser des arbres dans les deserts. Recolter ce bois et le bruler en centrale pour concentrer co2 et le reinjecter dans les puits petroliers : bonne idee ou complètement stupide ?
@josephmilcent1944 réponse encore plus conne : depuis des années, j'entends beaucoup de scientifiques et d'ingénieurs ♀♂dire ou faire comprendre que le techno-solutionnisme n'est pas une option. Sans parler des "'experts" à la vision plus holistique qui vont dans le même sens.
@@alainluyten3374 ça ne veut pas dire "les technos ne sont pas une solution" mais juste "les technos seules ne suffiront pas"
@ si tu le dis. Je persiste à dire ce que j'ai écrit et pas ce que tu écris.
Et par curiosité, "les technos ne suffiront pas", ok, mais qu'est ce qu'il faut d'autre ?
Ça ressemble à une histoire de shadocks
@@alainluyten3374 ok, bonne persistance
Une solution des climato-négationnistes, avec l'hydrogène, la fusion...
Bisous et merci pour cette vidéo.
Une fuite en avant en effet.
@@Johan-pk8mm Bon, sinon la pratique de la pédophilie, c'est en famille, pas sur internet. C'est probablement pour ça que beaucoup ne veulent pas que leurs enfants aient des cours de sensibilisation à ce sujet.
A 13:45 on se rapproche un peu du faux dilemme car la taille du problème compte au moins autant que sa nature. Net zéro est un objectif politique. Si on passe de 40 milliards de tonnes équivalent CO2 à disons un ou 2 milliards (en gros une réduction de 95 à 99% avec un mediane à 97.5%) tout ira pour le mieux dans une lente, très lente derive climatique.
Le vrai problème du changement c'est sa vitesse, si on faisait en quelques milliers d'année ce qu'on fait en quelques décennies (2 ordres de grandeur plus faible, donc) tout irait bien.
Comme dit Masson-Delmotte, chaque dixième compte.
Pour les physiciens et les scientifiques en général, l'équilibre est un point parmis d'autres sur une courbes (avec tout au plus quelques propriétés spécifiques permettant de simplifier les calculs), en revanche pour les économistes et les benets (et donc le personnel politique 😊😊) c'est un totem
Plutôt d'accord avec le commentaire. D'ailleurs il semble que je dis plusieurs fois que la neutralité n'est qu'un point (en espérant que ce soit un point de passage).
A 52:00 sur les 20 milliards de tonnes de capture. Un petit calcul d'ordre de grandeur sur le BECCS. 20 milliards de CO2 de combustion c'est 14 milliards de matière organique sèche (je prend la combustion complète d'un sucre C6H12O6, mais peut importe on est dans l'ordre de grandeur). Je prend alors 20 milliards de matière organique sèche. Ça fait du 20t/ha sur un milliards d'hectares. Ce qui est un rendement "pas deconnant" pour une agriculture industrielle irrigué. Et un milliards d'hectares c'est 2% de la surface de la planète, 20% des surfaces agricoles, et 5% des terres hemergées. C'est chaud mais pas délirant. Faut quelques dizaines de millions d'agriculteurs, c'est possible. Et beaucoup d'eau donc beaucoup de desalinisation pour aller produire à très haut rendement surfaciques sans concurrencer le riz et la canne à sucre.
L'avantage c'est qu'il a peu de tension sur les métaux car on a une production d'énergie avec beaucoup des infrastructures actuelles (centrales thermiques, réseaux électriques, gazoduc) etc.
C'est facile à coupler au biogaz (facile à produire, à transporter, à utiliser etc).
Les BECCS m'ont tout l'air d'être un "autre nucléaire", il a tout les avantages objectifs de la transition mais est l'ennemie des ecolo car il conserve la société thermo industrielle.
Mais un milliard d'hectares c'est gigantesque ! L'ensemble des champs cultivés c'est 1,6 milliards (le reste du système agricole ça peut être des pâturages... etc). Ça prendrait quand même une proportion très significative des terres cultivables.
@lereveilleur pas sur terres cultivable ordinaires à haut rendement comme je l'ai dit. Mais sur du tropical sec par exemple. Faut "juste" dessaler la quantité d'eau qui va bien... C'est peut-être deconnant pour 20 milliards mais ça n'est pas complètement fou pour quelque milliards.
Dans le milliards six il y a tous les biocarburant, le soja pour nourrir des bovins qui pètes et faire un excédents d'azote en Europe dont on ne sait que faire, le vin qui tue des milliers de personnes etc etc.
Bref à chaque fois le sujet est la priorisation des usages et pas chaque solution. Mais condamné le BECCS au prétexte que ces promoteur sont des gros cons qui veulent continuer à rouler en Porsch Cayenne serait quand même une perte d'opportunité. Et c'est même, comme vous le dites, à contrecarrer ce genre de réflexion et à rationaliser les solution et problèmes que le GIEC sert.
1.5°C on y est déjà
ça fait un moment que je me demande s'il ne serait pas plus judicieux d'aller chercher le co2 dans l'océan plutôt que dans l'atmosphère (ou à minima dans les 2). Surtout qu'avec l'équilibrage de pression l'océan n'est rien d'autre qu'un réservoir pour renvoyer du co2 dans l'atmosphère dans le cas où on arriverai à faire baisser les niveaux dans celle ci.
Sais plus simple de retirer de l'atmosphère et que l'océan rejette dans l'atmosphère pour s'équilibrer lui même que de chercher a le ramasser dans l'océan
Je pense que c'est la bonne réponse oui. Les deux communiquent donc on ira le chercher où c'est le plus simple.
(Et il y a des méthodes qui envisagent de séquestrer le carbone depuis l'océan).
@@lereveilleur pour séquestrer le carbonne de l'océan faut fertiliser l'océan avec de l'oxyde de fer en autre mais les etude demontre que sais très difficile à savoir les effect à long terme ont peut aggraver la situation en jouant avec les océan
cela dépend de la technique :)
si tu cultives du bois à croissance rapide pour en faire du biochar, c'est quand même plus simple de laisser pousser du bambou que d'aller extraire du co2 en mer.
si tu cultives des alges, c'est peut-être l'inverse :)
et donc oui les 2 ont probable du sens, selon les lieux, les pays, les personnes implquées
@@seanmurphy1933 Oui, j'en parle ici (et dans une autre vidéo sur la chaîne : "Pourquoi la vie galère dans l'océan") mais ce n'est pas la seule méthode qui va chercher le CO2 dans l'océan.
Et pendant ce temps l'Allemagne et la Belgique empoisonnent notre air... merci EELV.
ha oui c'est vrai cela, l'Allemagne et la Belgique seul mauvaise élève à côté d'une France qui a un bilan parfait... qu'est-ce que c'est pratique le déni pour ne pas se remettre en question et rejeter le problème sur d'autres
@@MarcMarc-cf9mq Ils ont arrêté le nucléaire pour des raisons soit-disant écologistes, résultats, centrales à charbons/au gaz ré-ouvertes, rejettent des particules fines, etc.
Qu'est-ce que c'est pratique la diversion pour ne pas se remettre en question et admettre qu'on a fait une bêtise, renforçant le problème au lieu de le résoudre...
@@Neckhawker j'avais raté le moment où EEVL avait obtenu la majorité en Belgique, France, Allemagne et tous les autres pays au monde où il y a le même problème.
j'avais aussi raté le moment où on avait résolu les problèmes techniques par ex sur le délais de construction de l'EPR et de son cout au kWh élevé.
J'avais aussi raté le moment où il y avait un consensus sur le fait que c'est la seule et unique solution, nous dispensant à la fois de réduire le gaspillage et le besoin de retirer du co2 de l'atmosphère, sujet de cette vidéo.
évidement c'est plus facile de trouver un bouc émissaire plutôt que de constater que le problème est plus complexe que le % de vote d'un parti qui a toujours été minoritaire dans les 3 pays cités
@@MarcMarc-cf9mq T'as du rater les discours anti-nucléaires de EELV.
T'as du rater leurs homologues en Allemagne et Belgique qui ont poussé à la fin du nucléaire...
T'as du rater que s'ils n'ont pas eu la majorité, ils ont obtenu cela par des jeux d'alliances...
T'as du rater la commission parlementaire sur la perte de souveraineté et de compétences dans le nucléaire.
T'as du rater les résultats actuels de la Belgique et de l'Allemagne quant à leurs émissions.
T'as du rater le fait qu'on est actuellement à 95% de production énergique décarbonée.
T'as du rater que pendant qu'on fait des économies de bouts de ficelles en nous sacrifiant, l'Allemagne nous crachait dessus en rachetant notre électricité nucléaire... et avec l'UE a tenté d'attaquer notre nucléaire.
C'est tellement facile de tenter de faire diversion, mais le problème est bien là...
Video pertinente ! mais quelque chose me trotte depuis pas mal de temps dans la tête !
Ma demande concerne le que nous devons atteindre une consommation de GES par habitants de 2T/an !!!
J'aimerai enfin que l'on me dise à quoi correspond cette valeur pour nos comportement de consommations ?
En sachant que nos pseudo services publics nous pénalisent de environs d'une tonne de GES/an !
Que l'on se bas sur une moyenne de 10T de GES/an que certain explose allègrement !
A quoi correspond la vie d'une personne à 2T de GES/an ?????
J'ai fait un bilan au plus juste et je suis à environs 5T de GES/AN services public inclus .
Je ne voyage pas, je mange peu de plats préparés, j'ai un jardin potager, j'ai quelques hectares de forets qui vivent leur vie biologique, ect .
le cote négatif je vie à la campagne et la voiture est indispensable, mais je l'utilise peu !
je ne suis pas un adepte du paraitre ( fringues et compagnie )
Alors à quoi correspond un vie à 2T de GES /an ( GES : Gaz à effet de serre )
Merci
On est en 2025. Les USA, premiers émetteurs au monde, ont quitté l'accord de Paris. C'est comme vivre dans une coloc en état désastreux, à se demander de vouloir se priver de manger pour économiser la vaisselle alors que Bébert se promène avec ses bottes de pêcheur au milieu du salon et défèque dans le frigo. J'adore tes contenus mais franchement, perso, j'abandonne.
La seule chose réconfortante c'est que les américains ont un gros rappel tous les 3 mois que ya quelque chose qui ne va pas avec leur climat.
@@user-vo3st8kx7s Vu comme ça, je ne peux qu'approuver... Mais font-ils seulement le lien entre les deux? "In God we trust"...
la question tu abandonnes quoi?
@@cy-bles citoyen lamba oui comprenne les consequence et veuilent faire des effort juste quelque milliardaire qui cherche a continuer à polluer comme les pétrolière les Amazon de se monde etc
Parmis les 8 milliards d’humains, pauvres riches et classe moyennes. combien sont prêts, ou capable de réduire une portion signicative de leur pouvoir d’achat lié aux dépassement des limites planétaire?
et si on commençait par ce qui n'a pas besoin de cela avant de toujours pointer le difficile comme justificatif pour ne pas faire le compliqué ?
par ex rénover un logement en passif, cela ne diminue pas le pouvoir d'achat (voir l'augmente), cela augmente le confort, cela donne du boulot localement, cela réduit les problèmes de géopolitique, ...
et pourtant, le parc immobilier est loin d'être passif et en France il est même encore permis de construire des passoires thermiques
@MarcMarc-cf9mq Les alternatives low-tech pertinentes se heurtent à l’integrisme des technophiles obnubilés par la fuite vers l’avant. La parts du niveau de vie qui repose sur du non essentiel isoutenable reste un intouchable pour plusieurs. Le dépassement des limites planétaires la capacité portante des écosystèmes dilapide un capital de resourses,qui s’épuisent, se dégradent. Emputer le réduire de la théorie des 3 R (recycler, réutiliser et réduire) réduit la surexploitation sans y mettre fin. Pour moi on ne peut pas être plus sobre dans nos excès sans diminuer le niveau de vie. La pauvreté est semble-t-il la voie de contournement à défaut de sobriété qui devra faire avec le potentiel de richesse restant.
18:40 : Il faudrait même retirer suffisamment de CO2 pour passer sous le seuil d’absorption des océans pour éviter qu'ils continuent à stocker le CO2 en surplus en s’acidifiant et détruisant la vie marine.
Bonne remarque. Mais, il y a également des mécanismes dans l'océan qui agisse là-dessus donc une capture par l'océan n'implique pas forcément une acidification.
Voir l'effet sur le pH dans différents scénarios ici www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/summary-for-policymakers/
@@lereveilleur Merci !
@1:01:15 mouai, on voit que les émissions en 2025 ont chuté depuis environ 10ans. Le graphique est donc faux, pas la peine donc de faire des plans sur la comète!
Bonne observation !
L'histogramme sur 2025 correspond à une période plus large (vu l'espacement probablement 2023-2027). Et c'est aussi possible que l'exercice de modélisation commence avant les dernières années (parce que les données des dernières années ne sont pas toujours disponibles au moment de la modélisation)
A 2:30 je ne suis pas trop d'accord avec la dichotomie société humaine, naturel. En fait le bon distingo est bilan à l'équilibre, bilan hors équilibre. Bien sûr l'équilibre se déplace avec la quantité de CO2 dans l'atmosphère ce qui rend le concept délicat mais on peut dater l'equilibre ou le preciser à par un differentiel de température genre équilibre à +1°C. L'autre approche est l'ordre de grandeur de la durée de stockage hors atmosphère. Là ça n'est plus une dichotomie mais ça peut être puissant. La demi vie dans le réservoir par exemple est très puissant comme outil d'analyse.
Bromley BC, Khan SH, Kenyon SJ (2023) Dust as a solar shield. PLOS Clim 2(2): e0000133.
Dans les scénarios décrits ici, de grandes quantités de poussière sur les orbites entre la Terre et le Soleil peuvent réduire la quantité de lumière solaire reçue sur notre planète. Contrairement aux stratégies basées sur la Terre, l’atténuation du changement climatique avec cette approche n’a pas d’impact à long terme sur la Terre ou son atmosphère. Environ 1 010 kg de matière sont nécessaires chaque année pour avoir un impact sur le climat terrestre, en fonction des propriétés de la poussière et de la manière dont le nuage se déploie. Les sources de poussière comprennent la Terre, la Lune [18] ou éventuellement un astéroïde dévié [15, 16, 19]. Étant donné que les grains de poussière entre la Terre et le Soleil ont tendance à se déplacer hors de leur alignement, ils doivent être remplacés. Le manque de contrôle sur un nuage de poussière peut également limiter son efficacité comme bouclier solaire. Des simulations avec des pare-soleil contrôlables montrent qu’un ombrage non uniforme de la Terre pourrait être nécessaire pour atténuer le changement climatique sur la planète dans son ensemble [17]. Cependant, la persistance des nuages de poussière peut être courte, ce qui permet un contrôle saisonnier du niveau d’ombrage.
Après avoir examiné une variété de types de poussière et de stratégies de déploiement, nous avons retenu un scénario comme étant le plus prometteur pour l’impact sur le climat terrestre : la poussière lunaire peut être extraite et lancée sur des trajectoires balistiques qui se croisent près de la ligne de visée Terre-Soleil. Nous avons identifié des orbites qui permettent aux grains de poussière de fournir de l’ombre pendant des jours, presque aussi longtemps que pour la poussière déployée près de L1, le point de Lagrange Terre-Soleil. Les avantages de ce concept comprennent un approvisionnement immédiat en poussière lunaire, ainsi qu’un faible coût en énergie cinétique par rapport à un lancement depuis la Terre. Les grains de poussière individuels sur ces trajectoires s’écartent rapidement de leur alignement, éliminant le système Terre-Lune sans impact sur l’atmosphère terrestre. Il n’est pas nécessaire de manipuler activement les orbites pour éliminer la poussière lorsque la protection solaire n’est plus bénéfique.
D’autres concepts de géo-ingénierie spatiale, notamment les opérations d’essaim de satellites [13, 14] et la plateforme de bulles spatiales du Senseable City Lab du MIT, déplacent moins de masse au fil du temps. Nous sommes néanmoins encouragés à envisager un lancement vers la Lune et des orbites similaires à celles identifiées ici. Cette stratégie nécessite un ordre de grandeur d’énergie inférieur à celui des lancements depuis la Terre. Une fois les installations de lancement basées sur la Lune établies, de grandes quantités de poussière pourraient être chargées rapidement et en continu, des facteurs qui pourraient être essentiels si les humains ne réagissent pas correctement au changement climatique.
Ookay elon musk
@@In0des55 Moi je trouve l'idée intéressante si on ne réussit vraiment pas à régler le problème autrement.
@AliceLaronce je ne dis pas le contraire traire, juste ya plus simple que le techno solutionnisme, ça demandera plus d'efforts. Le côté techno c'est ce qui fait bander, on a la fusion , coloniser mars et tout, miroir solaire, bref, des solutions techno il y en a plein. Est ce que c'est la bonne solution ? Je ne pense pas.
C'est un sujet différent de celui de la vidéo mais ce serait également intéressant que j'en fasse une vidéo un jour !
@ Honnêtement, je trouve que le mantra du "techno-solutionisme ne fonctionnera pas" est aussi dogmatique que son contraire. Si ce truc ne peut pas marcher, il faut le démontrer pragmatiquement.
Et les solutions "plus simples" ça fait 30 ans qu'on les collectionne et on a beau les subventionner à fond, ça ne marche tout simplement pas. On a jamais autant pollué. On a le bide allemand et l'échec des cops sous les yeux tous les jours.
Pour ma part, je n'ai aucune envie d'aller sur Mars ou quoi que ce soit de ce genre, je bande bien plus en plantant mes arbres fruitiers.
Mais le reste ne marche pas et l'alternative (un retour progressif dans le sang, la sueur et les larmes) à l'ère préindustrielle et à une population de moins d'un milliard d'humain n'enthousiasme pas grand monde en dehors d'une minorité en Europe de l'ouest.
des machines produiront du nouveau CO2 pour capturer l'ancien CO2
en enrichissant les multinationales et en appauvrissant le peuple !!
Coucou, j’ai vu ton live sur Twitch tout à l’heure et je pense qu’un capsule clarifiant la possibilité d’une vie à 2Tonnes d’équivalent co2 intéressant, je suis vegan, voyage pas et je suis à 4 tonnes, beaucoup de personnes trouvent ça démobilisant.
Et je m’étais mis de coté que la seule chose avec laquelle j’étais d’accord avec le Raptor était le fait que l’on ne parle pas de l’extinction du vivant de cause anthropique alors que les trois quart des réserves halieutiques sont en danger et qu’on a déjà éliminé les 3/4 des populations d’insectes et que les oiseaux suivent… Quand j’en ai discuté avec des amis ils avaient plutôt l’impression que si on prenait la “chute” du vivant en compte ça impliquerait des nécessités de changements bien plus perceptibles que le discours sur les énergies, ils me disent que c’est d’ailleurs pour ça qu’il y a une séparation entre le giec et l’ipbes.
En tt cas merci beaucoup pour ton travail, je pense te suivre depuis tes débuts, bientôt 10 ans :D.
Je suis surpris (ou j'ai mal compris) que tu considère que le net zéro concerne les émissions humaines. pour moi c'était le moment oü les émissions humaines nette (brute - capture humaine) était équivalent aux captures nettes naturelle (capture - feu de foret par ex). ce qui provoque une stabilisation du taux de co2 dans l'atmosphère
3:03 et 5:42 montre l'ampleur du problème de l'objectif de 2 tonnes par personne : 2 à 12 milliards de tonne (en supposant que les puits sont stable) pour 8-10 milliards de personne, cela fait un budget carbone de 0,250-1 tonne et non 2 tonnes.
et encore le 1 tonne, c'est le max du à un effet d'augmentation de la concentration passé du co2 atmosphérique.
En supposant une stabilisation en 2060, on a ~5 milliards de puits, soit moins de 1 tonne par personne et ceci en supposant qu'on n'a pas 8 milliards d'émission du aux méga-feu comme l'an passé... hors cela risque de se reproduire.
Merci à la moitié du monde de nous laisser nous suicider, même si nombreux sont ceux-ci qui voudraient participer à ce mouvement
Serait-il possible de faire une vidéo à propos des politiques internationale contre la lutte contre le changement climatique? Je suis pas mal inquiet à l'idée d'avoir Trump à la tête du 2ème pays le plus polluant au monde