Je ne comprends pas bien votre emplois du terme "gauche / droite" : la gauche serait pour le changement par principe, et la droite pour ne non changement par principe. Ce que vous définissez ici ce sont des "essences" ... c'est de l'essentialisme. D'ailleurs vous apportez vous même plein de nuances. Personne n'est de gauche ou de droite, personne. Par contre, il y a des gens de sensibilité de gauche ou de droite sur certains sujets et inversement sur d'autres. Par exemple, on peut être pour le progrès technique (sauf exception), mais contre le changement sociale (sauf exception). Mais ce que je ne comprends pas c'est quand vous dites qu'il y aurait des personnes de gauche ou de droite : y a des gens qui sont suffisamment con pour être contre tout changement ou pour ? c'est complètement stupide d'être pour ou contre un truc par principe. Je ne crois pas que grand monde soit comme ça. Les gens sont pour ou contre certains changement parce qu'il y voient un intérêt personnel ou collectif. Moi, la seule différence que j'ai vu entre "la droite" et "la gauche", c'est que la gauche s'auto-attribue la supériorité morale parce qu'elle justifie ses position par le "bien de l'humanité" alors que la droite justifie ses position par son intérêt de classe, et ce que ce soit un changement ou non. A droite on est pour la hiérarchie sociale dont on profite, ce qui signifie pour certains changements et contre d'autres. A gauche c'est pareil mais à l'envers, comme on est contre la hiérarchie sociale qu'on subit, ou devient pour ou contre certains changements. Du coup, les grands idéaux des uns et des autres ne sont qu'un habillage rhétorique de leurs intérêts de classe (sachant qu'une classe elle même est composée de sous-hierarchie) Cette nomenclature corresponds aux 2 morales universelles mis à jour par Jonathan Haidt.
C'est votre thèse. j'en défends une autre. Je défends l'idée qu'il y a bien une façon de penser différente, fondée sur la croyance ou non en l'essentialisme, qui pousse les uns à avoir peur du changement et les autres à le défendre. Et non, défendre l'idée qu'il existe deux façons de penser principales qui déterminent en grande partie l'engagement politique, ce n'est pas de l'essentialisme. S'il suffisait de proposer un découpage en différentes catégories de la réalité qu'on étudie pour faire de l'essentialisme, je ne vois pas bien en quoi les "2 morales universelles mises à jour par Jonathan Haidt" seraient moins essentialistes que mes définitions de la gauche et de la droite. Définir des catégories ce n'est pas en soi de l'essentialisme, l'essentialisme c'est de croire que les catégories avec lesquelles on découpe le monde pour pouvoir en parler et l'étudier existeraient fondamentalement dans la réalité et qu'on n'aurait pas le droit de découper le monde autrement. Vu que je vous propose justement un choix arbitraire (mais que je trouve pertinent) de découpage de la réalité en catégories tout en reconnaissant qu'il est possible de proposer d'autres découpages et analyses, ce n'est absolument pas de l'essentialisme. C'est juste une grille d'analyse. Je propose donc (parce que je pense que ça permet de comprendre pas mal de phénomènes observables) un découpage des différentes psychologies humaines dans le domaine politique en deux catégories selon leur rapport à l'essentialisme et donc au changement. Ce rapport à l'essentialisme de chacun est bien évidemment le produit de la culture et de l'éducation, qui elle-même est en grande partie le produit des classes sociales économiques et des intérêts de classe qui en découlent... Mais ce n'est pas le seul facteur qui joue pour créer chez un individu un niveau de croyance en l'essentialisme (et donc l'intérêt pour telle ou telle idéologie), parce que chaque culture individuelle est le produit de milliards d'interactions sociales qui ne sont pas toutes entièrement déterminées par la classe sociale économique. Il y a déjà d'autres systèmes de domination en jeu (la xénophobie, le racisme, le sexisme, l'homophobie, la transphobie, etc), et il y a même des tas d'évènements dus simplement au hasard des rencontres de la vie d'une personne et des évènements aléatoires qui lui tombent dessus. C'est simple, si l'intérêt de classe déterminait entièrement l'idéologie, alors tous les ouvriers et pauvres seraient de gauche et voteraient à gauche, et tous les bourgeois et riches seraient de droite et voteraient à droite. Comme ce n'est pas la réalité qu'on observe, il faut accepter de chercher d'autres facteurs en jeu sinon on défend juste un dogme.
J'aime beaucoup TZI, mais il s'entête à ne pas vouloir admettre que gauche et droite sont devenus insuffisants pour définir les nouveaux courants de pensée. Pour juger de l'opportunité des décisions à prendre demain. Les OGM exemple de la vidéo, s'y opposer par principe de précaution, par appel à la nature, ou parce qu'on a vécu sans pendant des siècles, c'est réac donc de droite. Mais l'inverse, les souhaiter, c'est économiquement libéral donc de droite aussi.
@@EspritCritique L'essentialisme ce n'est pas de choisir des catégories pour expliquer le monde, ici, droite et gauche. L'essentialisme c'est d'affirmer qu'il y a des gens de droite et des gens de gauche, les réduisant ainsi, à une essence, alors qu'un humain c'est beaucoup plus complexe. Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que les intérêts de classe en jeu il me semble, puisque je ne l'ai même jamais pensé. Je l'ai peut être laissé entendre en me focalisant sur ce point dans ma réponse. C'était une manière de dire que "changer le monde" ça ne veut strictement rien dire. On peut changer "quelque chose" dans le monde : la hiérarchie sociale, les rapports de force entre les sexes, la gestion des frontières, une relation avec un autre pays, la manière de produire de l'énergie, comment on se nourrit, etc... Sur tous ces axes, on peut être pour certains changements et contre d'autres. Moi je suis végétarien par soucis de la souffrance animale. J'aimerais changer la quantité de viande que mangent les gens pour revenir à l'ère pré-industrielle : sur un seul sujet, je peux le voir comme un changement ou comme une résistance à un changement, selon ou je me situe (dans quelle perspective temporelle). Bref, votre découpage des psychologie fait sens pour vous, tant mieux pour vous. Vous le proposez, mais il ne me convient pas. Moi j'ai toujours la gauche comme étant plus dans le partage, la redistribution, l'entraide, et la droite pour le mérite, l'excellence, la force. Voila ma thèse. Je la préfère :-) (forcément)
@@EspritCritique je suis assez d'accord avec Yo Ananda, sans compter que ta vision évacue la vision du réel suivante : la droite c'est l'homme au service du système, la gauche c'est le système au service de l'humain .. per ce qu'en ce moment certains veulent un changement mais vers les fachos !
Ce qui est intéressant c'est que le confusionnisme réac pseudo-écologiste a le potentiel de se trouver dans toutes les idéologies, même au sein de l'extrême gauche libertaire. Par exemple dans les milieux anarchistes, les dérives réac sont très fréquentes dans les courants liés à "l'écologie profonde" où on arrive facilement aux positions problématiques démontrées par José Bové chez les Verts, mais encore à d'autres idées nocives validistes, transphobiques et malthusianistes. Je suppose que c'est ce qui se passe quand on centre sa pensée sur une vision essentialiste, presque religieuse de la "nature". Mais rassurons nous, selon ces braves gens ce sont les autres libertaires qui critiquent ces thèses douteuses les vrais ennemis...
Je pouvais difficilement passer à côté, vu que la motivation principale de la création de ma chaîne a toujours été la lutte contre le confusionnisme ^^
@@KyussTheWalkingWorm Et encore, tu as oublié l'antisémitisme et la pédophilie présents dans la pensée de pas mal de libertaires qui ont suivi Pierre Rahbi. Le gars de la chaine Martin Eden le raconte pas mal d'ailleurs.
@@EspritCritique Et on salue ton travail qui est par ailleurs d'une grande qualité ! Manque plus qu'une vidéo sur le salaire (contre les réacs à la Macron qui veulent tous nous faire devenir indépendant) et se serait parfait ! (Je taquine, t'en fais déjà des tonnes). En tout cas, super taf !
C'est probablement le parti qui me frustre le plus, essentiellement par ce que je veux voter pour eux mais le problème est qu'ils ont nul en écologie. :(
Perso moi aussi. Quand je regarde des éléments qui à mon sens devrait avancer (comme le nucléaire), je vois ce parti à côte de la plaque. Dommage car je suis séduis mais en même temps il me fait peur...
A mon sens il définit bien le problème de ce parti : un appel à la nature pour justifier des positions conservatrices alors même que la science les considèrent comme risqué, inefficace ou contre productive (la position sur « les pesticides » par exemple qui refuse certains pesticides synthétiques tout en acceptant des pesticides « naturels » allant contre toute analyse de leurs vrai propriétés et conséquences sur l’environnement). Notez que toute l’industrie (oui c’est une industrie) du bio se base sur cette même idée. C’est dommage ce dogmatisme les coupent clairement de toute capacité de rassemblement large et de créer une alternative politique forte.
J’ai lu les réponses toutes trois intelligentes. Les problèmes de ce parti, son dogmatisme, son appel à la nature. Mais il n’empêche que l’écologie progressiste est elle aussi prise dans une contradiction. Être technophile et décroissant. Ce qui me semble peu réaliste. Car la promesse de bénéfices futurs est le stimulant de l’innovation technique. Si les populations consomment moins l’industrie innovera moins. Les consommateurs ont boudé le Concorde parce que trop cher, ben le Concorde a disparu. Bref être technophile et décroissant c’est comme être gastronome anorexique.
@@benjaminkuchcik4600 en gros le problème, c'est que les écologiste sont écolo oki bro, dogmatique il le sont surement mais toi aussi! les ecolo sont pas contre les pesticides "de synthèse", il sont contre les pesticide tout cour, empoisonné la bio masse avec un pesticide "naturel" ne fait pas partie de leur revendication. " Notez que toute l’industrie (oui c’est une industrie) du bio se base sur cette même idée." oui et les premier a critique le bio industriel c'est qui deja? ha oui les ecolo! "le problème de ce parti : un appel à la nature pour justifier des positions conservatrices alors même que la science les considèrent comme risqué" le problème de ton commentaire : un appel à la science pour justifier des positions conservatrices !
Merci de m'aider à être moins confus dans mes idées. J'avais carrément hésité pendant 2 secondes à voter Le Pen en 2017 (pour moi c'était tout sauf Macron) parce qu'elle critiquait le libéralisme parfois. (Une fois qu'on regarde son programme, bon ben c'est de la merde purement libérale). Grâce à toi je ne me ferai plus avoir (en vrai pas que grâce à toi, mais surtout grâce à toi).
Étant militant sentientiste/antispeciste , j'ai aussi observé cette tendance, les verts on une ethique pluraliste, la nature a pour eux une valeurs en soit, alors que de notre côté , la conservation de la nature à un intérêt car elle permet de satisfaire les intérêts des êtres sentient. Du coup il y a plein de position ou on est en désaccord avec les verts
Dans les cahiers antispécistes David Olivier avait bien théorisé les différences entre écologie et antispécistes. Moi c’est paradoxalement en lisant Peter Singer que j’ai vu l’antispécisme d’un autre œil, bien plus méfiant. Car si tous les êtres sentients se valent, ont le même intérêt à ce que l’humain les laisse survivre, tous les êtres non sentients se valent également, sont dans la même incapacité à préférer vivre encore. Et donc quand Singer propose de pouvoir endormir des nouveaux-nés, ou des vieillards déments, c’est parce que pour lui endormir un nouveau-né ou tuer un molusque c’est la même chose. Une concession que je n’ai pas envie de connaître.
@JM Coulon Hihi ! Merci du résumé, je ne pourrais confirme ou infirmer, n'ayant pas approché encore le "débat", mais je trouve l'approche intéressante : ) Merci !
Très intéressant, c'est bien de rappeler que quand un parti, ou une personnalité dit : " faut faire ça parce que c'est bien ", donc, joue sur la morale, il faut s'en méfier. C'est pas le bien et le mal qu'il faut rechercher, mais l'efficacité. Une agriculture efficace, c'est une agriculture qui détruit pas son environnement, pas de manière irréversible en tout cas.
C'est ridicule, on est toujours efficace en vue de quelque chose. Ici le "bien" c'est de ne pas détruire l'environnement de manière irréversible. Mais si on accepte pas cette définition du bien, ton "efficacité" n'a plus aucun sens. Sinon si ça t'intéresse Hans Ionas dit un truc un peu pret similaire à toi sur le droit des générations futures.
@@marmotteenerveeasmr4051 ce qui est ridicule c'est d'assimiler la notion de " bien " au sens morale à la notion de bien, ou bénéfique au sens matériel. Par exemple, mettre un pull quand il fait froid, c'est bien, c'est plus efficace, que juste rien faire, mais c'est pas " bien " d'un point de vue morale.
@@mariolozachary1200 Toujours pas. Si ton but c'est de faire l'expérience du froid, comme par exemple dans la cryothérapie, tu vas avoir l'air couillon avec ton pull. Dans ton exemple tu postules que le bien serait "avoir moins froid". Et si ici ça peut sembler être du bon sens, ça se complique à échelle politique d'un pays. Je ne sais pas d'où tu sors la confusion entre Bien et biens matériels.
@@marmotteenerveeasmr4051 peu importe le but par rapport au froid, mais tu le montre toi même, si on veut faire l'expérience du froid, il ne faut pas mettre le pull. C'est pas de la morale ça. Si on veut préserver l'environnement ( ça ça pourrait être morale, surtout si l'on considère que vouloir vivre, être en vie est une valeur, moi je pense que non, ce serait comme dire je respire parce que c'est morale, parce que c'est bien ), on doit déterminer la meilleure façon de le faire et la promouvoir, dans un souci d'efficacité absolu par rapport à l'objectif, pas dans un cadre relatifs de valeur.
Très intéressant, c'est dommage de pas avoir évoqué le positionnement des grandes assos de gauche d'aujourd'hui comme Alternatiba, ANV Cop21 ou Extinction Rébellion...
Très bonne vidéo. Je pense qu'un petit tour d'horizon de l'équivalent de ces partis dans d'autres pays serait intéressant, comme en Allemagne où Die Grunen ont fait le 3e meilleur score à l'élection fédérale
2:30 "Être de droite, c'est vouloir préserver le présent ou revenir au passé par principe, parce que ce qu'on connaît déjà est censé être forcément meilleur par nature que ce qu'on pourrait inventer de nouveau. Être de gauche, c'est se foutre de savoir si quelque chose est ancien ou nouveau, on construit une société qu'on pense meilleure en étudiant toutes les options à notre disposition, quel que soit le temps depuis lequel on les connaît." J'ai présenté tes définitions à des potes de toutes opinions politiques, et littéralement PERSONNE n'est de droite selon ta définition. Quasi tout le monde s'est placé à gauche, et les deux plus réactionnaires (catho royalistes) se sont mis dans "ni l'un ni l'autre"
Tzitzimitl se positionne comme observateur pour positionner les mouvances, pas nécessairement sur leur déclaration. Zemmour et le Pen ne de qualifient pas d’extrême droite…
Il y a ce que les gens disent, et il y a leurs actes. Ça fait mauvais genre d'être contre le progrès, il n'empêche qu'il suffit de proposer des changements un peu radicaux aux gens pour voir la plupart révéler leurs tendances ultra-conservatrices et/ou réactionnaires
Il ne faut pas se laisser berner par le vernis "zététique" de cette chaîne, bien que très instructive elle ne s'embarrasse pas de partis pris en faveur de la gauche. Dans certaines vidéos il a l'honnêteté de mettre son curseur de subjectivité en rouge lorsqu'il tient ce genre de propos, mais pas dans la série esprit de partis.
@@RippleMks autre hypothèse : la droite est un camp politique s’appuyant beaucoup plus sur les affectes, les émotions et les récits, ce qui explique que la recherche (y compris scientifique) ait toujours eut un parti pris pour la gauche, plus ouverte au doute et au changement.
Attention : on est très mal placé pour se définir soi-même de gauche ou de droite. En plus, l'extrême droite passe généralement beaucoup de temps à nier être à droite, pour être plus vendeur. Donc il ne faut pas demander aux gens de SE définir comme de gauche ou de droite, il vaut mieux leur proposer des programmes progressifs ou pas, et regarder avec lesquels ils sont le plus d'accord.
Au coeur de la question de l'écologie politique se trouve celle du rapport à la nature : est-elle une chose sacrée, séparée de l'homme et de la culture, qu'il faut absolument "préserver" simplement par principe ? Ou bien faut-il considérer l'homme comme partie intégrante de l'écosystème, nature et culture comme un tout, et les solutions aux problématiques sociales et environnementales comme convergentes ? En fonction de votre adhérence à l'une de ces conceptions où à l'autre, vous serez de droite ou de gauche, essentialiste ou révolutionnaire.
@@EspritCritique Pour ce qui est de l'écologie d'extrême droite, j'ai souvent remarqué que ce sont les groupes racialistes/païens qui en sont le plus fans
Je repense à la distinction que faisait Guillaume Lecointre entre essentialisme et nominalisme dans l'évolution des pratiques scientifiques, expliquant qu'entre le XVIIIe et le XXe siècle, la philosophie de la science est passée de l'une à l'autre. On peut considérer de même un axe philosophique Gauche nominaliste à droite essentialiste, ce qui explique pas mal les divergences chez les écologistes, notemment la pénétration des mouvements ésotériques...
Le clivage gauche/droite que je définis par le rapport au changement est effectivement fondamentalement lié à l'opposition entre essentialisme et nominalisme, j'en ai déjà un peu parlé mais on y reviendra bien plus longuement dans d'autres vidéos.
@@EspritCritique oui je me suis rappelé de ça après. Je trouve que ça marche bien, et c'est dommage que l'on ne voit pas beaucoup cette idée reprise dans le débat public. Ça éviterait pas mal de malentendus et on gagnerait beaucoup de temps...
@@EspritCritique quand je dis débat public, je veux dire dans les médias ''grand public'', notemment. Je ne sais pas trop comment ça se passe dans les sphères militantes...
Je suis plutôt d'accord avec l'ensemble du propos. Après, en tant que membre du MHAN, animaliste et écologiste, j'ai toujours trouvé que cette dualité entre progrès et maintien était nécessaire à l'écologie. En résumé, Oui au changement lorsqu'il permet de sortir de méthodes et d'énergies polluantes ou anti-animaux, comme les élevages éthiques (RIP Poulehouse, un super concept), la régulation massive de la chasse, le passage de la consommation de carburant à la consommation d'électricité, les capteurs de pollution, la recherche en cours de nouvelles sources d'énergie.... Et Non au changement lorsqu'il nous amène à nuire au Vivant (élevage et culture intensifs...), à consommer de l'énergie dans un contexte discutable ou élitiste (a t-on tous vraiment besoin d'une maison connectée ?) ou lorsqu'il représente un risque pour la santé (pesticides, perturbateurs endocriniens, etc). Cette dualité ne m'a jamais choquée, il s'agit de provoquer le progrès dans l'intérêt de la nature tout en le surveillant de manière à ce qu'il ne se retourne pas contre elle. Et dans la mesure où cela repose sur une comparaison pragmatique entre l'état actuel et l'état futur, je ne vois pas ce qu'il y a de réactionnaire. Les écolos réactionnaires existent (la blague "Parti Localiste" existe et l' "écologie intégrale" a bien été théorisée - toutefois rien à voir avec l'essai de Mme Batho) mais restent marginaux et ne doivent pas être confondus avec la tendance "ni gauche ni droite" bien plus large. Et il manque à mon avis un point : la création de partis écologistes par déception des partis traditionnels, ou alors bien au contraire par des partenaires des partis traditionnels pour leur donner une "coloration écolo". Dans le deuxième cas il s'agit évidemment de vitrines avec une pensée de fond relativement pauvre (En Commun, UCE, Parti Localiste, Écologistes!, émules locales...), si ce n'est la compatibilité avec le parti allié. Dans le premier cas, on observe souvent une hybridation entre la pensée écologiste et l'espace politique de départ. À gauche, on peut pratiquement évoquer Génération•s (discours intersectionnel + compatibilités écologistes sur la consommation et la régulation du libéralisme), à l'extrême gauche il y a le tout jeune parti Génération Climat (mi chemin entre PCF et LFI car plutôt pro-nucléaire), à droite on trouvera le Trèfle (anciens RPR, parlant de réguler le libéralisme, de maintenir le nucléaire mais sans l'étendre à de nouvelles centrales, plutôt progressistes bien que proches de mon point de vue sur la dualité progrès/maintien, et surtout très animalistes) et plus à droite encore il y avait la CEI-SER (anciens des Verts passés à droite pour le coup, parfois même soutiens à des candidats FN aux régionales...). Mais c'est vrai que dans ces exemples là on reste sur des partis extra-parlementaires (quoique les Verts eux-mêmes l'ont longtemps été !). Au plaisir d'échanger sur le sujet, et sur la sphère animaliste également !
Eh bien tzitzimitl, c’est ma vidéo préférée. Excellent travail. Limpide malgré la confusion quasi permanente et le mouvement lui aussi permanent des lignes du camp écologiste. Faudra que j’aille voir le graphe 3D, s’il est respectueux de l’histoire alors c’est le dawa
Bravo pour se travail de synthèse. Je comprend mieux pourquoi je ne comprend pas ce parti! Concernant la définition Gauche/Droite, je la trouve excellente et je l'applique moi-même depuis que j'ai vu la vidéo d'origine. Mais j'ai toujours été frustré par le Centre. Et en y réfléchissant longuement, je pense qu'on pourrait dire du Centre que c'est quelqu'un qui veut conserver le monde tel qu'il est aujourd'hui. Ni revenir en arrière, comme la Droite, ni en trouver un nouveau, comme la Gauche. Du genre, à vouloir conserver les 35h parce que c'est déjà en place, mais refuser d'augmenter ou diminuer le temps de travail. En bref, ce serait ce moment de flottement où un parti a enfin appliqué son programme, n'est donc plus de gauche, mais où il n'a pas encore été dépassé par les évolutions du monde, donc pas encore de droite.
Ce que tu décrit c'est le conservatisme. On pourrait postuler que le centre c'est le conservatisme, sauf que l'acte fondateur de la gauche et de la droite place justement le conservatisme à droite. Pour faire court, le centre ça n'existe pas, c'est un autre nom que les conservateurs aiment se donner parce que ça a longtemps été mal perçu de se positionner à droite. Dans les faits les partis qui se prétendent du centre sont rarement purement conservateurs, en général ils sont même légèrement réactionnaires (on peut penser à Macron par exemple, dont l'essentiel des "réformes" consiste à détruire les acquis sociaux qui ont été obtenus après la guerre).
Bonne réponse ci-dessus, et j'ajouterais qu'il y a un sens pour moi à regrouper la volonté de statu quo et celle de retour en arrière dans la même façon de penser globale, parce qu'au fond il y a des mécanismes identiques : Aucun conservateur ne se bat pour préserver un système présent depuis une seconde. Il est toujours défendu précisément parce qu'il est là depuis un moment, donc dans la défense de ce qu'on connaît déjà, dans la défense du passé, même si c'est un passé récent. Que ce soit la défense du statu quo ou du retour en arrière, ça se base sur l'idée que ce qu'on connaît déjà est forcément mieux que ce qu'on ne connait pas encore, et la peur de la remise en cause de l'existant. Simplement les uns ont plus peur des changements futurs, les autres considèrent qu'il y a déjà eu trop de changement et qu'ils faut les annuler.
À propos des dérives confusionisme de certains écolos : on peut aussi des membres des mouvements prônant la décroissance qui sont abandonnés à la transphobie. Notamment le journal de la Décroissance qui dans de récents numéros avait des mots très durs concernant les trans, accusés de détruire l'unité du genre humain.
Ou alors il n'y a rien de confus là-dedans. Je ne comprends pas "confusionisme" en d'autres termes qu'une sur-simplification de la pensée progressiste. Il est encore permis de choisir ses combats, entre autre d'en refuser certains sans être confusionniste. Encore une fois, je ne vois pas ce que ce terme évoque sinon une absence de jusqu'au-boutisme sociétal dans le contexte de la vidéo. En gros on aurait des idées qui s'alignent avec la gauche partisane mais par un malencontreux hasard car on ne serait pas un VRAI "x" [insérer son combat politique favori]. Il n'y a pas selon d'incohérence dans les propos de José Bové quand bien même les termes seraient bien mal choisi. N'oublions pas l'âge du monsieur, il y a des combats sociaux très récents que je comprends tout à fait qu'une personne plus âgée ; ou pas d'ailleurs, mais d'autant plus ; rejette. J'aimerais être éclairé sur cette histoire de confusionnisme. Quelle accusion est entendue par là. Je sens le sophisme du vrai Ecossais à plein nez pour l'instant pour le dire en des termes zététiques.
@@neuroleptik121 La question n'est pas juste de savoir si quelqu'un s'oppose ou pas à des nouveaux combats, mais avec quels arguments. Et là Bové nous les donne, ses arguments : Il ne donne absolument aucun exemple de conséquence problématique qu'il prévoit pour la PMA qui pourrait aller contre un objectif politique qu'il se donnerait, il dit juste que manipuler le vivant plutôt que le laisser se développer, c'est pas bien, c'est tout. C'est vraiment juste de l'appel à la nature et de l'appel à l'ancienneté, pour moi aussi le dire en "termes zététiques". Après ce n'est pas une "erreur de raisonnement" de sa part, l'appel à la nature ou à l'ancienneté, ce n'est une erreur de raisonnement que dans un cadre scientifique, pour faire des affirmations susceptibles d'être vraies ou fausses. Là il ne prétend pas établir un fait, il dit juste qu'il refuse un changement, et il en a bien le droit, c'est un objectif politique comme un autre. Simplement en ne justifiant ce refus d'un changement par aucun autre argument que le fait que ce soit un changement, il montre que son projet politique, c'est le refus du changement par principe.
@@neuroleptik121 Alors j'ai pas une réponse parfaite sur le confusionnisme, alors pour pas paraphraser, ya la super sérié de vidéos de Tzitzimitl "Gauche/droite" th-cam.com/video/H8gS8eYAZPE/w-d-xo.html et "Ni de gauche, ni de droite, le bonapartisme th-cam.com/video/FuGRVCFc0sk/w-d-xo.html , qui résume pas mal le truc..
J'adore les vidéos de vulgarisation quand elles me poussent à penser "en fait c'est pas si simple". Et le série esprit de parti me fait toujours cet effet là : merci pour le boulot 🙏 PS hors sujet : une nouvelle collab' avec H-Tône de prévu ?
C'est exactement mon but donc je suis ravi si c'est l'effet que ça fait ! Non pour le moment rien de prévu avec H-Tône. Il est fort occupé et moi aussi ^^
@@EspritCritique Oui !!! A la fin de cette vidéo j'ai envie de dire, j'ai encore moins compris ce parti qu'avant mais j’ai appris ce qu'il était. Voir la complexité des choses c'est aussi mieux comprendre la réalité et j'en suis très content, merci !
Documentaire très riche. Mais, juste, pour y avoir participé, le rôle de la création vers 1996, de Chiche ! dans le mouvement vers la gauche des Verts est largement surestimé. C'est plutôt la création de la tendance Arc-en-Ciel, vers 1986 et au sein des Verts, avec notamment Alain Lipietz, qui aura ce rôle majeur.
Beaucoup moins compliqué et prise de tête que le précédent épisode sur les centristes je trouve. Même plutôt simple et clair. Je m'attendais à entendre parler de Rabhi aussi. Super boulot, hâte de voir le prochain épisode !
Oui c'était plus simple à suivre. Mais quand je dis que je fais du plus simple au plus compliqué c'est pas sur la difficulté à suivre l'épisode, mais sur la difficulté à les caractériser politiquement.
J'ai toujours dit que l'écologisme n'aurait jamais dû être un parti politique ni même entrer en politique, d'abord parce que l'a protection d'un environnement humainement vivable ne doit pas être politisé, c'est l'affaire de tous et toutes. Si, la forêt amazonienne et la forêt congolaise (qui sont les 2 "poumons verts" de la planète) venaient à disparaître, ce n'est ni la gauche ni la droite qui en souffriraient le plus mais l'ensemble de la biosphère, nous y compris. Si la fonte des glaces en Antarctique continue, c'est tout la faune, la flore marine qui vont être perturbées et donc toute une chaîne alimentaire dont nous sommes presque au sommet, sans compter : la montée des eaux et l'engloutissement de régions côtières et insulaires, la transformation du milieu marin, de sa température pouvant amener à brusque et brutal changement climatique irréversible, avec son lot de tornades, d'ouragan et de typhons, et de sécheresses qui affecteront une bonne partie de l'humanité (en plus de toutes les espèces animales et essences végétales). Inclure cela dans des questions politiques, c'est instrumentalisé le plus grand bien commun que dispose l'humanité : notre environnement, et en même temps toutes les espèces vivantes qui vivent avec nous. L'environnementalisme aurait dû demeurer une action militante, citoyenne et purement associatif.
C'est très vrai dans le fond. Cependant dans les faits la protection des environnements passe par le contrôle des activités industrielles, et éventuellement par l'imposition de restrictions, voire de condamnations (pollueur payeur etc). Si bien que la droite, qui a quand même fort tendance à défendre les intérêts économiques privés, a toujours eu beaucoup de mal à sérieusement intégrer les logiques écologiques. Tout au mieux pouvons nous trouver des (enfin, une) immanences écologistes au sein du centre droit (spécifiquement du Modem avec Cap21, et de sa résurgence récente sous la forme de Cap Écologie) mais pas au delà, et quand bien même les positions de ces groupes sont plutôt portées sur le ménagement de la chèvre et du chou que sur une démarche plus radicale vis à vis des intérêts privés. Par ailleurs la gauche traditionnelle s'est aussi pas mal cabrée face aux revendications écologistes, la défense de l'emploi (autrefois principalement issus des activités industrielles et agricoles) étant un cheval de bataille de la gauche, au détriment des besoins de garde fous protégeant les écosystèmes. On peut observer en tout cas que les politiques communistes passées sont très loin d'avoir inclus l'écologie dans leurs directions, et même noter de véritables catastrophes écologiques causées par ces politiques (comme par exemple avec la "campagne des quatre nuisibles" de Mao). Le productivisme étant un des ennemis de la biodiversité par ses impacts toxiques, mais ayant été le chouchou de la droite comme de la gauche. Le problème donc, c'est que pour que des politiques écologistes soient appliquées il faut des écologistes en politique pour contrer les décisions des décideurs traditionnels, puisque d'une part c'est le moyen le plus efficace (si on arrive à le mettre à bien...) et que d'autre part ce n'est ni la gauche ni la droite qui vont s'en charger. Cependant il y avait plus de monde à imaginer une politique écologique à gauche, vu que l'idée a surtout émergé à la fin des années 60 et durant les années 70 parmi les 68ards (le retour à la nature des hippies etc). La seule entité écologiste issue de ce conglomérat qui n'était pas clairement de gauche était (et continue d'être) le mouvement éco-anarchiste, mais malgré leur existence et leur intérêt les éco-anarchistes se sont très peu investi dans l'éclosion des partis politiques écologistes, vu que se soumettre au fonctionnement des institutions et collaborer activement avec le pouvoir gouvernemental ce n'est pas le réflexe premier des anarchistes. La gauche traditionnelle a été la première à réagir à la création de ces partis afin d'attirer leur électorat potentiel, notamment lors des rassemblements de vote lors du second tour des présidentielles, garantissant un siège éjectable au ministère de l’environnement, qui pourrait aussi bien s’appeler le ministère du greenwashing. Elle est allée jusqu'à pratiquer l'entrisme au sein de certains partis, comme EELV, plaçant ses partisans dans la boucle pour faciliter les passations électorales, ou au moins générer encore plus de divisions internes qu'il n'y en avait déjà, selon la vieille mais efficace stratégie du "diviser pour régner". Entrisme d'autant plus facile que la majorité des fondateurs et militants écologistes avaient des tendances de gauche sur les autres questions, bien que quand même influencé par les éco-anars ayant transmis plus de tendances libertaires chez les écolos que dans le reste de la gauche. Personnellement, étant plutôt adepte du constat "si tu ne t'occupes pas de politique, la politique s'occupe de toi", j'en conclue que le problème n'est pas la politisation de l'écologie pour parvenir aux postes décisionnaires, vu qu'il n'y a pas des masse d'autres options pour influencer les politiques, mais l'instrumentalisation des partis écologistes issus de cette politisation.
Le fait est qu'aucun parti politique n'avait jamais pris cette question au serieux jusqu'en 1974 au moins. Encore aujourd'hui l'écologie est mal comprise des politiques. EELV n'est pas un super parti écolo, mais sa création et sa présence est carrément justifiée.
Les pronoms inclusifs doivent être bannis, aucun intérêt. Dites simplement "ils" "ceux" et les femmes, loin d’être stupides, comprendront. En allemagne, on utilise le pronom "Sie" pour les hommes, et ceux ci n'en font pas tout un fromage.
@@MontetatilGueritatoo et je t'invite à te renseigner sur l'histoire de notre langue (française, pas allemande pour rappel) et notamment sur l'origine de la règle du masculin l'emportant sur le féminin, si tu veux pousser la chose encore plus loin et que les origines honteuses d'une règle misogyne par construction ne te dérange pas suffisamment pour la rejeter alors va lire les études qui concernent le pouvoir de la langue sur l'inconscient collectif et sur notre société dans son ensemble
@@MontetatilGueritatoo Bonjour, il y a aussi pleins de discussions sur l'écriture inclusive en Allemagne, qui est d'ailleurs largement rependue. Renseignez-vous un minimum avant de vous lancer dans des sophismes : fr.wikipedia.org/wiki/Gendern
"T'es de gauche quand t'es pour le changement et un monde meilleur. T'es de droite si t'es méchant." C'est tout ce que j'ai retenu, ça fera pas avancer le schmilblick ni la depolitisation que tu deplores, et ça omet complètement le pan de tes compatriotes qui comme moi ont toujours été de gauche mais ont cessé d'être manichéens quand ils ont compris que tout était lié et qu'être raciste, capitaliste ou antipauvre c'était pareil, mais que tout le petit monde socialiste s'arrangeait très bien de ce qui s'est consacré comme la recherche du pouvoir d'achat, avant toute recherche d'une idée de l'humanité. Et c'est bien dommage car t'es un mec de grande pédagogie et ta chaîne est salutaire (d'ailleurs cette série de vidéos est très bonne dans l'ensemble, quand elle reste factuelle). Malheureusement elle ne prêche que des convertis. Moi je me suis depolitisé quand j'ai plus été sûr d'avoir raison d'être de gauche, quand j'ai pris conscience que tous ces bons sentiments étaient parfaitement récupérés par le libéralisme. Le problème, le vrai problème, c'est la technique et cette pensée complexe qui en découle : la société industrielle n'a pas d'avenir car elle scie la branche sur laquelle elle s'assoit, en multipliant les solutions aux problèmes qu'elle cause, sans idée précise de leurs conséquences. Tout le reste, du progrès arbitraire au conservatisme réactionnaire, n'est que soubresauts logiques et humains face à l'incertitude d'un monde qui fait primer un confort (jamais atteint) sur tout le reste. La politique de droite c'est un abandon, celle de gauche un vœu pieux. Les deux sont un métier. Quelques personnes ont le pouvoir et la volonté de changer les choses vers ce que tu souhaites, genre Elon Musk, mais encore une fois face à l'incertitude du futur qu'elles imaginent pour nous, je pense que le plus prudent est de le refuser. Mais c'est beau de voir des gens qui ont encore la volonté de se battre pour un monde meilleur...je suis très sincère quand je dis ça.
Très intéressant comme d'habitude, merci d'approfondir nos connaissances sur la naissance des différents partis et leur évolution jusqu'à aujourd'hui. Serait-il possible de produire une playlist de vidéos reprenant en 5/10min les principales propositions des différents candidats à l'élection présidentielle? Cela permettrait aux personnes qui ne se renseignent pas sur les programmes d'y voir plus clair et à ceux plus conscientisés par ces questions de partager de telles informations. Encore merci Tzitzimitl
Merci ! Pour l'idée de vidéo franchement on est à moins de 2 mois de la présidentielle et on a encore 2 grosses vidéos à faire, je crois que tu espères de moi des capacités surhumaines que je n'ai pas ^^
Épisode intéressant, je l'attendais fort celui-là :) Ma grande frustration, c'est cette opposition quasi systématique aux OGMs et au nucléaire... Je me permets une suggestion: une vidéo sur l'entrisme de l'anthroposophie en politique ?
@@EspritCritique Nous n'aurions pas besoin d'OGMs si nous avions une agriculture vivrière produisant des essences endémiques et naturellement résistantes à notre climat, il a fallu que l'on passe à l'agriculture bio pour se rappeler que l'épeautre existait et le faire revenir dans le commerce, et l'épeautre est naturellement résistant en France. nous n'aurions pas eu besoin d'OGMs si nous avions d'emblée produit moins après guerre, les terres agricoles sont devenues infertiles, tellement, elles sont remplies de pesticides et d'anti-fongiques pétro-chimiques, à tel point que pou faire pousser un épi de blé, les agriculteurs sont obligés d'utiliser des engrais pétro-chimiques, et par la force des choses d'acheter de plus en plus d'OGMs à des entreprises comme Monsanto qui ont monopolisés toutes les graines d'essences anciennes et qui ont breveté leur OGMs, afin de faire des bénéfices sur la vente de leurs graines OGMs. En plus, si jamais un pauvre agriculteur qui ne fait pas d'OGMS se retrouve malgré lui, par le grand des hasards, à avoir dans son champs des plans de céréales OGMs, Monsanto vient chez lui et lui colle un procès pour vol (c'est déjà arrivé).
@@doctorqui-gon417 Je suis bien d'accord ! Mais il s'agit là d'une opposition contingente à l'utilisation historique des OGMs, pas "de principe" à toute utilisation d'OGMs juste parce que génétiquement modifié = mal
Le nucléaire a des inconvénients majeurs quand même. Les dégâts en cas d’accident, les déchets quasi perpétuels. Et il n’est pas cher grâce à la triche. La triche consistant à faire tourner nos réacteurs jusqu’au bout de la corde. Quant aux OGM, les bénéfices pour le consommateur ou pour la santé publique on les attend toujours. Et les champs de riz dans le désert aussi.
Ce sont toujours des vidéos super fouillées. Merci. Cependant, je trouve que la définition gauche/droite proposée dans les différentes vidéos de la chaîne n'est pas juste et repose sur un parti pris. Le fascisme, de part sa composante futuriste (Marinetti) devrait alors être classé à gauche🤨. Le clivage gauche/droite est profondément relatif et ne peut, à mon sens, être essentialsé et synthétisé comme ça.
Vidéo très intéressante, je ne connaissait pas l'histoire de ce mouvement bien plus complexe que ce que je ne pensait ! Pour revenir sur les propos de Bové, perso je comprend son propos, et je suis prêt à en débattre. L'agriculture, c'était modifier la nature, mais travailler aussi avec elle. Pendant des siècles, inconsciemment ou pas, on a travaillé la terre en laissant la nature à côté. Les haies apportaient les auxiliaires de culture (et aussi les bouffeurs de graines, faut pas déconner), le bétail fournissait de la matière organique, idem pour l'avifaune, les pollinisateurs pollinisaient les plantes cultivées, les prédateurs bouffaient les ravageurs...Bref, l'agriculture c'est de base une belle fusion entre culture et nature. La PMA, c'est juste se couper totalement de tous les moyens naturels de procréer. C'est comme les thèses transhumanistes, on veut s'améliorer constamment jusqu'à renier toute notion de nature ou la montrer comme néfaste. C'est vouloir séparer entièrement nature et culture. La question c'est jusqu'ou on veut effectuer cette séparation, qui n'a d'ailleurs pas lieu d'exister. Attention, pas d'appel à la nature ici, la nature n'est ni idéale ni infernale, elle est ce qu'elle est. Perso je veut la défendre non pas par ce que je la trouve idéale, mais par ce qu'elle nous est utile, qu'on ne peut vivre sans et que le besoin de nature est naturel chez l'homme. Sans elle à nos côtés, on régresse sur de nombreux points. La question de nature c'est pas de dire qu'on vivait mieux en tant que nomade. La notion même de morale est d'ailleurs à bannir lorsque l'on parle de nature et d'écologie normalement (la moralisation de la nature au moyen-âge a été une des plus grandes erreurs de l'occident chrétien). C'est juste de dire qu'on vit avec la nature, il faut s'en rapprocher, avec ses avantages et ses inconvénients. On a cherché au XXème siècle à s'en séparer, aujourd'hui il faut s''en rapprocher si l'on veut survivre. Les limites matérielles de la planète nous empêcherons de nous tourner vers le tout technologie, et l'exploration spatiale reste un doux rêve. Donc, à l'heure ou notre rapport à la nature doit être revu, chercher à s'en éloigner n'est ce pas un peu contreproductif ? Bon mon message est un peu brouillon, et je me rend compte que je suis bien plus conservateur que je ne le pensais, mais je chercher à débattre sur cette histoire de rapprochement nécessaire de la nature et avancées médicales/technologiques en tout cas. Les deux sont-ils compatibles sur le long terme ?
Je vais me répéter mais j'adore ton travail! J'ai une toute petite suggestion : pourrais-tu essayer de mettre des légères pauses/respirations, entre deux phrases/paragraphes. Ce serait juste un blanc d'une seconde qu'il manque des fois selon moi. Juste un silence de quoi digérer les informations énoncées. Je trouve souvent le déroulé excellent mais un peu dense. J'espère que tu liras ce retour :) Merci encore
Merci à toi ! Et pour la suggestion, en fait j'essaie de le faire un peu plus petit à petit. Si tu regardes les premières vidéos je parlais beaucoup plus vite et je ne faisais aucune pause, là il me semble que c'est mieux, même si c'est dur de trouver le bon équilibre. Pour les prochains Esprit de Parti en tous cas je ne pourrai pas tenter de faire mieux, ils sont déjà enregistrés et montés et Pakom est en train de bosser sur les animations. Mais je verrai si je trouve un meilleur rythme à l'avenir !
@@EspritCritique Au top! j'ai hâte des prochaines! Dis-toi que tes vidéos je les mate en faisant des pauses et parfois en prenant des notes :D c'est à la fois très bien comme ça, mais pour en avoir maté avec des potes, cette sensation de densité était partagée (et pouvait un peu les rebuter). Je mate parfois en 0.75 :D Pourtant je ne trouve pas que tu parles spécialement vite, je trouve juste que c'est les blancs/silences entre les parties ou après des phrases/réflexions complexes qui me manquent. Bon je me répète, et j'imagine que tu avais déjà compris mon retour :) Force à toi et à Pakom. Au passage, si un jour vous avez besoin de soutien pour des visuels/illustrations/animations, je serais chaud pour vous filer un coup de main :)
La fin montre qu’il faut bien distinguer l’écologie politique et l’écologie scientifique. Il y une différence entre vouloir préserver un environnement sain parce qu’il est nécessaire à la vie humaine et certains choix purement guidés par une vision d’appel à la nature et aux anciennes valeurs.
Pour avoir suivie d'assez prés la primaire écolo et particulier la postions de Delphine Batho, je n'ai pas vue apparaitre l'antroposophie ou biodynamisme. Il y avait un manque flagrant niveau "esprit-critique" (remise en cause, raisonnement, et biais) de maniére général mais on reste dans le classique des absurdité couramment admise. Mais pas de biodynamique. Es-que vous avec des interview ou prise de position de Delphine Batho sur le sujets ? (en plus de ceux en sources) Si non, pour graviter dans la sphére "écolo" et septique, je partage totalement l'analyse fait dans cette vidéo.
Je suis d'accord, dans ses prises de parole dans la primaire ça n'est pas apparu, tout comme ses revendications de se situer en dehors du clivage gauche-droite... Et du coup ça lui a donné l'image d'une écologiste de gauche radicale par le fait d'être la seule à assumer la "décroissance". C'était un sacré malentendu, mais c'est pour ça que j'ai compté les votes pour elle dans les 3/4 des votants désirant un positionnement "plus à gauche ou en tous cas plus radical". Mes sources sont dans la page des sources, je n'en ai pas d'autres parce que je n'ai pas eu le temps de creuser plus, mais ça me semble déjà assez édifiant.
Il existe des personnes de droites non pas principe mais parce que rien de ce qui est proposé comme changement par la gauche ne lui semble mieux On découvre même de nouveau arguments de droite, plus pragmatique car ayant changer pour devenir consequencialiste et prudent, préférant ne pas prendre certain risque trop dangereux au vue des résultats Pour aux , les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima (pour ne citer qu’elles) sont des résultats d’une trop grande prise de risque dont les bénéfices ne serait pas assez grands Et donc par pragmatisme, préfère prendre moins de risque, encore plus si la gauche leur semble plus inconséquence et irresponsable que prudente et mesurée Et il existe aussi des personnes de gauche par principe presque dogmatique que si c’est nouveau, c’est mieux comme dans l’ idée bien de gauche de « sens de l’histoire vers le progrès sociale » Ceux ci en constatant que certaines choses posent problème, propose des solutions sans prendre de recul sur les potentiel danger et refusent de prendre en considération les critiques venues de la droite presque pas dogmatisme Donc non, ta façon de décrire l’approche de gauche et de droite fait l’impasse sur les propositions de changements qu’on peut très bien défendre ou rejeter par dogmatisme ou pragmatisme Un petit biais cognitif de gauche de notre Tzitzimitz adoré sans doute
On imagine pas toutes les souffrances que les politicards avec leurs alliances retours de veste, fusions et scissions de partis provoquent ... aux articulations de Pakom qui doit illustrer le bordel. Ah les TMS.
Il y a un truc important que je trouve assez peu souligné ici, c'est qu'au sein d'EELV il y a un début de grand écart qui commence entre les "anciens" (mais pas que des anciens) qui sont plus pour la nature par principe un peu comme le cas José Bové, et les "jeunes" (mais pas que des jeunes) qui sont à fond derrière les scientifiques notamment du GIEC et de l'UICN etc. Et ça donne une drôle de cohabitation entre des ésotériques et des scientifiques, qui se retrouvent sur une partie importante des objectifs (lutte contre le changement climatique et la destruction de la biodiversité notamment) mais qui est en désaccord souvent sur les raisons qui les poussent à prendre ces positions. ça se voit bien sur le sujet de l'anthroposophie ou de l'homéopathie qui plaît à pas mal d'électeurs EELV, mais pas du tout aux jeunes (mais pas que) scientifiques qui ne comprennent pas bien pourquoi ils adhèrent à ces idées sans base scientifique. ça commence à se voir sur le nucléaire avec des membres d'EELV qui commencent à ne plus trop savoir comment en justifier leur opposition face aux arguments des productivistes très nombreux qui tournent en dérision les écolos qui sont contre une énergie "propre" (en ne se basant que sur le bilan carbone). Bref, cette scission progressive d'EELV est assez intéressante à observer... surtout quand on n'en est pas membre j'imagine! :-)
Bonjour, merci pour la vidéo très instructive comme toujours! Une vidéo sur l’anthropologie serait très intéressante, elle est très présente dans les mouvement vert allemand et vas jusqu’à organiser des banques (GLS) et des chaîne de supermarchés (alnatura), sans parler de leur influence dans l’éducation surtout vers la maternelle. C’est assez colossal. Dans les mouvement actuel il respecte beaucoup tout les codes progressifs et il se soucie quand même vraiment du bien être humain, même si leur croyance sont difficile à comprendre. Du coup ça serait vraiment intéressant de les comprendre et de réfléchir à quelle position il faut prendre avec eux.
J'imagine que tu voulais plutôt parler de l'anthroposophie que d'anthropologie :) . Après pour détecter les anthroposophes, suffit de parler d'homéopathie, d'énergie, d'avortement ou des luttes LGBTQ+ : en écoutant leurs réponses, en général on les détecte assez facilement.
@@jecarm5392 oui, merci. L’auto-correcteur m’a de nouveau joué un tour. Oui, la détection est assez facile mais je ne sait pas trop quoi en faire. J’ai l’impression qu’il font avancé beaucoup de choses, même si c’est pour les mauvaises raisons. Du coup je ne sait pas trop si ils faut les voir comme allié tactique ou si il faut dénoncer ce qui ne fait pas de sens et surtout les motifs qui m’ont quand même l’air problématique. C’est sur que les écrit du fondateur sont complètement intenable, mais il faut aussi croire les gens qu’ils ont changé en +100 ans. Du coup pour moi chest pas vraiment clair ce qu’il reste, surtout qu’ils entretiennent quand même bien la confusion. Finalement le monde qu’ils appellent de leur vœu MKA jamais existé, ils sont donc “de gauche selon @Tzitzimitl?
Cette série est vraiment très instructive et vraiment exhaustive sur les partis et mouvements, majeurs comme mineurs. Et on voit bien les différentes postures au sein de l'écologisme politique Mais perso, le positionnement écologique ne doit pas être la base d'un parti mais simplement une conséquence logique du consensus scientifique et de l'anti libéralisme, anti productivisme, anti capitalisme, etc. Ce qui fait que des partis comme LFI ou le NPA me paraissent être des meilleurs partis écolos qu'EELV, ce qui est un comble. Reste la question de la décroissance, qui est un sujet de débat chez EELV et pas encore à LFI et au NPA, mais ça va venir. Disons que la décroissance est plutôt une externalité logique d'une vraie politique écolo qu'une posture que l'on doit avoir dès le départ. Le taux de croissance n'a pas grand intérêt en réalité, surtout quand on voit comment le PIB est calculé, c'est un indicateur loin de tout dire sur une économie ou son productivisme.
Je suis plutôt d'accord, mais malheureusement je ne pense pas que sans un courant écologiste spécifique qui a répété ces problématiques dans le désert pendant longtemps (malheureusement de manière souvent anti-scientifique et confusionniste), la gauche "traditionnelle" aurait "logiquement" fini par remettre en cause ses dogmes productivistes toute seule. Elle est d'ailleurs loin de l'avoir encore réellement fait.
@@EspritCritique Oui c'est sûr ! L'apport des partis écolos a été énorme pour cette cause, je ne pourrais jamais nier ça. Mais aujourd'hui, tous les partis de gauche se réclament écolos et à part le PS ils le sont vraiment en général (le PCF ça dépend des courants internes). Donc la batailles des idées a infusé dans toute la gauche maintenant. Or, EELV n'a aucune cohérence interne ! Il suffit de voir leur site internet. Il mettent juste un sujet et rajoutent "et écologisme" par posture, mais il n'y a pas de réelle cohérence idéologique dans ce parti. Pour moi, ils n'ont simplement plus de raison d'exister à part peut-être faire parler d'écologie un petit peu plus. Je ne pense pas que c'est un parti qui survivra longtemps. Aujourd'hui l'écosocialisme est clairement le grand mouvement écolo, et la FI est le grand parti écolo (OK c'est assez subjectif ça). Pas le seul, mais le plus gros et le plus cohérent. Je suppose que si Piolle, Rousseau et d'autres n'ont pas encore rejoint LFI, c'est parce qu'ils n'apprécient pas Mélenchon. Donc, si comme je le pense il quitte la politique en cas de défaite, on peut avoir la construction d'un grand parti écosocialiste autour de LFI, la majorité des Verts, des communistes et même des socialistes. Et Ensemble évidemment. Il faudra que les bonnes personnes prennent les bonnes décisions. Pour moi la solution c'est Clémentine Autain, sans aucun doute. Avec en grands cadres Ruffin, Piolle, Rousseau, Obono, Quatennens, Hamon?, Aubry. En tout cas je l'espère sincèrement, ça me semble possible une fois la figure clivante de JLM (que moi j'apprécie) partie.
@@hugolouessard3914 Pourquoi Clémentine Autain? Je serais plutôt pour Ruffin. Mais je suis très preneur d'argument pour Clémentine Autain ne la connaissant que très peu.
Je me suis posé la question par rapport à ta définition, mais selon toi, est-ce que le Parti communiste Russe qui souhaite revenir à l’époque soviétique voire staliniene est de droite car il souhaite revenir à l’ancienne société socialiste? Du coup, je me demande : est ce que ton clivage s’applique également aux autres nations que la France (plus particulièrement l’Asie où la gauche et la droite utilisent également des éléments du passé pour justifier leur idéologie)?
La réponse est oui, et oui ^^ D'ailleurs le stalinisme s'est caractérisé par un abandon de la promesse d'une future société communiste (qui était pourtant sensée à la base justifier le système soviétique comme phase de transition), le système stalinien étant présenté comme étant déjà le paradis sur Terre, et par la mobilisation d'arguments réactionnaires sur un soi-disant retour au "communisme primitif" des premières sociétés humaines et de l'idée que le système soviétique serait la société naturelle de l'ethnie slave. Et je ne crois pas que l'Asie soit plus sujette que n'importe quelle autre région du monde à avoir des pans de la gauche qui sont en réalité de droite en justifiant leur idéologie par le passé. Les anarchistes japonais par exemple, ne me semblent pas spécialement portés sur le passé : fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme_au_Japon Et quand les maoïstes détruisaient tous les symboles de la royauté, du bouddhisme ou du confucianisme ça ne me semble pas tellement dénoter une volonté de se référer au passé... Ce qui bien sur aujourd'hui est par contre le cas, maintenant que l'enjeu principal pour le PCC est de se maintenir en place, et du coup il remet à l'honneur le confucianisme, l'histoire glorieuse de la Chine ancestrale, etc.
@@EspritCritique Franchement ça donne envie d'en faire une version papier /et de te faire passer sur des chaines publiques ; ) ou au moins de plus grande audience comme médiapart ou le média / en conf gesticulée, pour aider les gens à se dépatouiller, forger son esprit critique, par les temps qui courent, c'est pas du luxe !! Notamment la série "ni ni" et gauche/droite que je trouve salutaire. Merci encore !
Bravo pour le travail d'analyse. Je suis sans doutes un peu biaisé car cela correspond à la vision que j'avais déjà d'EELV. Mais bon, un peu d'histoire et d'arguments un peu construits pour se structurer ça fait pas de mal ^^ J'avais complètement oublié l'histoire de José bové sur la PMA par exemple.
Disons que je suis simplement de gauche. Prenons la dèf' de Tzitzimitl, je suis conforme. Ajoutons que je suis né avant la première candidature écologiste à l'élection présidentielle. J'ai voté écolo. Plus d'une fois. Mais... J'ai eu le même problème avec le RPR, je tiens pas cinq minutes en réunion, soit je pars, soit ils me virent.
Qu'est ce que vous pensez de la possibilité de définir gauche et droite dans leur rapport à la hiérarchie, en complément de l'élément temporel peut-être ? Je trouve que ça marche assez bien, plus on est de gauche plus on s'oppose à la hiérarchie, plus on est à droite plus on cherche à la maintenir et à la renforcer.
Si je comprends bien la définition, alors il y a beaucoup de gens qui se disent de gauche et qui sont de droite. Par exemple, ceux qui au nom de valeurs de gauche veulent interdire l'appropriation culturelle et souhaitent donc, de facto, un système d'apartheid racial comme aux plus "belles" heures de l'Afrique du Sud.
Top, merci pour la vidéo, très intéressante comme d'hab ! Est-ce que par hasard t'aurais pas attendu un petit peu avant de la poster pour voir si la campage de Jadot allait évoluer vers un éventuel ralliement ? :D Dans la veine des réactionnaires avec un vernis écolo, on peut aussi mentionner les primitivistes et les anti-civilisationnels. Bon, iels sont se revendiquent proches des anarchistes autonomes et donc ne se retrouvent pas forcément dans les partis, donc c'est peut-être légèrement hors-sujet ici. Mais leur positionnement est centré autour de "la nature c'est bien, la technologie c'est mal"...
Merci ! Non je n'ai pas attendu pour la poster, cette série est écrite depuis longtemps et Pakom est en train de suer sang et eau pour finir les animations des derniers épisodes avant la présidentielle. Du coup on n'a vraiment aucune avance, et là j'ai publié l'épisode alors que j'ai reçu les animations de Pakom hier !! Par contre en attendant que Pakom finisse les épisodes, je fais des mises à jour dès qu'un évènement survient. Au départ j'ai écrit cet épisode avant la primaire écolo, donc j'ai du faire plusieurs mises à jours en attendant que Pakom finisse les épisodes précédents. Effectivement les primitivistes c'est le top du confusionnisme réactionnaire qui se glisse dans la culture écolo, mais je n'en ai pas parlé parce qu'ils ne sont pas vraiment dans les partis, et en tous cas pas dans les partis dont je parle dans cette vidéo.
@@EspritCritique Un grand Merci à Pakom du coup! On à tendance à oublié le travailleur (Pakom) derrière le grand cadre charismatique (Tzitzimitl) sans oublié le PDG démoniaque qui se fais plus discret dans cette série ;)
Bonne vidéo. Tu peux également mettre "UCE"(=union des Centristes & Écologistes) qui prend de l'ampleur. Ils ont proposé 89 candidatures et font partie de la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron.
Merci Tzitzimitl pour cette vidéo. Super taf, par contre tu a oublié de parler d'une organisation écologiste: le Parti écologiste de François de Rugy - certes macroniste, membre de Ensemble citoyens !- LREM -.
Bonjour, Merci beaucoup pour vos vidéos et votre travail, qui m'aident beaucoup à structurer ma pensée. Je voulais juste revenir sur un point évoqué en tout début de vidéo : vous dites "revenir à des formes d'agriculture du passé, comme l'agriculture biologique". J'ai conscience que vous avez dû simplifier pour aller plus vite, et la suite de votre vidéo montre que votre vision n'est sans doute pas aussi simpliste sur cette question. Je me permet cependant de revenir sur ce point pour donner des détails à ceux qui pourraient être intéressé : Aujourd'hui, l'agriculture biologique est largement vidé de tout contenu radical au sein du milieu agricole. On observe encore évidement des résistances dans la frange réactionnaire de la profession, parfois même jusqu'au sommet de l'Etat (le Ministre promeut par exemple une agriculture à "Haute Valeur environnementale", Label créé pour légitimer l'agriculture du paradigme dominant (81% des exploitations peuvent être qualifiées d'HVE sans changer leurs pratiques) et capter les subventions de la Politique Agricole commune destinées au "Greening" de l'agriculture). L'agriculture biologique est avant tout un label, qui impose de n'utiliser aucun intrant (pesticide, amendement, engrais) non naturel. Mais l'agriculture biologique impose des normes uniquement sur la méthode de production : elle peut donc sur nombre d'applications se montrer incompatible avec beaucoup de visions de l'écologie. Par exemple le cuivre, élément naturel, est autorisé en AB, alors qu'il peut être source de pollution. A contrario, l'AB peut très bien être appliqué dans une grande exploitation de plusieurs centaines voir milliers d'hectares, utilisant des machines perfectionnées sur de grandes surfaces en simplifiant à outrance l'agroécosystème (arrachage des haies, raccourcissement des rotations...). Nous avons en France de très bon exemple de grandes exploitations en AB dont la soutenabilité reste à démontrer. L'AB n'est donc pas un "mode de production du passé", puisqu'elle ne s'applique qu'au niveau technique d'une part (l'agriculture ce n'est pas que la technique, c'est aussi qui possède les capitaux, qui possède la terre, qui la travaille et l'articulation de tout cela), et que même sur ce point elle autorise l'utilisation d'éléments que seuls la mondialisation et le progrès technique ont pu mettre à disposition des agriculteurs (exemple, respectivement la chaux sur les plateaux d'Aveyron et les machines agricoles automotrices de désherbage ("bineuses") perfectionnées). Les systèmes en AB sont aujourd'hui aussi différents des systèmes du passé que ne le sont les systèmes en agriculture dite conventionnelle (un paysan de la Beauce de 1914 aurait bien du mal à reconnaitre son terroir, quand bien même on l'amènerait dans une exploitation en bio). Les organisations de gauche écologiste qui travaillent sur l'agriculture (la Conf, les réseau CIVAM, les différentes ZAD et lieux de lutte, Atelier Paysan et bien d'autres...) ont d'ailleurs depuis longtemps commencé à plutôt évoquer l'agroécologie, dont les concepteurs (surtout Altieri) promouvaient une vision systémique de l'agriculture : non seulement technique, mais aussi sociale et économique. Il y avait une forte vision sociale dans l'agroécologie, vue comme une solution d'émancipation pour les paysanneries pauvres soumises à des rapports sociaux défavorables, parfois expropriées, contraintes de travailler pour de grandes exploitations (système mini/latifundiste en Amérique du sud) pour survivre, ou soumises à des pressions économiques du fait de la chute des prix (mises en concurrence des agricultures mondiales, sans égard de leurs écarts colossaux de productivité). En France, le petit milieu universitaire agronomique s'est pas mal emparé de ces questions, notamment parmi les disciples de Dumont (lui même encore largement productiviste une grande partie de sa vie, même si il a un peu changé sur la fin) : voir Dufumier, Cochet. Ce qui est intéressant c'est que l'Agroécologie subit un même mouvement de récupération et de "droitisation" (si on suis votre définition) depuis une petite décennie : les gouvernement successifs s'en sont emparé et l'on largement vidé de son contenu systémique, cantonnant l'agroécologie au côté technique (je vous laisse constater sur la page dédiée du ministère de l'agriculture). Aujourd'hui, le discours autour de l'agroécologie dans le champ politique est clairement une légitimation du statut quo et de l'agriculture dominante. Cela tranche avec la vision qu'en ont beaucoup d'universitaires et de militants, pour qui l'agroécologie doit être une vision de l'agriculture qui permet d'inventer des nouveaux modes de production et de consommation, adaptés à chaque territoire et avec chacun leur propre gestion (de l'écosystème cultivé, de la terre, des travailleurs, des moyens de production).
Une vidéo de très bonne qualité, comme toutes les autres. C'est peut-être un signal faible, mais je pense qu'il aurait pu être intéressant d'ajouter une partie sur l'écologie pragmatique, illustrée par Jean-Marc Jancovici, Thomas Wagner, Valérie Masson-Delmotte, ou encore Philippe Bihouix, qui éclairent l'écologie sous un regard plus scientifique, en essayant de mesurer les impacts de chaque action pour pouvoir agir efficacement. Cela n'a pas encore abouti à une création politique, mais je vois comment cela a changé le regard de la plupart des jeunes cadres, et cela pèsera sur leur vote. Tu gagnerais peut-être aussi à regarder une conférence de Jean-Marc Jancovici (si ce n'est déjà fait), je pense que ça modifierai radicalement ta vision de ce qu'est l'écologie, de l'éolien, du solaire et de l'hydraulique par exemple, et de ce que sont les conséquences du changement climatique. Bonne continuation, j'attends avec hâte les deux derniers épisodes
Il existe à mon sens un autre écologisme de droite que celui décrit dans la vidéo et qui est pour le coup compatible avec le libéralisme. On peut considérer que la croissance verte est une arnaque, c'est un courant qui existe dans le champ politique, y compris chez les EELV
Après les deux dernières vidéos sur les partis, celle-ci était de très loin la plus facile à comprendre, c'est une pause avant de repartir sur un parti encore plus compliqué ? ;)
Pas vraiment... Quand je dis que je fais mes épisodes du plus simple au plus compliqué, c'est pas tellement pour la difficulté à suivre la vidéo, mais plutôt pour la difficulté à classer politiquement, et là on est quand même pas mal dans la confusion :)
C'est vrais qu'on peut considérer que l'origine de la gauche c'est les lumières, et l'extrême droite a toujours été anti lumière. D'ailleurs, la gauche, quand elle abandonne les lumières, devient très rapidement rouge-brune puis va rejoindre l'extrême droite. Du coup, ce n'est peut-être pas le progrès qui définit la gauche, puisqu'il y a des choses qu'elle ne peut abandonner, comme les lumières, sans passer à l'extrême droite. On ne définit pas la gauche et la droite avec une seule notion, à mon avis, ce sont deux paradigme, chaque terrain laissé à l'adversaire est un terrain perdu. La droite ne se dérange pas pour parler de protection social et de progrès (ces dernière années, le progrès est de droite, et il consiste à détruire sauvagement les acquis sociaux). Et la gauche s'est déjà approprié la fantasmatique du passé et le souverainisme par exemple, et à mon avis il n'y a pas de notion que la gauche ne peux pas se réapproprier, à condition bien sur d'en penser le contenu à gauche.
Dans l'intro quand tu parles d'un retour vers des pratiques passées, je ne suis pas certains que la droite veuille revenir aux chevaux de traits... J'ai plutôt le sentiment que toutes les mesures de protection de l'environnement les font chier et qu'ils voudraient revenir à ce qu'on a connu dans les années 60 avec des pesticides à gogo ! En tout cas mon grand-père était un agriculteur bien à droite, et c'était le premier à regretter de ne plus pouvoir utiliser tous les pesticides ultra nocifs qu'il avait en stock...
Je pense qu'il ne faut pas vouloir étendre ce clivage au-delà des question politique (sous entendu organisations de la société), par exemple une partie de la droite justifie de ne pas adopter des politiques en faveur de l'écologie par l'idée que le progrès technique va régler le problème. De plus le clivage classe des idéologies pas des individus, un individu peut être incohérent avec son idéologie.
@@aymericc.126 Je ne suis pas certain de ce que tu entend par écologie de marché, mais si tu entend par la "la nature n'est qu'une resource mais faut y faire gaffe si on veux pas que cette resource disparaisse" me semble cohérent avec l'idéologie libérale de "tout n'est que resource qu'y faut exploiter". (Hésite pas à me dire si j'ai mal comprit). En general les idéologies sont assez cohérentes même si cette cohérence n'est pas clairement exprimée, par exemple les idéologies nationalistes qui veulent réunir au dela des clivage, il est normal de d'y trouver des idées incohérentes entre elle, mais qui reponde a cette logique de ratisser large pour unir derrière la xénophobie.
@@njels6953 L'écologie de marché ben c'est un néologisme faisant référence à l'économie de marché, en gros le modèle économique libéralisé va régler le problème écologique qu'il a créé de par le faite que les entreprises vertueuses vont supplanter les plus polluantes tout naturellement... On y croit !!! Les 15 dernières années on a pu constater l'échec monumental de cette théorie dans le monde réel de l'économie avec le sauvetage d'entreprises et de banques à l'aide du financement massif des Etats. Ca fait même râler les libéraux qui auraient préféré que l'économie soit purgée de ses entreprises trop "rigides" ou trop peu diversifiées... Bref une autre horreur de plus !
@@aymericc.126 Ha ok, la fameuse croissance verte, oui effectivement un beau bordel ce truc. Mais bon c'est cohérent avec leur idée que le marché est la solution à presque tout. Quand on est si bien engagé dans une impasse sa serai con de s'arrêter.
Je peux pas m’empêcher de penser que la défaite de Rousseau face à Jadot est une occasion ratée. Et un peu étrange d’ailleurs, vu que comme vous le dites, le gros de la base militante semble vouloir une orientation plus radicale. =[ Avec Rousseau on aurait presque pu rêver à une convergence avec la FI, mais avec un Jadot qui fait tout pour se poser comme l’anti-Mélenchon, ça ne risque pas d’arriver.
mouais, perso je suis écolo et favorable à un positionnement vraiment radical, mais Rousseau franchement, je ne lui aurais pas confié les rênes d'un pays^^
Ce n'est pas très mystérieux en fait, la victoire de Jadot tient essentiellement à deux points : - Il y a une certaine lassitude chez les Ecolos à toujours faire de la figuration et Jadot leur promettait une tentative de victoire sans avoir non plus un profil aussi droitier qu'un Hulot. Ne pas oublier qu'à la présidentielle précédente, il a justement gagné la primaire sur une ligne plus à gauche que celle de Cécile Duflot. Le flou sur son positionnement reste donc important. - C'était une primaire ouverte, incluant d'autres partis plus à droite que EELV comme Génération Ecologie ou Cap Ecologie, et ou pas mal de gens plus droitiers que les militant·e·s EELV ont voté
Je ne comprends pas bien votre emplois du terme "gauche / droite" : la gauche serait pour le changement par principe, et la droite pour ne non changement par principe.
Ce que vous définissez ici ce sont des "essences" ... c'est de l'essentialisme. D'ailleurs vous apportez vous même plein de nuances. Personne n'est de gauche ou de droite, personne. Par contre, il y a des gens de sensibilité de gauche ou de droite sur certains sujets et inversement sur d'autres.
Par exemple, on peut être pour le progrès technique (sauf exception), mais contre le changement sociale (sauf exception).
Mais ce que je ne comprends pas c'est quand vous dites qu'il y aurait des personnes de gauche ou de droite : y a des gens qui sont suffisamment con pour être contre tout changement ou pour ? c'est complètement stupide d'être pour ou contre un truc par principe. Je ne crois pas que grand monde soit comme ça. Les gens sont pour ou contre certains changement parce qu'il y voient un intérêt personnel ou collectif.
Moi, la seule différence que j'ai vu entre "la droite" et "la gauche", c'est que la gauche s'auto-attribue la supériorité morale parce qu'elle justifie ses position par le "bien de l'humanité" alors que la droite justifie ses position par son intérêt de classe, et ce que ce soit un changement ou non. A droite on est pour la hiérarchie sociale dont on profite, ce qui signifie pour certains changements et contre d'autres. A gauche c'est pareil mais à l'envers, comme on est contre la hiérarchie sociale qu'on subit, ou devient pour ou contre certains changements. Du coup, les grands idéaux des uns et des autres ne sont qu'un habillage rhétorique de leurs intérêts de classe (sachant qu'une classe elle même est composée de sous-hierarchie)
Cette nomenclature corresponds aux 2 morales universelles mis à jour par Jonathan Haidt.
Les idéologies sont produites par les intérêts de classes oui, on le sait depuis Marx.
C'est votre thèse. j'en défends une autre.
Je défends l'idée qu'il y a bien une façon de penser différente, fondée sur la croyance ou non en l'essentialisme, qui pousse les uns à avoir peur du changement et les autres à le défendre.
Et non, défendre l'idée qu'il existe deux façons de penser principales qui déterminent en grande partie l'engagement politique, ce n'est pas de l'essentialisme.
S'il suffisait de proposer un découpage en différentes catégories de la réalité qu'on étudie pour faire de l'essentialisme, je ne vois pas bien en quoi les "2 morales universelles mises à jour par Jonathan Haidt" seraient moins essentialistes que mes définitions de la gauche et de la droite.
Définir des catégories ce n'est pas en soi de l'essentialisme, l'essentialisme c'est de croire que les catégories avec lesquelles on découpe le monde pour pouvoir en parler et l'étudier existeraient fondamentalement dans la réalité et qu'on n'aurait pas le droit de découper le monde autrement.
Vu que je vous propose justement un choix arbitraire (mais que je trouve pertinent) de découpage de la réalité en catégories tout en reconnaissant qu'il est possible de proposer d'autres découpages et analyses, ce n'est absolument pas de l'essentialisme. C'est juste une grille d'analyse.
Je propose donc (parce que je pense que ça permet de comprendre pas mal de phénomènes observables) un découpage des différentes psychologies humaines dans le domaine politique en deux catégories selon leur rapport à l'essentialisme et donc au changement.
Ce rapport à l'essentialisme de chacun est bien évidemment le produit de la culture et de l'éducation, qui elle-même est en grande partie le produit des classes sociales économiques et des intérêts de classe qui en découlent... Mais ce n'est pas le seul facteur qui joue pour créer chez un individu un niveau de croyance en l'essentialisme (et donc l'intérêt pour telle ou telle idéologie), parce que chaque culture individuelle est le produit de milliards d'interactions sociales qui ne sont pas toutes entièrement déterminées par la classe sociale économique. Il y a déjà d'autres systèmes de domination en jeu (la xénophobie, le racisme, le sexisme, l'homophobie, la transphobie, etc), et il y a même des tas d'évènements dus simplement au hasard des rencontres de la vie d'une personne et des évènements aléatoires qui lui tombent dessus.
C'est simple, si l'intérêt de classe déterminait entièrement l'idéologie, alors tous les ouvriers et pauvres seraient de gauche et voteraient à gauche, et tous les bourgeois et riches seraient de droite et voteraient à droite. Comme ce n'est pas la réalité qu'on observe, il faut accepter de chercher d'autres facteurs en jeu sinon on défend juste un dogme.
J'aime beaucoup TZI, mais il s'entête à ne pas vouloir admettre que gauche et droite sont devenus insuffisants pour définir les nouveaux courants de pensée. Pour juger de l'opportunité des décisions à prendre demain.
Les OGM exemple de la vidéo, s'y opposer par principe de précaution, par appel à la nature, ou parce qu'on a vécu sans pendant des siècles, c'est réac donc de droite. Mais l'inverse, les souhaiter, c'est économiquement libéral donc de droite aussi.
@@EspritCritique L'essentialisme ce n'est pas de choisir des catégories pour expliquer le monde, ici, droite et gauche. L'essentialisme c'est d'affirmer qu'il y a des gens de droite et des gens de gauche, les réduisant ainsi, à une essence, alors qu'un humain c'est beaucoup plus complexe.
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait que les intérêts de classe en jeu il me semble, puisque je ne l'ai même jamais pensé. Je l'ai peut être laissé entendre en me focalisant sur ce point dans ma réponse.
C'était une manière de dire que "changer le monde" ça ne veut strictement rien dire. On peut changer "quelque chose" dans le monde : la hiérarchie sociale, les rapports de force entre les sexes, la gestion des frontières, une relation avec un autre pays, la manière de produire de l'énergie, comment on se nourrit, etc...
Sur tous ces axes, on peut être pour certains changements et contre d'autres.
Moi je suis végétarien par soucis de la souffrance animale. J'aimerais changer la quantité de viande que mangent les gens pour revenir à l'ère pré-industrielle : sur un seul sujet, je peux le voir comme un changement ou comme une résistance à un changement, selon ou je me situe (dans quelle perspective temporelle).
Bref, votre découpage des psychologie fait sens pour vous, tant mieux pour vous. Vous le proposez, mais il ne me convient pas.
Moi j'ai toujours la gauche comme étant plus dans le partage, la redistribution, l'entraide, et la droite pour le mérite, l'excellence, la force. Voila ma thèse.
Je la préfère :-) (forcément)
@@EspritCritique je suis assez d'accord avec Yo Ananda, sans compter que ta vision évacue la vision du réel suivante : la droite c'est l'homme au service du système, la gauche c'est le système au service de l'humain .. per ce qu'en ce moment certains veulent un changement mais vers les fachos !
Félicitations pour le taf , j'adore cette série.
Merci !!
OUAIIIIIIIIIIS, une vidéo de Tzitzimitl !!! 😍
Bon allez, je regarde avant de m'extasier...
Bon visionnage ^^
Ben c'était effectivement plus compliqué, mais toujours très instructif. Merci beaucoup 🤗
Content de voir que ça parle un peu du confusionnisme réactionnaire présent dans la pensée des écolos. Un sujet trop souvent passé à la trappe !
Ce qui est intéressant c'est que le confusionnisme réac pseudo-écologiste a le potentiel de se trouver dans toutes les idéologies, même au sein de l'extrême gauche libertaire. Par exemple dans les milieux anarchistes, les dérives réac sont très fréquentes dans les courants liés à "l'écologie profonde" où on arrive facilement aux positions problématiques démontrées par José Bové chez les Verts, mais encore à d'autres idées nocives validistes, transphobiques et malthusianistes. Je suppose que c'est ce qui se passe quand on centre sa pensée sur une vision essentialiste, presque religieuse de la "nature".
Mais rassurons nous, selon ces braves gens ce sont les autres libertaires qui critiquent ces thèses douteuses les vrais ennemis...
Je pouvais difficilement passer à côté, vu que la motivation principale de la création de ma chaîne a toujours été la lutte contre le confusionnisme ^^
Le pape de ça c'est Pierre Rabhi.
@@KyussTheWalkingWorm Et encore, tu as oublié l'antisémitisme et la pédophilie présents dans la pensée de pas mal de libertaires qui ont suivi Pierre Rahbi. Le gars de la chaine Martin Eden le raconte pas mal d'ailleurs.
@@EspritCritique Et on salue ton travail qui est par ailleurs d'une grande qualité !
Manque plus qu'une vidéo sur le salaire (contre les réacs à la Macron qui veulent tous nous faire devenir indépendant) et se serait parfait ! (Je taquine, t'en fais déjà des tonnes). En tout cas, super taf !
C'est probablement le parti qui me frustre le plus, essentiellement par ce que je veux voter pour eux mais le problème est qu'ils ont nul en écologie. :(
XD
Perso moi aussi. Quand je regarde des éléments qui à mon sens devrait avancer (comme le nucléaire), je vois ce parti à côte de la plaque. Dommage car je suis séduis mais en même temps il me fait peur...
A mon sens il définit bien le problème de ce parti : un appel à la nature pour justifier des positions conservatrices alors même que la science les considèrent comme risqué, inefficace ou contre productive (la position sur « les pesticides » par exemple qui refuse certains pesticides synthétiques tout en acceptant des pesticides « naturels » allant contre toute analyse de leurs vrai propriétés et conséquences sur l’environnement).
Notez que toute l’industrie (oui c’est une industrie) du bio se base sur cette même idée.
C’est dommage ce dogmatisme les coupent clairement de toute capacité de rassemblement large et de créer une alternative politique forte.
J’ai lu les réponses toutes trois intelligentes. Les problèmes de ce parti, son dogmatisme, son appel à la nature.
Mais il n’empêche que l’écologie progressiste est elle aussi prise dans une contradiction. Être technophile et décroissant. Ce qui me semble peu réaliste. Car la promesse de bénéfices futurs est le stimulant de l’innovation technique.
Si les populations consomment moins l’industrie innovera moins. Les consommateurs ont boudé le Concorde parce que trop cher, ben le Concorde a disparu.
Bref être technophile et décroissant c’est comme être gastronome anorexique.
@@benjaminkuchcik4600 en gros le problème, c'est que les écologiste sont écolo oki bro, dogmatique il le sont surement mais toi aussi!
les ecolo sont pas contre les pesticides "de synthèse", il sont contre les pesticide tout cour, empoisonné la bio masse avec un pesticide "naturel" ne fait pas partie de leur revendication.
" Notez que toute l’industrie (oui c’est une industrie) du bio se base sur cette même idée."
oui et les premier a critique le bio industriel c'est qui deja?
ha oui les ecolo!
"le problème de ce parti : un appel à la nature pour justifier des positions conservatrices alors même que la science les considèrent comme risqué"
le problème de ton commentaire : un appel à la science pour justifier des positions conservatrices !
Cette série de vidéos est tout simplement géniale. Ultra-didactique, compréhensible et tout. Franchement chapeau bas pour tout ce travail!
Merci !
Merci de m'aider à être moins confus dans mes idées. J'avais carrément hésité pendant 2 secondes à voter Le Pen en 2017 (pour moi c'était tout sauf Macron) parce qu'elle critiquait le libéralisme parfois. (Une fois qu'on regarde son programme, bon ben c'est de la merde purement libérale).
Grâce à toi je ne me ferai plus avoir (en vrai pas que grâce à toi, mais surtout grâce à toi).
Merci pour ton message, ça fait plaisir de savoir que ce que je fais peut être utile à quelque chose :)
merci pour la vidéo encore une fois ! Décrypter l'histoire des partis c'est vraiment important, et d'autant plus en ce moment
Merci à toi !
Un peu de pensée complexe ( mais pour de vrai ) mains néanmoins radicale, ça fait du bien.
Merci !
En tant que prof je parle de ta chaîne à
mes élèves qui s'intéressent à ces notions de politique...très éclairant
Bravo pour ton travail !
🍀☀️
Oh ça fait bien plaisir ça, merci !
Trop bien, reste LREM et LFI à traiter avant les élections, courage !
Merci beaucoup !
Je ne sais pas si on va y arriver, mais on fait tout pour !
@@EspritCritique Je veux bien faire pom pom boy pour vous motiver ^^
Esprit de partis c'est essentiel pour tout comprendre.
Ravi si c'est utile !
Toujours d'aussi bonne qualité, continue comme ça ! :)
Merci !
Un des épisodes que j'attendais le plus et c'est celui que je loupe
La qualité de vos vidéos mériterait beaucoup, BEAUCOUP plus d'abonnés.
Merci, mais c'est pas grave, je ne suis pas pressé ^^
Formidable travail, merci 👍
Merci...
De rien !
Étant militant sentientiste/antispeciste , j'ai aussi observé cette tendance, les verts on une ethique pluraliste, la nature a pour eux une valeurs en soit, alors que de notre côté , la conservation de la nature à un intérêt car elle permet de satisfaire les intérêts des êtres sentient. Du coup il y a plein de position ou on est en désaccord avec les verts
Dans les cahiers antispécistes David Olivier avait bien théorisé les différences entre écologie et antispécistes.
Moi c’est paradoxalement en lisant Peter Singer que j’ai vu l’antispécisme d’un autre œil, bien plus méfiant. Car si tous les êtres sentients se valent, ont le même intérêt à ce que l’humain les laisse survivre, tous les êtres non sentients se valent également, sont dans la même incapacité à préférer vivre encore.
Et donc quand Singer propose de pouvoir endormir des nouveaux-nés, ou des vieillards déments, c’est parce que pour lui endormir un nouveau-né ou tuer un molusque c’est la même chose. Une concession que je n’ai pas envie de connaître.
Donc il faudrait préserver la biodiversité uniquement car elle apporte des bénéfices aux êtres sentients ?
@JM Coulon Ah oui ? Pourquoi ?
@@diegochatard-caraballo5848 C'est clair !! ça fait très intéressé / mécaniste comme focale... ? Je me trompe ?
@JM Coulon Hihi ! Merci du résumé, je ne pourrais confirme ou infirmer, n'ayant pas approché encore le "débat", mais je trouve l'approche intéressante : ) Merci !
Très intéressant, c'est bien de rappeler que quand un parti, ou une personnalité dit : " faut faire ça parce que c'est bien ", donc, joue sur la morale, il faut s'en méfier. C'est pas le bien et le mal qu'il faut rechercher, mais l'efficacité. Une agriculture efficace, c'est une agriculture qui détruit pas son environnement, pas de manière irréversible en tout cas.
C'est ridicule, on est toujours efficace en vue de quelque chose. Ici le "bien" c'est de ne pas détruire l'environnement de manière irréversible. Mais si on accepte pas cette définition du bien, ton "efficacité" n'a plus aucun sens.
Sinon si ça t'intéresse Hans Ionas dit un truc un peu pret similaire à toi sur le droit des générations futures.
@@marmotteenerveeasmr4051 ce qui est ridicule c'est d'assimiler la notion de " bien " au sens morale à la notion de bien, ou bénéfique au sens matériel. Par exemple, mettre un pull quand il fait froid, c'est bien, c'est plus efficace, que juste rien faire, mais c'est pas " bien " d'un point de vue morale.
@@mariolozachary1200 Toujours pas. Si ton but c'est de faire l'expérience du froid, comme par exemple dans la cryothérapie, tu vas avoir l'air couillon avec ton pull. Dans ton exemple tu postules que le bien serait "avoir moins froid". Et si ici ça peut sembler être du bon sens, ça se complique à échelle politique d'un pays.
Je ne sais pas d'où tu sors la confusion entre Bien et biens matériels.
L'efficacité c'est toujours efficacité pour quelque chose, voir pour quelqu'un. Ca n'est pas une valeur en soi.
@@marmotteenerveeasmr4051 peu importe le but par rapport au froid, mais tu le montre toi même, si on veut faire l'expérience du froid, il ne faut pas mettre le pull. C'est pas de la morale ça.
Si on veut préserver l'environnement ( ça ça pourrait être morale, surtout si l'on considère que vouloir vivre, être en vie est une valeur, moi je pense que non, ce serait comme dire je respire parce que c'est morale, parce que c'est bien ), on doit déterminer la meilleure façon de le faire et la promouvoir, dans un souci d'efficacité absolu par rapport à l'objectif, pas dans un cadre relatifs de valeur.
Comme toujours, un chef-d'œuvre !
Ah ouais carrément, le mot est lâché ^^
Très intéressant, c'est dommage de pas avoir évoqué le positionnement des grandes assos de gauche d'aujourd'hui comme Alternatiba, ANV Cop21 ou Extinction Rébellion...
Très bonne vidéo. Je pense qu'un petit tour d'horizon de l'équivalent de ces partis dans d'autres pays serait intéressant, comme en Allemagne où Die Grunen ont fait le 3e meilleur score à l'élection fédérale
Ça fait partie de mes projets à (très) long termes
2:30
"Être de droite, c'est vouloir préserver le présent ou revenir au passé par principe, parce que ce qu'on connaît déjà est censé être forcément meilleur par nature que ce qu'on pourrait inventer de nouveau.
Être de gauche, c'est se foutre de savoir si quelque chose est ancien ou nouveau, on construit une société qu'on pense meilleure en étudiant toutes les options à notre disposition, quel que soit le temps depuis lequel on les connaît."
J'ai présenté tes définitions à des potes de toutes opinions politiques, et littéralement PERSONNE n'est de droite selon ta définition. Quasi tout le monde s'est placé à gauche, et les deux plus réactionnaires (catho royalistes) se sont mis dans "ni l'un ni l'autre"
Tzitzimitl se positionne comme observateur pour positionner les mouvances, pas nécessairement sur leur déclaration.
Zemmour et le Pen ne de qualifient pas d’extrême droite…
Il y a ce que les gens disent, et il y a leurs actes. Ça fait mauvais genre d'être contre le progrès, il n'empêche qu'il suffit de proposer des changements un peu radicaux aux gens pour voir la plupart révéler leurs tendances ultra-conservatrices et/ou réactionnaires
Il ne faut pas se laisser berner par le vernis "zététique" de cette chaîne, bien que très instructive elle ne s'embarrasse pas de partis pris en faveur de la gauche. Dans certaines vidéos il a l'honnêteté de mettre son curseur de subjectivité en rouge lorsqu'il tient ce genre de propos, mais pas dans la série esprit de partis.
@@RippleMks autre hypothèse : la droite est un camp politique s’appuyant beaucoup plus sur les affectes, les émotions et les récits, ce qui explique que la recherche (y compris scientifique) ait toujours eut un parti pris pour la gauche, plus ouverte au doute et au changement.
Attention : on est très mal placé pour se définir soi-même de gauche ou de droite. En plus, l'extrême droite passe généralement beaucoup de temps à nier être à droite, pour être plus vendeur.
Donc il ne faut pas demander aux gens de SE définir comme de gauche ou de droite, il vaut mieux leur proposer des programmes progressifs ou pas, et regarder avec lesquels ils sont le plus d'accord.
Au coeur de la question de l'écologie politique se trouve celle du rapport à la nature : est-elle une chose sacrée, séparée de l'homme et de la culture, qu'il faut absolument "préserver" simplement par principe ? Ou bien faut-il considérer l'homme comme partie intégrante de l'écosystème, nature et culture comme un tout, et les solutions aux problématiques sociales et environnementales comme convergentes ? En fonction de votre adhérence à l'une de ces conceptions où à l'autre, vous serez de droite ou de gauche, essentialiste ou révolutionnaire.
Bon résumé !
Un excellent travail, merci et félicitation.
Merci à toi !
Merci.
Mon cher Tzitzimitl, c'est toujours aussi excellent !
Merci beaucoup !
@@EspritCritique Pour ce qui est de l'écologie d'extrême droite, j'ai souvent remarqué que ce sont les groupes racialistes/païens qui en sont le plus fans
@@TNOfan4093 Oui, ça va souvent ensemble
Merci
Je repense à la distinction que faisait Guillaume Lecointre entre essentialisme et nominalisme dans l'évolution des pratiques scientifiques, expliquant qu'entre le XVIIIe et le XXe siècle, la philosophie de la science est passée de l'une à l'autre. On peut considérer de même un axe philosophique Gauche nominaliste à droite essentialiste, ce qui explique pas mal les divergences chez les écologistes, notemment la pénétration des mouvements ésotériques...
Il me semble qu'il en parle notemment dans la Tronche en biais où il est invité, si je me souviens bien.
Le clivage gauche/droite que je définis par le rapport au changement est effectivement fondamentalement lié à l'opposition entre essentialisme et nominalisme, j'en ai déjà un peu parlé mais on y reviendra bien plus longuement dans d'autres vidéos.
@@EspritCritique oui je me suis rappelé de ça après. Je trouve que ça marche bien, et c'est dommage que l'on ne voit pas beaucoup cette idée reprise dans le débat public. Ça éviterait pas mal de malentendus et on gagnerait beaucoup de temps...
@@EspritCritique quand je dis débat public, je veux dire dans les médias ''grand public'', notemment. Je ne sais pas trop comment ça se passe dans les sphères militantes...
Trop content de vos vidéos, merci!!!!
merci à toi !
Toujours aussi bon.
Continue !
Merci !
Épisode intéressant. Cela dit sur pesticides & OGMs il y a pleins de bonnes raisons autres que l’appel à la nature pour s’y opposer ;)
vachement bien... comme toujours.
Merci !
Je suis plutôt d'accord avec l'ensemble du propos. Après, en tant que membre du MHAN, animaliste et écologiste, j'ai toujours trouvé que cette dualité entre progrès et maintien était nécessaire à l'écologie. En résumé, Oui au changement lorsqu'il permet de sortir de méthodes et d'énergies polluantes ou anti-animaux, comme les élevages éthiques (RIP Poulehouse, un super concept), la régulation massive de la chasse, le passage de la consommation de carburant à la consommation d'électricité, les capteurs de pollution, la recherche en cours de nouvelles sources d'énergie.... Et Non au changement lorsqu'il nous amène à nuire au Vivant (élevage et culture intensifs...), à consommer de l'énergie dans un contexte discutable ou élitiste (a t-on tous vraiment besoin d'une maison connectée ?) ou lorsqu'il représente un risque pour la santé (pesticides, perturbateurs endocriniens, etc). Cette dualité ne m'a jamais choquée, il s'agit de provoquer le progrès dans l'intérêt de la nature tout en le surveillant de manière à ce qu'il ne se retourne pas contre elle. Et dans la mesure où cela repose sur une comparaison pragmatique entre l'état actuel et l'état futur, je ne vois pas ce qu'il y a de réactionnaire. Les écolos réactionnaires existent (la blague "Parti Localiste" existe et l' "écologie intégrale" a bien été théorisée - toutefois rien à voir avec l'essai de Mme Batho) mais restent marginaux et ne doivent pas être confondus avec la tendance "ni gauche ni droite" bien plus large.
Et il manque à mon avis un point : la création de partis écologistes par déception des partis traditionnels, ou alors bien au contraire par des partenaires des partis traditionnels pour leur donner une "coloration écolo". Dans le deuxième cas il s'agit évidemment de vitrines avec une pensée de fond relativement pauvre (En Commun, UCE, Parti Localiste, Écologistes!, émules locales...), si ce n'est la compatibilité avec le parti allié. Dans le premier cas, on observe souvent une hybridation entre la pensée écologiste et l'espace politique de départ. À gauche, on peut pratiquement évoquer Génération•s (discours intersectionnel + compatibilités écologistes sur la consommation et la régulation du libéralisme), à l'extrême gauche il y a le tout jeune parti Génération Climat (mi chemin entre PCF et LFI car plutôt pro-nucléaire), à droite on trouvera le Trèfle (anciens RPR, parlant de réguler le libéralisme, de maintenir le nucléaire mais sans l'étendre à de nouvelles centrales, plutôt progressistes bien que proches de mon point de vue sur la dualité progrès/maintien, et surtout très animalistes) et plus à droite encore il y avait la CEI-SER (anciens des Verts passés à droite pour le coup, parfois même soutiens à des candidats FN aux régionales...). Mais c'est vrai que dans ces exemples là on reste sur des partis extra-parlementaires (quoique les Verts eux-mêmes l'ont longtemps été !).
Au plaisir d'échanger sur le sujet, et sur la sphère animaliste également !
Eh bien tzitzimitl, c’est ma vidéo préférée. Excellent travail. Limpide malgré la confusion quasi permanente et le mouvement lui aussi permanent des lignes du camp écologiste. Faudra que j’aille voir le graphe 3D, s’il est respectueux de l’histoire alors c’est le dawa
Bravo pour se travail de synthèse. Je comprend mieux pourquoi je ne comprend pas ce parti!
Concernant la définition Gauche/Droite, je la trouve excellente et je l'applique moi-même depuis que j'ai vu la vidéo d'origine. Mais j'ai toujours été frustré par le Centre. Et en y réfléchissant longuement, je pense qu'on pourrait dire du Centre que c'est quelqu'un qui veut conserver le monde tel qu'il est aujourd'hui. Ni revenir en arrière, comme la Droite, ni en trouver un nouveau, comme la Gauche. Du genre, à vouloir conserver les 35h parce que c'est déjà en place, mais refuser d'augmenter ou diminuer le temps de travail.
En bref, ce serait ce moment de flottement où un parti a enfin appliqué son programme, n'est donc plus de gauche, mais où il n'a pas encore été dépassé par les évolutions du monde, donc pas encore de droite.
Ce que tu décrit c'est le conservatisme. On pourrait postuler que le centre c'est le conservatisme, sauf que l'acte fondateur de la gauche et de la droite place justement le conservatisme à droite. Pour faire court, le centre ça n'existe pas, c'est un autre nom que les conservateurs aiment se donner parce que ça a longtemps été mal perçu de se positionner à droite.
Dans les faits les partis qui se prétendent du centre sont rarement purement conservateurs, en général ils sont même légèrement réactionnaires (on peut penser à Macron par exemple, dont l'essentiel des "réformes" consiste à détruire les acquis sociaux qui ont été obtenus après la guerre).
Bonne réponse ci-dessus, et j'ajouterais qu'il y a un sens pour moi à regrouper la volonté de statu quo et celle de retour en arrière dans la même façon de penser globale, parce qu'au fond il y a des mécanismes identiques :
Aucun conservateur ne se bat pour préserver un système présent depuis une seconde. Il est toujours défendu précisément parce qu'il est là depuis un moment, donc dans la défense de ce qu'on connaît déjà, dans la défense du passé, même si c'est un passé récent.
Que ce soit la défense du statu quo ou du retour en arrière, ça se base sur l'idée que ce qu'on connaît déjà est forcément mieux que ce qu'on ne connait pas encore, et la peur de la remise en cause de l'existant. Simplement les uns ont plus peur des changements futurs, les autres considèrent qu'il y a déjà eu trop de changement et qu'ils faut les annuler.
À propos des dérives confusionisme de certains écolos : on peut aussi des membres des mouvements prônant la décroissance qui sont abandonnés à la transphobie. Notamment le journal de la Décroissance qui dans de récents numéros avait des mots très durs concernant les trans, accusés de détruire l'unité du genre humain.
Sans parler du fait que les néo-païens de la Nouvelle Droite prônent une écologie racialiste
Bordel, j’ai bien fait d’arrêter de lire ce canard y a 10 ans…
Ou alors il n'y a rien de confus là-dedans. Je ne comprends pas "confusionisme" en d'autres termes qu'une sur-simplification de la pensée progressiste. Il est encore permis de choisir ses combats, entre autre d'en refuser certains sans être confusionniste. Encore une fois, je ne vois pas ce que ce terme évoque sinon une absence de jusqu'au-boutisme sociétal dans le contexte de la vidéo. En gros on aurait des idées qui s'alignent avec la gauche partisane mais par un malencontreux hasard car on ne serait pas un VRAI "x" [insérer son combat politique favori]. Il n'y a pas selon d'incohérence dans les propos de José Bové quand bien même les termes seraient bien mal choisi. N'oublions pas l'âge du monsieur, il y a des combats sociaux très récents que je comprends tout à fait qu'une personne plus âgée ; ou pas d'ailleurs, mais d'autant plus ; rejette.
J'aimerais être éclairé sur cette histoire de confusionnisme. Quelle accusion est entendue par là. Je sens le sophisme du vrai Ecossais à plein nez pour l'instant pour le dire en des termes zététiques.
@@neuroleptik121 La question n'est pas juste de savoir si quelqu'un s'oppose ou pas à des nouveaux combats, mais avec quels arguments. Et là Bové nous les donne, ses arguments : Il ne donne absolument aucun exemple de conséquence problématique qu'il prévoit pour la PMA qui pourrait aller contre un objectif politique qu'il se donnerait, il dit juste que manipuler le vivant plutôt que le laisser se développer, c'est pas bien, c'est tout. C'est vraiment juste de l'appel à la nature et de l'appel à l'ancienneté, pour moi aussi le dire en "termes zététiques".
Après ce n'est pas une "erreur de raisonnement" de sa part, l'appel à la nature ou à l'ancienneté, ce n'est une erreur de raisonnement que dans un cadre scientifique, pour faire des affirmations susceptibles d'être vraies ou fausses. Là il ne prétend pas établir un fait, il dit juste qu'il refuse un changement, et il en a bien le droit, c'est un objectif politique comme un autre. Simplement en ne justifiant ce refus d'un changement par aucun autre argument que le fait que ce soit un changement, il montre que son projet politique, c'est le refus du changement par principe.
@@neuroleptik121 Alors j'ai pas une réponse parfaite sur le confusionnisme, alors pour pas paraphraser, ya la super sérié de vidéos de Tzitzimitl "Gauche/droite" th-cam.com/video/H8gS8eYAZPE/w-d-xo.html et "Ni de gauche, ni de droite, le bonapartisme th-cam.com/video/FuGRVCFc0sk/w-d-xo.html , qui résume pas mal le truc..
J'adore les vidéos de vulgarisation quand elles me poussent à penser "en fait c'est pas si simple". Et le série esprit de parti me fait toujours cet effet là : merci pour le boulot 🙏
PS hors sujet : une nouvelle collab' avec H-Tône de prévu ?
C'est exactement mon but donc je suis ravi si c'est l'effet que ça fait !
Non pour le moment rien de prévu avec H-Tône. Il est fort occupé et moi aussi ^^
@@EspritCritique Oui !!! A la fin de cette vidéo j'ai envie de dire, j'ai encore moins compris ce parti qu'avant mais j’ai appris ce qu'il était. Voir la complexité des choses c'est aussi mieux comprendre la réalité et j'en suis très content, merci !
Documentaire très riche. Mais, juste, pour y avoir participé, le rôle de la création vers 1996, de Chiche ! dans le mouvement vers la gauche des Verts est largement surestimé. C'est plutôt la création de la tendance Arc-en-Ciel, vers 1986 et au sein des Verts, avec notamment Alain Lipietz, qui aura ce rôle majeur.
Ok, merci pour la précision !
Très intéressant
Merci !
Beaucoup moins compliqué et prise de tête que le précédent épisode sur les centristes je trouve. Même plutôt simple et clair.
Je m'attendais à entendre parler de Rabhi aussi.
Super boulot, hâte de voir le prochain épisode !
J'avoue les centriste était rapidement flou
Oui c'était plus simple à suivre. Mais quand je dis que je fais du plus simple au plus compliqué c'est pas sur la difficulté à suivre l'épisode, mais sur la difficulté à les caractériser politiquement.
@@EspritCritique Ah d'accord, je ne l'avais pas compris dans ce sens là.
Merci beaucoup pour ton taf toujours extrêmement instructif !
Merci à toi !
Toujours aussi instructif. Merci pour vos vidéos.
Merci à toi !
Merci pour la vidéo
J'ai toujours dit que l'écologisme n'aurait jamais dû être un parti politique ni même entrer en politique, d'abord parce que l'a protection d'un environnement humainement vivable ne doit pas être politisé, c'est l'affaire de tous et toutes. Si, la forêt amazonienne et la forêt congolaise (qui sont les 2 "poumons verts" de la planète) venaient à disparaître, ce n'est ni la gauche ni la droite qui en souffriraient le plus mais l'ensemble de la biosphère, nous y compris. Si la fonte des glaces en Antarctique continue, c'est tout la faune, la flore marine qui vont être perturbées et donc toute une chaîne alimentaire dont nous sommes presque au sommet, sans compter : la montée des eaux et l'engloutissement de régions côtières et insulaires, la transformation du milieu marin, de sa température pouvant amener à brusque et brutal changement climatique irréversible, avec son lot de tornades, d'ouragan et de typhons, et de sécheresses qui affecteront une bonne partie de l'humanité (en plus de toutes les espèces animales et essences végétales). Inclure cela dans des questions politiques, c'est instrumentalisé le plus grand bien commun que dispose l'humanité : notre environnement, et en même temps toutes les espèces vivantes qui vivent avec nous.
L'environnementalisme aurait dû demeurer une action militante, citoyenne et purement associatif.
C'est très vrai dans le fond. Cependant dans les faits la protection des environnements passe par le contrôle des activités industrielles, et éventuellement par l'imposition de restrictions, voire de condamnations (pollueur payeur etc). Si bien que la droite, qui a quand même fort tendance à défendre les intérêts économiques privés, a toujours eu beaucoup de mal à sérieusement intégrer les logiques écologiques. Tout au mieux pouvons nous trouver des (enfin, une) immanences écologistes au sein du centre droit (spécifiquement du Modem avec Cap21, et de sa résurgence récente sous la forme de Cap Écologie) mais pas au delà, et quand bien même les positions de ces groupes sont plutôt portées sur le ménagement de la chèvre et du chou que sur une démarche plus radicale vis à vis des intérêts privés.
Par ailleurs la gauche traditionnelle s'est aussi pas mal cabrée face aux revendications écologistes, la défense de l'emploi (autrefois principalement issus des activités industrielles et agricoles) étant un cheval de bataille de la gauche, au détriment des besoins de garde fous protégeant les écosystèmes. On peut observer en tout cas que les politiques communistes passées sont très loin d'avoir inclus l'écologie dans leurs directions, et même noter de véritables catastrophes écologiques causées par ces politiques (comme par exemple avec la "campagne des quatre nuisibles" de Mao). Le productivisme étant un des ennemis de la biodiversité par ses impacts toxiques, mais ayant été le chouchou de la droite comme de la gauche.
Le problème donc, c'est que pour que des politiques écologistes soient appliquées il faut des écologistes en politique pour contrer les décisions des décideurs traditionnels, puisque d'une part c'est le moyen le plus efficace (si on arrive à le mettre à bien...) et que d'autre part ce n'est ni la gauche ni la droite qui vont s'en charger. Cependant il y avait plus de monde à imaginer une politique écologique à gauche, vu que l'idée a surtout émergé à la fin des années 60 et durant les années 70 parmi les 68ards (le retour à la nature des hippies etc). La seule entité écologiste issue de ce conglomérat qui n'était pas clairement de gauche était (et continue d'être) le mouvement éco-anarchiste, mais malgré leur existence et leur intérêt les éco-anarchistes se sont très peu investi dans l'éclosion des partis politiques écologistes, vu que se soumettre au fonctionnement des institutions et collaborer activement avec le pouvoir gouvernemental ce n'est pas le réflexe premier des anarchistes.
La gauche traditionnelle a été la première à réagir à la création de ces partis afin d'attirer leur électorat potentiel, notamment lors des rassemblements de vote lors du second tour des présidentielles, garantissant un siège éjectable au ministère de l’environnement, qui pourrait aussi bien s’appeler le ministère du greenwashing. Elle est allée jusqu'à pratiquer l'entrisme au sein de certains partis, comme EELV, plaçant ses partisans dans la boucle pour faciliter les passations électorales, ou au moins générer encore plus de divisions internes qu'il n'y en avait déjà, selon la vieille mais efficace stratégie du "diviser pour régner". Entrisme d'autant plus facile que la majorité des fondateurs et militants écologistes avaient des tendances de gauche sur les autres questions, bien que quand même influencé par les éco-anars ayant transmis plus de tendances libertaires chez les écolos que dans le reste de la gauche.
Personnellement, étant plutôt adepte du constat "si tu ne t'occupes pas de politique, la politique s'occupe de toi", j'en conclue que le problème n'est pas la politisation de l'écologie pour parvenir aux postes décisionnaires, vu qu'il n'y a pas des masse d'autres options pour influencer les politiques, mais l'instrumentalisation des partis écologistes issus de cette politisation.
Le fait est qu'aucun parti politique n'avait jamais pris cette question au serieux jusqu'en 1974 au moins.
Encore aujourd'hui l'écologie est mal comprise des politiques.
EELV n'est pas un super parti écolo, mais sa création et sa présence est carrément justifiée.
cool la vidéo !
Merci !
Merci pour cet épisode très clair et tes pronoms inclusifs 👌🙌
Merci à toi ^^
Les pronoms inclusifs doivent être bannis, aucun intérêt. Dites simplement "ils" "ceux" et les femmes, loin d’être stupides, comprendront.
En allemagne, on utilise le pronom "Sie" pour les hommes, et ceux ci n'en font pas tout un fromage.
@@MontetatilGueritatoo et je t'invite à te renseigner sur l'histoire de notre langue (française, pas allemande pour rappel) et notamment sur l'origine de la règle du masculin l'emportant sur le féminin, si tu veux pousser la chose encore plus loin et que les origines honteuses d'une règle misogyne par construction ne te dérange pas suffisamment pour la rejeter alors va lire les études qui concernent le pouvoir de la langue sur l'inconscient collectif et sur notre société dans son ensemble
@@Mini-ik4cz Faut pas parler aux cons, ça les instruit :)
@@MontetatilGueritatoo Bonjour, il y a aussi pleins de discussions sur l'écriture inclusive en Allemagne, qui est d'ailleurs largement rependue. Renseignez-vous un minimum avant de vous lancer dans des sophismes : fr.wikipedia.org/wiki/Gendern
"T'es de gauche quand t'es pour le changement et un monde meilleur. T'es de droite si t'es méchant." C'est tout ce que j'ai retenu, ça fera pas avancer le schmilblick ni la depolitisation que tu deplores, et ça omet complètement le pan de tes compatriotes qui comme moi ont toujours été de gauche mais ont cessé d'être manichéens quand ils ont compris que tout était lié et qu'être raciste, capitaliste ou antipauvre c'était pareil, mais que tout le petit monde socialiste s'arrangeait très bien de ce qui s'est consacré comme la recherche du pouvoir d'achat, avant toute recherche d'une idée de l'humanité. Et c'est bien dommage car t'es un mec de grande pédagogie et ta chaîne est salutaire (d'ailleurs cette série de vidéos est très bonne dans l'ensemble, quand elle reste factuelle). Malheureusement elle ne prêche que des convertis. Moi je me suis depolitisé quand j'ai plus été sûr d'avoir raison d'être de gauche, quand j'ai pris conscience que tous ces bons sentiments étaient parfaitement récupérés par le libéralisme. Le problème, le vrai problème, c'est la technique et cette pensée complexe qui en découle : la société industrielle n'a pas d'avenir car elle scie la branche sur laquelle elle s'assoit, en multipliant les solutions aux problèmes qu'elle cause, sans idée précise de leurs conséquences. Tout le reste, du progrès arbitraire au conservatisme réactionnaire, n'est que soubresauts logiques et humains face à l'incertitude d'un monde qui fait primer un confort (jamais atteint) sur tout le reste. La politique de droite c'est un abandon, celle de gauche un vœu pieux. Les deux sont un métier. Quelques personnes ont le pouvoir et la volonté de changer les choses vers ce que tu souhaites, genre Elon Musk, mais encore une fois face à l'incertitude du futur qu'elles imaginent pour nous, je pense que le plus prudent est de le refuser. Mais c'est beau de voir des gens qui ont encore la volonté de se battre pour un monde meilleur...je suis très sincère quand je dis ça.
Très intéressant comme d'habitude, merci d'approfondir nos connaissances sur la naissance des différents partis et leur évolution jusqu'à aujourd'hui. Serait-il possible de produire une playlist de vidéos reprenant en 5/10min les principales propositions des différents candidats à l'élection présidentielle? Cela permettrait aux personnes qui ne se renseignent pas sur les programmes d'y voir plus clair et à ceux plus conscientisés par ces questions de partager de telles informations. Encore merci Tzitzimitl
Merci !
Pour l'idée de vidéo franchement on est à moins de 2 mois de la présidentielle et on a encore 2 grosses vidéos à faire, je crois que tu espères de moi des capacités surhumaines que je n'ai pas ^^
Toujours de chouettes vidéos
Merci !
Épisode intéressant, je l'attendais fort celui-là :)
Ma grande frustration, c'est cette opposition quasi systématique aux OGMs et au nucléaire...
Je me permets une suggestion: une vidéo sur l'entrisme de l'anthroposophie en politique ?
Merci !
Oui je comprends ta frustration ^^
Bonne suggestion, faudra que je réfléchisse à ça, mais j'ai tellement de projets de vidéos déjà !
@@EspritCritique Nous n'aurions pas besoin d'OGMs si nous avions une agriculture vivrière produisant des essences endémiques et naturellement résistantes à notre climat, il a fallu que l'on passe à l'agriculture bio pour se rappeler que l'épeautre existait et le faire revenir dans le commerce, et l'épeautre est naturellement résistant en France. nous n'aurions pas eu besoin d'OGMs si nous avions d'emblée produit moins après guerre, les terres agricoles sont devenues infertiles, tellement, elles sont remplies de pesticides et d'anti-fongiques pétro-chimiques, à tel point que pou faire pousser un épi de blé, les agriculteurs sont obligés d'utiliser des engrais pétro-chimiques, et par la force des choses d'acheter de plus en plus d'OGMs à des entreprises comme Monsanto qui ont monopolisés toutes les graines d'essences anciennes et qui ont breveté leur OGMs, afin de faire des bénéfices sur la vente de leurs graines OGMs.
En plus, si jamais un pauvre agriculteur qui ne fait pas d'OGMS se retrouve malgré lui, par le grand des hasards, à avoir dans son champs des plans de céréales OGMs, Monsanto vient chez lui et lui colle un procès pour vol (c'est déjà arrivé).
@@doctorqui-gon417 Je suis bien d'accord ! Mais il s'agit là d'une opposition contingente à l'utilisation historique des OGMs, pas "de principe" à toute utilisation d'OGMs juste parce que génétiquement modifié = mal
Le nucléaire a des inconvénients majeurs quand même. Les dégâts en cas d’accident, les déchets quasi perpétuels. Et il n’est pas cher grâce à la triche. La triche consistant à faire tourner nos réacteurs jusqu’au bout de la corde.
Quant aux OGM, les bénéfices pour le consommateur ou pour la santé publique on les attend toujours. Et les champs de riz dans le désert aussi.
@@lostvarius C'est très années 2000 l'opposition aux OGM non ? J'ai l'impression qu'on en entend plus trop parler dans les discours écolos
Ce sont toujours des vidéos super fouillées. Merci.
Cependant, je trouve que la définition gauche/droite proposée dans les différentes vidéos de la chaîne n'est pas juste et repose sur un parti pris. Le fascisme, de part sa composante futuriste (Marinetti) devrait alors être classé à gauche🤨. Le clivage gauche/droite est profondément relatif et ne peut, à mon sens, être essentialsé et synthétisé comme ça.
un plaisir comme toujours
Ça explique bcp de choses qu'on peut entendre des écolos, bien joué !
Merci ! Ravi si c'est utile !
Yes, trop bien cette série !
Merci !
Dans les mouvements régionalistes il y a une ambiguïté ou un clivage interne semblable.
Vidéo très intéressante, je ne connaissait pas l'histoire de ce mouvement bien plus complexe que ce que je ne pensait !
Pour revenir sur les propos de Bové, perso je comprend son propos, et je suis prêt à en débattre.
L'agriculture, c'était modifier la nature, mais travailler aussi avec elle. Pendant des siècles, inconsciemment ou pas, on a travaillé la terre en laissant la nature à côté.
Les haies apportaient les auxiliaires de culture (et aussi les bouffeurs de graines, faut pas déconner), le bétail fournissait de la matière organique, idem pour l'avifaune, les pollinisateurs pollinisaient les plantes cultivées, les prédateurs bouffaient les ravageurs...Bref, l'agriculture c'est de base une belle fusion entre culture et nature.
La PMA, c'est juste se couper totalement de tous les moyens naturels de procréer. C'est comme les thèses transhumanistes, on veut s'améliorer constamment jusqu'à renier toute notion de nature ou la montrer comme néfaste. C'est vouloir séparer entièrement nature et culture. La question c'est jusqu'ou on veut effectuer cette séparation, qui n'a d'ailleurs pas lieu d'exister.
Attention, pas d'appel à la nature ici, la nature n'est ni idéale ni infernale, elle est ce qu'elle est. Perso je veut la défendre non pas par ce que je la trouve idéale, mais par ce qu'elle nous est utile, qu'on ne peut vivre sans et que le besoin de nature est naturel chez l'homme. Sans elle à nos côtés, on régresse sur de nombreux points.
La question de nature c'est pas de dire qu'on vivait mieux en tant que nomade. La notion même de morale est d'ailleurs à bannir lorsque l'on parle de nature et d'écologie normalement (la moralisation de la nature au moyen-âge a été une des plus grandes erreurs de l'occident chrétien). C'est juste de dire qu'on vit avec la nature, il faut s'en rapprocher, avec ses avantages et ses inconvénients.
On a cherché au XXème siècle à s'en séparer, aujourd'hui il faut s''en rapprocher si l'on veut survivre. Les limites matérielles de la planète nous empêcherons de nous tourner vers le tout technologie, et l'exploration spatiale reste un doux rêve.
Donc, à l'heure ou notre rapport à la nature doit être revu, chercher à s'en éloigner n'est ce pas un peu contreproductif ?
Bon mon message est un peu brouillon, et je me rend compte que je suis bien plus conservateur que je ne le pensais, mais je chercher à débattre sur cette histoire de rapprochement nécessaire de la nature et avancées médicales/technologiques en tout cas. Les deux sont-ils compatibles sur le long terme ?
tres interressant comme d hab
Merci !
Je vais me répéter mais j'adore ton travail!
J'ai une toute petite suggestion : pourrais-tu essayer de mettre des légères pauses/respirations, entre deux phrases/paragraphes. Ce serait juste un blanc d'une seconde qu'il manque des fois selon moi. Juste un silence de quoi digérer les informations énoncées. Je trouve souvent le déroulé excellent mais un peu dense.
J'espère que tu liras ce retour :) Merci encore
Merci à toi !
Et pour la suggestion, en fait j'essaie de le faire un peu plus petit à petit. Si tu regardes les premières vidéos je parlais beaucoup plus vite et je ne faisais aucune pause, là il me semble que c'est mieux, même si c'est dur de trouver le bon équilibre.
Pour les prochains Esprit de Parti en tous cas je ne pourrai pas tenter de faire mieux, ils sont déjà enregistrés et montés et Pakom est en train de bosser sur les animations.
Mais je verrai si je trouve un meilleur rythme à l'avenir !
@@EspritCritique Au top! j'ai hâte des prochaines! Dis-toi que tes vidéos je les mate en faisant des pauses et parfois en prenant des notes :D c'est à la fois très bien comme ça, mais pour en avoir maté avec des potes, cette sensation de densité était partagée (et pouvait un peu les rebuter). Je mate parfois en 0.75 :D Pourtant je ne trouve pas que tu parles spécialement vite, je trouve juste que c'est les blancs/silences entre les parties ou après des phrases/réflexions complexes qui me manquent.
Bon je me répète, et j'imagine que tu avais déjà compris mon retour :)
Force à toi et à Pakom.
Au passage, si un jour vous avez besoin de soutien pour des visuels/illustrations/animations, je serais chaud pour vous filer un coup de main :)
Le pape est d'extrême droite, oh ! Première fois que j'entends ça et ca me ravie, je le réutiliserai pour mon combat contre toute les formes sectes
La fin montre qu’il faut bien distinguer l’écologie politique et l’écologie scientifique. Il y une différence entre vouloir préserver un environnement sain parce qu’il est nécessaire à la vie humaine et certains choix purement guidés par une vision d’appel à la nature et aux anciennes valeurs.
Yay deux vidéos en deux semaines ça fait plaisir !
Cette série est passionnante, je viens de le faire les 10 premiers épisodes d'affilé :p
Pour avoir suivie d'assez prés la primaire écolo et particulier la postions de Delphine Batho, je n'ai pas vue apparaitre l'antroposophie ou biodynamisme. Il y avait un manque flagrant niveau "esprit-critique" (remise en cause, raisonnement, et biais) de maniére général mais on reste dans le classique des absurdité couramment admise. Mais pas de biodynamique. Es-que vous avec des interview ou prise de position de Delphine Batho sur le sujets ? (en plus de ceux en sources)
Si non, pour graviter dans la sphére "écolo" et septique, je partage totalement l'analyse fait dans cette vidéo.
Je suis d'accord, dans ses prises de parole dans la primaire ça n'est pas apparu, tout comme ses revendications de se situer en dehors du clivage gauche-droite... Et du coup ça lui a donné l'image d'une écologiste de gauche radicale par le fait d'être la seule à assumer la "décroissance". C'était un sacré malentendu, mais c'est pour ça que j'ai compté les votes pour elle dans les 3/4 des votants désirant un positionnement "plus à gauche ou en tous cas plus radical".
Mes sources sont dans la page des sources, je n'en ai pas d'autres parce que je n'ai pas eu le temps de creuser plus, mais ça me semble déjà assez édifiant.
@@EspritCritique Et bah je croie qu'on a suivie la même campagne alors... Merci de votre retour, je creuse de mon coté voir si je trouve des trucs.
@@sonjazeitchar408 Je suis intéressé si tu trouve.
Il existe des personnes de droites non pas principe mais parce que rien de ce qui est proposé comme changement par la gauche ne lui semble mieux
On découvre même de nouveau arguments de droite, plus pragmatique car ayant changer pour devenir consequencialiste et prudent, préférant ne pas prendre certain risque trop dangereux au vue des résultats
Pour aux , les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima (pour ne citer qu’elles) sont des résultats d’une trop grande prise de risque dont les bénéfices ne serait pas assez grands
Et donc par pragmatisme, préfère prendre moins de risque, encore plus si la gauche leur semble plus inconséquence et irresponsable que prudente et mesurée
Et il existe aussi des personnes de gauche par principe presque dogmatique que si c’est nouveau, c’est mieux comme dans l’ idée bien de gauche de « sens de l’histoire vers le progrès sociale »
Ceux ci en constatant que certaines choses posent problème, propose des solutions sans prendre de recul sur les potentiel danger et refusent de prendre en considération les critiques venues de la droite presque pas dogmatisme
Donc non, ta façon de décrire l’approche de gauche et de droite fait l’impasse sur les propositions de changements qu’on peut très bien défendre ou rejeter par dogmatisme ou pragmatisme
Un petit biais cognitif de gauche de notre Tzitzimitz adoré sans doute
La conclusion est limpide sur l'irrationalite des ecolos vis à vis de la politique énergétique. Beau travail.
Merci !
On imagine pas toutes les souffrances que les politicards avec leurs alliances retours de veste, fusions et scissions de partis provoquent ...
aux articulations de Pakom qui doit illustrer le bordel.
Ah les TMS.
Merci pour lui de compatir à sa souffrance !
Très beau travail 👏.
On arrive à la fin ?!
Il reste 2 épisodes !
@@EspritCritique il y aura une conclusion, et vos sensibilité politiques ?
Il y a un truc important que je trouve assez peu souligné ici, c'est qu'au sein d'EELV il y a un début de grand écart qui commence entre les "anciens" (mais pas que des anciens) qui sont plus pour la nature par principe un peu comme le cas José Bové, et les "jeunes" (mais pas que des jeunes) qui sont à fond derrière les scientifiques notamment du GIEC et de l'UICN etc. Et ça donne une drôle de cohabitation entre des ésotériques et des scientifiques, qui se retrouvent sur une partie importante des objectifs (lutte contre le changement climatique et la destruction de la biodiversité notamment) mais qui est en désaccord souvent sur les raisons qui les poussent à prendre ces positions.
ça se voit bien sur le sujet de l'anthroposophie ou de l'homéopathie qui plaît à pas mal d'électeurs EELV, mais pas du tout aux jeunes (mais pas que) scientifiques qui ne comprennent pas bien pourquoi ils adhèrent à ces idées sans base scientifique.
ça commence à se voir sur le nucléaire avec des membres d'EELV qui commencent à ne plus trop savoir comment en justifier leur opposition face aux arguments des productivistes très nombreux qui tournent en dérision les écolos qui sont contre une énergie "propre" (en ne se basant que sur le bilan carbone).
Bref, cette scission progressive d'EELV est assez intéressante à observer... surtout quand on n'en est pas membre j'imagine! :-)
Bonjour, merci pour la vidéo très instructive comme toujours! Une vidéo sur l’anthropologie serait très intéressante, elle est très présente dans les mouvement vert allemand et vas jusqu’à organiser des banques (GLS) et des chaîne de supermarchés (alnatura), sans parler de leur influence dans l’éducation surtout vers la maternelle. C’est assez colossal. Dans les mouvement actuel il respecte beaucoup tout les codes progressifs et il se soucie quand même vraiment du bien être humain, même si leur croyance sont difficile à comprendre. Du coup ça serait vraiment intéressant de les comprendre et de réfléchir à quelle position il faut prendre avec eux.
J'imagine que tu voulais plutôt parler de l'anthroposophie que d'anthropologie :) .
Après pour détecter les anthroposophes, suffit de parler d'homéopathie, d'énergie, d'avortement ou des luttes LGBTQ+ : en écoutant leurs réponses, en général on les détecte assez facilement.
@@jecarm5392 oui, merci. L’auto-correcteur m’a de nouveau joué un tour.
Oui, la détection est assez facile mais je ne sait pas trop quoi en faire. J’ai l’impression qu’il font avancé beaucoup de choses, même si c’est pour les mauvaises raisons. Du coup je ne sait pas trop si ils faut les voir comme allié tactique ou si il faut dénoncer ce qui ne fait pas de sens et surtout les motifs qui m’ont quand même l’air problématique.
C’est sur que les écrit du fondateur sont complètement intenable, mais il faut aussi croire les gens qu’ils ont changé en +100 ans. Du coup pour moi chest pas vraiment clair ce qu’il reste, surtout qu’ils entretiennent quand même bien la confusion.
Finalement le monde qu’ils appellent de leur vœu MKA jamais existé, ils sont donc “de gauche selon @Tzitzimitl?
Cette série est vraiment très instructive et vraiment exhaustive sur les partis et mouvements, majeurs comme mineurs. Et on voit bien les différentes postures au sein de l'écologisme politique
Mais perso, le positionnement écologique ne doit pas être la base d'un parti mais simplement une conséquence logique du consensus scientifique et de l'anti libéralisme, anti productivisme, anti capitalisme, etc. Ce qui fait que des partis comme LFI ou le NPA me paraissent être des meilleurs partis écolos qu'EELV, ce qui est un comble.
Reste la question de la décroissance, qui est un sujet de débat chez EELV et pas encore à LFI et au NPA, mais ça va venir. Disons que la décroissance est plutôt une externalité logique d'une vraie politique écolo qu'une posture que l'on doit avoir dès le départ. Le taux de croissance n'a pas grand intérêt en réalité, surtout quand on voit comment le PIB est calculé, c'est un indicateur loin de tout dire sur une économie ou son productivisme.
Tant que Mélenchon sera au pouvoir, il y aura pas de débat à la France Insoumise.
Je suis plutôt d'accord, mais malheureusement je ne pense pas que sans un courant écologiste spécifique qui a répété ces problématiques dans le désert pendant longtemps (malheureusement de manière souvent anti-scientifique et confusionniste), la gauche "traditionnelle" aurait "logiquement" fini par remettre en cause ses dogmes productivistes toute seule. Elle est d'ailleurs loin de l'avoir encore réellement fait.
@@EspritCritique Oui c'est sûr ! L'apport des partis écolos a été énorme pour cette cause, je ne pourrais jamais nier ça. Mais aujourd'hui, tous les partis de gauche se réclament écolos et à part le PS ils le sont vraiment en général (le PCF ça dépend des courants internes).
Donc la batailles des idées a infusé dans toute la gauche maintenant.
Or, EELV n'a aucune cohérence interne ! Il suffit de voir leur site internet. Il mettent juste un sujet et rajoutent "et écologisme" par posture, mais il n'y a pas de réelle cohérence idéologique dans ce parti.
Pour moi, ils n'ont simplement plus de raison d'exister à part peut-être faire parler d'écologie un petit peu plus. Je ne pense pas que c'est un parti qui survivra longtemps.
Aujourd'hui l'écosocialisme est clairement le grand mouvement écolo, et la FI est le grand parti écolo (OK c'est assez subjectif ça). Pas le seul, mais le plus gros et le plus cohérent.
Je suppose que si Piolle, Rousseau et d'autres n'ont pas encore rejoint LFI, c'est parce qu'ils n'apprécient pas Mélenchon.
Donc, si comme je le pense il quitte la politique en cas de défaite, on peut avoir la construction d'un grand parti écosocialiste autour de LFI, la majorité des Verts, des communistes et même des socialistes. Et Ensemble évidemment.
Il faudra que les bonnes personnes prennent les bonnes décisions.
Pour moi la solution c'est Clémentine Autain, sans aucun doute. Avec en grands cadres Ruffin, Piolle, Rousseau, Obono, Quatennens, Hamon?, Aubry.
En tout cas je l'espère sincèrement, ça me semble possible une fois la figure clivante de JLM (que moi j'apprécie) partie.
@@hugolouessard3914 Pourquoi Clémentine Autain? Je serais plutôt pour Ruffin.
Mais je suis très preneur d'argument pour Clémentine Autain ne la connaissant que très peu.
Quel résumé : ça donne le tournis !
Je me suis posé la question par rapport à ta définition, mais selon toi, est-ce que le Parti communiste Russe qui souhaite revenir à l’époque soviétique voire staliniene est de droite car il souhaite revenir à l’ancienne société socialiste?
Du coup, je me demande : est ce que ton clivage s’applique également aux autres nations que la France (plus particulièrement l’Asie où la gauche et la droite utilisent également des éléments du passé pour justifier leur idéologie)?
Je me suis également posée la question pour le stalinisme !
La réponse est oui, et oui ^^
D'ailleurs le stalinisme s'est caractérisé par un abandon de la promesse d'une future société communiste (qui était pourtant sensée à la base justifier le système soviétique comme phase de transition), le système stalinien étant présenté comme étant déjà le paradis sur Terre, et par la mobilisation d'arguments réactionnaires sur un soi-disant retour au "communisme primitif" des premières sociétés humaines et de l'idée que le système soviétique serait la société naturelle de l'ethnie slave.
Et je ne crois pas que l'Asie soit plus sujette que n'importe quelle autre région du monde à avoir des pans de la gauche qui sont en réalité de droite en justifiant leur idéologie par le passé.
Les anarchistes japonais par exemple, ne me semblent pas spécialement portés sur le passé :
fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme_au_Japon
Et quand les maoïstes détruisaient tous les symboles de la royauté, du bouddhisme ou du confucianisme ça ne me semble pas tellement dénoter une volonté de se référer au passé... Ce qui bien sur aujourd'hui est par contre le cas, maintenant que l'enjeu principal pour le PCC est de se maintenir en place, et du coup il remet à l'honneur le confucianisme, l'histoire glorieuse de la Chine ancestrale, etc.
Encore au top !! C'est rare que j'applaudisse comme un con tout seul devant mon écran ^^
Ahah j'aurais voulu voir ça
@@EspritCritique Franchement ça donne envie d'en faire une version papier /et de te faire passer sur des chaines publiques ; ) ou au moins de plus grande audience comme médiapart ou le média / en conf gesticulée, pour aider les gens à se dépatouiller, forger son esprit critique, par les temps qui courent, c'est pas du luxe !! Notamment la série "ni ni" et gauche/droite que je trouve salutaire. Merci encore !
énorme travail encore ! beau résumé
Le bordel de la démocratie chrétienne qui débarque chez les écolos...😨😨😨oskour
La religion et la politique, c'est rarement un mariage fructueux ^^
Bravo pour le travail d'analyse. Je suis sans doutes un peu biaisé car cela correspond à la vision que j'avais déjà d'EELV. Mais bon, un peu d'histoire et d'arguments un peu construits pour se structurer ça fait pas de mal ^^ J'avais complètement oublié l'histoire de José bové sur la PMA par exemple.
Si seulement EELV n'avait pas ce rapport ambigu à la nature...
Et aujourd'hui y'a le parti Équinoxe aussi :)
Encore une excellente vidéo merci !
toujours aussi quali
Disons que je suis simplement de gauche.
Prenons la dèf' de Tzitzimitl, je suis conforme.
Ajoutons que je suis né avant la première candidature écologiste à l'élection présidentielle.
J'ai voté écolo. Plus d'une fois.
Mais...
J'ai eu le même problème avec le RPR, je tiens pas cinq minutes en réunion, soit je pars, soit ils me virent.
Qu'est ce que vous pensez de la possibilité de définir gauche et droite dans leur rapport à la hiérarchie, en complément de l'élément temporel peut-être ?
Je trouve que ça marche assez bien, plus on est de gauche plus on s'oppose à la hiérarchie, plus on est à droite plus on cherche à la maintenir et à la renforcer.
Si je comprends bien la définition, alors il y a beaucoup de gens qui se disent de gauche et qui sont de droite.
Par exemple, ceux qui au nom de valeurs de gauche veulent interdire l'appropriation culturelle et souhaitent donc, de facto, un système d'apartheid racial comme aux plus "belles" heures de l'Afrique du Sud.
Top, merci pour la vidéo, très intéressante comme d'hab !
Est-ce que par hasard t'aurais pas attendu un petit peu avant de la poster pour voir si la campage de Jadot allait évoluer vers un éventuel ralliement ? :D
Dans la veine des réactionnaires avec un vernis écolo, on peut aussi mentionner les primitivistes et les anti-civilisationnels. Bon, iels sont se revendiquent proches des anarchistes autonomes et donc ne se retrouvent pas forcément dans les partis, donc c'est peut-être légèrement hors-sujet ici. Mais leur positionnement est centré autour de "la nature c'est bien, la technologie c'est mal"...
Merci !
Non je n'ai pas attendu pour la poster, cette série est écrite depuis longtemps et Pakom est en train de suer sang et eau pour finir les animations des derniers épisodes avant la présidentielle. Du coup on n'a vraiment aucune avance, et là j'ai publié l'épisode alors que j'ai reçu les animations de Pakom hier !!
Par contre en attendant que Pakom finisse les épisodes, je fais des mises à jour dès qu'un évènement survient. Au départ j'ai écrit cet épisode avant la primaire écolo, donc j'ai du faire plusieurs mises à jours en attendant que Pakom finisse les épisodes précédents.
Effectivement les primitivistes c'est le top du confusionnisme réactionnaire qui se glisse dans la culture écolo, mais je n'en ai pas parlé parce qu'ils ne sont pas vraiment dans les partis, et en tous cas pas dans les partis dont je parle dans cette vidéo.
@@EspritCritique Un grand Merci à Pakom du coup! On à tendance à oublié le travailleur (Pakom) derrière le grand cadre charismatique (Tzitzimitl) sans oublié le PDG démoniaque qui se fais plus discret dans cette série ;)
comme d'habitude s'est le bordel mais instructif
Bonne vidéo. Tu peux également mettre "UCE"(=union des Centristes & Écologistes) qui prend de l'ampleur. Ils ont proposé 89 candidatures et font partie de la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron.
« Qui prend de l’ampleur » alors que 2 ans plus tard j’en ai jamais entendu parlé. ^^’
C'est bien de parler d'écologie, mais... es-ce que cette vidéo est recyclable ? 😄
Ah bah concrètement les bits qui la contiennent peuvent être réutilisés pour stocker d'autres infos donc oui :)
Merci Tzitzimitl pour cette vidéo. Super taf, par contre tu a oublié de parler d'une organisation écologiste: le Parti écologiste de François de Rugy - certes macroniste, membre de Ensemble citoyens !- LREM -.
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos vidéos et votre travail, qui m'aident beaucoup à structurer ma pensée.
Je voulais juste revenir sur un point évoqué en tout début de vidéo : vous dites "revenir à des formes d'agriculture du passé, comme l'agriculture biologique". J'ai conscience que vous avez dû simplifier pour aller plus vite, et la suite de votre vidéo montre que votre vision n'est sans doute pas aussi simpliste sur cette question. Je me permet cependant de revenir sur ce point pour donner des détails à ceux qui pourraient être intéressé :
Aujourd'hui, l'agriculture biologique est largement vidé de tout contenu radical au sein du milieu agricole. On observe encore évidement des résistances dans la frange réactionnaire de la profession, parfois même jusqu'au sommet de l'Etat (le Ministre promeut par exemple une agriculture à "Haute Valeur environnementale", Label créé pour légitimer l'agriculture du paradigme dominant (81% des exploitations peuvent être qualifiées d'HVE sans changer leurs pratiques) et capter les subventions de la Politique Agricole commune destinées au "Greening" de l'agriculture).
L'agriculture biologique est avant tout un label, qui impose de n'utiliser aucun intrant (pesticide, amendement, engrais) non naturel. Mais l'agriculture biologique impose des normes uniquement sur la méthode de production : elle peut donc sur nombre d'applications se montrer incompatible avec beaucoup de visions de l'écologie. Par exemple le cuivre, élément naturel, est autorisé en AB, alors qu'il peut être source de pollution. A contrario, l'AB peut très bien être appliqué dans une grande exploitation de plusieurs centaines voir milliers d'hectares, utilisant des machines perfectionnées sur de grandes surfaces en simplifiant à outrance l'agroécosystème (arrachage des haies, raccourcissement des rotations...). Nous avons en France de très bon exemple de grandes exploitations en AB dont la soutenabilité reste à démontrer.
L'AB n'est donc pas un "mode de production du passé", puisqu'elle ne s'applique qu'au niveau technique d'une part (l'agriculture ce n'est pas que la technique, c'est aussi qui possède les capitaux, qui possède la terre, qui la travaille et l'articulation de tout cela), et que même sur ce point elle autorise l'utilisation d'éléments que seuls la mondialisation et le progrès technique ont pu mettre à disposition des agriculteurs (exemple, respectivement la chaux sur les plateaux d'Aveyron et les machines agricoles automotrices de désherbage ("bineuses") perfectionnées). Les systèmes en AB sont aujourd'hui aussi différents des systèmes du passé que ne le sont les systèmes en agriculture dite conventionnelle (un paysan de la Beauce de 1914 aurait bien du mal à reconnaitre son terroir, quand bien même on l'amènerait dans une exploitation en bio).
Les organisations de gauche écologiste qui travaillent sur l'agriculture (la Conf, les réseau CIVAM, les différentes ZAD et lieux de lutte, Atelier Paysan et bien d'autres...) ont d'ailleurs depuis longtemps commencé à plutôt évoquer l'agroécologie, dont les concepteurs (surtout Altieri) promouvaient une vision systémique de l'agriculture : non seulement technique, mais aussi sociale et économique. Il y avait une forte vision sociale dans l'agroécologie, vue comme une solution d'émancipation pour les paysanneries pauvres soumises à des rapports sociaux défavorables, parfois expropriées, contraintes de travailler pour de grandes exploitations (système mini/latifundiste en Amérique du sud) pour survivre, ou soumises à des pressions économiques du fait de la chute des prix (mises en concurrence des agricultures mondiales, sans égard de leurs écarts colossaux de productivité).
En France, le petit milieu universitaire agronomique s'est pas mal emparé de ces questions, notamment parmi les disciples de Dumont (lui même encore largement productiviste une grande partie de sa vie, même si il a un peu changé sur la fin) : voir Dufumier, Cochet.
Ce qui est intéressant c'est que l'Agroécologie subit un même mouvement de récupération et de "droitisation" (si on suis votre définition) depuis une petite décennie : les gouvernement successifs s'en sont emparé et l'on largement vidé de son contenu systémique, cantonnant l'agroécologie au côté technique (je vous laisse constater sur la page dédiée du ministère de l'agriculture). Aujourd'hui, le discours autour de l'agroécologie dans le champ politique est clairement une légitimation du statut quo et de l'agriculture dominante. Cela tranche avec la vision qu'en ont beaucoup d'universitaires et de militants, pour qui l'agroécologie doit être une vision de l'agriculture qui permet d'inventer des nouveaux modes de production et de consommation, adaptés à chaque territoire et avec chacun leur propre gestion (de l'écosystème cultivé, de la terre, des travailleurs, des moyens de production).
Une vidéo de très bonne qualité, comme toutes les autres. C'est peut-être un signal faible, mais je pense qu'il aurait pu être intéressant d'ajouter une partie sur l'écologie pragmatique, illustrée par Jean-Marc Jancovici, Thomas Wagner, Valérie Masson-Delmotte, ou encore Philippe Bihouix, qui éclairent l'écologie sous un regard plus scientifique, en essayant de mesurer les impacts de chaque action pour pouvoir agir efficacement. Cela n'a pas encore abouti à une création politique, mais je vois comment cela a changé le regard de la plupart des jeunes cadres, et cela pèsera sur leur vote.
Tu gagnerais peut-être aussi à regarder une conférence de Jean-Marc Jancovici (si ce n'est déjà fait), je pense que ça modifierai radicalement ta vision de ce qu'est l'écologie, de l'éolien, du solaire et de l'hydraulique par exemple, et de ce que sont les conséquences du changement climatique.
Bonne continuation, j'attends avec hâte les deux derniers épisodes
Super travail encore une fois :) par contre, pq ne pas avoir parlé des municipales ? Il s'est joué bcp de choses pour EELV à ce moment-là
Il existe à mon sens un autre écologisme de droite que celui décrit dans la vidéo et qui est pour le coup compatible avec le libéralisme. On peut considérer que la croissance verte est une arnaque, c'est un courant qui existe dans le champ politique, y compris chez les EELV
Pour le coup _faire exprès_ de moins produire c'est plutôt nouveau en fait
C'est ce que je dis effectivement.
@@EspritCritique oui j'ai dégainé mon commentaire trop tôt, mais vu que c'est juste une reformulation j'ai laissé
Après les deux dernières vidéos sur les partis, celle-ci était de très loin la plus facile à comprendre, c'est une pause avant de repartir sur un parti encore plus compliqué ? ;)
Pas vraiment... Quand je dis que je fais mes épisodes du plus simple au plus compliqué, c'est pas tellement pour la difficulté à suivre la vidéo, mais plutôt pour la difficulté à classer politiquement, et là on est quand même pas mal dans la confusion :)
Très bonne vidéo, comme d'habitude. Par contre, pourquoi donc écrire "Xtrem" et non "extrême" ?
Merci ! Je sais pas trop, c'est un choix de Pakom, faut lui demander. J'imagine que c'est une abréviation.
C'est vrais qu'on peut considérer que l'origine de la gauche c'est les lumières, et l'extrême droite a toujours été anti lumière. D'ailleurs, la gauche, quand elle abandonne les lumières, devient très rapidement rouge-brune puis va rejoindre l'extrême droite. Du coup, ce n'est peut-être pas le progrès qui définit la gauche, puisqu'il y a des choses qu'elle ne peut abandonner, comme les lumières, sans passer à l'extrême droite. On ne définit pas la gauche et la droite avec une seule notion, à mon avis, ce sont deux paradigme, chaque terrain laissé à l'adversaire est un terrain perdu. La droite ne se dérange pas pour parler de protection social et de progrès (ces dernière années, le progrès est de droite, et il consiste à détruire sauvagement les acquis sociaux). Et la gauche s'est déjà approprié la fantasmatique du passé et le souverainisme par exemple, et à mon avis il n'y a pas de notion que la gauche ne peux pas se réapproprier, à condition bien sur d'en penser le contenu à gauche.
Dans l'intro quand tu parles d'un retour vers des pratiques passées, je ne suis pas certains que la droite veuille revenir aux chevaux de traits... J'ai plutôt le sentiment que toutes les mesures de protection de l'environnement les font chier et qu'ils voudraient revenir à ce qu'on a connu dans les années 60 avec des pesticides à gogo ! En tout cas mon grand-père était un agriculteur bien à droite, et c'était le premier à regretter de ne plus pouvoir utiliser tous les pesticides ultra nocifs qu'il avait en stock...
Je pense qu'il ne faut pas vouloir étendre ce clivage au-delà des question politique (sous entendu organisations de la société), par exemple une partie de la droite justifie de ne pas adopter des politiques en faveur de l'écologie par l'idée que le progrès technique va régler le problème.
De plus le clivage classe des idéologies pas des individus, un individu peut être incohérent avec son idéologie.
@@njels6953 Une idéologie peut-être aussi difficilement cohérente comme l'idée d'une écologie de marché. ^^
@@aymericc.126 Je ne suis pas certain de ce que tu entend par écologie de marché, mais si tu entend par la "la nature n'est qu'une resource mais faut y faire gaffe si on veux pas que cette resource disparaisse" me semble cohérent avec l'idéologie libérale de "tout n'est que resource qu'y faut exploiter".
(Hésite pas à me dire si j'ai mal comprit).
En general les idéologies sont assez cohérentes même si cette cohérence n'est pas clairement exprimée, par exemple les idéologies nationalistes qui veulent réunir au dela des clivage, il est normal de d'y trouver des idées incohérentes entre elle, mais qui reponde a cette logique de ratisser large pour unir derrière la xénophobie.
@@njels6953 L'écologie de marché ben c'est un néologisme faisant référence à l'économie de marché, en gros le modèle économique libéralisé va régler le problème écologique qu'il a créé de par le faite que les entreprises vertueuses vont supplanter les plus polluantes tout naturellement... On y croit !!!
Les 15 dernières années on a pu constater l'échec monumental de cette théorie dans le monde réel de l'économie avec le sauvetage d'entreprises et de banques à l'aide du financement massif des Etats.
Ca fait même râler les libéraux qui auraient préféré que l'économie soit purgée de ses entreprises trop "rigides" ou trop peu diversifiées... Bref une autre horreur de plus !
@@aymericc.126 Ha ok, la fameuse croissance verte, oui effectivement un beau bordel ce truc.
Mais bon c'est cohérent avec leur idée que le marché est la solution à presque tout. Quand on est si bien engagé dans une impasse sa serai con de s'arrêter.
Je peux pas m’empêcher de penser que la défaite de Rousseau face à Jadot est une occasion ratée. Et un peu étrange d’ailleurs, vu que comme vous le dites, le gros de la base militante semble vouloir une orientation plus radicale. =[ Avec Rousseau on aurait presque pu rêver à une convergence avec la FI, mais avec un Jadot qui fait tout pour se poser comme l’anti-Mélenchon, ça ne risque pas d’arriver.
mouais, perso je suis écolo et favorable à un positionnement vraiment radical, mais Rousseau franchement, je ne lui aurais pas confié les rênes d'un pays^^
Ce n'est pas très mystérieux en fait, la victoire de Jadot tient essentiellement à deux points :
- Il y a une certaine lassitude chez les Ecolos à toujours faire de la figuration et Jadot leur promettait une tentative de victoire sans avoir non plus un profil aussi droitier qu'un Hulot. Ne pas oublier qu'à la présidentielle précédente, il a justement gagné la primaire sur une ligne plus à gauche que celle de Cécile Duflot. Le flou sur son positionnement reste donc important.
- C'était une primaire ouverte, incluant d'autres partis plus à droite que EELV comme Génération Ecologie ou Cap Ecologie, et ou pas mal de gens plus droitiers que les militant·e·s EELV ont voté
@@EspritCritique Peut être aussi que Sandrine Rousseau a énervé les électeurs avec son discours féministe radicale.
weps !