Henry Bulawko, déporté de France au camp d’Auschwitz-Birkenau

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  • เผยแพร่เมื่อ 14 ม.ค. 2025
  • Henry Bulawko a 22 ans lorsque l’Occupation allemande débute en France. Il vient en aide aux personnes menacées et participe à quelques missions avec des groupes de résistants communistes. Après un premier internement à Drancy en 1942, Henry est déporté à l’âge de 25 ans par le convoi 57 parti le 18 juillet 1943 depuis le camp de Drancy à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Il est sélectionné pour le travail et est envoyé au camp de Jaworzno pour travailler dans une mine de charbon. Comprenant l’allemand, il devient kapo mais, refusant la violence envers les déportés, il est menacé par les SS. Il change de kommando et travaille à la construction d’une centrale électrique. Pendant un passage à l’infirmerie, il est protégé des sélections par deux autres déportés. Henry devient ensuite interprète entre le contremaitre de la centrale et un groupe de déportés grecs parlant français. Le camp est évacué par une marche de la mort à cause de l’avancée de l’Armée rouge. Lors d’un arrêt au camp de Blechhammer, Henry s’échappe et se cache dans une maison du village le plus proche. Après quelques temps, il retrouve ses camarades grecs et s’installe avec eux dans une maison abandonnée. A la suite d’une contre-offensive allemande, Henry est envoyé à Katowice où il est logé avec d’anciens prisonniers de guerre français et déportés. Il est plus tard rapatrié à Paris où il retrouve sa mère qui a survécu à la guerre cachée dans leur appartement. Henry devient secrétaire général du Centre d’accueil des Anciens Déportés. Il écrit plusieurs livres dont « Les jeux de la mort et de l’espoir : Auschwitz, Jaworzno » (éd. Amicale des anciens déportés Juifs de France, 1954) et « Le procès d’Auschwitz n’a pas eu lieu » (éd. Presses du temps présent, 1965). Henry est très impliqué dans la construction de la mémoire de la Shoah et il en devient une figure emblématique.
    Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
    Pour aller plus loin : ressources.mem...
    Henry Bulawko, deported from France to the Auschwitz-Birkenau camp
    Henry Bulawko was 22 when the German occupation of France began. He helped endangered people and took part in several missions with communist resistance groups. After an initial internment at Drancy in 1942, Henry was deported at the age of 25 by convoy 57, which left the Drancy camp on July 18, 1943, bound for Auschwitz-Birkenau. He was selected for labor and sent to the Jaworzno camp to work in a coal mine. Understanding German, he became a kapo but, refusing to use violence against deportees, he was threatened by the SS. He changed kommando and worked on the construction of a power station. During a roll call in the infirmary, he was protected from selection by two other deportees. Henry then became an interpreter between the power plant foreman and a group of French-speaking Greek deportees. The camp is evacuated by a death march as the Red Army advances. During a stopover at the Blechhammer camp, Henry escapes and hides in a house in the nearest village. After a while, he meets up with his Greek comrades and moves into an abandoned house with them. Following a German counter-offensive, Henry is sent to Katowice, where he is housed with former French POWs and deportees. He is later repatriated to Paris, where he is reunited with his mother, who survived the war hidden in their apartment. Henry becomes General Secretary of the Centre d'accueil des Anciens Déportés. He wrote several books, including “Les jeux de la mort et de l'espoir : Auschwitz, Jaworzno” (ed. Amicale des anciens déportés Juifs de France, 1954) and “Le procès d'Auschwitz n'a pas eu lieu” (ed. Presses du temps présent, 1965). Henry was deeply involved in the construction of the memory of the Shoah and became an emblematic figure.
    This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
    For further informations : ressources.mem...

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