Nancy Huston, qui a suivi le séminaire de Lacan pendant un an en prenant des notes, et qui rétrospectivement se demandait comment elle avait pu faire cela, a écrit quelque part : "Je garde encore les notes dactylographiées de ses cours pour me rappeler jusqu'où il est possible d'aller dans l'asservissement".
Excellent. Autre exemple. Dylan Evans est un universitaire anglais qui a été psychanalyste lacanien. En travaillant à la rédaction d’un dictionnaire des concepts lacaniens, il a constaté l’incohérence et les contradictions de la pensée de Lacan. En faisant de la thérapie, il a constaté la stérilité de la théorie lacanienne. Il s’est donc réorienté et a entrepris notamment des travaux de psychologie scientifique, puis de robotique.
Petite citation d'un passage sur Lacan de Croquis de mémoire, de Jean Cau : Il [Lacan] déboule dans le petit bureau, au quatrième étage du 42, rue Bonaparte. Quand il ressortira, je dis à Sartre : - Il avait l'air agité. - Vous savez ce qui l'a amené? Il me dit : «Sartre, ce qui m'arrive est horrible. Vous n'imaginez pas ce qui m'arrive. C'est horrible. Vous connaissez ma fille, hein? Vous savez comment je l'élève, vous savez avec quel soin, quelle attention, je l'observe, hein? Oui, hein? Eh bien, vous n'imaginerez jamais ce que, ce matin, j'ai surpris cette enfant en train de faire. C'est horrible. Elle avait glissé ses petits pieds dans mes grands souliers et marchait dans sa chambre! Effrayant! Elle me tuait, hein? Elle marchait avec ses pieds minuscules dans mes chaussures et riait. Elle me hait, c'est un meurtre, Sartre...» - Vous l'avez calmé? - Difficile. Si je lui avais dit que sa gosse s'amusait, il m'aurait pris pour son complice. Ensuite, il m'a débité dans son emportement toute une théorie, sur les sabots de Noël dans les cheminées, assez marrantes. Je lui ai conseillé d'en écrire. - Ah oui? - Quand on veut se débarrasser d'un maboul, il faut toujours lui conseiller d'écrire. C'est radical. Il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n'entendrez plus parler de lui pendant trois mois.
Thèmes abordés cette vidéo (2e partie) : - la définition de la science ; les types de sciences - la psychanalyse comme herméneutique - les règles de l'interprétation - les faiblesses de l’épistémologie freudienne - les facteurs de la diversité des Ecoles de psychanalyse - l’idée de didactique (Jung) pour surmonter des dissensions - La femme selon Freud et Dolto - A partir de la 27e minute : aspects du lacanisme - explications du succès du lacanisme : le « mix » avec de la philo, - la porte grande ouverte ; l’abondance des lacaniens en France, - les aveux de Lacan à la fin de vie : signe de démence ou clairvoyance ? - le style de Lacan ; son côté « charlacanesque » illustré par des phrases sibyllines
Petite citation d'un passage sur Lacan de Croquis de mémoire, de Jean Cau : Il [Lacan] déboule dans le petit bureau, au quatrième étage du 42, rue Bonaparte. Quand il ressortira, je dis à Sartre : - Il avait l'air agité. - Vous savez ce qui l'a amené? Il me dit : «Sartre, ce qui m'arrive est horrible. Vous n'imaginez pas ce qui m'arrive. C'est horrible. Vous connaissez ma fille, hein? Vous savez comment je l'élève, vous savez avec quel soin, quelle attention, je l'observe, hein? Oui, hein? Eh bien, vous n'imaginerez jamais ce que, ce matin, j'ai surpris cette enfant en train de faire. C'est horrible. Elle avait glissé ses petits pieds dans mes grands souliers et marchait dans sa chambre! Effrayant! Elle me tuait, hein? Elle marchait avec ses pieds minuscules dans mes chaussures et riait. Elle me hait, c'est un meurtre, Sartre...» - Vous l'avez calmé? - Difficile. Si je lui avais dit que sa gosse s'amusait, il m'aurait pris pour son complice. Ensuite, il m'a débité dans son emportement toute une théorie, sur les sabots de Noël dans les cheminées, assez marrantes. Je lui ai conseillé d'en écrire. - Ah oui? - Quand on veut se débarrasser d'un maboul, il faut toujours lui conseiller d'écrire. C'est radical. Il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n'entendrez plus parler de lui pendant trois mois.
La question n'est pas d'en finir avec la psychanalyse mais d'en finir avec ses nuisances. La psychanalyse doit rester à sa place entre l'astrologie et la cartomancie.
Plus de vidéo depuis un an? Du très très lourd en préparation et ca prend du temps?
5 ปีที่แล้ว +2
Il y a en effet un entretien en préparation qui demande beaucoup de documentation (notamment une vingtaine de livres à lire ou relire). Cela dit, comme il sera question d’un auteur malheureusement peu connu, je ne pense pas que l’on pourra considérer ça comme du « très très lourd ». Mais si cela permet de le faire découvrir à quelques centaines d’internautes, ce sera déjà pas mal.
Pour le détail (minutage) du contenu des 4 parties : blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/230818/lumieres-interviewe-j-van-rillaer-sur-la-psychanalyse-la-psychologie-et-les-tcc
Mais du coup, la différence entre sciences herméneutique, empirique, etc c'est juste par rapport aux méthodologies utilisées ? Je demande parce qu'il me semble que la sociologie au sens empirique existe aussi (le genre de sociologie que fait Bronner) Pareil pour la philosophie qui peut utiliser des méthodes expérimentales ( en.wikipedia.org/wiki/Experimental_philosophy ) même qu'apparemment les études expérimentales faites par les philosophes sont assez robustes et réplicable ( www.bps.org.uk/news-and-policy/new-project-has-found-psychology-research-philosophers-robust-and-replicates ) Du coup, n'étant pas expert en épistémologie, je voudrait avoir confirmation que je n'ai pas compris de travers ^^
Je ne suis pas non plus un expert en épistémologie mais je crois pouvoir dire que lorsqu'on utilise rigoureusement des méthodes de recherche empirique on fait de la recherche scientifique (psychologique, sociologique, économique …). Des psychologues ont, depuis le XIXe siècle étudié des questions qui, jusqu'alors, étaient débattues par de philosophes (illusions perceptives, erreurs d'attributions, etc). Cf. comitepara.be/2019/04/08/conference-de-jacques-van-rillaer-histoire-de-la-psychologie-scientifique/ Par ailleurs, certaines questions de psychologie ne se prêtent pas à la vérification expérimentale, p.ex. la compréhension de l'agencement de l'histoire d'un individu ou d'une nation. S’appuyant autant que possible sur des données empiriques confirmées, on peut alors adopter une démarche « compréhensive » ou « herméneutique », tout en gardant à l’esprit que tous les comportements humains se prêtent à une multiplicité d'interprétations et que la cohérence d'une explication ne constitue pas ipso facto la preuve de sa vérité. La démarche herméneutique implique de respecter des règles comparables à celles de la démarche des sciences expérimentales : rassembler beaucoup d’observations ; toujours envisager plusieurs explications des faits ; choisir l’explication qui rend le mieux compte de la réalité empirique, en restant disposé à la remettre sérieusement en question si de nouvelles observations viennent la contredire ou si une autre explication apparaît plus adéquate.
je pense qu'aucun de ces deux messieurs n'ont lu ou essayé de comprendre Jung, ou alors nous ne parlons pas du même. Voici sa dernière interview en 1959, elle donne juste qq pistes : th-cam.com/video/HIZj6hgnaAA/w-d-xo.html
22:28 : "pour lui ca ne fait pas de doute que les femmes sont moins intelligentes" C'était le cas...le Q.I moyen des femmes a dépassé celui des hommes il y a peu...Mais cela était le cas durant tout le 20 eme siecle... Pourquoi donc ironiser sur des notions qui sont scientifiquement soutenues (je ne dis pas "averé" car l'on peut discuter de l'équivalence Q.I/Intelligence) Mais le minimum serait de ne pas prendre cela de haut non?
Ce qui est assez drôle, c'est que le psychologue ne voit pas que Lacan travaille sur la fin sur la question de la confiance. Au fond, Lacan finira par n'être suivi que par ceux qui font confiance à sa découverte (le langage) et non, à la science dont on sait qu'elle dépend de l'opinion... L'histoire en témoigne...
« La science dépend de l’opinion » : on aimerait savoir ce que ce « génie » entend par « science ». Quoi qu’il en soit, Lacan disait, à la fin de sa vie, en jetant le masque du charlatanisme : « La psychanalyse n'est pas une science. Elle n'a pas son statut de science, elle ne peut que l'attendre, l'espérer. C'est un délire - un délire dont on attend qu'il porte une science. On peut attendre longtemps ! Il n'y a pas de progrès, et ce qu'on attend ce n'est pas forcément ce qu'on recueille. C'est un délire scientifique » (L’insu que sait de l’une-bévue, s’aile a mourre [sic]. Ornicar? 1978, 14, p. 9). Concernant sa « découverte » sur le langage, j’apprécie surtout celle-ci : « La langue, à peu près quelle qu'elle soit, c'est du chewing-gum » (Ouverture de la section clinique. Ornicar ? Bulletin périodique du champ freudien, 1977, 9, p. 9). Lacan était drôle, très drôle.
@@jacquesvanrillaer2033 Je suis certain qu'un roman, ou une pièce de théâtre, ou un film sur Lacan, dépeignant l'homme en personnage absurde et excessif, ça pourrait être sympa !
J’écoutais avec intérêt cet interview, et puis patatra, ce type ose citer en référence (non négative) Alfred Kinsey ? Alors là, j’ai des énormes doutes sur ce type. Dommage.
Je veux bien croire que Freud était un imposteur, mais c’était un enfant de coeur par rapport à Alfred Kinsey. Bref, le discours de ce type perd toute crédibilité.
Dire de Lacan quil est dans le verbiage cest un peu court tres ldeger meme cela prouve suil est incapable de comprendre et meme contredire Lacan , il censure et hop cest reglè, assez ridicule
Un petit test pour juger de compréhension qu’a Pier de Lacan-gourou: peut-il expliquer en langage clair, compréhensible pour toute personne ayant obtenu le baccalauréat (!), la dernière phrase de l’interview de Lacan à la TV : « De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire » (Télévision, Seuil, 1973, p. 72). Pier devrait être particulièrement interpellé par le dernier mot de la phrase. S’il ne réussit pas à articuler une explication non obscurantiste, qu’il se console en apprenant que d’éminents intellectuels sont entrés dans l’Eglise lacanienne puis en sont sortis en avouant que le discours Maître était de plus en plus de la logomachie vide de sens. Deux exemples : Le linguiste François Récanati, directeur de recherches au CNRS : blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/050317/un-deconverti-du-lacanisme-francois-recanati Dylan Evans, auteur d’un dictionnaire des concepts lacaniens : blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/010317/un-deconverti-du-lacanisme-dylan-evans
@@jacquesvanrillaer2033 La méthodologie de votre test me semble tres douteuse... Est ce que parce qu'une phrase soit un peu obscure démontre que l’entièreté de l'édifice ne soit que fumisterie? J'ai personnellement trouvé chez Lacan de nombreuses fulgurances, on attrape pas les mouches avec du vinaigre. Que le personnage ai ses parts d'ombres, c'est un euphémisme... Mais il me semble que vous balayez cela avec une legerté qui ne vous honore pas. J'entends vos critiques de la psychanalyse qui sont tout à fait fondées d'un point de vue rationnel plafonné...ET je vous renvoie à ma vidéo "ce que beaucoup ne comprennent pas quand ils abordent la psychanalyse". Car les deux réalité : "la psychanalyse est passionnante et valable" et "la psychanalyse souffre de grave limites méthodologiques et est autovalidantes" ne s’excluent pas... Et c'est cela qui est passionnant. C'est que, à l'image de nous tous, elle a une ombre... Reste à voir si nous assumons une épistémologie porteuse d'une part d'ombre (que l'on essaie de connaitre humblement) Ou une épistémologie qui se voudrait "sans ombre", au risque qu'elle ressurgisse hors de notre conscience...
La Science vous dit comment ça marche mais jamais pourquoi ça marche Exemple la gravité : belle équation mais ....raison de la gravité ? On passe a côté de quelque chose d'énorme parce que banal
Bonjour, Je me permets de vous écrire, car j'ai retrouvé vos quatre excellentes vidéos "En finir avec la psychanalyse" sur une petite chaîne bizarre qui se veut "sceptique" (Zététique Métacognition Science Raison) youtube.com/@zetetiquemetacognitionscie5950 C'est seulement après ma remarque que son propriétaire a mentionné la source des vidéos qu'il a uploadées et qu'il présentait auparavant comme les siennes. Leur utilisation serait apparemment libre et il aurait votre autorisation. Si c'est vrai, alors quel dommage pour vous et pour Jacques Van Rillaer !
ปีที่แล้ว +1
Merci pour votre message. Non, nous n’avons pas donné une telle autorisation. L’utilisation est en effet libre sous la forme d’extraits, de citations, etc., à condition de citer la source, mais une reproduction in extenso des vidéos lèse notre chaîne (certes peu active...).
Nancy Huston, qui a suivi le séminaire de Lacan pendant un an en prenant des notes, et qui rétrospectivement se demandait comment elle avait pu faire cela, a écrit quelque part : "Je garde encore les notes dactylographiées de ses cours pour me rappeler jusqu'où il est possible d'aller dans l'asservissement".
Excellent. Autre exemple. Dylan Evans est un universitaire anglais qui a été psychanalyste lacanien. En travaillant à la rédaction d’un dictionnaire des concepts lacaniens, il a constaté l’incohérence et les contradictions de la pensée de Lacan. En faisant de la thérapie, il a constaté la stérilité de la théorie lacanienne. Il s’est donc réorienté et a entrepris notamment des travaux de psychologie scientifique, puis de robotique.
Toujours aussi passionnant, merci d'animer et de diffuser ces émissions !
Merci pour ces sympathiques encouragements !
Petite citation d'un passage sur Lacan de Croquis de mémoire, de Jean Cau :
Il [Lacan] déboule dans le petit bureau, au quatrième étage du 42, rue Bonaparte. Quand il ressortira, je dis à Sartre :
- Il avait l'air agité.
- Vous savez ce qui l'a amené? Il me dit : «Sartre, ce qui m'arrive est horrible. Vous n'imaginez pas ce qui m'arrive. C'est horrible. Vous connaissez ma fille, hein? Vous savez comment je l'élève, vous savez avec quel soin, quelle attention, je l'observe, hein? Oui, hein? Eh bien, vous n'imaginerez jamais ce que, ce matin, j'ai surpris cette enfant en train de faire. C'est horrible. Elle avait glissé ses petits pieds dans mes grands souliers et marchait dans sa chambre! Effrayant! Elle me tuait, hein? Elle marchait avec ses pieds minuscules dans mes chaussures et riait. Elle me hait, c'est un meurtre, Sartre...»
- Vous l'avez calmé?
- Difficile. Si je lui avais dit que sa gosse s'amusait, il m'aurait pris pour son complice. Ensuite, il m'a débité dans son emportement toute une théorie, sur les sabots de Noël dans les cheminées, assez marrantes. Je lui ai conseillé d'en écrire.
- Ah oui?
- Quand on veut se débarrasser d'un maboul, il faut toujours lui conseiller d'écrire. C'est radical. Il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n'entendrez plus parler de lui pendant trois mois.
Thèmes abordés cette vidéo (2e partie) :
- la définition de la science ; les types de sciences
- la psychanalyse comme herméneutique
- les règles de l'interprétation
- les faiblesses de l’épistémologie freudienne
- les facteurs de la diversité des Ecoles de psychanalyse
- l’idée de didactique (Jung) pour surmonter des dissensions
- La femme selon Freud et Dolto
- A partir de la 27e minute : aspects du lacanisme
- explications du succès du lacanisme : le « mix » avec de la philo,
- la porte grande ouverte ; l’abondance des lacaniens en France,
- les aveux de Lacan à la fin de vie : signe de démence ou clairvoyance ?
- le style de Lacan ; son côté « charlacanesque » illustré par des phrases sibyllines
Petite citation d'un passage sur Lacan de Croquis de mémoire, de Jean Cau :
Il [Lacan] déboule dans le petit bureau, au quatrième étage du 42, rue Bonaparte. Quand il ressortira, je dis à Sartre :
- Il avait l'air agité.
- Vous savez ce qui l'a amené? Il me dit : «Sartre, ce qui m'arrive est horrible. Vous n'imaginez pas ce qui m'arrive. C'est horrible. Vous connaissez ma fille, hein? Vous savez comment je l'élève, vous savez avec quel soin, quelle attention, je l'observe, hein? Oui, hein? Eh bien, vous n'imaginerez jamais ce que, ce matin, j'ai surpris cette enfant en train de faire. C'est horrible. Elle avait glissé ses petits pieds dans mes grands souliers et marchait dans sa chambre! Effrayant! Elle me tuait, hein? Elle marchait avec ses pieds minuscules dans mes chaussures et riait. Elle me hait, c'est un meurtre, Sartre...»
- Vous l'avez calmé?
- Difficile. Si je lui avais dit que sa gosse s'amusait, il m'aurait pris pour son complice. Ensuite, il m'a débité dans son emportement toute une théorie, sur les sabots de Noël dans les cheminées, assez marrantes. Je lui ai conseillé d'en écrire.
- Ah oui?
- Quand on veut se débarrasser d'un maboul, il faut toujours lui conseiller d'écrire. C'est radical. Il saute sur son stylo et, avec un peu de chance, vous n'entendrez plus parler de lui pendant trois mois.
Merci les Lumières ! On s'est bien marré avec cette deuxième partie !
La question n'est pas d'en finir avec la psychanalyse mais d'en finir avec ses nuisances. La psychanalyse doit rester à sa place entre l'astrologie et la cartomancie.
merci de l'avoir exprimé.
Cette place devrait lui convenir, elle l'a certes, bien mérité !
L'ignorance
Je préfère en finir avec l'ignorance et rester humble face à ce que l'on ne comprend pas. Le rejet est typique.
trés trés bon...
Plus de vidéo depuis un an? Du très très lourd en préparation et ca prend du temps?
Il y a en effet un entretien en préparation qui demande beaucoup de documentation (notamment une vingtaine de livres à lire ou relire). Cela dit, comme il sera question d’un auteur malheureusement peu connu, je ne pense pas que l’on pourra considérer ça comme du « très très lourd ». Mais si cela permet de le faire découvrir à quelques centaines d’internautes, ce sera déjà pas mal.
Pour le détail (minutage) du contenu des 4 parties :
blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/230818/lumieres-interviewe-j-van-rillaer-sur-la-psychanalyse-la-psychologie-et-les-tcc
Mais du coup, la différence entre sciences herméneutique, empirique, etc c'est juste par rapport aux méthodologies utilisées ?
Je demande parce qu'il me semble que la sociologie au sens empirique existe aussi (le genre de sociologie que fait Bronner)
Pareil pour la philosophie qui peut utiliser des méthodes expérimentales ( en.wikipedia.org/wiki/Experimental_philosophy ) même qu'apparemment les études expérimentales faites par les philosophes sont assez robustes et réplicable ( www.bps.org.uk/news-and-policy/new-project-has-found-psychology-research-philosophers-robust-and-replicates )
Du coup, n'étant pas expert en épistémologie, je voudrait avoir confirmation que je n'ai pas compris de travers ^^
Je ne suis pas non plus un expert en épistémologie mais je crois pouvoir dire que lorsqu'on utilise rigoureusement des méthodes de recherche empirique on fait de la recherche scientifique (psychologique, sociologique, économique …). Des psychologues ont, depuis le XIXe siècle étudié des questions qui, jusqu'alors, étaient débattues par de philosophes (illusions perceptives, erreurs d'attributions, etc). Cf.
comitepara.be/2019/04/08/conference-de-jacques-van-rillaer-histoire-de-la-psychologie-scientifique/
Par ailleurs, certaines questions de psychologie ne se prêtent pas à la vérification expérimentale, p.ex. la compréhension de l'agencement de l'histoire d'un individu ou d'une nation. S’appuyant autant que possible sur des données empiriques confirmées, on peut alors adopter une démarche « compréhensive » ou « herméneutique », tout en gardant à l’esprit que tous les comportements humains se prêtent à une multiplicité d'interprétations et que la cohérence d'une explication ne constitue pas ipso facto la preuve de sa vérité.
La démarche herméneutique implique de respecter des règles comparables à celles de la démarche des sciences expérimentales : rassembler beaucoup d’observations ; toujours envisager plusieurs explications des faits ; choisir l’explication qui rend le mieux compte de la réalité empirique, en restant disposé à la remettre sérieusement en question si de nouvelles observations viennent la contredire ou si une autre explication apparaît plus adéquate.
Combien de parties ? :)
Quatre en tout.
je pense qu'aucun de ces deux messieurs n'ont lu ou essayé de comprendre Jung, ou alors nous ne parlons pas du même.
Voici sa dernière interview en 1959, elle donne juste qq pistes :
th-cam.com/video/HIZj6hgnaAA/w-d-xo.html
22:28 : "pour lui ca ne fait pas de doute que les femmes sont moins intelligentes"
C'était le cas...le Q.I moyen des femmes a dépassé celui des hommes il y a peu...Mais cela était le cas durant tout le 20 eme siecle...
Pourquoi donc ironiser sur des notions qui sont scientifiquement soutenues (je ne dis pas "averé" car l'on peut discuter de l'équivalence Q.I/Intelligence)
Mais le minimum serait de ne pas prendre cela de haut non?
s.v.p. des références précises sur les mesures de QI des femmes au cours du XXe siècle. En leur absence, je crains que vus n'inventiez ...
Ce qui est assez drôle, c'est que le psychologue ne voit pas que Lacan travaille sur la fin sur la question de la confiance. Au fond, Lacan finira par n'être suivi que par ceux qui font confiance à sa découverte (le langage) et non, à la science dont on sait qu'elle dépend de l'opinion... L'histoire en témoigne...
« La science dépend de l’opinion » : on aimerait savoir ce que ce « génie » entend par « science ». Quoi qu’il en soit, Lacan disait, à la fin de sa vie, en jetant le masque du charlatanisme : « La psychanalyse n'est pas une science. Elle n'a pas son statut de science, elle ne peut que l'attendre, l'espérer. C'est un délire - un délire dont on attend qu'il porte une science. On peut attendre longtemps ! Il n'y a pas de progrès, et ce qu'on attend ce n'est pas forcément ce qu'on recueille. C'est un délire scientifique » (L’insu que sait de l’une-bévue, s’aile a mourre [sic]. Ornicar? 1978, 14, p. 9).
Concernant sa « découverte » sur le langage, j’apprécie surtout celle-ci : « La langue, à peu près quelle qu'elle soit, c'est du chewing-gum » (Ouverture de la section clinique. Ornicar ? Bulletin périodique du champ freudien, 1977, 9, p. 9). Lacan était drôle, très drôle.
@@jacquesvanrillaer2033 Je suis certain qu'un roman, ou une pièce de théâtre, ou un film sur Lacan, dépeignant l'homme en personnage absurde et excessif, ça pourrait être sympa !
20:23-20:25 L'intervieweur dit "L'attention flottante est très flottante."
J’écoutais avec intérêt cet interview, et puis patatra, ce type ose citer en référence (non négative) Alfred Kinsey ? Alors là, j’ai des énormes doutes sur ce type. Dommage.
Des énormes doutes ? Ils viennent vite chez vous, très vite.
Je veux bien croire que Freud était un imposteur, mais c’était un enfant de coeur par rapport à Alfred Kinsey. Bref, le discours de ce type perd toute crédibilité.
Kinsey a-t-il inventé avoir guéri des patients ???
Dire de Lacan quil est dans le verbiage cest un peu court tres ldeger meme cela prouve suil est incapable de comprendre et meme contredire Lacan , il censure et hop cest reglè, assez ridicule
Un petit test pour juger de compréhension qu’a Pier de Lacan-gourou: peut-il expliquer en langage clair, compréhensible pour toute personne ayant obtenu le baccalauréat (!), la dernière phrase de l’interview de Lacan à la TV : « De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire » (Télévision, Seuil, 1973, p. 72). Pier devrait être particulièrement interpellé par le dernier mot de la phrase.
S’il ne réussit pas à articuler une explication non obscurantiste, qu’il se console en apprenant que d’éminents intellectuels sont entrés dans l’Eglise lacanienne puis en sont sortis en avouant que le discours Maître était de plus en plus de la logomachie vide de sens. Deux exemples :
Le linguiste François Récanati, directeur de recherches au CNRS :
blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/050317/un-deconverti-du-lacanisme-francois-recanati
Dylan Evans, auteur d’un dictionnaire des concepts lacaniens :
blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/010317/un-deconverti-du-lacanisme-dylan-evans
@@jacquesvanrillaer2033 haaaa, monsieur, les fameuses et fumeuses lacanianias ! A chacun sa chacune et à Lacan sa lacune.
@@jacquesvanrillaer2033 La méthodologie de votre test me semble tres douteuse...
Est ce que parce qu'une phrase soit un peu obscure démontre que l’entièreté de l'édifice ne soit que fumisterie?
J'ai personnellement trouvé chez Lacan de nombreuses fulgurances, on attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Que le personnage ai ses parts d'ombres, c'est un euphémisme...
Mais il me semble que vous balayez cela avec une legerté qui ne vous honore pas.
J'entends vos critiques de la psychanalyse qui sont tout à fait fondées d'un point de vue rationnel plafonné...ET je vous renvoie à ma vidéo "ce que beaucoup ne comprennent pas quand ils abordent la psychanalyse".
Car les deux réalité : "la psychanalyse est passionnante et valable" et "la psychanalyse souffre de grave limites méthodologiques et est autovalidantes" ne s’excluent pas...
Et c'est cela qui est passionnant.
C'est que, à l'image de nous tous, elle a une ombre...
Reste à voir si nous assumons une épistémologie porteuse d'une part d'ombre (que l'on essaie de connaitre humblement)
Ou une épistémologie qui se voudrait "sans ombre", au risque qu'elle ressurgisse hors de notre conscience...
La Science vous dit comment ça marche mais jamais pourquoi ça marche
Exemple la gravité : belle équation mais ....raison de la gravité ? On passe a côté de quelque chose d'énorme parce que banal
La raison de la gravité c'est que plus un objet est massif, plus il déformer l'espace temps et attire les autres objets... On sait donc pourquoi...
Bonjour,
Je me permets de vous écrire, car j'ai retrouvé vos quatre excellentes vidéos "En finir avec la psychanalyse" sur une petite chaîne bizarre qui se veut "sceptique" (Zététique Métacognition Science Raison)
youtube.com/@zetetiquemetacognitionscie5950
C'est seulement après ma remarque que son propriétaire a mentionné la source des vidéos qu'il a uploadées et qu'il présentait auparavant comme les siennes. Leur utilisation serait apparemment libre et il aurait votre autorisation. Si c'est vrai, alors quel dommage pour vous et pour Jacques Van Rillaer !
Merci pour votre message. Non, nous n’avons pas donné une telle autorisation. L’utilisation est en effet libre sous la forme d’extraits, de citations, etc., à condition de citer la source, mais une reproduction in extenso des vidéos lèse notre chaîne (certes peu active...).