Stigmatisation et trouble de personnalité limite
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- เผยแพร่เมื่อ 2 ต.ค. 2024
- La stigmatisation est présente depuis fort longtemps et a, à travers l'histoire, touché plusieurs groupes marginalisés tels que les homosexuels ou encore les personnes atteintes du sida. Aussi loin que la Grèce Antique, où les esclaves étaient marqués au fer brûlant sur la peau pour indiquer leur statut inférieur et leur valeur moindre pour et aux yeux de la société, nous retrouvons des démonstrations de l'existence de la stigmatisation.
Le stigma (calque de l'anglais) est, selon Erving Goffman (1963) «un attribut profondément discréditant qui empêche l'individu d'être pleinement accepté au sein de la société, qui l'étiquette comme étant différent». Le stigma, ou préjugé, peut se traduire par une trace visible à tous, mais peut également être moins apparent, tel est le cas de la maladie mentale,
La stigmatisation est plus forte sur la maladie mentale que sur la très grande majorité des autres maladies. Ceci étant dit, les individus vivant avec un trouble de personnalité limite n'y échappent pas et vivent les conséquences de cette stigmatisation quotidiennement.
La stigmatisation vécue par les individus présentant un trouble de personnalité limite est, par contre, particulière. En effet, non seulement le public général a des attitudes négatives envers ces derniers, mais également le personnel soignant.
Dans le cadre du stage de la maîtrise en service social de l'Université de Montréal, nous sommes appelés à élaborer et implanter un projet d'intervention novateur. Le présent projet d'intervention était donc désireux d'innover en développant un outil de sensibilisation, qui prit la forme d'une vidéo, ayant pour thème la stigmatisation vécue par les individus présentant un trouble de personnalité limite.
Cette démarche créative, se basant sur les principes de la conscientisation et de la psychiatrie citoyenne, impliqua la participation des individus vivant avec un trouble de personnalité limite à la conception, la réalisation et le tournage de cette vidéo.
Ce projet fût une occasion de conscientiser les individus vivant avec le trouble de personnalité limite à la stigmatisation et ses conséquences et sera, nous espérons, maintenant un outil permettant à ceux qui le visionnent d'en apprendre davantage sur ce trouble en se sensibilisant à la détresse vécue par les individus en souffrant.
merci pour ce témoignage qui reflète bien la réalité.
Félicitation pour votre implication dans ce projet! C'est une belle et généreuse contribution à la sensibilisation du public au sujet des impacts de la stigmatisation... Bravo aussi à Geneviève pour cette initiative. Et bonne continuation à chacun-e d'entre vous!
J'ignore la situation au québec mais en France, c'est à peine si on connait ce trouble. La plupart des personnes touchées par ce trouble ne sont pas diagnostiquées. C'est bien de dé-stigmatiser l'image portée sur ce trouble. Connaitre ses propres lacunes, les reconnaitre et les faire connaitre est de votre devoir surtout dans une relation de couple, parce que le souci principale c'est l'ignorance. On ignore souvent que l'autre est borderline, et le jour où l'on découvre la réalité, c'est généralement trop tard après une rupture déchirante. Vous avez beaucoup de qualités et ça on en est bien conscients mais le switch noir/blanc est destructeur....c'est comme si tu fais visiter le paradis à qqn puis un jour sans avertissement, la personne se retrouve éjectés dans les tréfonds de l'enfer et cela fait vraiment peur d'où cette stigmatisation.
Je suis d'accord, c'est très mal connu et surtout mal diagnostiqué en France, malheureusement. J'ai passé plus de dix ans sous antidépresseurs et anxiolityques, perdu des milliers d'euros dans des thérapies qui m'ont certes aidée, mais pas aussi efficacement que si on m'avait aider à mieux comprendre comment mes fonctionnements. C'est dur de ne pas être compris(e). Courage à toi si tu es atteint(e) ou si tu connais quelqu'un !
Au Québec , on parle du trouble ,mais même les psychologues et autres sociologues ne se gênent pas de nous fermer la porte. Fait vécu. Les jugements volent de partout également. On en parle, mais presque toujours en mal.
@@Marie-Michelle Il est connu que beaucoup de psychologues/psychiatres refusent de soigner certains troubles du cluster B, pour différentes raisons. Mais il y a aussi un nombre de psys matures et capables de ne pas juger. C'est l'état d'esprit ou la philosophie du personnel soignant qui prime des fois. Des fois, il faut choisir "son camp". Le fait qu'on en parle en mal, c'est parce que les gens qui vont voir un personnel de santé, n'y vont que le jour où ça ne vas plus du tout. Quand tout va bien, ou semble aller bien, personne ne souffre pour en discuter. Le plus important dans tout cela, c'est de ne pas se laisser décourager par les avis négatifs, qui ne sont pas représentatifs de la réalité. Il y a un tas de sources d'inspirations positives qui redonnent espoir, dont certaines ex PBD complètement guéries, et qui soignent elles-mêmes les personnes en souffrance. Bon courage à tous !
@@LaGrossePaulik Le plus important, c'est le diagnostic, et de comprendre sa personnalité, ou ce qui nous arrive. Ensuite, la guérison n'est qu'une question de temps, et de volonté. Concentre-toi sur les sources d'informations positives qui dégagent de la compassion. J'étais moi-même victime d'une personne atteinte de ce trouble; mais avec le recul, on voit les choses différemment. Donc ne te sens pas jugée si tu remarques une virulence dans l'attitude de ceux qui parlent mal du trouble borderline.
Je suis dans ce cas. J'ai des comportements tres limites et je n'arrive pas a avoir une relation durable. Grosse souffrance. En france, il y a rien pour nous. Tellement vrai ces temoignages. Merci à vous de temoigner pour tout les autres
Merci, pour ce beau vidéo, bravo pour les témoignagnes qui décrivent très bien le trouble TPL (Bordeline) très facile à comprendre, c'est grâce à des gens comme vous que les stigmats vont finir par diminuer. Beau travail.
Il y a des limites de juger aussi sévèrement le trouble de personnalité limite...
Merci d'expliquer clairement pour mes proches.. Je partage.
Intéressant, j'ai constaté que les personnes ayant un trouble de personnalité limite sont malheureusement régulièrement stigmatisé dans les centres hospitalier, même dans les départements psychiatriques.
Très vrai!
Woweee !! Mercii d'expliquer comman on se sent
C'est tellement ça...les justes mots!
🙏
moi aussi jai le tpl et jai juste 26 ans quoi sa va etre a 50 ans juste des jugement sur les personne tpl
Merci. Je me reconnais dans la stigmatisation parce que j'ai eu peur de la réaction bizarre et distante de mon partenaire amoureux. Du coup il s'est enfui et je n'arrive pas à le rassurer et le reprendre ?
Il a maintenant peur et ne veut plus revenir, et je suis bien malheureuse.
Bonjour Jacqueline,
Sachez que vous n'êtes pas seule et que des ressources gratuites et confidentielles existent pour vous soutenir :
• Info-Social 811
• 1 866 APPELLE
• suicide.ca
Bien entendu, merci :-)
Vous n'êtes pas que ce trouble. C'est n'est qu'une infime partie de vous-mêmes
Merci
Dans le cadre de la formation en écoute active pour nos membres, nous aimerions utiliser cette video coupé en deux section. Le montage est fait. J'aimerais vérifier si des droits d'inutilisation sont recommandé -MERCI POUR VOTRE SUIVI- !! J'ai BEAUCOUP de difficulté a rejoindre quelqu'un qui peut me confirmer!!
Bonjour. À ce sujet, nous vous invitons à communiquer avec notre équipe à l'adresse courriel suivante : communications.cemtl@ssss.gouv.qc.ca. Merci et bonne journée !
Je peux la partager?
Loin de moi l'idée de stigmatiser qui que ce soit. mais les personnes atteintes de TPL ne sont-elles pas elles-même difficiles à vivre pour les autres ?
On a tous et toutes des moments où on est difficile à vivre pour les autres, borderline ou pas. Par exemple pour toi, ce commentaire là.
Oui. Mais je suis sure que vivre au quotidien avec quelqu'un qui a un cancer, un alzheimer ou un autisme classique, c'est difficile aussi. Ce n'est pas pour autant que ce sont de mauvaises personnes qu'il convient de diaboliser.