The Sand Storm in a flying banana.
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- เผยแพร่เมื่อ 30 ก.ย. 2024
- Alphonse Cadière, helicopter pilot with 68 year in the cockpit. He tells us about the time in a flying banana (the Vertol Helicopter) in the Sahara desert where he had to deal with a sand storm. We see how he handles the situation, the risks he took and how he survived.
We ask ourselves the question what we would have done in his shoes. It's a good exercise for today's pilots.
J’ai aussi 68 années sur hélicoptère et 7 années sur banane en Algérie et je volais avec Alphonse Cadiere
@@CaroLaPilote Ca serait bien une vidéo avec René pour écouter ces petites anecdotes!
@@CaroLaPilote heureux de faire ta connaissance bisous
Bonjour René. J'ai en projet la réaliser de vidéo regroupant les souvenirs de nos anciens. Et pourquoi pas faire partie de ces témoignages. Je suis sur DAX. Les interviews seraient réalisées autour des appareils du musée.
Bonjour ,j'atterris et je demande à mes hommes "armés" de faire si possible bien sur, une protection des hélicos le temps que la tempête de sable passe et on reprend le vol ensuite . Trop risqué de volé à 2-3 m du sol et mettre tout l'équipage en péril . Au sol, même en cas d'attaque éventuel des ennemis ( chose que je doute fort en pleine tempête de sable ;)) nous avons l'armement pour y faire face . En vol, si tu te prend un rocher ou autre , rien ne pourra le stopper et c'est le crash assuré ! A SAVOIR : lors d'une décollage d'hélico, d'avions, en pleine tempête de sable, il surviens très souvent un phénomène qui peu être dangereux ! Il s'agit de l' effet Kopp Etchell ! Ce dernier survient lorsqu'un hélicoptère tente de décoller dans une tempête de sable
Le revêtement abrasif des pales est alors pulvérisé en minuscules particules qui s'enflamment spontanément dans l'air et peu éventuellement mettre le feu à l'appareil ! De plus lors d'une opération ou il faut être discret, l'hélicoptère deviens vite repérable par les ennemis qui le prennent pour cible plus facilement . La lumière de l'effet Kopp-Etchells peut aussi interférer avec la capacité de voir du pilote, en particulier lors de l'utilisation d'un équipement de vision nocturne. Cela peut entraîner des difficultés à atterrir en toute sécurité et produire une désorientation "spatiale" de ce dernier ( un peu comme un faisceau laser ) . Voilà pourquoi il vaut encore mieux faire un atterrissage en urgence plutôt que de devoir affronter, une tempête de sable !
Merci beaucoup pour ces informations !
J'adoré voler avec Alphonse sa me manquera immense pensé pour toi tu m'a beaucoup appris...vole en paix tu était très fort je me souvent de ses 360°top😊et aussi de ma première autorotation impressionnante
Le meilleur 😊
Génial ce récit d’Alphonse. Quelquefois les meilleurs pilotes sont tellement sûrs de leur maîtrise qu’ils peuvent jouer avec le feu...et ça devient dangereux. Merci Caro
Ce serait donc un excès de confiance? En fait non. Je suis un ancien pilote hélico dans l'ALAT et j'aurais fait la même chose que lui si j'avais dû continuer. La seule autre option aurait été de se poser et d'attendre que ça passe ou faire demi-tour mais ça dépend du contexte. A noter que le H21 n'était pas du tout adapté à ce qu'on lui faisait faire en Algérie car sous-motorisé et côté instruments c'était plutôt spartiate. J'ai connu le vent de sable au Tchad sur Puma et j'ai fait la même chose sauf que la visibilité était "volable" (autour de 1000m de VH). En revanche, sur le sable, je me suis fait vraiment peur en volant très bas au-dessus de dunes par beau temps : avec le soleil c'est comme sur la neige, on ne voit pas bien les contours et on peut difficilement évaluer la hauteur. On avait des radio-sondes mais ça ne résout pas le pb. Très dangereux et, pour info, on ne le faisait pas pour la frime ou pour jouer avec le feu mais ... disons à cause du contexte.
@@CaroLaPilote Très juste
Super Caro des vidéos 😊
Come fly with you ? Pourquoi pas ! Mais où avez vous appris à parler aussi bien Français ? Pas mal le récit de ce vétéran pilote.
Bonjour, les vols avec ce type d'hélico devaient être éprouvants avec du bruit énorme, mais c'était l'époque qu'elle évolution !!!
Ce que j'aurais fait à leurs place me poser et attendre que la tempête passe!
J'ai adoré le témoignage d'Alphonse, merci pour cet épisode.
Très risqué de voler si bas sans visibilité.. mais les filtres des moteurs ont supporté tout le sable jusqu'à destination? Quelques explications sur la préparation des machines à l'époque pour de telles missions m'intéresse. Merci pour ces reportages passionants.
Ah bah voila, on a la petite histoire qui confirme mon précédent commentaire !
Je serais curieux d'avoir l avis d'un pilote d'hélicoptère de l armée d'aujourd'hui pour connaitre le "process" dans ce genre de cas !! Des hélicoptères fraichement révisés et 100% opérationnels qui traversent ce genre de phénomène doivent surement demander une maintenance particulière à cause du sable etc.. Bref très intéressant Merci !!
Merci a toi pour nous faire partager ca !!
@@CaroLaPilote les turbines des hélicos depuis les Puma jusqu’au Caïman ont des filtres à particules fonctionnant par différentes méthodes mais qui permettent d’éviter une extinction ou un pompage turbine. Par contre l’entretien est beaucoup plus rapproché avec fibroscopie pour vérifier les aubes et avec parfois des changements de moteur après quelques dizaines d’heures de vol seulement... Les pales sont aussi recouvertes d’un revêtement particulier changé selon l’usure. Par contre voler dans ces conditions n’est pas recommandé et si la situation le permet, la priorité est de poser sur une base proche, ou alors de passer en IFR et monter suffisamment. Les progrès en météo et en radar météo embarqués permettent quand même d’éviter au maximum ces Rencontres...
Au sud
Merci Caro pour ce récit nostalgique et instructif, pour ma part en cas de soucis comme Mr Cadiere, n'étant pas courageux, je me serais posé en attendant le calme après la tempête. 👍😉
Bonjour Didier. En effet j'aurais également choisi cette solution. J'ai le souvenir d'une évacuation sanitaire avec des conditions météo de plus en plus mauvaises comme Alphonse. J'ai fini par me dérouter vers un autre hôpital plutôt que de poursuivre à destination. Ou comme ce vol, à force d'entêtement j'ai fini par me retrouver en conditions de vol aux instruments. Heureusement j'étais qualifié sur ce type de vol, non pas sur hélicoptère, mais sur avion. Cela m'a sauvé la vie ainsi que celle de mes passagers.
Coucou heliclub copt'air une grosse penser pour Alphonse mon instructreur un homme généreux et un pilote remarquable qui savais transmettre sa passion je n'oublierais jamais cette phrase" il part a droite coup de tatane a gauche il part a gauche coup de tatane a droite c'est toi qui dirige pas lui "merci pour c'est 25h de vol a tes côté repose paix tu manqueras beaucoup dans ce domaine....
Bonjour,
Bravo Caroline pour la qualité pédagogique de vos vidéos. Nous nous sommes croisés jadis au mail quand vous étiez jeune pilote pro, et quand je passais le PPLH à Colmar chez Heli Travaux. Vous avez fait un joli parcours. Continuez !
J'ai aussi volé un peu avec Alphonse Cadière ! Que du bonheur !
Merci
👍simpa l'anécdote ! merci caro la pilote
68 ans aux commandes! Merci pour ta vidéo, elle me servira pour mes cours
Quelle vidéo !!!!! C'est passionnant d'écouter un grand ancien raconter un de ses souvenirs. Merci Caro pour cette interview. Ce souvenir nous démontre à la perfection la théorie des plaques de Reason qui, traversées les uns après les autres, conduiront à l'accident. Fort heureusement Alphonse ne traversera pas la macabre dernière.
Si tu me le permets, je rapporterai ce souvenir à nos visiteurs lors de mes visites commentées au musée de l'ALAT et de l'hélicoptère à DAX lors que nous serons face au Vertol H21. Après deux vidéo réalisées pour le musée de l'ALAT, j'en ai une troisième dans le tuyau pour l'aval de diffusion. Il m'a été suggéré d'interviewer nos anciens. Ils sont la mémoire de l'ALAT. Ils nous quittent les uns après les après emportant leurs précieux souvenirs. Alphonse nous a quitté mais grâce a ton initiative il nous laisse un témoignage précieux. Si tu m'y autorises, je souhaiterai proposer au conservateur du musée de l'hélicoptère à DAX ta vidéo pour les archives. On m'a sollicité pour la réalisation de vidéo regroupant les souvenirs des personnels de l'ALAT. C'est un travail ENORME. Ta vidéo montre tout l'intérêt de cette idée. Je t'en félicite.
si tu passes un jour par DAX, je me ferai un plaisir de t'organiser une visite privée du musée.
Bien amicalement Caro
Je suis un ancien de l'ALAT (Puma) et il va falloir que je pense à visiter ce musée quand même. Je me souviens des Bananes en pots de fleur à l'entrée des bases et je m'étais dit que le jour où je verrai un Puma dans la même situation, il serait temps de partir ... Et c'est arrivé!
Est ce qu'il n'aurait pas été moins dangereux de se poser et d'attendre le lendemain matin ?? Je ne suis pas pilote, je me rends bien compte que voler sans visibilité est très dangereux.
En temps de paix : très certainement mais sur hélicoptère militaire en temps de crise c'est moins évident. Au-dessus d'une zone "hostile" par exemple ce n'est peut-être pas la meilleure idée ...