Un truc qui me déplaît franchement : dire que l'"orgueil" est forcément "viriliste". L'ego est une structure psychologique de chaque individu à représentations mentales, comme l'humain socialisé. Donc bon, c'est ramener au genre et au stéréotype une tendance innée et inhérente... Je rajouterai même que cet orgueil est sain, c'est la partie de narcissisme qui nous rattache à l'existence, et chasse entre autres les pensées suicidaires.
Hello. Ni "orgueil" ni "ego" ne sont des concepts avec des définitions claires (sauf dans l'ego-psychology des années 50 ; mais qui a vraiment envie de s'y référer ? Et bien sûr orgueil a aussi un sens précis pour les théologiens, mais je réitère la question). Il n'y a donc pas lieu d'être pointilleux.se ici. En revanche on pourrait l'être à propos de beaucoup de termes employés à tout va par Marie-Cécile Naves, comme "populisme" qui ne veut pas dire grand chose, ou encore son assimilation masculinité hégémonique-masculinité toxique, qui ne sont pas du tout la même chose. Certes elle admet que le second terme ne vient pas des sciences sociales, mais la confusion est tout de même lourde de conséquences : l'hégémonie c'est justement ce qui fait consensus dans la classe dominante, ce qui est tellement admis qu'on ne le voit même pas. La masculinité hégémonique, c'est donc bien plutôt la masculinité de Macron que celle de Trump, ce dernier étant précisément régulièrement attaqué pour ses excès de virilité et dérapages en tout genre. Du coup en réalité ce sont justement les tenants de la masculinité hégémonique qui accusent volontiers Trump d'avoir une masculinité toxique (ce qui les met d'autant plus en valeur) ! Bref d'autres chercheurs et chercheuses en études de genre sont bien plus intéressant.es sur la question politique.
"Un truc qui me déplaît franchement : dire que l'"orgueil" est forcément "viriliste". L'ego est une structure psychologique de chaque individu à représentations mentales, comme l'humain socialisé" => C'est vrai ce que tu dis, cependant les femmes peut être auront moins tendances à utiliser l'orgueil lors de leurs intéractions sociales. "Je rajouterai même que cet orgueil est sain, c'est la partie de narcissisme qui nous rattache à l'existence, et chasse entre autres les pensées suicidaires." => La je ne suis pas d'accord on peut construire nos liens à l'existence sur d'autres bases qui sont bien plus puissantes pour chasser les idées noires : l'altruisme, l'échange, la compréhension, l'assimilation plutôt que le rejet des idées et des concepts... L'orgueil est complétement inutile et ramène à quelque chose de très animal chez nous.
et c'est un bon indicateur selon moi aussi, parce que ça montre qui s'intéresse au sujet, a envie d'en savoir plus, de s'outiller pour pouvoir se forger un avis et en discuter, etc.
Pas vraiment, car on sait que se qui s'intéresse sont souvent des groupes de connaisseurs et de déjà informer. Surtout sur des programmes long . Il est sur que les hommes et femmes qui utilisent le patriarcat comme moyen de domination écoute beaucoup moins ce type d'émission. A part pour tenir des commentaires offensant sur les commentaires.
@@silveregg1 je trouve que ça reste un bon indicateur. Après on ne peut pas connaître de manière sûre le genre et la catégorie socio-professionnelle/le niveau d'étude des personnes via TH-cam, donc dans tous les cas ce sera un peu compliqué de faire des stats. Après, en sachant que l'on ne touche que des personnes déjà sensibilisées avec tel ou tel format, on peut choisir de l'adapter et de réfléchir à comment toucher d'autres types de public. Tout dépend de ce que l'on vise... Sensibiliser des gens qui s'en foutent, donner + d'infos à des gens qui connaissent un peu, outiller les personnes déjà convaincues pour leur permettre de diffuser des arguments..
Allez, dés la première seconde on va recadrer; Trump n'a jamais dit qu'il pouvait " attraper n'importe quelle femme par la chatte ", mais que " quand vous êtes célèbre, elles vous laissent les attraper par la chatte ". > C'est un des aspect de la nature féminine qui vous déplait mais c'est comme ça. L'exposition médiatique, la visibilité, le pouvoir, la renommée, l'argent agissent comme des aphrodisiaque et poussent certaines, j'ai dit CERTAINES femmes à se livrer sexuellement sur commande aux hommes qui détiennent lesdits attribues. Que font les rockstars après les concerts ? Des partouzes avec leur groupies, avec des femmes qui se battent pour accéder au backstages. On ne les force pas, on ne les paye pas. Que font les rappers après leur concerts ? la même. DJs ? Encore pareil. Que font les jeunes joueurs de foot du PSG avec leur premières paies ? Ils vont en boîte, carré VIP et se sortent les plus belles filles de 25 ans de Paris. Que font les hommes politiques de haut niveau ? Monica lewinsky on l'a forcé à aller dans le bureau ovale ? Les maitresses de Mitterand, Chirac, Fidel Castro etc. Donc, Donald n'a rien fait d'autre que de profiter de sa position de pouvoir pour se faire plaisir avec des femmes, qui voulaient s'envoyer un mec riche et puissant.
Notez bien comment, quand Marie-Cécile Naves commence par clarifier que le leadership de domination n'est pas l'apanage exclusif de l'homme et que les hommes sont également capables de faire preuve de coopération et d'empathie, Victoire Tuaillon la remet sur "le bon chemin" qui consiste a détailler comment tout ce que l'on reproche au style de Trump est une expression de la masculinité.
oui de la masculinité hégémonique, de l'idée selon laquelle la vraie masculinité ce doit être comme ci ou comme ça, du patriarcat, mais pas des hommes dans leur ensemble...Il y a une nuance.
Affligeant de bêtise et de raccourcis ce podcast ! Prendre un cas aussi marginal et hors normes comme Trump qui n'est déjà même pas totalement représentatif de l'ensemble du personnel politique, lui même encore moins représentatif de la gente masculine toutes générations confondues, pour essayer de décortiquer la "masculinité" et la passer au crible de vos poncifs obsessionnels ineptes et misandres (merci coffin et harmange, en 2020 le masque est définitivement tombé !) illustrent au choix soit votre malhonnêteté (de plus en plus avérée) soit votre incapacité à "raisonner" librement sans votre carcan dogmatique, aussi risible et daté que celui que vous prétendez combattre ... "le patriarcat" 😄 Vous êtes aussi légitime à parler de masculinité, qu'un Trump président donnant un cours magistral sur le conflit d'intérêts 😂😂😂😂
@@JESUSis-TheLord Cela fait quelques mois (depuis qu'on m'a expliqué que je n'ai pas le droit de m'offusquer quand une gamine se permet de sortir un "men are trash" en réunion de famille) qu j'ai décidé de m’intéresser au sujet de la lutte féministe post-moderne. Bien évidement cela fait belle lurette qu'il n'est plus question d'égalité de droits puisque maintenant d'un point de vue juridique et judiciaire c'est les femmes qui ont un net avantage. Donc on cherche de nouveaux fronts a ouvrir pour continuer d'exister sur la place publique. Je pense que cette chaîne représente a merveille la tendance: on prend une par une toutes les facettes de la vie (publique ou privée) et on recherche systématiquement en quoi les hommes seraient des oppresseurs et les femmes des victimes. C'est l'unique grille de lecture et bien évidement le biais de confirmation conjugué a une malhonnêteté intellectuelle font merveille. Vous relevez une des manifestations de cette malhonnêteté (ou déficience) intellectuelle et je vous rejoins la dessus: On considère l'ensemble du genre masculin comme un tout homogène, pour ensuite relever les dérives d'un petit sous-ensemble (qui opprime les autres hommes encore plus que les femmes soit dit au passage) et on en rend responsables tous les hommes de la terre (puisqu'on parle de masculinité). Mais en fait cet écueil de la "pensée" féministe n'est pas seulement aberrent, il est surtout complètement rétrograde: Si on considère le sous-ensemble des hommes qui ne sont pas des psychopathes a l'image de Trump et sont donc en désavantage compétitif, il s'agit d'un groupe opprimé qu'a aucun moment les féministes songent a défendre expressément (alors qu'a priori ce sont des alliés potentiel) . Pourquoi donc un mouvent qui se prétend progressiste abandonne ainsi tout un pan des victimes du patriarcat ? Bien au contraire, même quand un homme veut rompre avec cette "masculinité toxique", on lui rappelle qu'il est malgré un oppresseur car bénéficiant d'un "privilège mâle" Ce qui nous amène a un autre "paradoxe" (un mensonge en fait) du féminisme: on nous explique que la lutte contre le patriarcat bénéficie aux hommes car elle est sensée les libérer des stéréotypes de celui-ci (et donc soulager le groupe opprimé dont je parle précédemment). Mais pour les remplacer par quoi ? Par les vertus féminines évidement "La femme c'est l'avenir de l'homme", n'est-ce pas. Donc on prétend "libérer" les hommes de leur masculinité toxique pour les mettre dans un carcan qui leur est encore moins adapté, celui de la féminité, dans lequel ils seront par essence inférieurs par rapport aux femmes. Jolie perspective... Donc pour résumer: aujourd'hui le féminisme, de par la doctrine qu'il prêche les objectifs qu'il se fixe et le moyens qu'il utilise pour les attendre, est - mensonger (prétend libérer les hommes alors qu'il ne cherche qu'a mieux les asservir), - rétrograde (abandonne des groupes opprimés dont la défense ne s'inscrit pas dans sa ligne idéologique), - traître (se retourne contre ceux qui lui sont le moins hostiles) - oppresseur (entend imposer aux hommes un ensemble de stéréotypes favorables au femmes représentatives du mouvement féministe mais également imposer a l'ensemble de femmes des stéréotypes dont elles ne sont pas forcement demandeuses). Ce qui me rappelle un proverbe japonais que j'aime bien: choisissez bien vos ennemis avec discernement car vous finirez par leur ressembler. D'ailleurs, faudrait peut-être que j’arrête de m’intéresser au féminisme, j'aimerais surtout pas finir comme ces gens là. Après je ne me suis pas fixé pour objectif de combattre le féminisme: sellons moi tout groupe a le droit de s'organiser pour défendre ses intérêts s'il le fait sans violence. Simplement quand je vois ou j'entends quelque chose d’aberrant, hypocrite ou malveillant, et bien je pointe le doigt dessus.
Enormément d'erreurs et d'approximations L'essence même de la démocratie est le peuple et non la confrontation d'opinions. [grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, « territoire » puis « peuple » (citoyens de la cité), et kratein (« commander »)] 30:40 : Faux, c’est le Code pénal napoléonien de 1810 qui introduit l’interdit des violences sexuelles dans la loi. Elles sont réprimés dans le chapitre « Attentats aux mœurs » : L’article 331 : « Quiconque aura commis le crime de viol, ou sera coupable de tout autre attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence contre des individus de l’un ou de l’autre sexe, sera puni de la réclusion. » 31:29 quand les femmes sont au pouvoir, celui ci est d'autant plus violent (cf. cours d'histoire primaire ...) 36:30 les sportif sont jugé sur des critères parfaitement objectifs si les femmes sont moins performantes ce n'est pas de la faute des hommes ... Considérer le sexe comme catégorie sociale est très peu judicieux :/
La loi ne fait pas tout. Quant on parle de culture du viole,c'est pas un hasard. Sur l'idée que les femmes seraient aussi autoritaire, pardon mais on ne fait pas la guerre aux hommes mais au patriarcat. Si non l'argument sur le sport c'est n'importe quoi.
Tout à fait d'accord avec Silvere. C'est bien en 1980 que les femmes ont réellement été protégées par la loi. En effet, en 1810, les femmes étaient considérées comme des mineures et ne pouvait donc pas se défendre seules en justice. Le viol n'était pas non plus clairement défini, et les gendarmes et le système judiciaire ainsi que l'ensemble de la société civile étaient très indulgents avec les violeurs et peu soucieux des souffrances des victimes. Ces instances étaient dirigés par des hommes.
Quand les femmes sont aux pouvoir à part dans les 15 dernières années ??? Hiiiii un pouvoir plus violent hahahahahaha ..... pAUVRES TITS BLANCS HAHAHAHAHA
Je suis choquée par la mise sur un pied d'Estale du pouvoir, à votre insu apparemment. Qui dit pouvoir dit domination sur. Le pouvoir n'est il pas la première chose à éliminer de notre façon de penser , de notre façon de nous comporter ? Par l'abolition du pouvoir, quel qu'il soit, des uns sur les autres s'ouvrira alors la possibilité à chaque être d'occuper sa place dans la grande chaîne de l'univers .
Curieux que l'intervenante n'évoque pas la dimension sexuelle de la prise de pouvoir. Avec l'élection présidentielle on est quand même proche du brame du cerf ... Le prime à la brutalité, les signes de victoire sociale et une estime de soi excessive restent dans le domaine amoureux comme dans le domaine politique le meilleur moyen d'assurer des conquêtes
Merci pour ce podcast, j'ai apprécié le fait que l'auteur rappelle que les hommes sont davantage victimes de ce système économique et politique. J'aurais apprécié un passage sur l'aliénation capitaliste, la "religion capitaliste" comme en parle très bien Bernard Friot. Personnellement je trouve le terme "patriarcat" biaisé, il renvoie trop une image de système par des hommes, pour des hommes. Le vrai problème est oligarchique, par des riches, pour des riches.
@@elenag8417 Davantage des hommes certe, mais ce serait bien malhonnête de croire qu'il n'y a pas de femmes ultra riches ! D'ailleurs il y a un lien étroit entre émancipation de la femme et ploutocratie. Prends 3 minutes : th-cam.com/video/KEYVNIm_wp8/w-d-xo.html
Petite correction, Trump est toujours president jusqu'au 20 janvier... Sinon sur les mâles alpha, Mitt Romney avait été repris par Frans de Waal l'ethologue, qui expliquait que chez les primates ce n'était pas du tout un mâle autoritaire et dominateur (Bon j'arrête le mansplaining et j'écoute la suite)
Par rapport au comportement viriliste qui transcende les sexes en politique : Je suis quand même estomaqué par la posture d'un Emmanuel Macron, dont ce n'est pas lui faire insulte que de dire qu'il n'a pas un physique extrêmement "viril" au sens de Conan le Barbare, mais qui se rêve malgré tout en Jupiter, ou en chef de guerre. C'était encore plus vrai pour Nicolas Sarkozy, qui a montré maintes fois qu'il était complexé par sa petite taille, mais se projetait en chef de clan, en leader incontesté
Absolument sidérant de voir à quel point les petits bourgeois gauchos occidentaux vivent dans un rêve! Le jour où votre maman l’état ne sera plus en mesure de vous protéger, à ce moment vous pourrez ressortir vos délires d’inclusion, de coopération positive ou de je sais pas quoi. Les peuples et les nations se livreront toujours une lutte impitoyable, manger ou être manger.
Je pense pas que l’idée qu’on devrait encourager l’inclusion et la coopération soit un délire. Je sais que les humains sont clairement capables de coopération, de comportement qui favorisent les rapports sociaux positifs à la violence et le conflit. Et j’y crois pas non plus à l’idée que la coopération soit qu’un truc de « gauchos occidentaux ». Et voici pourquoi si ça vous intéresse: La plupart des personnes me semblent ne pas aimer le conflit et essayent de l’éviter. C’est une des raisons pourquoi on ment - ex: t’inquiètes, ça me dérange pas de faire ça. Il y a une étude venant de Yale qui suggère que mêmes les bébés montrent une préférence pour les comportements coopératifs plutôt que les comportements égoïstes ou méchants (Bloom). Et puis on retrouve chez les animaux non seulement des comportements coopératifs, mais aussi de l’empathie, la réconciliation et un rejet de l’injustice, ce qui suggèrent que ces choses sont au moins en partie des prédispositions biologiques (de Waal). La réalité de la nature des humains dans la nature ressemble plutôt à « s’aider pour manger » que « manger ou être mangé ». D’ailleurs, on peut même dire qu’une des raisons pourquoi ce sont les humains qui dominent la planète et non pas une autre espèce est leur capacité à coopérer en large groupes (Harari). Nous sommes une espèce sociale. Alors oui, la psychologie sociale montre clairement que l’identité de groupe joue un rôle dans le développement d’une attitude hostile envers les autres et la volonté des gens à recourir à la violence. Mais même là, on dirait que l’hostilité est surtout un mécanisme de protection du groupe, et donc un comportement pro social d’une certaine manière. On sait aussi que pour pouvoir être vraiment violent envers d’autres personnes, une perception déshumanisante de l’autre est nécessaire (Zimbardo). Sinon, ça nous fait du mal à nous de faire souffrir un autre (Milgram). Et je ne pense pas que cette attitude envers ceux qui n’appartiennent pas à nôtre groupe, soit inévitable parce que c’est une question d’empathie et que l’empathie ça s’apprend (notamment à travers une dynamique d’attachement sécure). Mais pas que: avoir un objectif commun peut unir des groupes qui étaient avant des ennemies (Sherif). Ce qui veut dire que les identités de groupe et nos attitudes envers des gens d’autres groupes peuvent évoluer au fil du temps. Nos perceptions d’appartenir à une nation et notre hostilité envers d’autres nations ne sont donc pas figées. L’interdépendance aussi minimise la violence: c’est nettement plus difficile de mener des luttes impitoyables quand 2 nations dépendent de leur commerce pour des ressources essentielles. C’est pourquoi je ne crois pas à l’idée que ces choses là dépendent de l’état. Bien sûr que la protection de l’état et les lois ça peut aider. Mais aucun des comportements pro sociaux dépendent de gouvernements: on peut même se mettre en danger pour aller contre l’état afin d’aider les autres (Miep Gies). Pour ce qui est de l’inclusion, là aussi les dynamiques de groupes entrent fortement en jeu et peut-être changées. Mais j’ai passé assez de temps à écrire et j’en ai un peu marre... j’ai la flemme de chercher tous les PowerPoint de psychologie sociale 😅 Je nie que les humains ont une tendance à être hostiles et violents dans certains contextes. Je ne nie pas que la coopération n’est pas toujours utiliser de manière positive. J’ai bien conscience des guerres, des discriminations violentes, etc. Néanmoins, la violence n’est pas inévitable, la coopération positive n’est pas purement de l’idéalisme, et l’inclusion est possible. Ce ne sont pas des délires mais des aspirations vers lesquelles on peut aller - même si on atteindra probablement jamais ces choses à 100%.
Quand il y a un homme au pouvoir, il y a des femmes autour ou avant ou après. Quand il y a des femmes au pouvoir, c'est pareil. Moitié moitié au niveau des responsabilités. Le féminisme changerait il les choses ?
Sujet très lourd mais essentiel, merci pour le podcast !!
C'est absolument excellent. Je vais le réécouter pour me le remettre en tête, et regarder les publications de Marie-Cécile Naves. Merci ! 💜
Un truc qui me déplaît franchement : dire que l'"orgueil" est forcément "viriliste". L'ego est une structure psychologique de chaque individu à représentations mentales, comme l'humain socialisé. Donc bon, c'est ramener au genre et au stéréotype une tendance innée et inhérente... Je rajouterai même que cet orgueil est sain, c'est la partie de narcissisme qui nous rattache à l'existence, et chasse entre autres les pensées suicidaires.
Hello. Ni "orgueil" ni "ego" ne sont des concepts avec des définitions claires (sauf dans l'ego-psychology des années 50 ; mais qui a vraiment envie de s'y référer ? Et bien sûr orgueil a aussi un sens précis pour les théologiens, mais je réitère la question). Il n'y a donc pas lieu d'être pointilleux.se ici. En revanche on pourrait l'être à propos de beaucoup de termes employés à tout va par Marie-Cécile Naves, comme "populisme" qui ne veut pas dire grand chose, ou encore son assimilation masculinité hégémonique-masculinité toxique, qui ne sont pas du tout la même chose. Certes elle admet que le second terme ne vient pas des sciences sociales, mais la confusion est tout de même lourde de conséquences : l'hégémonie c'est justement ce qui fait consensus dans la classe dominante, ce qui est tellement admis qu'on ne le voit même pas. La masculinité hégémonique, c'est donc bien plutôt la masculinité de Macron que celle de Trump, ce dernier étant précisément régulièrement attaqué pour ses excès de virilité et dérapages en tout genre. Du coup en réalité ce sont justement les tenants de la masculinité hégémonique qui accusent volontiers Trump d'avoir une masculinité toxique (ce qui les met d'autant plus en valeur) ! Bref d'autres chercheurs et chercheuses en études de genre sont bien plus intéressant.es sur la question politique.
"Un truc qui me déplaît franchement : dire que l'"orgueil" est forcément "viriliste". L'ego est une structure psychologique de chaque individu à représentations mentales, comme l'humain socialisé" => C'est vrai ce que tu dis, cependant les femmes peut être auront moins tendances à utiliser l'orgueil lors de leurs intéractions sociales. "Je rajouterai même que cet orgueil est sain, c'est la partie de narcissisme qui nous rattache à l'existence, et chasse entre autres les pensées suicidaires." => La je ne suis pas d'accord on peut construire nos liens à l'existence sur d'autres bases qui sont bien plus puissantes pour chasser les idées noires : l'altruisme, l'échange, la compréhension, l'assimilation plutôt que le rejet des idées et des concepts... L'orgueil est complétement inutile et ramène à quelque chose de très animal chez nous.
vraiment intéressant
Bonjour
Quelle est la proportion d'hommes et de femmes qui regardent vos podcasts ?
C'est à mon avis un indicateur intéressant
Je comprends pas votre question ❓
@@silveregg1 la question porte sur la part d'auditeurs et d'auditrices dans le public qui écoute les podcasts "Les couilles sur la table".
et c'est un bon indicateur selon moi aussi, parce que ça montre qui s'intéresse au sujet, a envie d'en savoir plus, de s'outiller pour pouvoir se forger un avis et en discuter, etc.
Pas vraiment, car on sait que se qui s'intéresse sont souvent des groupes de connaisseurs et de déjà informer. Surtout sur des programmes long . Il est sur que les hommes et femmes qui utilisent le patriarcat comme moyen de domination écoute beaucoup moins ce type d'émission. A part pour tenir des commentaires offensant sur les commentaires.
@@silveregg1 je trouve que ça reste un bon indicateur. Après on ne peut pas connaître de manière sûre le genre et la catégorie socio-professionnelle/le niveau d'étude des personnes via TH-cam, donc dans tous les cas ce sera un peu compliqué de faire des stats. Après, en sachant que l'on ne touche que des personnes déjà sensibilisées avec tel ou tel format, on peut choisir de l'adapter et de réfléchir à comment toucher d'autres types de public. Tout dépend de ce que l'on vise... Sensibiliser des gens qui s'en foutent, donner + d'infos à des gens qui connaissent un peu, outiller les personnes déjà convaincues pour leur permettre de diffuser des arguments..
Passionnant 👏
Ah tu nous a tellement manqué, moi perso ta voix m'apaise et m'encourage à plus m'affirmer.
Merci les couilles sur la table.
💞💓
Tous ces informations ,ces explications ,Tous ces remarques sur les blancs
Beaucoup d'egos blessés dans les commentaires 😂
😂😂😂😂😂😂
Allez, dés la première seconde on va recadrer; Trump n'a jamais dit qu'il pouvait " attraper n'importe quelle femme par la chatte ", mais que " quand vous êtes célèbre, elles vous laissent les attraper par la chatte ". > C'est un des aspect de la nature féminine qui vous déplait mais c'est comme ça. L'exposition médiatique, la visibilité, le pouvoir, la renommée, l'argent agissent comme des aphrodisiaque et poussent certaines, j'ai dit CERTAINES femmes à se livrer sexuellement sur commande aux hommes qui détiennent lesdits attribues. Que font les rockstars après les concerts ? Des partouzes avec leur groupies, avec des femmes qui se battent pour accéder au backstages. On ne les force pas, on ne les paye pas. Que font les rappers après leur concerts ? la même. DJs ? Encore pareil. Que font les jeunes joueurs de foot du PSG avec leur premières paies ? Ils vont en boîte, carré VIP et se sortent les plus belles filles de 25 ans de Paris. Que font les hommes politiques de haut niveau ? Monica lewinsky on l'a forcé à aller dans le bureau ovale ? Les maitresses de Mitterand, Chirac, Fidel Castro etc. Donc, Donald n'a rien fait d'autre que de profiter de sa position de pouvoir pour se faire plaisir avec des femmes, qui voulaient s'envoyer un mec riche et puissant.
J’écoute et réécoute les épisodes sans m'en lasser.
Super émission :)
Merci pour ce super podcast !
Notez bien comment, quand Marie-Cécile Naves commence par clarifier que le leadership de domination n'est pas l'apanage exclusif de l'homme et que les hommes sont également capables de faire preuve de coopération et d'empathie, Victoire Tuaillon la remet sur "le bon chemin" qui consiste a détailler comment tout ce que l'on reproche au style de Trump est une expression de la masculinité.
oui de la masculinité hégémonique, de l'idée selon laquelle la vraie masculinité ce doit être comme ci ou comme ça, du patriarcat, mais pas des hommes dans leur ensemble...Il y a une nuance.
En même temps c'est le principe d'un agenda idéologique.
Affligeant de bêtise et de raccourcis ce podcast !
Prendre un cas aussi marginal et hors normes comme Trump qui n'est déjà même pas totalement représentatif de l'ensemble du personnel politique, lui même encore moins représentatif de la gente masculine toutes générations confondues, pour essayer de décortiquer la "masculinité" et la passer au crible de vos poncifs obsessionnels ineptes et misandres (merci coffin et harmange, en 2020 le masque est définitivement tombé !) illustrent au choix soit votre malhonnêteté (de plus en plus avérée) soit votre incapacité à "raisonner" librement sans votre carcan dogmatique, aussi risible et daté que celui que vous prétendez combattre ... "le patriarcat" 😄
Vous êtes aussi légitime à parler de masculinité, qu'un Trump président donnant un cours magistral sur le conflit d'intérêts 😂😂😂😂
@@JESUSis-TheLord C'est comme si on prenait Marlène Schiappa pour critiquer la politique des femmes...
@@JESUSis-TheLord Cela fait quelques mois (depuis qu'on m'a expliqué que je n'ai pas le droit de m'offusquer quand une gamine se permet de sortir un "men are trash" en réunion de famille) qu j'ai décidé de m’intéresser au sujet de la lutte féministe post-moderne.
Bien évidement cela fait belle lurette qu'il n'est plus question d'égalité de droits puisque maintenant d'un point de vue juridique et judiciaire c'est les femmes qui ont un net avantage. Donc on cherche de nouveaux fronts a ouvrir pour continuer d'exister sur la place publique.
Je pense que cette chaîne représente a merveille la tendance: on prend une par une toutes les facettes de la vie (publique ou privée) et on recherche systématiquement en quoi les hommes seraient des oppresseurs et les femmes des victimes. C'est l'unique grille de lecture et bien évidement le biais de confirmation conjugué a une malhonnêteté intellectuelle font merveille.
Vous relevez une des manifestations de cette malhonnêteté (ou déficience) intellectuelle et je vous rejoins la dessus:
On considère l'ensemble du genre masculin comme un tout homogène, pour ensuite relever les dérives d'un petit sous-ensemble (qui opprime les autres hommes encore plus que les femmes soit dit au passage) et on en rend responsables tous les hommes de la terre (puisqu'on parle de masculinité).
Mais en fait cet écueil de la "pensée" féministe n'est pas seulement aberrent, il est surtout complètement rétrograde:
Si on considère le sous-ensemble des hommes qui ne sont pas des psychopathes a l'image de Trump et sont donc en désavantage compétitif, il s'agit d'un groupe opprimé qu'a aucun moment les féministes songent a défendre expressément (alors qu'a priori ce sont des alliés potentiel) . Pourquoi donc un mouvent qui se prétend progressiste abandonne ainsi tout un pan des victimes du patriarcat ? Bien au contraire, même quand un homme veut rompre avec cette "masculinité toxique", on lui rappelle qu'il est malgré un oppresseur car bénéficiant d'un "privilège mâle"
Ce qui nous amène a un autre "paradoxe" (un mensonge en fait) du féminisme: on nous explique que la lutte contre le patriarcat bénéficie aux hommes car elle est sensée les libérer des stéréotypes de celui-ci (et donc soulager le groupe opprimé dont je parle précédemment). Mais pour les remplacer par quoi ? Par les vertus féminines évidement "La femme c'est l'avenir de l'homme", n'est-ce pas. Donc on prétend "libérer" les hommes de leur masculinité toxique pour les mettre dans un carcan qui leur est encore moins adapté, celui de la féminité, dans lequel ils seront par essence inférieurs par rapport aux femmes. Jolie perspective...
Donc pour résumer: aujourd'hui le féminisme, de par la doctrine qu'il prêche les objectifs qu'il se fixe et le moyens qu'il utilise pour les attendre, est
- mensonger (prétend libérer les hommes alors qu'il ne cherche qu'a mieux les asservir),
- rétrograde (abandonne des groupes opprimés dont la défense ne s'inscrit pas dans sa ligne idéologique),
- traître (se retourne contre ceux qui lui sont le moins hostiles)
- oppresseur (entend imposer aux hommes un ensemble de stéréotypes favorables au femmes représentatives du mouvement féministe mais également imposer a l'ensemble de femmes des stéréotypes dont elles ne sont pas forcement demandeuses).
Ce qui me rappelle un proverbe japonais que j'aime bien: choisissez bien vos ennemis avec discernement car vous finirez par leur ressembler.
D'ailleurs, faudrait peut-être que j’arrête de m’intéresser au féminisme, j'aimerais surtout pas finir comme ces gens là.
Après je ne me suis pas fixé pour objectif de combattre le féminisme: sellons moi tout groupe a le droit de s'organiser pour défendre ses intérêts s'il le fait sans violence.
Simplement quand je vois ou j'entends quelque chose d’aberrant, hypocrite ou malveillant, et bien je pointe le doigt dessus.
Que pensez vous de l'affaire Mila ?
Enormément d'erreurs et d'approximations
L'essence même de la démocratie est le peuple et non la confrontation d'opinions. [grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, combinaison de δῆμος / dêmos, « territoire » puis « peuple » (citoyens de la cité), et kratein (« commander »)]
30:40 : Faux, c’est le Code pénal napoléonien de 1810 qui introduit l’interdit des violences sexuelles dans la loi. Elles sont réprimés dans le chapitre « Attentats aux mœurs » :
L’article 331 : « Quiconque aura commis le crime de viol, ou sera coupable de tout autre attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence contre des individus de l’un ou de l’autre sexe, sera puni de la réclusion. »
31:29 quand les femmes sont au pouvoir, celui ci est d'autant plus violent (cf. cours d'histoire primaire ...)
36:30 les sportif sont jugé sur des critères parfaitement objectifs si les femmes sont moins performantes ce n'est pas de la faute des hommes ...
Considérer le sexe comme catégorie sociale est très peu judicieux :/
La loi ne fait pas tout. Quant on parle de culture du viole,c'est pas un hasard. Sur l'idée que les femmes seraient aussi autoritaire, pardon mais on ne fait pas la guerre aux hommes mais au patriarcat. Si non l'argument sur le sport c'est n'importe quoi.
Tout à fait d'accord avec Silvere. C'est bien en 1980 que les femmes ont réellement été protégées par la loi. En effet, en 1810, les femmes étaient considérées comme des mineures et ne pouvait donc pas se défendre seules en justice. Le viol n'était pas non plus clairement défini, et les gendarmes et le système judiciaire ainsi que l'ensemble de la société civile étaient très indulgents avec les violeurs et peu soucieux des souffrances des victimes. Ces instances étaient dirigés par des hommes.
Quand les femmes sont aux pouvoir à part dans les 15 dernières années ??? Hiiiii un pouvoir plus violent hahahahahaha ..... pAUVRES TITS BLANCS HAHAHAHAHA
C'est une excellente émission, merci pour le travail.
Je suis choquée par la mise sur un pied d'Estale du pouvoir, à votre insu apparemment.
Qui dit pouvoir dit domination sur. Le pouvoir n'est il pas la première chose à éliminer de notre façon de penser , de notre façon de nous comporter ?
Par l'abolition du pouvoir, quel qu'il soit, des uns sur les autres s'ouvrira alors la possibilité à chaque être d'occuper sa place dans la grande chaîne de l'univers .
Super podcast, merci.
Curieux que l'intervenante n'évoque pas la dimension sexuelle de la prise de pouvoir. Avec l'élection présidentielle on est quand même proche du brame du cerf ... Le prime à la brutalité, les signes de victoire sociale et une estime de soi excessive restent dans le domaine amoureux comme dans le domaine politique le meilleur moyen d'assurer des conquêtes
vous avez des références par rapport à la dimension sexuelle svp ? je trouve ça très intéressant ce que vous dîtes.
MERCI!
Merci pour ce podcast, j'ai apprécié le fait que l'auteur rappelle que les hommes sont davantage victimes de ce système économique et politique. J'aurais apprécié un passage sur l'aliénation capitaliste, la "religion capitaliste" comme en parle très bien Bernard Friot. Personnellement je trouve le terme "patriarcat" biaisé, il renvoie trop une image de système par des hommes, pour des hommes. Le vrai problème est oligarchique, par des riches, pour des riches.
et les plus riches sont de quel genre? 🙄
@@elenag8417 Davantage des hommes certe, mais ce serait bien malhonnête de croire qu'il n'y a pas de femmes ultra riches ! D'ailleurs il y a un lien étroit entre émancipation de la femme et ploutocratie. Prends 3 minutes : th-cam.com/video/KEYVNIm_wp8/w-d-xo.html
Si la référence est le marxisme alors le problème n'est pas la richesse mais la place dans le rapport de production.
@@joris_dedieu c'est pas faux
@@ericnicolleau4331 riche ne veut pas dire plutocrate ...
Petite correction, Trump est toujours president jusqu'au 20 janvier...
Sinon sur les mâles alpha, Mitt Romney avait été repris par Frans de Waal l'ethologue, qui expliquait que chez les primates ce n'était pas du tout un mâle autoritaire et dominateur
(Bon j'arrête le mansplaining et j'écoute la suite)
Vous oubliez un paramètre on peut être sexiste et en être aussi victime
Par rapport au comportement viriliste qui transcende les sexes en politique :
Je suis quand même estomaqué par la posture d'un Emmanuel Macron, dont ce n'est pas lui faire insulte que de dire qu'il n'a pas un physique extrêmement "viril" au sens de Conan le Barbare, mais qui se rêve malgré tout en Jupiter, ou en chef de guerre.
C'était encore plus vrai pour Nicolas Sarkozy, qui a montré maintes fois qu'il était complexé par sa petite taille, mais se projetait en chef de clan, en leader incontesté
Virilisme est varié
Vous êtes vraiment des Championnes de la victimisation 👏
Des petites féministes bourgeoises blanches critiquant le bourgeois blanc...
On est bien dans les "daddy issues"...
24:12
Et ?
Absolument sidérant de voir à quel point les petits bourgeois gauchos occidentaux vivent dans un rêve! Le jour où votre maman l’état ne sera plus en mesure de vous protéger, à ce moment vous pourrez ressortir vos délires d’inclusion, de coopération positive ou de je sais pas quoi. Les peuples et les nations se livreront toujours une lutte impitoyable, manger ou être manger.
triste ta vision du monde
@@tres.moche.tres.mechant non lol
@@tres.moche.tres.mechant par contre on se connaît pas en fait t’es là tu passes ton temps à rep à des coms youtube tu casses les couilles
Je pense pas que l’idée qu’on devrait encourager l’inclusion et la coopération soit un délire. Je sais que les humains sont clairement capables de coopération, de comportement qui favorisent les rapports sociaux positifs à la violence et le conflit. Et j’y crois pas non plus à l’idée que la coopération soit qu’un truc de « gauchos occidentaux ». Et voici pourquoi si ça vous intéresse:
La plupart des personnes me semblent ne pas aimer le conflit et essayent de l’éviter. C’est une des raisons pourquoi on ment - ex: t’inquiètes, ça me dérange pas de faire ça.
Il y a une étude venant de Yale qui suggère que mêmes les bébés montrent une préférence pour les comportements coopératifs plutôt que les comportements égoïstes ou méchants (Bloom).
Et puis on retrouve chez les animaux non seulement des comportements coopératifs, mais aussi de l’empathie, la réconciliation et un rejet de l’injustice, ce qui suggèrent que ces choses sont au moins en partie des prédispositions biologiques (de Waal).
La réalité de la nature des humains dans la nature ressemble plutôt à « s’aider pour manger » que « manger ou être mangé ».
D’ailleurs, on peut même dire qu’une des raisons pourquoi ce sont les humains qui dominent la planète et non pas une autre espèce est leur capacité à coopérer en large groupes (Harari). Nous sommes une espèce sociale.
Alors oui, la psychologie sociale montre clairement que l’identité de groupe joue un rôle dans le développement d’une attitude hostile envers les autres et la volonté des gens à recourir à la violence.
Mais même là, on dirait que l’hostilité est surtout un mécanisme de protection du groupe, et donc un comportement pro social d’une certaine manière.
On sait aussi que pour pouvoir être vraiment violent envers d’autres personnes, une perception déshumanisante de l’autre est nécessaire (Zimbardo). Sinon, ça nous fait du mal à nous de faire souffrir un autre (Milgram).
Et je ne pense pas que cette attitude envers ceux qui n’appartiennent pas à nôtre groupe, soit inévitable parce que c’est une question d’empathie et que l’empathie ça s’apprend (notamment à travers une dynamique d’attachement sécure).
Mais pas que: avoir un objectif commun peut unir des groupes qui étaient avant des ennemies (Sherif). Ce qui veut dire que les identités de groupe et nos attitudes envers des gens d’autres groupes peuvent évoluer au fil du temps. Nos perceptions d’appartenir à une nation et notre hostilité envers d’autres nations ne sont donc pas figées.
L’interdépendance aussi minimise la violence: c’est nettement plus difficile de mener des luttes impitoyables quand 2 nations dépendent de leur commerce pour des ressources essentielles.
C’est pourquoi je ne crois pas à l’idée que ces choses là dépendent de l’état. Bien sûr que la protection de l’état et les lois ça peut aider. Mais aucun des comportements pro sociaux dépendent de gouvernements: on peut même se mettre en danger pour aller contre l’état afin d’aider les autres (Miep Gies).
Pour ce qui est de l’inclusion, là aussi les dynamiques de groupes entrent fortement en jeu et peut-être changées. Mais j’ai passé assez de temps à écrire et j’en ai un peu marre... j’ai la flemme de chercher tous les PowerPoint de psychologie sociale 😅
Je nie que les humains ont une tendance à être hostiles et violents dans certains contextes. Je ne nie pas que la coopération n’est pas toujours utiliser de manière positive. J’ai bien conscience des guerres, des discriminations violentes, etc.
Néanmoins, la violence n’est pas inévitable, la coopération positive n’est pas purement de l’idéalisme, et l’inclusion est possible. Ce ne sont pas des délires mais des aspirations vers lesquelles on peut aller - même si on atteindra probablement jamais ces choses à 100%.
@@elenag8417 il ne s’agit pas de vision du monde mais du monde réel, le même monde depuis l’apparition d’homo sapiens y’a 120.000 ans.
Quand il y a un homme au pouvoir, il y a des femmes autour ou avant ou après.
Quand il y a des femmes au pouvoir, c'est pareil.
Moitié moitié au niveau des responsabilités.
Le féminisme changerait il les choses ?
🤣🤣🤣