Mobilisé dans l'infanterie en août 1914, mon arrière grand-père, celui dont je porte le nom, a pu rentrer chez lui sain et sauf en tenu de Poilu en février 1919. Hélas, son fusil Lebel a été dérobé et démonté par des bucherons espagnols quarante ans plus tard en 1959. Il me reste le casque Adrian de mon aïeul en guise de relique familiale. Tout le reste a disparu au fil du temps. La belle maison à la campagne dans laquelle il avait emménagé en 1912 et qu'il a pu acquérir en 1922 existe toujours, mais n'appartient plus à ma famille depuis 2011.
Une relique sacrée. Mon arrière grand père était artilleur en 1917-18. En 1940 quand les allemands sont entrés dans son village, il avait un fusil Lebel dans sa ferme. La trouille d'etre pris pour un franc tireur, il l'a jeté dans la fosse a purin... A la Libération en 1944 il ne restait plus qu'un morceau de fer rouillé et tordu et un peu de bois pourri.
Mon arrière grand père est tombé à Verdun ou sur le chemin des dames, touché au dos par un shrapnel. L histoire familiale est peu claire et le sujet évite.
@@khaelamensha3624 J'ai un grand oncle mort a 20 ans au Chemin des Dames, en 1916. Son régiment avait subi des pertes a Verdun et était au repos au Chemin des Dames. Mon grand oncle arrivait en renfort. Sa carrière militaire est limpide: Convoqué le lundi a la caserne, envoyé le samedi au front, mort le dimanche... Une semaine pour etre "mort pour la France" et même pas le temps de voir un allemand. Tu peux essayer de retrouver le parcours de ton arrière grand père et en savoir plus sur l'endroit de sa mort en consultant sa fiche militaire, la plupart sont disponibles sur internet, sinon il faut aller aux archives départementales.
Bonjour, intéressante votre histoire, et si proche de la mienne... à la différence que mon arrière grand père était côté allemand, a fait Verdun...Il est mort de son bel âge dans les années 90 à 104 ans(comble de l'ironie, il est mort en tombant du tabouret en voulant changer une ampoule....certains penseront à une blague.... c'est pourtant bien vrai). Je suis encore en possession de son "paquetage"...(Je ne rentrerai pas dans les détails sur le net). Malgré toutes ces reliques....la plus belle reste la balle qu'on lui a extraite de la jambe, que mon aïeul a transformé en pendentif, et que je porte sur moi quotidiennement depuis tout gosse !! Mes hommages à votre arrière grand père, un homme certainement très courageux, qui comme le mien, doit se retourner dans sa tombe en voyant notre monde en 2024...
@@chaunestoner4323 Bonjour, votre grand père s’est battu pour que sa descendance soit libre (ou un autre idéal), ou alors contre son gré, le mien aussi (39/45 et la guerre d’Algérie, dont je n’ai malheureusement jamais entendu son histoire hormis qu’il avait encore une balle dans le pouce, datant d’une de ces guerres, il était silencieux, et souriant, tout ce qui l’importait était de voir ses petits enfants jouer dans le jardin, insouciants). Alors oui la liberté est un vaste sujet, mais je pense qu’il serait heureux de voir l’insouciance de notre jeunesse, de voir des jeunes vivre leur vie loin de la guerre, loin de ce qu’il a vécu. Alors oui tout n’est jamais parfait, d’antan comme d’aujourd’hui, mais je pense qu’ils aspiraient tous à ne plus jamais revivre cela. Souvenons nous de morts et vivons nos vies, par respect pour ceux qui ont perdu la leur.
Bonne présentation (surtout parce que là on a un 1886 non modifié 93, extrêmement rare mais peu représentatif en 1914, presque tous les fusils fabriqués avant 1893 ayant été modifiés), moins bonne que d'habitude cependant, avec trop d'approximations : non, le Lebel n'est pas le premier fusil à répétition de l'armée française, loin s'en faut. C'est en effet le premier à utiliser la poudre sans fumée, mais avant lui, la marine avait adopté un fusil à répétition Kropatschek en 1878, et il y avait eu deux autres modèles de fusil à répétition en 11 mm Gras en 1884 et 1885, produits en petite série mais qui présentaient déjà toutes les caractéristiques du Lebel. Dire que sa fabrication est de bonne qualité, non mon adjudant-chef, elle n'est pas bonne, elle est excellente et atteint un niveau jamais vu jusque là et qu'on ne verra plus après, notamment grâce à des machines-outils acquises aux Etats-Unis. Pour vous donner une idée, la qualité et l'ajustage sont d'un tel niveau qu'on ne pourrait même pas glisser une feuille de papier à cigarette entre le boîtier et le fond de magasin... Non, la fabrication du Lebel n'a pas cessé en 1890 mais en 1904, mais il est vrai que devant la pénurie, un certain nombre ont été fabriqués pendant la guerre. Long, oui il l'était, mais pas plus que la quasi-totalité des fusils d'infanterie de l'époque, pour qui la longueur d'1m30 remonte au Chassepot de 1866 et était pour ainsi dire devenue une norme, seuls le Lee-Enfield anglais 1907 ou le Springfield américain 1903, beaucoup plus courts, faisant exception. Même le Gewehr 1898 allemand était presque aussi long que le Lebel, avec juste quelques centimètres de moins. Il était certes encombrant dans les tranchées c'est vrai, mais la baïonnette était rarement mise au canon en dehors de l'assaut. Quant aux modifications, il n'y a pas que celle de la culasse et de la balle, loin s'en faut... ont été notamment modifiées la hausse et son pied, le bouchon de culasse, le chien (avec la suppression du cran de demi-armé) entre autres, sans parler de celles qui avaient été prévues mais jamais appliquées comme celle du battant de bretelle. Quant à la baïonnette, le surnom Rosalie vient surtout de l'arrière et notamment du chansonnier Théodore Botrel, mais jamais les soldats ne l'appelaient comme ça. Et il y a de nombreuses variantes, pas seulement le modèle 1886 et le modèle 1886/15 montrés ici. Le premier modèle a connu une légère modification du bouton-poussoir de verrouillage en 1888 et la poignée d'origine, à soie courte rivetée, a été rapidement changée pour un modèle à soie longue fixée par un écrou en bout de poignée qu'on retrouvera sur le modèle 1886/15, parce que le modèle à soie courte était insuffisamment solide et difficile à réparer. L'absence de quillon peut effectivement signaler une modification de 1915, à savoir une 1886 dont le quillon a été coupé, mais le plus souvent il s'agit d'une fabrication entièrement neuve, reconnaissable en effet à sa poignée en laiton (quoiqu'il y en a eu aussi en fonte, mais elles sont assez rares), mais aussi à sa garde, conçue dès le départ sans quillon et beaucoup plus anguleuse que celle de 1886. Et si le quillon a été supprimé, c'est surtout, c'est vrai, parce qu'il pouvait se prendre dans les barbelés, car à l'origine, il avait été aussi conçu pour justement se prendre dans la baïonnette de l'adversaire, qu'il était censé aider à le désarmer par une manœuvre spécifique, voire à briser ladite baïonnette. C'était voulu, et non pas accidentel, contrairement aux barbelés... Bref, une présentation intéressante avec un exemplaire magnifique, mais on a connu l'adjudant-chef mieux inspiré...
Excellent commentaire. Je rajouterais juste que contrairement à ce que l'adjudant raconte, la balle D n'est pas l'œuvre de Paul Vieille mais du capitaine Desaleux.
@@FrançoisCHOLTUS Merci pour vos compliments et bien vu pour la balle D, dont on ne dira jamais assez que, même si le Lebel a été rapidement dépassé, elle lui a permis, grâce à ses qualités balistiques exceptionnelles, d'être encore dans la course. Elle est en effet l'œuvre du capitaine Désaleux, d'où son nom d'ailleurs... Et tant qu'on y est, l'adjudant-chef aurait pu aussi mentionner le colonel Bonnet et les contrôleurs Close et Verdin. Car quand on y réfléchit un peu, le lieutenant-colonel Lebel n'a somme toute eu qu'un rôle mineur dans la naissance de cette arme effectivement mythique, au moins autant que le fusil An IX des grognards de l'Empire...
Une chose également. Vous dites qu'il s'agit d'un pur 1886 mais il n'en est rien. Un pur 1886 ne possède pas le quillon qui servait à le mettre en faisceau et qui ne sera ajouté que quelques années plus tard. (Il s'agit par ailleurs de la principale raison pour laquelle les baïonnettes ne seront plus fabriqués avec un quillon dès le début du XXe siècle, les motifs exposés dans la vidéo sont ce qui motivera à supprimer le quillon sur les baïonnettes plus anciennes.
@@badnext8027 Objection votre honneur... Il y a en effet bien eu des Lebel sans quillon (j'en ai laissé passer un exemplaire il y a une vingtaine d'années, j'en enrage encore), mais ceux qui ne l'avaient pas étaient des modèles de présérie. Le Lebel de série a toujours eu un quillon, il suffit de regarder les tables de fabrication d'époque, notamment celles de Chatellerault, pour s'en convaincre. Ici, on a un bon 1886 pur, quoique j'ai un petit doute sur le bouchon de culasse, qui me semble être du second type, celui d'origine étant identique à celui du Gras, mais comme on voit mal, je ne serai pas catégorique. Même chose pour le pied de hausse, qu'on ne voit pas clairement, celui de 1886 étant juste soudé à l'étain, celui de 1893 ayant deux paires de griffes en plus, enserrant le canon (et je ne dirai rien des modifications apportées après l'adoption de la balle D. Quant au quillon de la baïonnette, il n'a officiellement été supprimé qu'en 1915, mais à la différence des fusils 1886 qui ont quasiment tous été mis au standard 1893, la plupart des baïonnettes 1886 ont gardé leur quillon. Je n'en ai quasiment jamais vu une avec un quillon coupé, à la différence des baïonnettes Berthier 1892. Avant cette date, la baïonnette 1886 n'a connu que trois modifications, la plus importante étant le passage de la soie courte à la soie longue, les deux autres, mineures, étant la suppression de l'axe de ressort de poussoir en 1888 et le rallongement du verrou, celui d'origine étant trop court et ayant provoqué des pertes de baïonnettes quand elles étaient fixées au canon pendant le tir. Et persiste et signe, le quillon de la baïonnette ne servait pas seulement à former des faisceaux, mais aussi d'outil pour briser celle de l'adversaire ou au moins le désarmer. L'escrime à la baïonnette, au canon ou tenue en main, était très poussée dans l'armée française de l'époque, et on ne se posait pas la question des barbelés, puisque la tactique d'alors était celle de l'offensive qui devait balayer l'armée d'en face et que la guerre russo-japonaise, qui annonçait les futurs combats de tranchée, n'avait pas encore eu lieu. C'est pourquoi personne n'aurait songé à couper le quillon avant 1915. Les Anglais ont été les premiers à le faire dès 1913. Et même en 1915, personne n'a suggéré de supprimer le quillon du fusil, tout comme il ne serait jamais venu à l'idée aux Allemands de supprimer la baguette sous le canon du Gewehr 98, ni même sur son successeur, puisque même le 98K l'a conservée...
Je félicite Monsieur l'adjudant qui fourni des explications bien claires et surtout qui a le respect de ces objets en mettant ses gants de coton blancs afin de préserver de l'oxydation
3:14 le système du lebel est une copie quasi exact du fusil autrichien kropatchek adopté par la marine auparavant, la seul différence consiste en l'adaptation à la cartouche à poudre B 8mm lebel et le changement de la culasse d'origine par une nouvelle inspiré du fusil gras ( d'ou la ressemblances )
Une jolie cane à pêche, plus adaptée à un carré d'infanterie qui se défend contre une charge de cavalerie que pour la guerre de tranchée. Enfin, bien qu'obsolète ce fusil à fait son devoir et ce pour quoi il avait été conçu. Tuer.
commentaire débile d'un type qui ne sait pas de quoi il parle car ce fusil est très précis jusqu'à 450m, a une très grande portée (balle mortelle à 1800m) et peut au besoin avoir une grande cadence de tir grâce à son magasin, seul défaut: assez long à recharger
@@leneanderthalien la précision était certes là, mais la lenteur du rechargement et la taille du fusil étaient problématiques. D'où l'intérêt croissant que portait l'armée aux Berthiers
Superbe vidéo, mais juste pourquoi l'image d'illustration de la vidéo représente un soldat portant un fusil berthier😂. Encore une fois une super vidéo.
Superbe vidéo, merci à vous. J'ai trouvé une Rosalie en visitant un champ de bataille un jour, bien déformée par une explosion. Hâte de voir la présentation du Mas36 et des armes plus récentes comme le mas49 et 49/56, dont le design s'inspire du Lebel
les Lebel utilisés lors de la seconde guerre mondiale étaient des versions modifiées en mousquet (similaire au Bertier) donc nettement plus courts que le Lebel de la première guerre mondiale...Et les formations en carré style guerres napoléoniennes c'était déjà largement obsolète durant la guerre de 1870-71 ou les combats se faisaient déjà de façon relativement moderne (troupes dispersées et tirant à couvert) , sauf en cas de défense sur attaque surprise en terrain complètement dégagé...
En 1914... Dans l'esprit allemand le fusil est l'instrument du feu collectif. La Mannschaft joue collectif. Les tireurs sont entrainés au feu collectif, pas au tir de précision individuel. Dans l'esprit anglais c'est l'inverse. Leur tradition depuis le Moyen Age de s'entrainer au tir a l'arc et l'expérience des guerres coloniales (1 anglais vs 100 Zulus) a formé des tireurs d'élite. Le groupe de combat anglais tire sa puissance de feu par l'excellence de ses tireurs. Dans l'esprit français le fusil, le plus long des trois, est destiné a porter une baïonnette et aller au corps a corps. Cherchez l'erreur.
n'importe quoi...la baïonnette est un outil d'assaut rapproché qui sert lorsque l'on n'a plus de munitions ou que le magasin est vide, pour rappel à l'époque la seule arme automatique portative en service était le FM Chauchat (280000 ont été fabriqués), les allemands n'avaient rien de comparable et le Lewis britannique pesait 2x plus lourd et coûtait 4x plus cher...pareil pour notre mitrailleuse Hotchkiss portable ...le FM BAR apparu en 1918 est arrivé bien trop tard...
@@leneanderthalien Raté, le Chauchat arrive en 1916-17, j'ai précisé en 1914... J'ai bien parlé du fusil, pourquoi tu me parles d'un fusil mitrailleur ? Le BAR est américain alors que je n'ai pas parlé d'eux. Je parle de pommes et tu me parles de poires. Je n'invente rien, repasse quand tu auras un argument pour contredire ce qui est enseigné dans les écoles de guerre... Et un Lewis et 100 fois plus fiable d'un Chauchat, donc bon, lourd mais produit en masse et fiable... Les Bosniaques en avait dans les années 1990, pas de Chauchat.
Au final on la raccourci et enlevé la baïonnette. Mais bon utilisé un fusil de la ww1 en 1940. Je sais pas ce qu'avait les allemands en face mais je suppose qu'ils avaient un fusil plus "moderne" Au final on avait les fusil de l'ermitage de ww1 parfait pour accompagner nos char basé sur le FT. On était très 1914 en 1940. Il y a-t-il un sujet en rapport avec les deux guerres mondiale que vous ne connaissez pas ? J'ai peur de passer pour un idiot si je commence à débattre avec vous.
Belle vidéo mais format ultra court ultra condensé j'imagine que l'idée est surtout de faire la promotion du musée mais c'est expédié à vitesse grand V! Petit bémol sur cette histoire de quillon supprimé à cause des barbelé car visiblement ce n'est pas avéré. Ah et celui qui a fait la miniature de la vidéo: le gars en fond tiens un Berthier 07-15 ;) Voilà c'était mon instant chieur qui voudrait en voir plus!
Ce fusil a été utilisé opérationnellement pour la première fois contre des ouvriers français en grève ! L'armée française, la troupe comme on disait, était utilisée autrefois pour réprimer les mouvements ouvriers ... et oui notre armée a sur les mains le sang des travailleurs, du prolétariat, du peuple, des classes populaires. C'était le 1er mai 1891 à Fourmies, commune du Nord. Ce jour-là, la troupe met fin dans le sang à une manifestation qui se voulait festive pour revendiquer la journée de huit heures. Le bilan est de neuf morts, dont deux enfants, et de trente-cinq blessés. A cette occasion on pu voir qu'une balle de 8 mm Lebel pouvait traverser un crane, d'une jeune femme de 18 ans Maria Blondeau, et toucher ensuite une autre victime en continuant sa route. Il me semble que la balle a traverse 3 corps même. Maria Blondeau est donc morte assassinée par la troupe ainsi que son fiancé Kléber Giloteaux, en tout 9 mort dont 2 enfants, au moins 35 blessés ... C'est bien de le rappeler. L'armée a toujours servie la classe dominante : la bourgeoisie.
Bonjour, merci pour cet historique et les explications techniques. Par contre dès que j'entends le nom "Lebel", je n'ai qu'une phrase devenue mythique en tête : "Nous pas les mêmes, nous Lebel"! 😄 (Je suis certain qu'il y en aura qui comprendront).
J'imagine le Lebel avec un chargement de cinq cartouches par le haut ou par le bas. Avec 15cm de longueur en moins. Et une solution pour que le mécanisme ne s'encrasse pas !! Trop la classe ..! ^^
@@FromAgen Ce sont des propriétés de l'armée donc non tu avais pas le droit de les garder au mieux tu pouvais en acheter au surplus, ça c'est la version officiel "officieusement" tu pouvais t'en procurer gratos avec la complicité des officiers ou des armuriers, ce genre de "vol" existe encore dans l'armée française (évidemment pas pour des famas mais pour des fringues, des sacs et même peut être pour des PA ou munitions) par contre te procurer un fusil comme ça en 40... on devait te regarder très très bizarrement (c'est un coup à finir dans un geôle de la Gestapo) après dans la confusion de Mai-Juin 40 il y avait je pense moyen de revenir chez soi avec son équipement complet ou quasi complet.
Pour ce que sont devenue les armes après 14-18 je pense que c'est comme beaucoup d'autre: 1/ Une partie mis en réserve (on trouve des Lebels utilisé par l'armée française encore en 40) 2/ Une partie Vendu ou donnés à des armées ou organisation étrangère 3/ L'arme passe à la Police ou Gendarmerie et à l'époque aux milices pro coloniales aussi 4/ Vendu à des particuliers 5/ Une partie sans doute "cannibalisé" pour entretenir le reste du Parc de Lebel ou peut être vendu en surplus en pièce détachés 5/ Vendus à des particuliers dans les Surplus Militaires. J'oublis aussi la partie de ceux capturés sur l'armée française durant les 2 guerres, Le Volksturm va utiliser quelques Lebels par exemple et puis une infime partie qui rejoint des collections ou des musées.
@@sonofwar6206 Merci pour ces explications. Pourtant mon ancêtre serait rentré chez lui en tenu d'infanterie en février 2019. J'ai toujours son casque Adrian, le dernier qu'il a porté et qui avait appartenu à un autre soldat avant lui. Son Lebel a été volé en 1959 soit 7 ans après la mort de mon aïeul.
@@FromAgen C'est vrai que dans le cas de guerre comme 14-18 ou 39-45 les vétérans ont sans doute eu l'autorisation de garder un uniforme avec eux (pour servir aux commémorations) peut être un casque d'apparat par contre une arme comme un Lebel "officiellement" non.
Pour moi son plus gros défaut était son système de chargement. Vraiment pas pratique comparé au système Mannlicher, créé à peu près à la même date et adopté par beaucoup de pays, notamment l'Allemagne. Le Berthier sorti 3 ou 4 ans après aurait dû remplacer à mon sens le Lebel en dotation dans les armées. En 1914, le Lebel était dépassé face au Mauser allemand. Les américains se sont d'ailleurs inspirés du Mauser pour créer leur fameux Springfield 03 ou 1903.
Un K-98 avait un chargement par clip de 5 cartouches, ce qui n'était pas moins sensible à la boue et à la saleté des tranchées. Mais avec le Lebel vous aviez 8 cartouches dans le magasin cylindrique plus une dans l'auget et une chambrée soit 10, le double d'un fusil allemand. Donc avantage en cas de tir rapide (deux fois plus de cartouches sans recharger) mais on est d'accord en cas d'engagement prolongé l'avantage reste au K-98. Quoique j'aimerais que l'on puisse faire tirer deux fantassins entrainés avec ces deux armes et chronométrer un tir de 20 cartouches...
@@olivierpuyou3621 Aucune arme n'avait été pensé mud proof. Le SMLE britannique disposait de 10 cartouches à chargement vertical à l'aide de lames chargeurs. Alors oui le Lebel avait 8 cartouches mais une fois le magasin épuisé, il était moins aisé de le recharger.
@@ggousier Le Berthier Modèle 1916 va bien remplacer le Lebel la même année... enfin sur le papier évidemment le temps qu'il équipe massivement les hommes la guerre étais finis et même en 1939- 1940 certains soldat de l'arrière avait encore des Lebels. Comme d'hab on a réagit un peu tard.
Bonjour comment allez-vous ? Étant tireur sportif, j'ai hérité d'une Lebel scolaire mais je trouve que la pontée n'ai pas comme les autres et je peux aussi y installer de la 22 longue. Avez-vous une adresse mail afin que je puisse vous envoyer des photos pour que vous puissiez m'aider à l'identifier svp? J'ai vu deux armuriers et quelques connaisseurs mais j'ai plusieurs divergences. Cordialement. Anthony.
Les cartouches ont également évoluées passant d une balle arrondie comme pour la chasse à une balle ogivale type tail boatqui avait de bien meilleures performances ballistiques.
Mon père etait réserviste en 40 en face des chars de Guderian dans les ardennes avec un Lebel modifié et des cartouches qui ne correspondaient pas au modèle. Cherchez l'erreur...
Le Lebel était une catastrophe industrielle très long et coûteux en heures d'ouvrier et de machines à fabriquer. Probablement le double d'un Mauser. Ceci dit les allemands n'avaient pas fait mieux avec leurs armes de poing Mauser 96 et Lüger ou la facilité de fabrication en masse n'avait du tout été envisagée.
(Arme considéré comme la plus moderne au monde) que en france alors hein' osé défié l'ingénierie allemande de la fin de l'ère victorienne, de la pure désillusion, je crois que certains n'ont pas assez été (abîmé) par le K98 pour dire des absurdité de ce genre, l'Arsenal allemand a toujours été le plus avancer des ce siècle, et ces pas des faux historiens qui croit bêtement ce qu'il y a dans un bouquin corrumpu par des frustré qui peuvent le dire, d'accord c'était un bon fusil a l'epoque et ces stats était presque parfaite mais faut pas sortir des conneries non plus,
''Arme considéré A L ÉPOQUE'' Il date de 1886. Avec l invention de la poudre sans fumée. Ton Arme de bosh le k98 date de 1935. Soit 50 années de différence. tu sais mieux que des experts, et tu raconte n'importe quoi. Et non l'arsenal allemand n'a jamais été le plus avancé de ce siècle, La bombe atomique n'est pas allemande. Le fusils a pompe pour nettoyer les tranché n'ont plus. Mais vu que tu sachons mieux qu'un historiens ou professionnel dont c'est leurs métiers 🤷♂️
Le fusil le plus moderne... Seulement pendant quelques années ! En 1914, il était déjà largement dépassé. Et le choix de ses cartouches a handicapé l'armée française pendant de nombreuses années. Mythique, pas par ses choix techniques donc, mais parce que fusil de la grande guerre.
Les français avaient en premier la meilleure Arme..Alors pourquoi ils n'ont pas Gagné la 1ere Guerre mondiale..il a fallu avoir les Anglais..les Américains... pourquoi..🤔
Le sympathique adjudant a un phrasé un peu laborieux. Dommage que cela soit accentué par des coupes malheureuses de son commentaire. Laissez le finir ses phrases par pitié. ...
Pourquoi vous supprimez mes commentaires ? Il n'y a rien de méchant faux ou moqueries, jai raconté une simple anecdote sur mon grand père et arrière grand parents sans donner de détails
@@69charle Il me semble que la production de Lebel c'est arrêter en 1916 en pleine guerre mais peut être que l'intervenant a confondu avec la production de pièce de Lebel et non l'assemblage de Fusil qui elle a sans doute continuer bien plus longtemps (il parle des années 20 ça me parait pas déconnant) pour la poudre sans fumée il me semble que le Fusil Gras en utilisait déjà.
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Mobilisé dans l'infanterie en août 1914, mon arrière grand-père, celui dont je porte le nom, a pu rentrer chez lui sain et sauf en tenu de Poilu en février 1919. Hélas, son fusil Lebel a été dérobé et démonté par des bucherons espagnols quarante ans plus tard en 1959. Il me reste le casque Adrian de mon aïeul en guise de relique familiale. Tout le reste a disparu au fil du temps. La belle maison à la campagne dans laquelle il avait emménagé en 1912 et qu'il a pu acquérir en 1922 existe toujours, mais n'appartient plus à ma famille depuis 2011.
Une relique sacrée.
Mon arrière grand père était artilleur en 1917-18. En 1940 quand les allemands sont entrés dans son village, il avait un fusil Lebel dans sa ferme. La trouille d'etre pris pour un franc tireur, il l'a jeté dans la fosse a purin...
A la Libération en 1944 il ne restait plus qu'un morceau de fer rouillé et tordu et un peu de bois pourri.
Mon arrière grand père est tombé à Verdun ou sur le chemin des dames, touché au dos par un shrapnel. L histoire familiale est peu claire et le sujet évite.
@@khaelamensha3624 J'ai un grand oncle mort a 20 ans au Chemin des Dames, en 1916. Son régiment avait subi des pertes a Verdun et était au repos au Chemin des Dames. Mon grand oncle arrivait en renfort. Sa carrière militaire est limpide:
Convoqué le lundi a la caserne, envoyé le samedi au front, mort le dimanche... Une semaine pour etre "mort pour la France" et même pas le temps de voir un allemand.
Tu peux essayer de retrouver le parcours de ton arrière grand père et en savoir plus sur l'endroit de sa mort en consultant sa fiche militaire, la plupart sont disponibles sur internet, sinon il faut aller aux archives départementales.
Bonjour, intéressante votre histoire, et si proche de la mienne... à la différence que mon arrière grand père était côté allemand, a fait Verdun...Il est mort de son bel âge dans les années 90 à 104 ans(comble de l'ironie, il est mort en tombant du tabouret en voulant changer une ampoule....certains penseront à une blague.... c'est pourtant bien vrai). Je suis encore en possession de son "paquetage"...(Je ne rentrerai pas dans les détails sur le net). Malgré toutes ces reliques....la plus belle reste la balle qu'on lui a extraite de la jambe, que mon aïeul a transformé en pendentif, et que je porte sur moi quotidiennement depuis tout gosse !! Mes hommages à votre arrière grand père, un homme certainement très courageux, qui comme le mien, doit se retourner dans sa tombe en voyant notre monde en 2024...
@@chaunestoner4323
Bonjour, votre grand père s’est battu pour que sa descendance soit libre (ou un autre idéal), ou alors contre son gré, le mien aussi (39/45 et la guerre d’Algérie, dont je n’ai malheureusement jamais entendu son histoire hormis qu’il avait encore une balle dans le pouce, datant d’une de ces guerres, il était silencieux, et souriant, tout ce qui l’importait était de voir ses petits enfants jouer dans le jardin, insouciants). Alors oui la liberté est un vaste sujet, mais je pense qu’il serait heureux de voir l’insouciance de notre jeunesse, de voir des jeunes vivre leur vie loin de la guerre, loin de ce qu’il a vécu. Alors oui tout n’est jamais parfait, d’antan comme d’aujourd’hui, mais je pense qu’ils aspiraient tous à ne plus jamais revivre cela.
Souvenons nous de morts et vivons nos vies, par respect pour ceux qui ont perdu la leur.
Bonne présentation (surtout parce que là on a un 1886 non modifié 93, extrêmement rare mais peu représentatif en 1914, presque tous les fusils fabriqués avant 1893 ayant été modifiés), moins bonne que d'habitude cependant, avec trop d'approximations : non, le Lebel n'est pas le premier fusil à répétition de l'armée française, loin s'en faut. C'est en effet le premier à utiliser la poudre sans fumée, mais avant lui, la marine avait adopté un fusil à répétition Kropatschek en 1878, et il y avait eu deux autres modèles de fusil à répétition en 11 mm Gras en 1884 et 1885, produits en petite série mais qui présentaient déjà toutes les caractéristiques du Lebel.
Dire que sa fabrication est de bonne qualité, non mon adjudant-chef, elle n'est pas bonne, elle est excellente et atteint un niveau jamais vu jusque là et qu'on ne verra plus après, notamment grâce à des machines-outils acquises aux Etats-Unis. Pour vous donner une idée, la qualité et l'ajustage sont d'un tel niveau qu'on ne pourrait même pas glisser une feuille de papier à cigarette entre le boîtier et le fond de magasin...
Non, la fabrication du Lebel n'a pas cessé en 1890 mais en 1904, mais il est vrai que devant la pénurie, un certain nombre ont été fabriqués pendant la guerre.
Long, oui il l'était, mais pas plus que la quasi-totalité des fusils d'infanterie de l'époque, pour qui la longueur d'1m30 remonte au Chassepot de 1866 et était pour ainsi dire devenue une norme, seuls le Lee-Enfield anglais 1907 ou le Springfield américain 1903, beaucoup plus courts, faisant exception. Même le Gewehr 1898 allemand était presque aussi long que le Lebel, avec juste quelques centimètres de moins. Il était certes encombrant dans les tranchées c'est vrai, mais la baïonnette était rarement mise au canon en dehors de l'assaut.
Quant aux modifications, il n'y a pas que celle de la culasse et de la balle, loin s'en faut... ont été notamment modifiées la hausse et son pied, le bouchon de culasse, le chien (avec la suppression du cran de demi-armé) entre autres, sans parler de celles qui avaient été prévues mais jamais appliquées comme celle du battant de bretelle.
Quant à la baïonnette, le surnom Rosalie vient surtout de l'arrière et notamment du chansonnier Théodore Botrel, mais jamais les soldats ne l'appelaient comme ça. Et il y a de nombreuses variantes, pas seulement le modèle 1886 et le modèle 1886/15 montrés ici. Le premier modèle a connu une légère modification du bouton-poussoir de verrouillage en 1888 et la poignée d'origine, à soie courte rivetée, a été rapidement changée pour un modèle à soie longue fixée par un écrou en bout de poignée qu'on retrouvera sur le modèle 1886/15, parce que le modèle à soie courte était insuffisamment solide et difficile à réparer.
L'absence de quillon peut effectivement signaler une modification de 1915, à savoir une 1886 dont le quillon a été coupé, mais le plus souvent il s'agit d'une fabrication entièrement neuve, reconnaissable en effet à sa poignée en laiton (quoiqu'il y en a eu aussi en fonte, mais elles sont assez rares), mais aussi à sa garde, conçue dès le départ sans quillon et beaucoup plus anguleuse que celle de 1886. Et si le quillon a été supprimé, c'est surtout, c'est vrai, parce qu'il pouvait se prendre dans les barbelés, car à l'origine, il avait été aussi conçu pour justement se prendre dans la baïonnette de l'adversaire, qu'il était censé aider à le désarmer par une manœuvre spécifique, voire à briser ladite baïonnette. C'était voulu, et non pas accidentel, contrairement aux barbelés...
Bref, une présentation intéressante avec un exemplaire magnifique, mais on a connu l'adjudant-chef mieux inspiré...
Excellent commentaire. Je rajouterais juste que contrairement à ce que l'adjudant raconte, la balle D n'est pas l'œuvre de Paul Vieille mais du capitaine Desaleux.
@@FrançoisCHOLTUS Merci pour vos compliments et bien vu pour la balle D, dont on ne dira jamais assez que, même si le Lebel a été rapidement dépassé, elle lui a permis, grâce à ses qualités balistiques exceptionnelles, d'être encore dans la course. Elle est en effet l'œuvre du capitaine Désaleux, d'où son nom d'ailleurs... Et tant qu'on y est, l'adjudant-chef aurait pu aussi mentionner le colonel Bonnet et les contrôleurs Close et Verdin. Car quand on y réfléchit un peu, le lieutenant-colonel Lebel n'a somme toute eu qu'un rôle mineur dans la naissance de cette arme effectivement mythique, au moins autant que le fusil An IX des grognards de l'Empire...
Une chose également. Vous dites qu'il s'agit d'un pur 1886 mais il n'en est rien. Un pur 1886 ne possède pas le quillon qui servait à le mettre en faisceau et qui ne sera ajouté que quelques années plus tard. (Il s'agit par ailleurs de la principale raison pour laquelle les baïonnettes ne seront plus fabriqués avec un quillon dès le début du XXe siècle, les motifs exposés dans la vidéo sont ce qui motivera à supprimer le quillon sur les baïonnettes plus anciennes.
@@badnext8027 Les connaisseurs et passionnés sont au rendez-vous !
@@badnext8027 Objection votre honneur... Il y a en effet bien eu des Lebel sans quillon (j'en ai laissé passer un exemplaire il y a une vingtaine d'années, j'en enrage encore), mais ceux qui ne l'avaient pas étaient des modèles de présérie. Le Lebel de série a toujours eu un quillon, il suffit de regarder les tables de fabrication d'époque, notamment celles de Chatellerault, pour s'en convaincre. Ici, on a un bon 1886 pur, quoique j'ai un petit doute sur le bouchon de culasse, qui me semble être du second type, celui d'origine étant identique à celui du Gras, mais comme on voit mal, je ne serai pas catégorique. Même chose pour le pied de hausse, qu'on ne voit pas clairement, celui de 1886 étant juste soudé à l'étain, celui de 1893 ayant deux paires de griffes en plus, enserrant le canon (et je ne dirai rien des modifications apportées après l'adoption de la balle D. Quant au quillon de la baïonnette, il n'a officiellement été supprimé qu'en 1915, mais à la différence des fusils 1886 qui ont quasiment tous été mis au standard 1893, la plupart des baïonnettes 1886 ont gardé leur quillon. Je n'en ai quasiment jamais vu une avec un quillon coupé, à la différence des baïonnettes Berthier 1892. Avant cette date, la baïonnette 1886 n'a connu que trois modifications, la plus importante étant le passage de la soie courte à la soie longue, les deux autres, mineures, étant la suppression de l'axe de ressort de poussoir en 1888 et le rallongement du verrou, celui d'origine étant trop court et ayant provoqué des pertes de baïonnettes quand elles étaient fixées au canon pendant le tir. Et persiste et signe, le quillon de la baïonnette ne servait pas seulement à former des faisceaux, mais aussi d'outil pour briser celle de l'adversaire ou au moins le désarmer. L'escrime à la baïonnette, au canon ou tenue en main, était très poussée dans l'armée française de l'époque, et on ne se posait pas la question des barbelés, puisque la tactique d'alors était celle de l'offensive qui devait balayer l'armée d'en face et que la guerre russo-japonaise, qui annonçait les futurs combats de tranchée, n'avait pas encore eu lieu. C'est pourquoi personne n'aurait songé à couper le quillon avant 1915. Les Anglais ont été les premiers à le faire dès 1913. Et même en 1915, personne n'a suggéré de supprimer le quillon du fusil, tout comme il ne serait jamais venu à l'idée aux Allemands de supprimer la baguette sous le canon du Gewehr 98, ni même sur son successeur, puisque même le 98K l'a conservée...
on en veut encore!! bravo et merci.
Ça fait plaisir d'entendre quelqu'un qui a la voix de Coluche!
😂
Merci pour cette vidéo!
Superbe exemplaire👍merci pour cette vidéo
La prochaine vidéo sur le MAS-36 ?
Je félicite Monsieur l'adjudant qui fourni des explications bien claires et surtout qui a le respect de ces objets en mettant ses gants de coton blancs afin de préserver de l'oxydation
Encore une superbe vidéo !Après les armes connues j’espère que vous aurez l’occasion d’aborder le kropatschek 1886 😌
3:14 le système du lebel est une copie quasi exact du fusil autrichien kropatchek adopté par la marine auparavant, la seul différence consiste en l'adaptation à la cartouche à poudre B 8mm lebel et le changement de la culasse d'origine par une nouvelle inspiré du fusil gras ( d'ou la ressemblances )
Belle maîtrise du sujet. Bravo ❤
Merci bien, c'était super intéressant, j'ai appris plein de choses.
Merci pour ces vidéos :)
Une jolie cane à pêche, plus adaptée à un carré d'infanterie qui se défend contre une charge de cavalerie que pour la guerre de tranchée.
Enfin, bien qu'obsolète ce fusil à fait son devoir et ce pour quoi il avait été conçu. Tuer.
commentaire débile d'un type qui ne sait pas de quoi il parle car ce fusil est très précis jusqu'à 450m, a une très grande portée (balle mortelle à 1800m) et peut au besoin avoir une grande cadence de tir grâce à son magasin, seul défaut: assez long à recharger
@@leneanderthalien 450 mètres sans visée optique ça sert à quoi ? (ex tireur FFT).
@@leneanderthalien la précision était certes là, mais la lenteur du rechargement et la taille du fusil étaient problématiques. D'où l'intérêt croissant que portait l'armée aux Berthiers
Superbe vidéo merci beaucoup
Superbe vidéo, mais juste pourquoi l'image d'illustration de la vidéo représente un soldat portant un fusil berthier😂. Encore une fois une super vidéo.
Bien vu, un 07/15 de deuxième fabrication, même ! Vous avez l'œil !
Superbe vidéo, merci à vous. J'ai trouvé une Rosalie en visitant un champ de bataille un jour, bien déformée par une explosion.
Hâte de voir la présentation du Mas36 et des armes plus récentes comme le mas49 et 49/56, dont le design s'inspire du Lebel
ça fait parti de l'histoire,merci
les Lebel utilisés lors de la seconde guerre mondiale étaient des versions modifiées en mousquet (similaire au Bertier) donc nettement plus courts que le Lebel de la première guerre mondiale...Et les formations en carré style guerres napoléoniennes c'était déjà largement obsolète durant la guerre de 1870-71 ou les combats se faisaient déjà de façon relativement moderne (troupes dispersées et tirant à couvert) , sauf en cas de défense sur attaque surprise en terrain complètement dégagé...
super intéressant merci
En 1914...
Dans l'esprit allemand le fusil est l'instrument du feu collectif. La Mannschaft joue collectif. Les tireurs sont entrainés au feu collectif, pas au tir de précision individuel.
Dans l'esprit anglais c'est l'inverse. Leur tradition depuis le Moyen Age de s'entrainer au tir a l'arc et l'expérience des guerres coloniales (1 anglais vs 100 Zulus) a formé des tireurs d'élite. Le groupe de combat anglais tire sa puissance de feu par l'excellence de ses tireurs.
Dans l'esprit français le fusil, le plus long des trois, est destiné a porter une baïonnette et aller au corps a corps.
Cherchez l'erreur.
n'importe quoi...la baïonnette est un outil d'assaut rapproché qui sert lorsque l'on n'a plus de munitions ou que le magasin est vide, pour rappel à l'époque la seule arme automatique portative en service était le FM Chauchat (280000 ont été fabriqués), les allemands n'avaient rien de comparable et le Lewis britannique pesait 2x plus lourd et coûtait 4x plus cher...pareil pour notre mitrailleuse Hotchkiss portable ...le FM BAR apparu en 1918 est arrivé bien trop tard...
@@leneanderthalien Raté, le Chauchat arrive en 1916-17, j'ai précisé en 1914...
J'ai bien parlé du fusil, pourquoi tu me parles d'un fusil mitrailleur ?
Le BAR est américain alors que je n'ai pas parlé d'eux.
Je parle de pommes et tu me parles de poires. Je n'invente rien, repasse quand tu auras un argument pour contredire ce qui est enseigné dans les écoles de guerre...
Et un Lewis et 100 fois plus fiable d'un Chauchat, donc bon, lourd mais produit en masse et fiable... Les Bosniaques en avait dans les années 1990, pas de Chauchat.
Au final on la raccourci et enlevé la baïonnette.
Mais bon utilisé un fusil de la ww1 en 1940. Je sais pas ce qu'avait les allemands en face mais je suppose qu'ils avaient un fusil plus "moderne"
Au final on avait les fusil de l'ermitage de ww1 parfait pour accompagner nos char basé sur le FT.
On était très 1914 en 1940.
Il y a-t-il un sujet en rapport avec les deux guerres mondiale que vous ne connaissez pas ? J'ai peur de passer pour un idiot si je commence à débattre avec vous.
Belle vidéo mais format ultra court ultra condensé j'imagine que l'idée est surtout de faire la promotion du musée mais c'est expédié à vitesse grand V!
Petit bémol sur cette histoire de quillon supprimé à cause des barbelé car visiblement ce n'est pas avéré.
Ah et celui qui a fait la miniature de la vidéo: le gars en fond tiens un Berthier 07-15 ;)
Voilà c'était mon instant chieur qui voudrait en voir plus!
Les deux fusils étaient appelé Lebel ....a l'époque .
dixit mon arrière grand père qui parlait de "lebel a 3 cartouches "
Ce fusil a été utilisé opérationnellement pour la première fois contre des ouvriers français en grève ! L'armée française, la troupe comme on disait, était utilisée autrefois pour réprimer les mouvements ouvriers ... et oui notre armée a sur les mains le sang des travailleurs, du prolétariat, du peuple, des classes populaires.
C'était le 1er mai 1891 à Fourmies, commune du Nord. Ce jour-là, la troupe met fin dans le sang à une manifestation qui se voulait festive pour revendiquer la journée de huit heures. Le bilan est de neuf morts, dont deux enfants, et de trente-cinq blessés.
A cette occasion on pu voir qu'une balle de 8 mm Lebel pouvait traverser un crane, d'une jeune femme de 18 ans Maria Blondeau, et toucher ensuite une autre victime en continuant sa route. Il me semble que la balle a traverse 3 corps même.
Maria Blondeau est donc morte assassinée par la troupe ainsi que son fiancé Kléber Giloteaux, en tout 9 mort dont 2 enfants, au moins 35 blessés ...
C'est bien de le rappeler. L'armée a toujours servie la classe dominante : la bourgeoisie.
Bonjour, merci pour cet historique et les explications techniques. Par contre dès que j'entends le nom "Lebel", je n'ai qu'une phrase devenue mythique en tête : "Nous pas les mêmes, nous Lebel"! 😄 (Je suis certain qu'il y en aura qui comprendront).
Excellente vidéo
Très intéressant
"coup parti tout seul.......nous pas les mêmes, nous Lebel!"
j'adore
Belle présentation. Le fusil LEBEL : une évolution du système KROPATSCHEK et de ses différentes variantes en 11mm GRAS?
J'imagine le Lebel avec un chargement de cinq cartouches par le haut ou par le bas. Avec 15cm de longueur en moins. Et une solution pour que le mécanisme ne s'encrasse pas !! Trop la classe ..! ^^
Que sont devenues toutes ces armes après l'armistice ? Est-ce que les poilus devaient les rendre ou pouvaient-ils les garder?
Ils pouvaient les garder. J'évoque dans un post précédent que mon arrière grand-père est rentré chez lui avec le sien.
@@FromAgen Ce sont des propriétés de l'armée donc non tu avais pas le droit de les garder au mieux tu pouvais en acheter au surplus, ça c'est la version officiel "officieusement" tu pouvais t'en procurer gratos avec la complicité des officiers ou des armuriers, ce genre de "vol" existe encore dans l'armée française (évidemment pas pour des famas mais pour des fringues, des sacs et même peut être pour des PA ou munitions) par contre te procurer un fusil comme ça en 40... on devait te regarder très très bizarrement (c'est un coup à finir dans un geôle de la Gestapo) après dans la confusion de Mai-Juin 40 il y avait je pense moyen de revenir chez soi avec son équipement complet ou quasi complet.
Pour ce que sont devenue les armes après 14-18 je pense que c'est comme beaucoup d'autre: 1/ Une partie mis en réserve (on trouve des Lebels utilisé par l'armée française encore en 40) 2/ Une partie Vendu ou donnés à des armées ou organisation étrangère 3/ L'arme passe à la Police ou Gendarmerie et à l'époque aux milices pro coloniales aussi 4/ Vendu à des particuliers 5/ Une partie sans doute "cannibalisé" pour entretenir le reste du Parc de Lebel ou peut être vendu en surplus en pièce détachés 5/ Vendus à des particuliers dans les Surplus Militaires. J'oublis aussi la partie de ceux capturés sur l'armée française durant les 2 guerres, Le Volksturm va utiliser quelques Lebels par exemple et puis une infime partie qui rejoint des collections ou des musées.
@@sonofwar6206 Merci pour ces explications. Pourtant mon ancêtre serait rentré chez lui en tenu d'infanterie en février 2019. J'ai toujours son casque Adrian, le dernier qu'il a porté et qui avait appartenu à un autre soldat avant lui. Son Lebel a été volé en 1959 soit 7 ans après la mort de mon aïeul.
@@FromAgen C'est vrai que dans le cas de guerre comme 14-18 ou 39-45 les vétérans ont sans doute eu l'autorisation de garder un uniforme avec eux (pour servir aux commémorations) peut être un casque d'apparat par contre une arme comme un Lebel "officiellement" non.
Pour moi son plus gros défaut était son système de chargement. Vraiment pas pratique comparé au système Mannlicher, créé à peu près à la même date et adopté par beaucoup de pays, notamment l'Allemagne. Le Berthier sorti 3 ou 4 ans après aurait dû remplacer à mon sens le Lebel en dotation dans les armées. En 1914, le Lebel était dépassé face au Mauser allemand. Les américains se sont d'ailleurs inspirés du Mauser pour créer leur fameux Springfield 03 ou 1903.
Un K-98 avait un chargement par clip de 5 cartouches, ce qui n'était pas moins sensible à la boue et à la saleté des tranchées.
Mais avec le Lebel vous aviez 8 cartouches dans le magasin cylindrique plus une dans l'auget et une chambrée soit 10, le double d'un fusil allemand.
Donc avantage en cas de tir rapide (deux fois plus de cartouches sans recharger) mais on est d'accord en cas d'engagement prolongé l'avantage reste au K-98.
Quoique j'aimerais que l'on puisse faire tirer deux fantassins entrainés avec ces deux armes et chronométrer un tir de 20 cartouches...
@@olivierpuyou3621 Aucune arme n'avait été pensé mud proof. Le SMLE britannique disposait de 10 cartouches à chargement vertical à l'aide de lames chargeurs. Alors oui le Lebel avait 8 cartouches mais une fois le magasin épuisé, il était moins aisé de le recharger.
@@ggousier Le Berthier Modèle 1916 va bien remplacer le Lebel la même année... enfin sur le papier évidemment le temps qu'il équipe massivement les hommes la guerre étais finis et même en 1939- 1940 certains soldat de l'arrière avait encore des Lebels. Comme d'hab on a réagit un peu tard.
merci
"Ingénieur des poudres". Quel titre!
Oh le bel fusil !
Bonjour comment allez-vous ? Étant tireur sportif, j'ai hérité d'une Lebel scolaire mais je trouve que la pontée n'ai pas comme les autres et je peux aussi y installer de la 22 longue. Avez-vous une adresse mail afin que je puisse vous envoyer des photos pour que vous puissiez m'aider à l'identifier svp? J'ai vu deux armuriers et quelques connaisseurs mais j'ai plusieurs divergences.
Cordialement.
Anthony.
Que valait t'il comparé au Mauser Allemand ?
Petite erreur sur l'image de couverture de la vidéo, on voit un fusil Berthier sur la photo du poilu
Vidéo très intéressante, mais j'aurai aimé savoir combien de cartouches le Lebel pouvait recevoir.
Si vous voulez tirer avec, jouez à Hunt showdown ! C’est pour ça que j’ai voulu en apprendre plus sur cette arme 👍🏻
Vraiment le Jonathan Ferguson français.
Les cartouches ont également évoluées passant d une balle arrondie comme pour la chasse à une balle ogivale type tail boatqui avait de bien meilleures performances ballistiques.
Pourquoi ne pas parler du. Berthier ??
Mon père etait réserviste en 40 en face des chars de Guderian dans les ardennes avec un Lebel modifié et des cartouches qui ne correspondaient pas au modèle. Cherchez l'erreur...
Poutquoi une bâillonnette cruciforme ? Elle est plus solide et les blessures infligees ne sont pas propores pas nettes ce qui retarde la cicatrisation
117 ème RI du Mans !
Le Lebel était une catastrophe industrielle très long et coûteux en heures d'ouvrier et de machines à fabriquer. Probablement le double d'un Mauser. Ceci dit les allemands n'avaient pas fait mieux avec leurs armes de poing Mauser 96 et Lüger ou la facilité de fabrication en masse n'avait du tout été envisagée.
Mythique. Mais rare. On se demande où les exemplaires ayant échappé aux affres des deux guerres mondiales sont passés.
(Arme considéré comme la plus moderne au monde) que en france alors hein' osé défié l'ingénierie allemande de la fin de l'ère victorienne, de la pure désillusion, je crois que certains n'ont pas assez été (abîmé) par le K98 pour dire des absurdité de ce genre, l'Arsenal allemand a toujours été le plus avancer des ce siècle, et ces pas des faux historiens qui croit bêtement ce qu'il y a dans un bouquin corrumpu par des frustré qui peuvent le dire, d'accord c'était un bon fusil a l'epoque et ces stats était presque parfaite mais faut pas sortir des conneries non plus,
''Arme considéré A L ÉPOQUE''
Il date de 1886. Avec l invention de la poudre sans fumée.
Ton Arme de bosh le k98 date de 1935.
Soit 50 années de différence.
tu sais mieux que des experts, et tu raconte n'importe quoi.
Et non l'arsenal allemand n'a jamais été le plus avancé de ce siècle,
La bombe atomique n'est pas allemande. Le fusils a pompe pour nettoyer les tranché n'ont plus.
Mais vu que tu sachons mieux qu'un historiens ou professionnel dont c'est leurs métiers 🤷♂️
@@rageuxquiragethe 98 in 98k stands not for 1934 but for 1898. The 98k is a shortened version of the Gewehr 98, that’s it.
@@jellyorwhat3343
Mon commentaire a disparu 🤷.
Mais oui pour le 98K
"Première arme française à répétition" non ?
Le fusil le plus moderne... Seulement pendant quelques années ! En 1914, il était déjà largement dépassé. Et le choix de ses cartouches a handicapé l'armée française pendant de nombreuses années. Mythique, pas par ses choix techniques donc, mais parce que fusil de la grande guerre.
nous pas les mêmes nous lebel ......partis tout seul ......
C'est triste de savoir qu'on était à la pointe de tout et qu'aujourd'hui, nous sommes devenus une vaste blague en tout.
Les français avaient en premier la meilleure Arme..Alors pourquoi ils n'ont pas Gagné la 1ere Guerre mondiale..il a fallu avoir les Anglais..les Américains... pourquoi..🤔
Le sympathique adjudant a un phrasé un peu laborieux. Dommage que cela soit accentué par des coupes malheureuses de son commentaire. Laissez le finir ses phrases par pitié. ...
Pourquoi vous supprimez mes commentaires ?
Il n'y a rien de méchant faux ou moqueries, jai raconté une simple anecdote sur mon grand père et arrière grand parents sans donner de détails
Impec
Lol, video sur le Lebel et l'image d'illustration c'est un poilu avec un Berthier.
Vidéo pleine d'erreurs et d'approximations avec un son de moyenne qualité (pas assez fort et trop d'écho dans le microphone). À retravailler. Merci
kel zéreurs? ( question d'un non-connaisseur)
@@69charle Lire les commentaires ci-bas et vous trouverez, particulièrement celui de @laurentdevaux5617
@@69charle Il me semble que la production de Lebel c'est arrêter en 1916 en pleine guerre mais peut être que l'intervenant a confondu avec la production de pièce de Lebel et non l'assemblage de Fusil qui elle a sans doute continuer bien plus longtemps (il parle des années 20 ça me parait pas déconnant) pour la poudre sans fumée il me semble que le Fusil Gras en utilisait déjà.