Enfin ! bravo - Madame - pour ce superbe plaidoyer, si essentiel, sans lequel aucune justice humaine ne serait possible. La prescription est une dimension fondamentale du droit français, elle est (comme l'abolition de la peine de mort) l'indice que la justice humaine est faillible, et tient à distance toute notion de vengeance des prétoires. A l'heure où l'on reparle de la peine de mort et où l'on supprime petit à petit le principe de prescription, un tel discours est rare et précieux.
@@morganec8335Bonjour, c'est une invention fabriquée de toutes pièces pour se dédouaner de leur responsabilités ces pervers lâches 🕳️, cette "prescription".
Madame Dosé, comment pouvez-vous dire qu'en France les gens sont libres, donc responsables, d'assister ou non à un concert de Bertrand Cantat alors qu'il a été jugé à l'étranger et qu'il n'a purgé que la moitié de sa peine ?
Wahou je plains les victimes de viols qui ont tenté de taper à sa porte pour être défendues. Je souhaite rappeler à cette avocate la définition même de justice: 'La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants.' Les victimes veulent que ces actes soient sanctionnés afin qu'ils ne soient plus répétés. Changez de métier madame l'avocate! celui-ci n'est définitivement pas fait pour vous.
Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de prescription, c'est pour se dédouaner. Tout ces êtres détraqués et sans scrupules finissent par dégager, et c'est déjà bien. Question de temps 🕳️
Donc, pour les crimes contre l humanite il y a prescription ? Les victimes de la guerre doivent ne rien dénoncer... même en fin de vie. Pour mieux transmettre les trauma aux futurs générations ? Je prends cet exemple car à l échelle individuelle, le crime est le viol. Celle qui ne va pas bien cest l avocate. La différence entre la théorie et la pratique. 47 ans ce n est pas si vieux. Cette dame doit rester avec l horreur de ce qu elle a découvert. L amnésie traumatique elle connaît ? Cest grotesque
@@williamgweilo en tant que victime, je peux vous dire qu'on en apporte des preuves mais qu'elles ne sont pas prises en compte et que la parole de l'agresseur vaut 2/3X plus que celle de la victime
Vous n'avez pas écouté! Ni compris peut-être! Trop subtil pour vous:! L'avocate explique justement que les crimes contre l'Humanité ne sont pas soumis à la prescription. Elle différencie justement le personnel de l'universel. Les acharnements contre une personne méritent un peu plus de réflexion.
Madame l'avocate, si on parle de litterature, attention spoiler** Jean Valjean a profondement change interieurement lorsqu'on le retrouve des annees apres son evasion du bagne, et le montre dans ses actes, dans son essence. Il n'est pas la, a faire du traffic de drogue ou que sais-je encore. Il en va de meme pour le Maire de Casterbridge. Bertrand Cantat n'est pas un personnage de fiction et a le droit a l'oubli, c'est donc dans ce droit qu'il poursuit sa route, dans l'humilite. Marie Trintignant n'etait pas un personnage de fiction non plus et n'a pas a etre oubliee non plus. Quand a Javert, je le lis plutot comme quelqu'un qui creve de sa psychorigidite et de son attitude carrieriste.
Elle se fait de la publicité pour s'enrichir. Qui elle est pour remettre en cause la prescription. La criminalité n'a pas de temps pour être puni et cela ne gêne en rien la justice comme elle veut le faire croire.
Si je comprends bien, il serait très facile d'instrumentaliser la non-réactivité des lois pénales pour des raisons politiques ou élitistes. Il suffirait de repousser des réformes le plus tard possible en alléguant manquer de moyens, de personnels compétents et de moyens financiers pour protéger des criminels en col blanc responsables du seul crime invisible : le viol. Pour ne pas intégrer les recherches scientifiques et les avancées sociologiques. Pour ne surtout pas changer un système bien huilé de parole contre parole, parole d'avocat contre parole d'avocat, permettant de toucher des honoraires totalement injustifiés, forme de prédation financière lorsqu'on sait qu'il est impossible de prouver quoi que ce soit. Raison pour laquelle un prédateur sexuel à col blanc ne prend JAMAIS une proie à "parole égale" mais à parole déclassée ou déclassable devant la justice. C'est à ça qu'on les reconnait. Leurs proies sont ou des enfants, des ado, des stagiaires, des étudiants, des femmes seules, des femmes (ou hommes) ayant eu un passé difficile, des femmes ayant eu des parents défaillants, des personnes en difficulté, des subalternes, des personnes en précarité ou en recherche d'emploi, ... Les loups ne se mangent pas entre eux. La perversion est totale. Le système judiciaire se fait complice ou est instrumentalisé à l'insu de son plein gré, par des expertises psychologiques ou psychiatriques qui comportent forcément un biais puisque la victime est en souffrance, elle ne va pas en 4h, évoquer les jours heureux. Ce sont des enquêtes sociales déguisées qui ne disent pas leur nom. Il sera facile ensuite pour l'avocat du prédateur à col blanc d'invoquer les problèmatiques personnels ou d'inventer un narratif non démontré autour d'une vengeance supposée pour aboutir à un non-lieu. Et blanchir les crimes. C'est abject ! Quant à la prescription, il serait évidemment très ennuyeux qu'une ancienne victime dont la parole est devenue, à son tour, une parole privilégiée, 40 ans après, puisse remettre en question ce circuit bien huilé. Face à la présomption d'innocence, il y a la véracité des victimes. Le tribunal judiciaire malgré ses zélotes, n'a jamais eu vocation à supprimer le tribunal médiatique ou populaire car c'est tout ce qui reste à la socété pour se protéger et protéger les siens.
@@anda3091 à ton avis ? Culpabilité, mémoire traumatique enfouie, sentiment de honte, peur des représailles, pas tjs envie de remuer la merde.... Y a 1000 raisons
Ne vous inquiétez pas, c'est une invention cette prescription, uniquement fait pour se dédouaner, ils vont finir par partir naturellement ces détraqués pervers. Cordialement
@@venusel3860 Selon vous, le droit de la prescription, hérité des normes romaines et inscrit dans le droit français depuis 1808, avait pour seul but de dédouaner des "détraqués". Testons cette hypothèse : comment se fait-il que la prescription s'applique à l'immense majorité des cas administratifs, civils et pénaux s'il s'agit "uniquement de dédouaner des détraqués" ? Comment se fait-il que le principe de la prescription se retrouve dans la philosophie du droit depuis les Lumières ? Qu'opposez-vous à la justification présentée par l'histoire du droit et au consensus des juristes sur la motivation de ce droit, à savoir la limitation de l'arbitraire ?
Un discours très argumenté et en réalitéde bon sens. Les propos de cette avocate sont d'une finesse et d'une grande intelligence. Victimiser et se vivre éternellement en se considérant comme victime est terriblement mortifere et cela va à l'encontre des intérêts de la personne qui a subit un préjudice.
Quand les faits sont là, ils sont là. Faut pas se cacher derrière la "prescription" qui n'existe pas, comme la "justice" qui n'existe pas non plus. Une victime est une victime et c'est tout.
@@venusel3860 Si la "justice n'existe pas" et qu'une "victime est une victime et c'est tout", êtes-vous d'accord avec la conclusion logique de votre assertion qui est qu'une personne se déclarant comme victime vaut condamnation immédiate et sans appel du coupable désigné ?
@@williamgweilo chacun peut continuer à se dédouaner, c'est une question de temps. Bien sûr qu'il y a eu des gens accusés à tord aussi. Il n'y a pas de justice, et oui une victime, peu importe le genre, qui à subi des agressions sexuelles est une victime.
@@venusel3860 Vous n'avez pas répondu à ma question. Bis repetita placent : est-ce que si une personne se présentant comme victime d'agression(s) accuse une autre personne la justice & la société doivent considérer cette dernière comme coupable ? Quant à votre propos, "une victime est une victime", c'est une tautologie. En l'espèce, puisque nous parlons de justice, la question est celle du jugement : dans quelles conditions la justice doit-elle juger de la culpabilité d'une personne inculpée ? Une réponse est apportée par la juriste de la présente vidéo : on ne doit pas et on ne peut pas juger sans preuve. Je vous poserais donc une dernière question : si dans un procès (où une personne se présente comme victime d'agresion) on ne dispose d'aucune preuve, doit-on condamner sur une unique parole d'accusation ?
Enfin ! bravo - Madame - pour ce superbe plaidoyer, si essentiel, sans lequel aucune justice humaine ne serait possible. La prescription est une dimension fondamentale du droit français, elle est (comme l'abolition de la peine de mort) l'indice que la justice humaine est faillible, et tient à distance toute notion de vengeance des prétoires. A l'heure où l'on reparle de la peine de mort et où l'on supprime petit à petit le principe de prescription, un tel discours est rare et précieux.
Parole de violeur!
@@morganec8335 Du même niveau que "vous êtes pour l'abolition de la peine de mort, parole de criminel tentant de se couvrir".
@@morganec8335Bonjour, c'est une invention fabriquée de toutes pièces pour se dédouaner de leur responsabilités ces pervers lâches 🕳️, cette "prescription".
Madame Dosé, comment pouvez-vous dire qu'en France les gens sont libres, donc responsables, d'assister ou non à un concert de Bertrand Cantat alors qu'il a été jugé à l'étranger et qu'il n'a purgé que la moitié de sa peine ?
Très bonne intervention de cette avocate sur ce sujet!
Quelle horreur ce discours !!!!
Wahou je plains les victimes de viols qui ont tenté de taper à sa porte pour être défendues. Je souhaite rappeler à cette avocate la définition même de justice: 'La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants.' Les victimes veulent que ces actes soient sanctionnés afin qu'ils ne soient plus répétés. Changez de métier madame l'avocate! celui-ci n'est définitivement pas fait pour vous.
Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de prescription, c'est pour se dédouaner. Tout ces êtres détraqués et sans scrupules finissent par dégager, et c'est déjà bien. Question de temps 🕳️
J'ai été violé toute mon enfance et je lui donne complètement raison. C'est a vous à faire un travail pour sortir de la souffrance et non à la justice
Donc, pour les crimes contre l humanite il y a prescription ?
Les victimes de la guerre doivent ne rien dénoncer... même en fin de vie.
Pour mieux transmettre les trauma aux futurs générations ?
Je prends cet exemple car à l échelle individuelle, le crime est le viol.
Celle qui ne va pas bien cest l avocate.
La différence entre la théorie et la pratique. 47 ans ce n est pas si vieux. Cette dame doit rester avec l horreur de ce qu elle a découvert.
L amnésie traumatique elle connaît ?
Cest grotesque
Merci
Considérez-vous que l'on puisse condamner sans preuve ?
@@williamgweilo en tant que victime, je peux vous dire qu'on en apporte des preuves mais qu'elles ne sont pas prises en compte et que la parole de l'agresseur vaut 2/3X plus que celle de la victime
@@elisaatypical5261 Vous n'avez pas répondu à la question.
Vous n'avez pas écouté! Ni compris peut-être! Trop subtil pour vous:!
L'avocate explique justement que les crimes contre l'Humanité ne sont pas soumis à la prescription. Elle différencie justement le personnel de l'universel. Les acharnements contre une personne méritent un peu plus de réflexion.
Madame l'avocate, si on parle de litterature, attention spoiler** Jean Valjean a profondement change interieurement lorsqu'on le retrouve des annees apres son evasion du bagne, et le montre dans ses actes, dans son essence. Il n'est pas la, a faire du traffic de drogue ou que sais-je encore. Il en va de meme pour le Maire de Casterbridge. Bertrand Cantat n'est pas un personnage de fiction et a le droit a l'oubli, c'est donc dans ce droit qu'il poursuit sa route, dans l'humilite. Marie Trintignant n'etait pas un personnage de fiction non plus et n'a pas a etre oubliee non plus. Quand a Javert, je le lis plutot comme quelqu'un qui creve de sa psychorigidite et de son attitude carrieriste.
Elle se fait de la publicité pour s'enrichir. Qui elle est pour remettre en cause la prescription.
La criminalité n'a pas de temps pour être puni et cela ne gêne en rien la justice comme elle veut le faire croire.
Si je comprends bien, il serait très facile d'instrumentaliser la non-réactivité des lois pénales pour des raisons politiques ou élitistes. Il suffirait de repousser des réformes le plus tard possible en alléguant manquer de moyens, de personnels compétents et de moyens financiers pour protéger des criminels en col blanc responsables du seul crime invisible : le viol.
Pour ne pas intégrer les recherches scientifiques et les avancées sociologiques. Pour ne surtout pas changer un système bien huilé de parole contre parole, parole d'avocat contre parole d'avocat, permettant de toucher des honoraires totalement injustifiés, forme de prédation financière lorsqu'on sait qu'il est impossible de prouver quoi que ce soit.
Raison pour laquelle un prédateur sexuel à col blanc ne prend JAMAIS une proie à "parole égale" mais à parole déclassée ou déclassable devant la justice. C'est à ça qu'on les reconnait. Leurs proies sont ou des enfants, des ado, des stagiaires, des étudiants, des femmes seules, des femmes (ou hommes) ayant eu un passé difficile, des femmes ayant eu des parents défaillants, des personnes en difficulté, des subalternes, des personnes en précarité ou en recherche d'emploi, ... Les loups ne se mangent pas entre eux.
La perversion est totale. Le système judiciaire se fait complice ou est instrumentalisé à l'insu de son plein gré, par des expertises psychologiques ou psychiatriques qui comportent forcément un biais puisque la victime est en souffrance, elle ne va pas en 4h, évoquer les jours heureux. Ce sont des enquêtes sociales déguisées qui ne disent pas leur nom. Il sera facile ensuite pour l'avocat du prédateur à col blanc d'invoquer les problèmatiques personnels ou d'inventer un narratif non démontré autour d'une vengeance supposée pour aboutir à un non-lieu. Et blanchir les crimes. C'est abject !
Quant à la prescription, il serait évidemment très ennuyeux qu'une ancienne victime dont la parole est devenue, à son tour, une parole privilégiée, 40 ans après, puisse remettre en question ce circuit bien huilé.
Face à la présomption d'innocence, il y a la véracité des victimes.
Le tribunal judiciaire malgré ses zélotes, n'a jamais eu vocation à supprimer le tribunal médiatique ou populaire car c'est tout ce qui reste à la socété pour se protéger et protéger les siens.
Pas ok avec elle du tout
J'ai toujours gaelle rosé sur moi et les 2 frères axel Antoine pourquoi ?
Ah bon, la justice ça n'est pas ça ??? A t elle déjà été victime cette personne ??? La souffrance des victimes n a pas de prescription elle !
Alors pourquoi attendre aussi longtemps pour porter plainte ?
@@anda3091 à ton avis ? Culpabilité, mémoire traumatique enfouie, sentiment de honte, peur des représailles, pas tjs envie de remuer la merde.... Y a 1000 raisons
Ce même argument était utilisé contre l'abolition de la peine de mort "les victimes elles ont bien eu la peine capitale !".
Ne vous inquiétez pas, c'est une invention cette prescription, uniquement fait pour se dédouaner, ils vont finir par partir naturellement ces détraqués pervers. Cordialement
@@venusel3860 Selon vous, le droit de la prescription, hérité des normes romaines et inscrit dans le droit français depuis 1808, avait pour seul but de dédouaner des "détraqués".
Testons cette hypothèse : comment se fait-il que la prescription s'applique à l'immense majorité des cas administratifs, civils et pénaux s'il s'agit "uniquement de dédouaner des détraqués" ?
Comment se fait-il que le principe de la prescription se retrouve dans la philosophie du droit depuis les Lumières ?
Qu'opposez-vous à la justification présentée par l'histoire du droit et au consensus des juristes sur la motivation de ce droit, à savoir la limitation de l'arbitraire ?
Un discours très argumenté et en réalitéde bon sens. Les propos de cette avocate sont d'une finesse et d'une grande intelligence.
Victimiser et se vivre éternellement en se considérant comme victime est terriblement mortifere et cela va à l'encontre des intérêts de la personne qui a subit un préjudice.
Quand les faits sont là, ils sont là. Faut pas se cacher derrière la "prescription" qui n'existe pas, comme la "justice" qui n'existe pas non plus. Une victime est une victime et c'est tout.
@@venusel3860 Si la "justice n'existe pas" et qu'une "victime est une victime et c'est tout", êtes-vous d'accord avec la conclusion logique de votre assertion qui est qu'une personne se déclarant comme victime vaut condamnation immédiate et sans appel du coupable désigné ?
@@williamgweilo chacun peut continuer à se dédouaner, c'est une question de temps. Bien sûr qu'il y a eu des gens accusés à tord aussi. Il n'y a pas de justice, et oui une victime, peu importe le genre, qui à subi des agressions sexuelles est une victime.
@@venusel3860 Vous n'avez pas répondu à ma question. Bis repetita placent : est-ce que si une personne se présentant comme victime d'agression(s) accuse une autre personne la justice & la société doivent considérer cette dernière comme coupable ?
Quant à votre propos, "une victime est une victime", c'est une tautologie. En l'espèce, puisque nous parlons de justice, la question est celle du jugement : dans quelles conditions la justice doit-elle juger de la culpabilité d'une personne inculpée ? Une réponse est apportée par la juriste de la présente vidéo : on ne doit pas et on ne peut pas juger sans preuve.
Je vous poserais donc une dernière question : si dans un procès (où une personne se présente comme victime d'agresion) on ne dispose d'aucune preuve, doit-on condamner sur une unique parole d'accusation ?
@@williamgweilo non mais c'est facile de dissimuler pendant toute un vie. Néanmoins le passé rattrape parfois. Cdt