Quatorze ans de psychanalyse au compteur avec une référence de la psychanalyse dans ma grande ville et alentours. Finalité : je vous comprends tellement... j'avais défendu la psychanalyse bec et ongles pendant onze ans pourtant. Mais voilà. Merci de témoigner.
bon, ben la suite est aussi importante à suivre que la premiere serie, heureusement que ces deux scientifiques analysent avec véracité l'actualité... A suivre si une troisieme partie...
Personnellement, il ne me semble pas que la dimension "intellectuelle" ait à se réduire justement (ou plutôt devrais-je dire injustement) à une certaine idée contemporaine de la "science". A l'image de la sérendipité inhérente aux découvertes "scientifiques" les plus reconnues de tous, la sphère intellectuelle (ou mentale) excède de beaucoup le cadre posé par la "science" logico-mathématique stricto sensu : invaliderait-on une découverte scientifique juste car il serait impossible à tel ou tel "génie scientifique" de justifier de manière séquentielle et éprouvables expérimentalement les étapes heuristiques l'ayant amené à aboutir à telle ou telle idée ouvrant sur une équation juste? D'ailleurs on pourrait aussi se demander la même chose pour les grands génies de la composition musicale ou même des grandes spiritualités : car "l'intellectuel" n'est pas QUE le "scientifique", mais aussi le philosophe (et pas forcément positiviste!), l'artiste, le "créateur", le "sage". Et cela discréditerait-il l'apport à l'humanité ou à la vérité de tel ou tel, simplement si un auteur ne pouvait expliciter en termes "algébrisables ou logico-scientifiques approuvés par l'époque" le pourquoi de leurs "Eureka" ou même à la limite le comment de leurs "intuitions" tant qu'elles sont, in fine, particulièrement justes ou heuristiquement fécondes à ce moment là? ...Pour moi, une science qui se prend trop à ce fallacieux "sérieux" là devient une science un peu trop infatuée d'elle-même voire jugeant par le mépris tout autre accès aux savoirs humains que ceux issus de la méthode scientifique (cela demanderait d'ailleurs à s'entendre sur les axiomes et postulats de cette méthode), et une telle "science" deviendrait à mon sens ni plus digne d'intérêt ni moins aveugle ou infatuée qu'un intellectuel qui a l'air jargonneux et obscur... Ne pas comprendre d'un premier jet les écrits de tel ou tel ne suffit pas à les soupçonner de facto de charlatanisme et de malhonnêteté foncière...! La connaissance est aussi produite par un cheminement long et non directement intelligible au profane, au même titre que la "compréhension" du théorème de Cantor. Au reste, ce qui est malhonnête, c'est particulièrement d'inclure la praxis psychanalytique au rang des "verbiages incohérents" que veulent dénoncer les auteurs, et de la toiser du haut de leur superbe à partir de ce simple blocage, comme des 4e regarderait des CP dans la cour de récré. A ce propos, merci tout de même à Bricmont de reconnaître la grande probité et honnêteté des invitations qu'il a reçues de nombre de psychanalystes pour discuter ouvertement de son livre. Le champ de la psychiatrie ou de la psychologie doit-il toiser celui de la psychanalyse? La seule psychologie entendable par les auteurs n'est-elle que celle "labellisée scientifique" à l'image du conditionnement comportemental et de ses inférences (fort discutables) au niveau cognitif...? La psychologie appuyée sur la parole (cf. la "talking-cure" de Breuer et Anna O.) ou toute approche psycho-dynamique n'est-elle bien entendable que comme un spiritualisme jargonneux, hérétique et a-scientifique? Le seul manuel digne d'intérêt est-il vraiment l''hégémonique DSM V, pur produit/marchandise de l'édition pharmaceutique et assurantiel états-unien...? En sommes-nous contraints, sous peine de stigmatisation et de mise au ban, à accepter de se borner à ce stérile ravalement de la clinique à des items à cocher indépendamment de toute logique (hormis la logique du "à chaque item sa molécule" et du "à chaque écart normatif sa rectification")? J'espère qu'un vrai scientifique me répondrait vigoureusement, ne serait-ce qu'éthiquement : heureusement que non! Quant à la psychanalyse justement, sachez que ce n'est pas (et n'a jamais été) de prime abord une simple thérapie, mais une expérience humaine singulière, qui peut avoir des effets thérapeutiques, un dénouement/apaisement des éventuels symptômes ayant amené un sujet à consulter (mais le motif d'entrée en analyse n'est pas toujours un symptôme défini, ce peut être un malaise existentiel diffus ou même un vide ou une quête subjective de sens). La psychanalyse n'est pas un déroulé de slides Powerpoint menant séquentiellement à un objectif pré-défini, que ce soit scientifiquement ou politiquement. La psychanalyse est en revanche du côté de l'éthique (cf. L'éthique du sujet, Séminaire 7 de Lacan). La psychanalyse est singularité, pas expérience de rat reproductible. Chaque psychanalyse, chaque personne venant consulter poursuivra une cure, un parcours différent (en fréquence, en temporalité, en effets thérapeutiques). Pourquoi? Car la racine de la psychanalyse est la découverte de l'inconscient et de ses effets (parfois délétères, parfois vertueux). Or ce concept même "d'inconscient atemporel" (Freud) semble totalement étranger (voire inexistant) à ces deux messieurs, par ailleurs sympathiques. C'est fort regrettable car infiniment réducteur. Nous ne sommes pas des transparences comportementales, nous ne sommes ni des condensés cybernétiques benoitement tout prêts aux délires du transhumanisme, ni des boîtes noires à input/output manipulables comme des objets. Toujours quelque chose échappe, quelque chose cloche : ne pas voir ou entendre cette clocherie, ce malaise, c'est juste nier l'inconscient, nier chaque inconscient marquant chaque être parlant. Et c'est dommage pour des "scientifiques". A toute fin utile, je rappelle que des siècles de réflexion médicale ont amené à penser la médecine elle-même comme relevant bien plus d'un art que d'une science, quand bien même des connaissances scientifiques sont nécessaires pour l'exercer. A fortiori la psychanalyse dont la guérison (qui ne peut être envisagée comme une fin en soi en raison de l'existence du parasitage intempestif de l'inconscient) "ne peut venir que de surcroît" (Lacan), justement car son visage n'est pas érigé en obsession objective et standardisée...! Et je pourrais à mon tour faire témoigner quantité de gens que la psychanalyse a aidé (ou aide encore) à vivre mieux, à mieux orienter, à faire avec ou à sublimer sa souffrance psychique, physique, ou existentielle. Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain : le jour où la parole libre (dont la fameuse méthode d'association libre au cœur de la psychanalyse fait entièrement partie, au même titre que la parole libre des citoyens dans une - vraie - démocratie) ne pourra plus se faire entendre, nous aurons basculé dans un monde anti-psychanalytique que je ne souhaite à personne, pas même à mes adversaires ou ennemis. Sachons préserver et porter l'humain (donc les lieux d'accueil de la parole libre) avant de se faire trop vite soldat d'une certaine idée de la science (vraie ou dure?). Les savoirs humains, s'ils doivent faire l'objet de critiques et d'affinements perpétuels, excèdent de beaucoup ceux qui sont pleinement mathématisables ou articulables par la science expérimentale "à la Claude Bernard" (psycho-physique webérienne, boîte noire de Skinner, modèles cognitivo-comportementaux etc.). Que la psychanalyse ne soit précisément pas normative ni - peut-etre - à proprement "scientifique" selon les critères (discutables dans les détails à mon sens) de ces deux Messieurs n'en fait, de fait, ni une "imposture" ni une menace, ni "intellectuelle" ni "scientifique". D'ailleurs la psychanalyse ne se considère pas comme une science stricto sensu : le discours de la science et le discours de la psychanalyse sont bien deux discours différents dans la théorie lacanienne dite "des discours" ou "du lien social" (voir entre autres Les 4 concepts fondamentaux de la psychanalyse, Séminaire livre 11 de Lacan). Il eut été à mon sens plus juste et percutant de pointer "l'imposture intellectuelle" du scientisme de notre époque et de ses effets (normatifs, homogénéisants, autoritaires, instrumentalisant et légitimant les contrôles comportementaux massifs...) ouvrant la porte aux sombres utopies transhumanistes à la Orwell ou Huxley (dont le sinistre et omniprésent Laurent Alexandre est un représentant acharné), plutôt que de s'en prendre à une praxis psychanalytique qui a comme singulier moteur d'éviter précisément tous ces écueils (normativité, homogénéisation, autoritarisme et contrôle social). Enfin ce me semble. Et surtout au temps des glissements sociaux apparemment généralisés vers des politiques réactionnaires, libertariennes ou d'extrême droite (voir les dirigeants du monde actuel...). Les canulars sont drôles et ouvrent à réflexion : il faut continuer. Si ça dérange les grincheux : mille fois tant mieux! MAIS, il ne faut pas non plus que leurs auteurs tombent dans le piège de l'infatuation, du mépris et de la fermeture, arc-boutés sur leur vision de ce que doit être un savoir, une méthode ou une science qui aurait, seul, droit de cité, de légitimation et de gouvernance. Cordialement.
Bricmont ferait bien de se remémorer les travaux de Chomsky sur le caractère inné des structures du langage. Je pense qu'il y trouverait une approche scientifique avec laquelle il serait généralement en accord.
Je suis d'accord avec Bricmont sur l'ensemble, sauf qu'il fait un emploi erronné, ou alors très coloré du terme "idéalisme". Il l'entend au sens que leur donnent les post-structuralistes. L'idéalisme kantien par exemple, n'a rien de ce relativisme post-moderne; il est même son anathème.
La psychanalyse se porte bien messieurs ... même après tout ce temps. Nous vous remercions aimablement de votre œuvre, laquelle ne passera pas dans le temps aussi longtemps que les théories freudiennes et lacaniennes.
Le plus scandaleux c'est leur méthode absolument anti-scientifique: choisir d'une façon aléatoire des morceaux de texte juste pour les ridiculiser sans aucun souci de démonstration rationelle de leurs idées.
Ahah je me suis fais une frayeur en voyant le titre de la vidéo, j'ai Soral au lieu de Sokal :-P
5 ปีที่แล้ว +2
La confusion sur le nom ne se fait que dans ce sens en France, Alan Sokal semble donc légèrement moins connu... Ce qui me rassure quant à l’utilité d’une chaîne dédiée à la pensée et aux penseurs rationalistes.
Lorsque Bricmont conteste la nature sociale des notions décrivant ou expliquant la nature il est trop léger. Certes la nature sociale de ces notions est à relativiser dans le cas des sciences modernes, mais dans de très nombreux cas elle ne fait aucun doute. Ainsi par exemple des notions de Yin et de Yang, qui sont intimement liées à la société chinoise - et qui sont d'ailleurs intraduisibles.
Le cursus de psycho implique une formation en épistémologie, en méthodologie, en statistique et probabilité..... Je suis étonnée des propos sur les sciences humaines. J'espère qu'il ne faut pas l'amalgame avec la psychanalyse.... 🤔 Et autres con...ries.
On ne peut pas dire que la psychanalyse ne fonctionne pas. En fait 1) il est très difficile de l'évaluer 2) Il y a beaucoup d'escrocs 3) la psychanalyse freudienne est une chose mais il y a d'autres psychanalyses (Jung en particulier).
2 ปีที่แล้ว
Vous soulevez des points pertinents qui sont traités dans l'entretien avec Jacques Van Rillaer : th-cam.com/video/iPpRoSal-bs/w-d-xo.html
Bricmont le rationaliste du canular tel qu'en lui-même: paranomagazine.blogspot.fr/2013/05/jean-bricmont-defend-la-liberte.html
6 ปีที่แล้ว
Voici ce qu’il avait répondu : « je tiens à préciser que JE SAIS que le gorafi est parodique (comme The Onion que je connais depuis longtemps); simplement, sachez que mes commentaires sont aussi ironiques, au deuxième degré etc. »
6 ปีที่แล้ว +1
Il est indéniable que Jean Bricmont pratique fréquemment l’ironie et le second degré sur sa page Facebook. Quoi qu’il en soit, même s’il avait en effet commis cette erreur, que pourrait-on en conclure ? Y a-t-il d’autres cas ? De plus, il faudrait prendre en compte le fait que Le Gorafi avait moins d’un an d’existence à l’époque et était loin de la notoriété dont il bénéficie aujourd’hui. Bref, il ne me semble pas que ce soit une piste rationnelle pour exprimer un désaccord avec les positions de Jean Bricmont.
Disons que je ne vais pas épiloguer indéfiniment sur le cas Bricmont, mais je trouve ça drôle qu'il se soit fait pincer alors qu'il ne cesse de clamer que le canular Sokal serait révélateur d'on-ne-sait-trop-quoi. En outre Bricmont est sans doute un spécialiste dans son domaine ( les équations différentielles), ce qui ne l'autorise en aucun cas à prétendre être un expert sur les sujets de société sur lesquels il ne cesse de s’épancher avec beaucoup de complaisance, TH-cam m'en est témoin. Bricmont me paraît révéler la légèreté des "rationalistes" qui se contentent parfois de rumeurs, de bruits de couloirs pour étayer leurs jugements sur tout et sur rien. Un exemple: ci-dessus, Bricmont est bien léger sur la question du livre de Bénesteau. Enfin bref.
6 ปีที่แล้ว +3
Il me semble qu’« Impostures intellectuelles » explique en détail de quoi le canular de Sokal est révélateur. Dans l’entretien, le physicien américain dit bien par ailleurs que le « canular en lui-même n’est pas la fin de la critique, c’en est l’ouverture, il permet de développer ensuite des arguments, de produire une explication détaillée des raisons de la moquerie. Il nous semble que, parfois, pour ouvrir un débat dans un domaine qui s’est fermé à la critique, il faut commencer par un canular. » Limiter le domaine de compétence de Jean Bricmont aux équations différentielles est injuste. Ne serait-ce qu’en physique, ses travaux sur la mécanique quantique ne sont ni superficiels ni anecdotiques. En ce qui concerne la géopolitique, les relations internationales et d’autres sujets extérieurs au champ scientifique, à l’instar de ses « maîtres » Russell et Chomsky, c’est un lecteur rigoureux et il « fait ses devoirs » avant d’exprimer des vues. Après, bien sûr, on peut ne pas partager celles-ci... Sinon, Jean Bricmont n’est pas vraiment représentatif des rationalistes et il ne prétend jamais en être un porte-parole. Il est même assez atypique dans la « galaxie rationaliste » (une petite galaxie).
C'est incroyable qu'on puisse prendre au sérieux quelqu'un à l'esprit si étroit comme Sokal. Il ne présente jamais d'arguments concrets, ce sont toujours des adjectivations vides de sens et émis avec l'air arrogant d'un prof de Lycée. Bricmont est un peu mieux, mais son positivisme scientifique a gaché son raisonnement au point où il a accepté d'associer son nom à un type dont l'idiotie est évidente.
ปีที่แล้ว
Aucun argument dans le livre d’Alan Sokal « Beyond the Hoax: Science, Philosophy and Culture » (Oxford University Press, 2010) ?... global.oup.com/academic/product/beyond-the-hoax-9780199561834
@ Aucun argument! Il s'agit d'un livre dont la méthode MALHÔNETTE se limite à extraire des morceaux des textes d'une façon aléatoire juste pour les ridiculiser. Sokal n'est pas capable de comprendre une idée, donc, pour lui, l'idée est forcément fausse... Le faiseur de hoaxes, c'est bien lui qui n'a aucune culture philosophique lui permettant de vraiment discuter des idées qu'il ne fait qu'en attaquer. De la merde.
ปีที่แล้ว
@@capeller9003 Invitons néanmoins les personnes qui tomberont sur cet échange à vérifier par eux-mêmes si les écrits d’Alan Sokal sont réellement dénués d’arguments... Peut-être serait-il plus pertinent de votre part de réfuter ceux-ci que d’en nier l’existence.
@ ça veut dire que l'opinion publique détermine lá vérité? Tu es prêt à travailler dans la télé avec Hannouna, alors! Populisme malsain et pseudo démocratique, éloge de la médiocrité et de l'ignorance!!!
Donner comme argument contre la psychanalyse le fait quelle regresse est stupide, la politique regresse ce nest pas pour autant une bonne chose, la pensee regresse, l art regresse, et alors? le monde liberale est un monde ou tout et tous doivent etre calibrès normès comme le sont les tomates, tout ce qui n entre pas dans les clous de la marchandise est rejetè par la machine marchande, aujourd hui un livre un film ou une emission de tèlè ne sont plus jugès sur leur valeur intrinsesue mais sur leur valeur marchande: audimat nombre de lecteurs de spectateur ect... il edt evident que la psychanalyse na pas beaucoup de place dans ce monde ou elle prètend faire eclore les dèsirs du sujet alors que ces dèsirs doivent etre imposès par les marchands pour que le système fonctionne; ces messieurs sont tres pauvres dans leur argumentaire.
6 ปีที่แล้ว +1
Ce n’est pas le cœur de l’argumentation de Sokal et Bricmont contre la psychanalyse, d’ailleurs la régression est assez discutable pour la cas français (il suffit par exemple de voir la place qu’occupe la psychanalyse à Radio France). Pour information, nous avons mis en ligne un entretien avec Jacques Van Rillaer dédié à la psychanalyse : th-cam.com/play/PLJ0SCdVssa2Pxh8eVcEVQ8txbI39uHr1C.html
Freud recommandait des satisfactions raisonnables. L’apologie du désir et de la jouissance, sans le moindre souci de justice sociale, c’est la doctrine de LACAN. Le gourou parisien concluait son séminaire « L’éthique de la psychanalyse » (1960) en disant : « Je propose que la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective analytique, c’est d’avoir cédé sur son désir. […] Ce que j’appelle céder sur son désir s’accompagne toujours dans la destinée du sujet de quelque trahison » (Le Séminaire. Livre VII. Seuil, 1986, pp. 368, 370). Jacques-Alain Miller, dans “Vie de Lacan écrite à l’intention de l’opinion éclairée” (Paris : Navarin, 2011) décrit le jouisseur narcissique qu’était son beau-père : « Lacan n'était pas un juste. II n'était pas tourmenté par le devoir de justice. Il m'avait même dit, et dit à tous, à la télévision, l'indifférence qu'il vouait à la justice distributive, celle qui veut que, de chacun, il en soit selon ses mérites » (p. 3). « Pour Lacan, un analyste qui s'excuse au nom de ses bonnes intentions, c'est à se tordre » (p. 12). « Par beaucoup de traits, et même par un trait essentiel, Lacan n'était pas et ne se croyait pas un homme de bien. “Je n'ai pas de bonnes intentions”, dit-il une fois à son séminaire, moquant les préjugés de ceux qui pensent bien » (p. 12). « Lacan s'avoue fièrement transgresseur, et joue au délinquant, au vaurien, au voyou. [...] Lacan est en effet quelqu'un qui bravait la loi, et dans les plus petites choses. » (p. 16) Jacques-Alain Miller précisait ailleurs (Philosophie magazine, 2010, n° 36, p. 15) : « La morale de Lacan relève d’un cynisme supérieur. » Pierre Rey, au terme de 10 années de séances QUOTIDIENNES chez Lacan a appris que « personne ne doit rien à personne », qu’« il n’est d’éthique que la mise en acte du désir. Le reste est littérature » (p. 209). Exemple : Une amie lui téléphone à plusieurs reprises pour récupérer un livre qu'elle lui a prêté. Rey ne le retrouve pas. En réponse à un nouvel appel, il lui lance : « Écoute-moi, vieille truie. Ton torchon de bouquin de merde, je l'ai jeté aux chiottes. Maintenant, je te préviens. Si tu me téléphones une fois de plus, je te casse la tête ! Je ne veux plus entendre ta voix, plus jamais ! » (Une saison chez Lacan. Laffont, p.170)
Ils ne disent pas que la psychanalyse régresse, mais que certains analysants régressent. Que la psychanalyse peut induire une détérioration de l'état de la personne.... Cela semble avéré.
n’importe qui peut devenir psychanalyste, il suffit de déposer une plaque...et c'est une bonne chose car c'est la liberté. Curieusement les psychanalystes veulent une règlementation, étonnant non ? Bref...il n'est pas utile d'argumenter plus en profondeur pour savoir de quoi il s'agit réellement.
6 ปีที่แล้ว +1
Une « bonne chose », c’est franchement discutable. Sur la psychanalyse, voir notre entretien avec Jacques Van Rillaer : th-cam.com/play/PLJ0SCdVssa2Pxh8eVcEVQ8txbI39uHr1C.html
Deux roquets qui tentent d'achever la bête. Leur désarroi et leur questionnements devant la non disparition de cette Chose est attendrissant. Et oui !! pas facile de faire disparaître le sujet pour ceux qui s'em-prêtrent dans le discours de la science. Faute d'en ex-sister, ils ont l'air d'en vivre. Donc bonne vie à eux.
6 ปีที่แล้ว +3
Sur la psychanalyse, il est utile de consulter les travaux du psychologue Jacques Van Rillaer. Deux vidéos sont indiquées dans le descriptif de cette vidéo.
"Sur la psychanalyse", pas d'utile, je me dits qu'au contraire il faut savoir l'utile-y-taire pour commencer à en saisir un bout. Quand ce pas de côté n'est pas fait par le psychologue, cela fait de lui un soignant dont je respecte le travail ... mais ça n'en fait pas autre chose. Certaines de ces personnes comme vous ici confondez ce "pas de côté" avec poser le pied sur la tête du psychanalyste. C'est attendrissant encore une fois.
Je vois qu'en termes de pastiche j'ai affaire à des connaisseurs c'était d'ailleurs tout le propos de mes commentaires sur cette vidéo. Poursuivez votre besogne, vous en tirerez sûrement quelque gloire car votre verbiage et votre style ont le vent en poupe. Je ne doute pas que vous puissiez bientôt recycler votre savoir faire sur d'autres sujets que celui de la psychanalyse car presque tous les charognards on déjà fait leur œuvre donc cette petite industrie devient un peu "as been".
6 ปีที่แล้ว +2
Il me semble que, pour défendre la psychanalyse, il serait préférable d’argumenter plutôt que de qualifier les critiques de « charognards ». Mais c’est à vous de voir. Cela dit, je pense que vous surévaluez l’efficacité des attaques contre la discipline que vous chérissez, celle-ci bénéficie toujours d’une cote élevée dans les médias et les milieux culturels. C’est une exception française (et argentine).
En tant qu'ancienne victime de la psychanalyse je remercie infiniment les 2 intervenants ainsi qu'à M. Van Rillaer.
Victime? Je ne saisis pas bien ce que vous voulez dire, pourriez-vous développer un peu? Merci par avance
Victime ? ... mon pauvre
Quatorze ans de psychanalyse au compteur avec une référence de la psychanalyse dans ma grande ville et alentours. Finalité : je vous comprends tellement... j'avais défendu la psychanalyse bec et ongles pendant onze ans pourtant. Mais voilà. Merci de témoigner.
Très intéressante interview, merci de l'avoir réalisée.
bon, ben la suite est aussi importante à suivre que la premiere serie, heureusement que ces deux scientifiques analysent avec véracité l'actualité... A suivre si une troisieme partie...
Merci .)
Les sciences sont l'étude de la réalité !
(pour la fin de la vidéo)
Personnellement, il ne me semble pas que la dimension "intellectuelle" ait à se réduire justement (ou plutôt devrais-je dire injustement) à une certaine idée contemporaine de la "science". A l'image de la sérendipité inhérente aux découvertes "scientifiques" les plus reconnues de tous, la sphère intellectuelle (ou mentale) excède de beaucoup le cadre posé par la "science" logico-mathématique stricto sensu : invaliderait-on une découverte scientifique juste car il serait impossible à tel ou tel "génie scientifique" de justifier de manière séquentielle et éprouvables expérimentalement les étapes heuristiques l'ayant amené à aboutir à telle ou telle idée ouvrant sur une équation juste? D'ailleurs on pourrait aussi se demander la même chose pour les grands génies de la composition musicale ou même des grandes spiritualités : car "l'intellectuel" n'est pas QUE le "scientifique", mais aussi le philosophe (et pas forcément positiviste!), l'artiste, le "créateur", le "sage". Et cela discréditerait-il l'apport à l'humanité ou à la vérité de tel ou tel, simplement si un auteur ne pouvait expliciter en termes "algébrisables ou logico-scientifiques approuvés par l'époque" le pourquoi de leurs "Eureka" ou même à la limite le comment de leurs "intuitions" tant qu'elles sont, in fine, particulièrement justes ou heuristiquement fécondes à ce moment là? ...Pour moi, une science qui se prend trop à ce fallacieux "sérieux" là devient une science un peu trop infatuée d'elle-même voire jugeant par le mépris tout autre accès aux savoirs humains que ceux issus de la méthode scientifique (cela demanderait d'ailleurs à s'entendre sur les axiomes et postulats de cette méthode), et une telle "science" deviendrait à mon sens ni plus digne d'intérêt ni moins aveugle ou infatuée qu'un intellectuel qui a l'air jargonneux et obscur... Ne pas comprendre d'un premier jet les écrits de tel ou tel ne suffit pas à les soupçonner de facto de charlatanisme et de malhonnêteté foncière...! La connaissance est aussi produite par un cheminement long et non directement intelligible au profane, au même titre que la "compréhension" du théorème de Cantor. Au reste, ce qui est malhonnête, c'est particulièrement d'inclure la praxis psychanalytique au rang des "verbiages incohérents" que veulent dénoncer les auteurs, et de la toiser du haut de leur superbe à partir de ce simple blocage, comme des 4e regarderait des CP dans la cour de récré. A ce propos, merci tout de même à Bricmont de reconnaître la grande probité et honnêteté des invitations qu'il a reçues de nombre de psychanalystes pour discuter ouvertement de son livre. Le champ de la psychiatrie ou de la psychologie doit-il toiser celui de la psychanalyse? La seule psychologie entendable par les auteurs n'est-elle que celle "labellisée scientifique" à l'image du conditionnement comportemental et de ses inférences (fort discutables) au niveau cognitif...? La psychologie appuyée sur la parole (cf. la "talking-cure" de Breuer et Anna O.) ou toute approche psycho-dynamique n'est-elle bien entendable que comme un spiritualisme jargonneux, hérétique et a-scientifique? Le seul manuel digne d'intérêt est-il vraiment l''hégémonique DSM V, pur produit/marchandise de l'édition pharmaceutique et assurantiel états-unien...? En sommes-nous contraints, sous peine de stigmatisation et de mise au ban, à accepter de se borner à ce stérile ravalement de la clinique à des items à cocher indépendamment de toute logique (hormis la logique du "à chaque item sa molécule" et du "à chaque écart normatif sa rectification")? J'espère qu'un vrai scientifique me répondrait vigoureusement, ne serait-ce qu'éthiquement : heureusement que non!
Quant à la psychanalyse justement, sachez que ce n'est pas (et n'a jamais été) de prime abord une simple thérapie, mais une expérience humaine singulière, qui peut avoir des effets thérapeutiques, un dénouement/apaisement des éventuels symptômes ayant amené un sujet à consulter (mais le motif d'entrée en analyse n'est pas toujours un symptôme défini, ce peut être un malaise existentiel diffus ou même un vide ou une quête subjective de sens). La psychanalyse n'est pas un déroulé de slides Powerpoint menant séquentiellement à un objectif pré-défini, que ce soit scientifiquement ou politiquement. La psychanalyse est en revanche du côté de l'éthique (cf. L'éthique du sujet, Séminaire 7 de Lacan). La psychanalyse est singularité, pas expérience de rat reproductible. Chaque psychanalyse, chaque personne venant consulter poursuivra une cure, un parcours différent (en fréquence, en temporalité, en effets thérapeutiques). Pourquoi? Car la racine de la psychanalyse est la découverte de l'inconscient et de ses effets (parfois délétères, parfois vertueux). Or ce concept même "d'inconscient atemporel" (Freud) semble totalement étranger (voire inexistant) à ces deux messieurs, par ailleurs sympathiques. C'est fort regrettable car infiniment réducteur. Nous ne sommes pas des transparences comportementales, nous ne sommes ni des condensés cybernétiques benoitement tout prêts aux délires du transhumanisme, ni des boîtes noires à input/output manipulables comme des objets. Toujours quelque chose échappe, quelque chose cloche : ne pas voir ou entendre cette clocherie, ce malaise, c'est juste nier l'inconscient, nier chaque inconscient marquant chaque être parlant. Et c'est dommage pour des "scientifiques". A toute fin utile, je rappelle que des siècles de réflexion médicale ont amené à penser la médecine elle-même comme relevant bien plus d'un art que d'une science, quand bien même des connaissances scientifiques sont nécessaires pour l'exercer. A fortiori la psychanalyse dont la guérison (qui ne peut être envisagée comme une fin en soi en raison de l'existence du parasitage intempestif de l'inconscient) "ne peut venir que de surcroît" (Lacan), justement car son visage n'est pas érigé en obsession objective et standardisée...! Et je pourrais à mon tour faire témoigner quantité de gens que la psychanalyse a aidé (ou aide encore) à vivre mieux, à mieux orienter, à faire avec ou à sublimer sa souffrance psychique, physique, ou existentielle. Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain : le jour où la parole libre (dont la fameuse méthode d'association libre au cœur de la psychanalyse fait entièrement partie, au même titre que la parole libre des citoyens dans une - vraie - démocratie) ne pourra plus se faire entendre, nous aurons basculé dans un monde anti-psychanalytique que je ne souhaite à personne, pas même à mes adversaires ou ennemis. Sachons préserver et porter l'humain (donc les lieux d'accueil de la parole libre) avant de se faire trop vite soldat d'une certaine idée de la science (vraie ou dure?). Les savoirs humains, s'ils doivent faire l'objet de critiques et d'affinements perpétuels, excèdent de beaucoup ceux qui sont pleinement mathématisables ou articulables par la science expérimentale "à la Claude Bernard" (psycho-physique webérienne, boîte noire de Skinner, modèles cognitivo-comportementaux etc.). Que la psychanalyse ne soit précisément pas normative ni - peut-etre - à proprement "scientifique" selon les critères (discutables dans les détails à mon sens) de ces deux Messieurs n'en fait, de fait, ni une "imposture" ni une menace, ni "intellectuelle" ni "scientifique". D'ailleurs la psychanalyse ne se considère pas comme une science stricto sensu : le discours de la science et le discours de la psychanalyse sont bien deux discours différents dans la théorie lacanienne dite "des discours" ou "du lien social" (voir entre autres Les 4 concepts fondamentaux de la psychanalyse, Séminaire livre 11 de Lacan).
Il eut été à mon sens plus juste et percutant de pointer "l'imposture intellectuelle" du scientisme de notre époque et de ses effets (normatifs, homogénéisants, autoritaires, instrumentalisant et légitimant les contrôles comportementaux massifs...) ouvrant la porte aux sombres utopies transhumanistes à la Orwell ou Huxley (dont le sinistre et omniprésent Laurent Alexandre est un représentant acharné), plutôt que de s'en prendre à une praxis psychanalytique qui a comme singulier moteur d'éviter précisément tous ces écueils (normativité, homogénéisation, autoritarisme et contrôle social). Enfin ce me semble. Et surtout au temps des glissements sociaux apparemment généralisés vers des politiques réactionnaires, libertariennes ou d'extrême droite (voir les dirigeants du monde actuel...). Les canulars sont drôles et ouvrent à réflexion : il faut continuer. Si ça dérange les grincheux : mille fois tant mieux! MAIS, il ne faut pas non plus que leurs auteurs tombent dans le piège de l'infatuation, du mépris et de la fermeture, arc-boutés sur leur vision de ce que doit être un savoir, une méthode ou une science qui aurait, seul, droit de cité, de légitimation et de gouvernance. Cordialement.
Merci 👏👏👏
Bricmont ferait bien de se remémorer les travaux de Chomsky sur le caractère inné des structures du langage. Je pense qu'il y trouverait une approche scientifique avec laquelle il serait généralement en accord.
Je suis d'accord avec Bricmont sur l'ensemble, sauf qu'il fait un emploi erronné, ou alors très coloré du terme "idéalisme". Il l'entend au sens que leur donnent les post-structuralistes. L'idéalisme kantien par exemple, n'a rien de ce relativisme post-moderne; il est même son anathème.
En ce qui concerne la psychanalyse ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain !
I would love to watch the english subtitles.
They are not available for now but we hope to add them soon.
La psychanalyse se porte bien messieurs ... même après tout ce temps. Nous vous remercions aimablement de votre œuvre, laquelle ne passera pas dans le temps aussi longtemps que les théories freudiennes et lacaniennes.
Le plus scandaleux c'est leur méthode absolument anti-scientifique: choisir d'une façon aléatoire des morceaux de texte juste pour les ridiculiser sans aucun souci de démonstration rationelle de leurs idées.
Cette question de Popper (reprenant Einstein): s’il n’y a plus d’humains pour la regarder, la Lune existe-t-elle encore ?
À ce sujet, voir cette très bonne vidéo :
th-cam.com/video/ol_L0Qcy_Lk/w-d-xo.html
Ahah je me suis fais une frayeur en voyant le titre de la vidéo, j'ai Soral au lieu de Sokal :-P
La confusion sur le nom ne se fait que dans ce sens en France, Alan Sokal semble donc légèrement moins connu... Ce qui me rassure quant à l’utilité d’une chaîne dédiée à la pensée et aux penseurs rationalistes.
Et si des gens clique en croyant voir Soral et bien tant mieux :P
Exactement !
@ A propos de la chaîne, vous pourriez rajouter un peu de contenu, plus récent.
@@carloscaramba3347 La chaîne est en jachères à cause d'autres projets mais il n’en sera pas ainsi indéfiniment.
Lorsque Bricmont conteste la nature sociale des notions décrivant ou expliquant la nature il est trop léger. Certes la nature sociale de ces notions est à relativiser dans le cas des sciences modernes, mais dans de très nombreux cas elle ne fait aucun doute. Ainsi par exemple des notions de Yin et de Yang, qui sont intimement liées à la société chinoise - et qui sont d'ailleurs intraduisibles.
Le cursus de psycho implique une formation en épistémologie, en méthodologie, en statistique et probabilité..... Je suis étonnée des propos sur les sciences humaines. J'espère qu'il ne faut pas l'amalgame avec la psychanalyse.... 🤔 Et autres con...ries.
On ne peut pas dire que la psychanalyse ne fonctionne pas. En fait 1) il est très difficile de l'évaluer 2) Il y a beaucoup d'escrocs 3) la psychanalyse freudienne est une chose mais il y a d'autres psychanalyses (Jung en particulier).
Vous soulevez des points pertinents qui sont traités dans l'entretien avec Jacques Van Rillaer :
th-cam.com/video/iPpRoSal-bs/w-d-xo.html
@ oui merci je suis en train de regarder ;)
Bricmont le rationaliste du canular tel qu'en lui-même: paranomagazine.blogspot.fr/2013/05/jean-bricmont-defend-la-liberte.html
Voici ce qu’il avait répondu : « je tiens à préciser que JE SAIS que le gorafi est parodique (comme The Onion que je connais depuis longtemps); simplement, sachez que mes commentaires sont aussi ironiques, au deuxième degré etc. »
Il est indéniable que Jean Bricmont pratique fréquemment l’ironie et le second degré sur sa page Facebook. Quoi qu’il en soit, même s’il avait en effet commis cette erreur, que pourrait-on en conclure ? Y a-t-il d’autres cas ? De plus, il faudrait prendre en compte le fait que Le Gorafi avait moins d’un an d’existence à l’époque et était loin de la notoriété dont il bénéficie aujourd’hui.
Bref, il ne me semble pas que ce soit une piste rationnelle pour exprimer un désaccord avec les positions de Jean Bricmont.
Disons que je ne vais pas épiloguer indéfiniment sur le cas Bricmont, mais je trouve ça drôle qu'il se soit fait pincer alors qu'il ne cesse de clamer que le canular Sokal serait révélateur d'on-ne-sait-trop-quoi. En outre Bricmont est sans doute un spécialiste dans son domaine ( les équations différentielles), ce qui ne l'autorise en aucun cas à prétendre être un expert sur les sujets de société sur lesquels il ne cesse de s’épancher avec beaucoup de complaisance, TH-cam m'en est témoin. Bricmont me paraît révéler la légèreté des "rationalistes" qui se contentent parfois de rumeurs, de bruits de couloirs pour étayer leurs jugements sur tout et sur rien. Un exemple: ci-dessus, Bricmont est bien léger sur la question du livre de Bénesteau. Enfin bref.
Il me semble qu’« Impostures intellectuelles » explique en détail de quoi le canular de Sokal est révélateur. Dans l’entretien, le physicien américain dit bien par ailleurs que le « canular en lui-même n’est pas la fin de la critique, c’en est l’ouverture, il permet de développer ensuite des arguments, de produire une explication détaillée des raisons de la moquerie. Il nous semble que, parfois, pour ouvrir un débat dans un domaine qui s’est fermé à la critique, il faut commencer par un canular. »
Limiter le domaine de compétence de Jean Bricmont aux équations différentielles est injuste. Ne serait-ce qu’en physique, ses travaux sur la mécanique quantique ne sont ni superficiels ni anecdotiques. En ce qui concerne la géopolitique, les relations internationales et d’autres sujets extérieurs au champ scientifique, à l’instar de ses « maîtres » Russell et Chomsky, c’est un lecteur rigoureux et il « fait ses devoirs » avant d’exprimer des vues. Après, bien sûr, on peut ne pas partager celles-ci...
Sinon, Jean Bricmont n’est pas vraiment représentatif des rationalistes et il ne prétend jamais en être un porte-parole. Il est même assez atypique dans la « galaxie rationaliste » (une petite galaxie).
On dit " Fait KK".
C'est incroyable qu'on puisse prendre au sérieux quelqu'un à l'esprit si étroit comme Sokal. Il ne présente jamais d'arguments concrets, ce sont toujours des adjectivations vides de sens et émis avec l'air arrogant d'un prof de Lycée. Bricmont est un peu mieux, mais son positivisme scientifique a gaché son raisonnement au point où il a accepté d'associer son nom à un type dont l'idiotie est évidente.
Aucun argument dans le livre d’Alan Sokal « Beyond the Hoax: Science, Philosophy and Culture » (Oxford University Press, 2010) ?...
global.oup.com/academic/product/beyond-the-hoax-9780199561834
@ Aucun argument! Il s'agit d'un livre dont la méthode MALHÔNETTE se limite à extraire des morceaux des textes d'une façon aléatoire juste pour les ridiculiser. Sokal n'est pas capable de comprendre une idée, donc, pour lui, l'idée est forcément fausse... Le faiseur de hoaxes, c'est bien lui qui n'a aucune culture philosophique lui permettant de vraiment discuter des idées qu'il ne fait qu'en attaquer. De la merde.
@@capeller9003 Invitons néanmoins les personnes qui tomberont sur cet échange à vérifier par eux-mêmes si les écrits d’Alan Sokal sont réellement dénués d’arguments... Peut-être serait-il plus pertinent de votre part de réfuter ceux-ci que d’en nier l’existence.
@ ça veut dire que l'opinion publique détermine lá vérité? Tu es prêt à travailler dans la télé avec Hannouna, alors! Populisme malsain et pseudo démocratique, éloge de la médiocrité et de l'ignorance!!!
Donner comme argument contre la psychanalyse le fait quelle regresse est stupide, la politique regresse ce nest pas pour autant une bonne chose, la pensee regresse, l art regresse, et alors? le monde liberale est un monde ou tout et tous doivent etre calibrès normès comme le sont les tomates, tout ce qui n entre pas dans les clous de la marchandise est rejetè par la machine marchande, aujourd hui un livre un film ou une emission de tèlè ne sont plus jugès sur leur valeur intrinsesue mais sur leur valeur marchande: audimat nombre de lecteurs de spectateur ect... il edt evident que la psychanalyse na pas beaucoup de place dans ce monde ou elle prètend faire eclore les dèsirs du sujet alors que ces dèsirs doivent etre imposès par les marchands pour que le système fonctionne; ces messieurs sont tres pauvres dans leur argumentaire.
Ce n’est pas le cœur de l’argumentation de Sokal et Bricmont contre la psychanalyse, d’ailleurs la régression est assez discutable pour la cas français (il suffit par exemple de voir la place qu’occupe la psychanalyse à Radio France). Pour information, nous avons mis en ligne un entretien avec Jacques Van Rillaer dédié à la psychanalyse :
th-cam.com/play/PLJ0SCdVssa2Pxh8eVcEVQ8txbI39uHr1C.html
Freud recommandait des satisfactions raisonnables. L’apologie du désir et de la jouissance, sans le moindre souci de justice sociale, c’est la doctrine de LACAN.
Le gourou parisien concluait son séminaire « L’éthique de la psychanalyse » (1960) en disant : « Je propose que la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective analytique, c’est d’avoir cédé sur son désir. […] Ce que j’appelle céder sur son désir s’accompagne toujours dans la destinée du sujet de quelque trahison » (Le Séminaire. Livre VII. Seuil, 1986, pp. 368, 370).
Jacques-Alain Miller, dans “Vie de Lacan écrite à l’intention de l’opinion éclairée” (Paris : Navarin, 2011) décrit le jouisseur narcissique qu’était son beau-père :
« Lacan n'était pas un juste. II n'était pas tourmenté par le devoir de justice. Il m'avait même dit, et dit à tous, à la télévision, l'indifférence qu'il vouait à la justice distributive, celle qui veut que, de chacun, il en soit selon ses mérites » (p. 3).
« Pour Lacan, un analyste qui s'excuse au nom de ses bonnes intentions, c'est à se tordre » (p. 12).
« Par beaucoup de traits, et même par un trait essentiel, Lacan n'était pas et ne se croyait pas un homme de bien. “Je n'ai pas de
bonnes intentions”, dit-il une fois à son séminaire, moquant les préjugés de ceux
qui pensent bien » (p. 12).
« Lacan s'avoue fièrement transgresseur, et joue au délinquant, au vaurien, au voyou. [...] Lacan est en effet quelqu'un qui bravait la loi, et dans les plus petites choses. » (p. 16)
Jacques-Alain Miller précisait ailleurs (Philosophie magazine, 2010, n° 36, p. 15) : « La morale de Lacan relève d’un cynisme supérieur. »
Pierre Rey, au terme de 10 années de séances QUOTIDIENNES chez Lacan a appris que « personne ne doit rien à personne », qu’« il n’est d’éthique que la mise en acte du désir. Le reste est littérature » (p. 209). Exemple : Une amie lui téléphone à plusieurs reprises pour récupérer un livre qu'elle lui a prêté. Rey ne le retrouve pas. En réponse à un nouvel appel, il lui lance : « Écoute-moi, vieille truie. Ton torchon de bouquin de merde, je l'ai jeté aux chiottes. Maintenant, je te préviens. Si tu me téléphones une fois de plus, je te casse la tête ! Je ne veux plus entendre ta voix, plus jamais ! » (Une saison chez Lacan. Laffont, p.170)
Ils ne disent pas que la psychanalyse régresse, mais que certains analysants régressent. Que la psychanalyse peut induire une détérioration de l'état de la personne.... Cela semble avéré.
n’importe qui peut devenir psychanalyste, il suffit de déposer une plaque...et c'est une bonne chose car c'est la liberté. Curieusement les psychanalystes veulent une règlementation, étonnant non ?
Bref...il n'est pas utile d'argumenter plus en profondeur pour savoir de quoi il s'agit réellement.
Une « bonne chose », c’est franchement discutable. Sur la psychanalyse, voir notre entretien avec Jacques Van Rillaer :
th-cam.com/play/PLJ0SCdVssa2Pxh8eVcEVQ8txbI39uHr1C.html
Alain Soral '.. Pas Sokal.
Je plaisante'.
Deux types qui démontrent que les langue chamito-sémitiques répandent l'escroquerie plus facilement que d'autres.
Deux roquets qui tentent d'achever la bête. Leur désarroi et leur questionnements devant la non disparition de cette Chose est attendrissant. Et oui !! pas facile de faire disparaître le sujet pour ceux qui s'em-prêtrent dans le discours de la science. Faute d'en ex-sister, ils ont l'air d'en vivre. Donc bonne vie à eux.
Sur la psychanalyse, il est utile de consulter les travaux du psychologue Jacques Van Rillaer. Deux vidéos sont indiquées dans le descriptif de cette vidéo.
"Sur la psychanalyse", pas d'utile, je me dits qu'au contraire il faut savoir l'utile-y-taire pour commencer à en saisir un bout.
Quand ce pas de côté n'est pas fait par le psychologue, cela fait de lui un soignant dont je respecte le travail ... mais ça n'en fait pas autre chose.
Certaines de ces personnes comme vous ici confondez ce "pas de côté" avec poser le pied sur la tête du psychanalyste. C'est attendrissant encore une fois.
J’ai compris : vous faites un pastiche lacanien. Bravo, c’est réussi.
Je vois qu'en termes de pastiche j'ai affaire à des connaisseurs c'était d'ailleurs tout le propos de mes commentaires sur cette vidéo. Poursuivez votre besogne, vous en tirerez sûrement quelque gloire car votre verbiage et votre style ont le vent en poupe.
Je ne doute pas que vous puissiez bientôt recycler votre savoir faire sur d'autres sujets que celui de la psychanalyse car presque tous les charognards on déjà fait leur œuvre donc cette petite industrie devient un peu "as been".
Il me semble que, pour défendre la psychanalyse, il serait préférable d’argumenter plutôt que de qualifier les critiques de « charognards ». Mais c’est à vous de voir. Cela dit, je pense que vous surévaluez l’efficacité des attaques contre la discipline que vous chérissez, celle-ci bénéficie toujours d’une cote élevée dans les médias et les milieux culturels. C’est une exception française (et argentine).