Quel avenir pour les abeilles ? (4/4) | Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille

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  • เผยแพร่เมื่อ 24 ธ.ค. 2024

ความคิดเห็น • 22

  • @aykut3310
    @aykut3310 8 หลายเดือนก่อน

    merci pour cette super belle série :)

  • @yohandu547
    @yohandu547 ปีที่แล้ว

    Bonjour je suis apiculteurs depuis plus 10 ans émission superbe et bien expliqué et ne pas oublié la déforestation
    petit anecdotes mon voisin ne supporte pas la nature et il vient juste de couper un vergé de cinquante arbres en plein santé pour mettre de l'herbe je vais jusque dans les cevennes Lozère pour mettre mes ruches et pareille des colonie entière de châtaignes centenaire dévasté c'est catastrophique pour les amoureux de la nature

  • @laviedejulie
    @laviedejulie ปีที่แล้ว

    Je suis impressionée par vos émissions sur les abeilles! Très interessant!

  • @jeanlucthibaudeau4456
    @jeanlucthibaudeau4456 ปีที่แล้ว +1

    Belle émission, dommage de ne pas être précis dans vos argumentations notamment pour l'origine de l'abeille buckfast.
    Si ce moine a voulu faire des abeilles hybrides c'est pour les sauver de maladie. Au début du xxe siècle, en Angleterre, les populations d'abeilles étaient décimées par Acarapis woodi, un acarien microscopique. Seulement ensuite on s'est rendu compte du potentiel de ces abeilles avec des bénéfices mais aussi des lacunes. Aujourd'hui sans apiculteur il n'y aurait plus d'abeille domestique. Les abeilles noires ont mis des millions d'années a s'adapter aux changements, elles seront incapables de s'adapter aux changements que les humains leurs imposent en quelques décennies.

    • @Abeillesenliberte
      @Abeillesenliberte ปีที่แล้ว

      Merci pour votre commentaire. Difficile de tout dire dans un format si court, cela explique que nous n'avons pas pu raconter tout l'histoire de la Buckfast. Vous avez raison de souligner que les premières sélections de Karl Kherle (Frère Adam) avaient pour but de trouver une solution à Acarapis Woodi. Par contre, sur le second point, je pense que vous vous trompez. Apis mellifera n'est domestique que sur un plan juridique et non biologique. "L'abeille domestique" est à la rigueur un projet mais pas une réalité. Pour cela, il faudrait maitriser sa reproduction ce qui n'est pas le cas, même quand il y a insémination artificielle elle peut toujours essaimer. L'existence à l'état sauvage de sous-espèces d'Apis melifera est majoritaire en Afrique, beaucoup d'abeilles là bas n'ont jamais vu un apiculteur ! Aux USA (où elle est importée) Thomas Seeley, démontre clairement sa vitalité à l'état sauvage, et même ses capacités d'adaptation face à varroa. En Europe c'est plus difficile en effet, l'espèce a été beaucoup affaiblie par le pesticides, le varroa, les pathogènes, mais aussi la sélection, la surexploitation et l'hybridation incontrôlée. L'abeille noire est l'abeille native en Europe occidentale et bien que très menacée par l'hybridation (notamment à cause des Buckfast) elle a au contraire un énorme potentiel d'adaptation aux changement climatique car elle possède encore les gènes pour cela... il faut sauvegarder les capacités d'adaptation des abeilles mellifères ainsi que leur milieu de vie et ce n'est pas à l'ordre du jour visiblement. On ne les aidera pas en les exploitant partout et en les rendant partout dépendantes des humains.

  • @TheBEESeditions
    @TheBEESeditions ปีที่แล้ว

    C’était passionnant! Merci pour cette sėrie sur les abeilles.❤️🐝

  • @reines-des-truffieres-46
    @reines-des-truffieres-46 ปีที่แล้ว

    à 8:09 c'est pas des kg c'est des ''livre'' (soit 353 grammes par livre)

  • @isalkaisalka2698
    @isalkaisalka2698 ปีที่แล้ว

    Sur 5 colonies de Noires que j’ai sur mon terrain, je n’ai pu retirer qu’une seule hausse de miel. Pas grave, si j’élève ces abeilles c’est pour essayer de perpétuer cette espèce.

  • @mickfalkowski1805
    @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

    Vous partez du principes que les apiculteurs forment un bloc monolithique et ne visent que la productivité ? C'est faux depuis des décennies. ça fait déjà bien longtemps que la sélection s'oriente tout autant vers hygiénisme, l'adaptation aux changement de climat, la résistance au varroa, voir au frelon. La sélection de la Buckfast était déjà une sélection sanitaire destinée à trouver une abeilles résistante à une maladie.

    • @mickfalkowski1805
      @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

      ​@@apismelliferanaturalis Commentaire le plus navrant et déplorable que j'ai pu lire, même les végans extrémistes ont plus d'arguments ! 😅 Dans ce cas les apiculteurs devraient tous être riches ! (et alors quoi, je suis une exception ?... vraiment pas de chance).

    • @mickfalkowski1805
      @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

      @@apismelliferanaturalis Sauf que la majorité des apiculteurs amateurs (et même beaucoup de professionnels) ne pratiquent pas "l’apiculteur intensive" (si tant est que cela veut dire quelques chose). La grande majorité des amateurs privilégie l'autonomie des colonies, la douceurs, la résistance au varroa, l’adaptation à la flore locale... La productivité est parfois une simple conséquence de diverses sélections qui font qu'une colonie se plait dans son environnement. L'abeille mellifère n'est pas du tout en train de disparaitre, on ne peut donc pas accuser comme ça tous les apiculteurs.

    • @Abeillesenliberte
      @Abeillesenliberte ปีที่แล้ว

      Le "bloc monolithique" est une expression exagérée : il y a bel et bien des pratiques dominantes chez les professionnels (qui produisent 80 % du miel) et des normes implicites qui sont d'autant plus hégémoniques qu'elles sont aussi enseignées aux amateurs. Ce n'est pas un "principe" mais un fait que l'on peut constater et dont certains anciens apiculteurs professionnels témoignent. Les pratiques dominantes sont par exemple les transhumances, le nourrissement spéculatif au sirop, les traitement acaricides chimiques, la sélection, le changement annuel de reines, la lutte contre l'essaimage, etc., etc. L'utilisation majoritaire de certains modèles de ruches à cadres comme les Dadant va aussi dans ce sens. Ces pratiques apicoles visent bien la productivité en miel, mais aussi parfois en pollen ou en gelée royale, produits pour lesquels les abeilles sont surexploitées. La filière s'est aussi adaptée aux surmortalités en se spécialisant dans l'élevage de reines et la production d'essaims pour combler les manques.
      La sélection des abeilles mellifères a pour objectif de les adapter à la pratique apicole, ce sont des "améliorations" du point de vue de l'apiculteur mais pas du point de vue de l'espèce qui se portait très bien jusqu'aux années 70, même en France. À cette époque, l'espèce était encore abondante et en bonne santé à l'état sauvage, l'abeille mellifère endémique était encore bien représentée (A. m. mellifera) avant la généralisation ou presque de l'introgression, et il y a avait un continuum entre les colonies hébergées et celles qui étaient encore sauvages et autonomes. Les ancêtres d'A. mellifera ont 120 million d'années et cette espèce a traversé, au moyen de la seule sélection naturelle, plusieurs dizaines de millions d'années ! N'ayons pas la prétention de croire que nous sauverons les abeilles en les (sur)exploitant quand les faits nous montrent que nos pratiques dominantes nuisent à l'intégrité physique des abeilles, menacent leurs capacités d’adaptation et qu'elles ne sont ni éthiques, ni soutenables...

    • @mickfalkowski1805
      @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

      @@Abeillesenliberte Je devine une forme de vision idéologique dans votre discours, que je trouve assez inquiétant. Mais j’ai surtout l’impression qu’il s’agit de votre ressenti. Quels éléments factuels vous permettent de déterminer que l’abeille est « surexploitée » ? Systématiquement ? Oui les professionnels produisent la majorité du miel en France (la France qui au passage est déficitaire en production et doit donc importer)… mais ils sont minoritaires en nombre par rapport aux amateurs, bien plus nombreux. Vous pensez vraiment que tous ces gens amateurs, « surexploitent » les abeilles ? Et vous croyez vraiment que tous les amateurs travaillent de façon standardisée comme si les apiculteurs étaient une corporation bien organisée ? (le changement annuel des reines… vous connaissez beaucoup d’amateurs qui le pratique ? Même les professionnels sont très loin de tous le faire. De même que la transhumance, combien d’amateur peuvent se le permettre ?)
      Je n’étais pas née dans les années 70, mais je sais qu’il n’y avait ni varroa (arrivé dans les années 80), ni frelon asiatique (arrivé dans les années 2000), ni néonicotinoïdes (arrivés dans les années 90). Je sais aussi que nous n’étions que 92.5 habitants au km2 contre 119,5 en 2022, que le territoire était largement moins anthropisée que de nos jours, que les effets du changement climatique n’étaient pas encore aussi perceptibles… Je sais aussi qu’a cette époque il était bien plus simple de vivre de l’apiculture que de nos jours. Alors vous ne pouvez pas décemment accuser l’apiculture d’être à l’origine de cette crise, ni même vouloir pratiquer une sorte de fixisme, vous vous trompez de cible. L’apiculture a besoin d’évoluer, tous ce qui n’évolue pas fini par disparaitre, c’est bien une chose que nous apprend l’environnement.
      Oui l’apiculture sélectionne les abeilles. Le fait d’élever un animal provoque forcément une sélection (volontaire ou non). Ne me parlez pas de l'ancêtre de l'Apis mellifera, car à cette époque la France n'existait même pas ! Vos comparaisons sont donc un peu sujet à caution. Vous pouvez essayer d’accueillir des abeilles dans des ruches avec des cadres fixes, ne pas traiter contre le varroa… et vous verrez ensuite comment vivre de cette activité.

  • @EatTheBook
    @EatTheBook ปีที่แล้ว

    Frelon asiatique est discriminant ? C’est un frelon qui viens d’asie, en quoi c’est discriminant de le définir pour ce qu’il est >_

  • @mickfalkowski1805
    @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

    "des scientifiques ont calculé que 3 ruches au kilomètre carré c'était bien"... ??? (comment c'est calculé ??)
    D'après l'UNAF il y aurait environs 1 300 000 ruches en France ~en 2022 (chiffre stable depuis 1995, voir en légère baisse). La France Fait 549 134 km carrés d'après l'INSEE, ça fait donc moins de 2.37 ruches par kilomètre carré.

    • @pakag4478
      @pakag4478 ปีที่แล้ว

      Sauf que ton résultat de 2,37 est une moyenne et ne prend pas en compte l'environnement floral mellifère ou pas et une autre facteur c-d-à : le nombre de ruches et d'apiculteurs à un endroit donné.
      C'est comme un département où un syndicat apicole enregistre 1000 adhérents apiculteurs et un autre 280.
      Auront-ils le même nombre de ruches ? Le même environnement floral mellifère ?
      Je serai favorable à une réduction du nombre de ruches à un même endroit et d'espacer les ruchers de quelques km. Ainsi, on agrandit la zone de butinage et vraisemblablement, c'est mieux pour les autres pollinisateurs car, il n'y a pas que les abeilles solitaires.
      Plus facile à faire jusqu'à un certain nombre de ruches pour un amateur ou un petit producteur.
      Reste la question des gros professionnels ?
      Je suis dans un département rural et pourtant, il manque de floraisons au profit du foin.
      Les communes ont aussi un rôle à jouer car, elles possèdent de très nombreux hectares.
      Mais n'en font rien !!!

    • @mickfalkowski1805
      @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

      @@pakag4478 Mais justement mon calcule montre bien que ce chiffre de "3 ruches par hectare" ne veux rien dire sans contexte, car il ne prend pas en compte les variations de paysages. L’abeille mellifère ne menace pas les abeilles solitaires quand l’environnement est suffisamment varié, c'est un "homme de paille" pour éviter d'aborder les vrais raisons de la disparitions des insectes. (d’ailleurs la populations d’abeilles mellifère est assez stable en Europe depuis des années, ce n'est pas parce qu'elle est de plus en plus médiatisée que sa population augmente réellement).
      Là où se trouve mon rucher il y a VRAIMENT beaucoup plus de que 3 ruches par hectare et mes hôtels à insectes sont archi plein d'osmies, de chélostomes, d'ériades, de mégachiles, d'Hylées... J'ai même des abeilles charpentières qui creusent directement dans le bois des ruches et des reines bourdons qui viennent hiberner sous les ruches.

    • @Abeillesenliberte
      @Abeillesenliberte ปีที่แล้ว

      Merci pour votre commentaire. Ces calculs ont été fait en prenant en compte la disponibilité des ressources nectarifères et pollinifères pour l'ensemble des espèces qui s'en nourrissent. C'est une moyenne et elle ne décrit pas le réel du nombre de colonies mais le nombre "idéal" de celles-ci pour le respect des milieux, en tous cas dans certains endroits. Elle montre bien en tous cas qu'une surreprésentation d'abeilles mellifères gérées peut induire une concurrence sur les ressources et nuire à la biodiversité. Par ailleurs il est établi que les abeilles mellifères sont des pollinisatrices parmi d'autres et qu'elle ne sont pas les meilleures. Ce qui compte c'est de préserver un milieu riche et diversifié, c'est cela qui le rend fort et résilient

    • @mickfalkowski1805
      @mickfalkowski1805 ปีที่แล้ว

      @@Abeillesenliberte
      « Par ailleurs il est établi que les abeilles mellifères sont des pollinisatrices parmi d'autres et qu'elles ne sont pas les meilleures ». Je rencontre de plus en plus souvent cet argument qui m’attriste beaucoup, et qui en dit hélas beaucoup sur notre rapport à la « nature ». Dois-ton considérer les espèces pour leur « performance » (supposée et très relative au passage) ? Dois-ton d’avantage protéger les oiseaux qui mangent les parasites « de façon plus efficace » ? Les végétaux qui fixent le carbone plus « efficacement » ? Et après on vient me dire qu’en tant qu’apiculteur je suis néfaste à la biodiversité parce que je sélectionne, in fine, les abeilles les plus adaptées à ma méthode de travail… D'ailleurs j'étais "osmiculteur" avant de devenir apiculteur. Et à l'époque tout le monde me disait que "ça ne servait à rien"... Décidément, notre vision collective de l’environnement ressemble beaucoup à celle d'une entreprise.
      Et puis, désolé de contredire cet adage qui se répand de plus en plus, mais si, l’Apis mellifera est bien l’une des pollinisatrices les plus « efficace ». Sans doute pas qualitativement vue de sa méthode de récolte du pollen, mais du fait de son énorme polylectisme, du fait que ses populations soient actives toute la belle saison, du fait que cela soit l’un des seuls butineurs dont on peut déplacer les populations (on n’est pas supposé déplacer les populations de butineurs sauvages).

    • @Abeillesenliberte
      @Abeillesenliberte ปีที่แล้ว

      @@mickfalkowski1805 Cette idée de performance est très critiquable en effet. En réalité je pense que nous sommes d’accord puisque nous remettons nous aussi en cause l’utilitarisme qui est caractéristique de la vision occidentale et moderne du vivant non-humain. Ce que j’essayais d’exprimer en disant que « les abeilles mellifères n’étaient pas les meilleures » vient d’un article de synthèse sur l’efficacité de pollinisation que nous avons publié dans notre second hors-série, en juin de cette année. Voici un résumé rapide : Apis mellifera est l’espèce d'abeille la plus répandue et visite une grande proportion de plantes. Dans certaines régions, A. mellifera est le pollinisateur principal et contribue à la pollinisation de centaines d'espèces de plantes cultivées. Étant en supériorité numérique dans de nombreux habitats, l’espèce A. mellifera présente une fréquence de visite florale très élevée, ce qui explique son importance dans la fonction de pollinisation. Mais sa supériorité numérique, maintenue artificiellement, a des contreparties négatives... Une fréquence de visites trop importante peut réduire la production de fruits à cause de la destruction des pistils, notamment si elle a lieu avant sa fertilisation. Il arrive également qu'A. mellifera dérobe des ressources aux plantes sans interagir avec les structures reproductrices de la plante.
      Le nombre de visites d’A. mellifera permet d’augmenter le nombre de fruits produits dans seulement 14 % des agrosystèmes, tandis que le nombre de visites des pollinisateurs sauvages est positivement corrélé avec le nombre de fruits produits pour tous les types de cultures. Pour un même nombre de visites florales, les rendements augmentent 2 fois plus avec des pollinisateurs sauvages. L’efficacité de pollinisation d’A. mellifera est toujours significativement inférieure à celle du pollinisateur le plus efficace, en moyenne de 50 %.
      En somme, l’abeille mellifère n’est pas le pollinisateur le plus efficace, quelle que soit la zone géographique considérée et ce pour des centaines d’espèces de plantes, notamment cultivées. Si elle présente une certaine efficacité de pollinisation de certaines espèces, elle ne permet pas de maximiser la pollinisation et ne permet pas de remplacer la contribution des assemblages des pollinisateurs sauvages dans le service de pollinisation, que ce soit pour les milieux naturels ou la production agricole.
      La diversité des pollinisateurs sauvages est donc autant un enjeu de conservation de la biodiversité que de rendement agronomique. Elle ne peut passer que par la préservation des habitats favorables à ces communautés et leur intégration dans le paysage agricole ainsi que par l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement.