Un nouveau simulateur de pilotage révolutionnaire !

Un nouveau simulateur de pilotage révolutionnaire ! Piloter l'hélicoptère de vos rêves.
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🚁 Et si apprendre à piloter un hélicoptère était accessible à tous ? C’est le pari fou que se sont lancé 3 associés passionnés d’aéronautique. Didier, Nicolas et Jérôme ont mis en commun leurs compétences personnelles et professionnels pour proposer le meilleur simulateur de pilotage d’hélicoptère à un prix extrêmement attractif. Nous pouvons le dire, nous pouvons maintenant piloter pour pas chère et sous n’importe quelle météo.
Interview complète avec Didier LAROCHE : • Un nouveau simulateur ...
🌟Ce simulateur est unique de par sa conception puisqu’il retranscrit exactement les conditions d’un vol en instruction. Avec son casque VR l’élève pilote sera plongé dans un cockpit d’hélicoptère et bénéficiera des doubles commandes.
🌎 Embarquez à bord de ce simulateur unique et faite le tour du monde si vous le souhaitez !
🔥 Didier vous propose de retracer l’historique de ce simulateur (qui cherche encore son nom officiel) depuis l’idée de base jusqu’à la création de ce model accessible au public
🤩 Nos élèves de notre série HéliPilots 2.0 - du Virtuel au Réel - se forment sur ce simulateur aux côtés de Caro et Didier, le résultat est bluffant.
👉 Vous pouvez essayer ce simulateur à la boutique Côté Piste de l’aéroport de Lyon Bron et restez connecté nous vous réservons une surprise pour les fêtes de fin d’année
#simulateur #helicopter #pilotage #pilote
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[@MrGilinnn]

Super simulateur ! En effet la réalité virtuelle est une révolution ! On peut maintenant dire que c'est trés facile de se batir un véritable Simulateur hélicopter à la maison ! Je vole depuis + de 10 ans sur simulateur et c'est chaque fois une sensation incroyable!

[@CaroLaPilote]

De magnifiques sensations, on se rapproche vraiment de la réalité 😳🤩

[@patrice998]

Ce simu fait rever !! Bon Dimanche Caro

[@CaroLaPilote]

Oh oui !! 😃

[@laminak1173]

Bonjour Caro, je me suis mis au simulateur il y a quelques mois seulement. En fait je travaille souvent en montagne on utilise beaucoup l'hélicoptère pour le transport de personnels et de matériel, et sur les conseils d'un collègue j'ai testé le simulateur sur mon ordinateur et j'ai tout de suite adoré. Je suis absolument d'accord avec ce qui est dit sur le casque c'est mille fois mieux pour le stationnaire et se poser, la sensation d'immersion est incroyable. J'ai commencé à fabriquer mes propres commandes de vol pour plus de réalisme. C'est pour ça que je vous ai posé la question sur le comportement du palonnier la semaine dernière 😜

[@CaroLaPilote]

Mais c’est super ! 😁

[@patolt1628]

3:44: c'était juste, on peut dire fabuleux (z)outil, la liaison était possible 😉. Ce n'est pas comme deux cent (z)Euros qu'on entend souvent alors que là non : cent et mille sont invariants et n'ont pas de "s" à la fin donc pas de liaison ou alors il faut être cohérent et dire un "z"Euro ...😊
A part ça et plus sérieusement, j'ai pas mal travaillé sur les simulateurs après ma vie de pilote hélico et, à moins que tout ait changé en 10 ans (depuis que j'ai hélas pris ma retraite), il existe, pour faire simple, 3 types d'outils pédagogiques certifiés c-à-d utilisables dans un cadre pédagogique :
- le FNPT (Flight and Navigation Procedures Trainer), sur base fixe avec ou sans visuel et utilisant un modèle de vol et un modèle moteur "génériques" qui permettent par exemple de se familiariser avec les rudiments du vol aux instruments: bases de la tenue machine, positionnement en radio-navigation, etc ... Ça ne simule pas un appareil en particulier. Inutilisable pour apprendre à piloter un hélicoptère, c'est pour ceux qui savent déjà mais apprennent une technique particulière. C'est un "entraineur", pas un "simulateur" à proprement parler puisqu'il ne simule que partiellement la réalité.
- le FTD (Flight Training Device) : sur base fixe ou plateforme mobile selon le niveau du simulateur (et le prix bien sûr). Le modèle de vol doit être conforme à la machine réelle mais les instruments peuvent être simulés par des écrans à condition qu'ils soient présentés tels qu'ils sont dans l'appareil réel en taille et en emplacement c-à-d que le simulateur est dédié à une machine et peut être en partie utilisé pour une transformation de type sur la dite machine. Le FTD doit être certifié par la DGAC en France pour pouvoir être utilisé dans le cadre d'une formation. On est autour de 3 M€, plus s'il y a affinité, un mouvement en particulier (3 ou 6 axes). Les derniers FTD sont de grande qualité, en particulier pour les pannes et permettent de diminuer substantiellement le nbre d'heures de vol pour une transformation de type. Ils sont chers mais moins qu'un FFS et assez rentables finalement.
- le FFS (Full Flight Simulator) c'est le haut de gamme c-à-d la représentation exacte de l'appareil réel, y compris les instruments, les sièges, les commandes, tout. Les modèles de vol et moteur sont rigoureusement conformes à la machine réelle et la plateforme est mobile sur un mouvement 6 axes ce qui permet, couplé au visuel, de "ressentir" les mouvements de la machine. Le simulateur doit évidemment être certifié (et ce n'est pas une formalité simple ...) et le niveau de "fidélité" est tel qu'il peut être utilisé en substitution aux vols réels. On peut y reproduire toutes les pannes possibles, qu'on ne peut pas faire en vol, ce qui en fait un outil pédagogique extrêmement performant. C'est en général utilisé par les gros opérateurs pour des appareils multimoteurs complexes ou les avions de ligne par exemple. On peut faire une transformation complète sur ce type de simulateur et faire 1 ou 2h de vol pour faire joli à la fin (en fait pour prendre en compte la personnalisation de la machine selon la compagnie ou le service si nécessaire) et être parfaitement qualifié pour voler ensuite sur l'appareil. C'est certifié et là pour le coup c'est une procédure longue et complexe. Le prix est plutôt autour de 10M€, en gros le prix de la machine réelle car c'est un système d'une très grande complexité à la mise au point toujours difficile (et beaucoup plus pour un hélicoptère que pour un avion ...)
Ce qui est montré dans la vidéo n'est pas à ce titre un simulateur, plutôt un jouet mais peut à la rigueur rentrer dans la catégorie FNPT à condition de bien définir ce qu'on veut faire avec. C'est séduisant, probablement abordable financièrement mais il faut faire attention à avoir l'approbation des autorités et se limiter aux possibilités de l'outil, surtout ne rien montrer qui ne soit pas conforme dans le principe à un vrai hélicoptère pour ne pas courir le risque de faire du "negative training" parce que là c'est carrément dangereux. Si quelqu'un se crashe un jour parce qu'il a fait quelque chose qu'il a appris sur un "simulateur" qui n'était pas fidèle à la réalité, je vous laisse deviner la suite ...
Cela dit j'aimerais bien essayer ce système sans a priori car je ne connais pas ces casques de "réalité virtuelle". Faut voir : FNPT pourquoi pas, plus je ne pense pas. Il est vrai que je ne suis pas un grand fan des simus car je suis du monde ancien (j'ai fait mon stage pilote en 1978-79 ...) où on n'utilisait pas de simu et ça se passait bien. Toutefois je dois reconnaitre que ce que j'ai observé dans ma vie professionnelle c'est que ceux qui avaient été formés sur simulateur ( FFS ) étaient beaucoup plus performants quant à la gestion des pannes parce que tout simplement ... ils les avaient "vécues".
Bien cordialement

[@CaroLaPilote]

Merci pour ce commentaire 😉, le meilleur moyen de se faire une idée c'est de l'essayer 😊.
Pour ça ➡️ rendez-vous chez Côté Piste à Lyon Bron (et restez connecté car demain on annonce un code promo 🤩). Merci pour votre fidélité 😍

[@patolt1628]

@@CaroLaPilote Vous avez tout à fait raison : il faut l'essayer, c'est certain.
Je vous ai fait part de mes doutes en fonction de mon expérience dans le domaine (en gros 10 ans comme pilote opérationnel, 10 ans pilote d'essais puis 10 ans dans le développement de simulateurs dans l'industrie) car je vous ai senti très (trop ?) enthousiaste vis-à-vis de cet outil. Vous êtes instructeur, vous saurez évaluer les choses mais, bien que la technologie ait évolué un peu, je reste assez prudent en ce qui concerne la "réalité virtuelle" dans des casques magiques. C'est mon côté monde ancien sans doute : je ne dis pas que ce n'est pas bien, juste le petit conseil, sans doute inutile, de bien évaluer le niveau de fidélité du simulateur par rapport à ce qu'il pourrait permettre de faire pédagogiquement. Ça semble séduisant mais ...
J'ai tendance à penser que pour apprendre à piloter un hélicoptère, pour les bases (coordination, assiettes, tenues de vitesse, transitions, stationnaire) il faut monter dans l'hélicoptère ... Le présentateur fait référence au stationnaire : il faudrait faire l'expérience pour savoir si ceux qui auraient "appris" avec l'aide de cet outil acquièrent le stationnaire au moins en même temps sinon plus vite que ceux qui le font dans la machine réelle. J'en doute sérieusement mais bon ... A suivre.
Merci de m'inviter à essayer ce simu, c'est très sympa : hélas je suis à 500 Kms de Lyon et, n'étant hélas plus si jeune, je ne me vois pas trop faire le déplacement en voiture juste pour ça même si ça m'intéresserait beaucoup.
Merci encore. Bons vols. A bientôt 😊

[@jeromegnd4585]

Bonjour @@patolt1628
Je me permets de répondre à la place de Caro étant le "jeune" pilote dont il est question dans cette vidéo et ayant dès mes premières heures PPL(H), combiné les vols réels ainsi que les vols sur "simulateur" (fait maison, comme expliqué dans la vidéo).
Tout d'abord, je vous remercie pour cet apport réglementaire au sujet des simulateurs certifiés, je vous confirme que ce que vous écrivez est toujours d’actualité, même si la réalité virtuelle a fait son entrée depuis, mais nous y reviendrons.
Ce que vous écrivez au sujet du « negative training » est très juste et nous (les instructeurs ayant conçu le simulateur) y sommes très sensible. C’est aussi de là que nous est venu l’idée de le concevoir en double commande (mon simulateur personnel initial n’était qu’un simple commande) de façon à ce que l’instructeur puisse accompagner l’élève aux commandes et voir ce qu’il voit au travers du casque de réalité virtuelle. En somme, l’idée est vraiment de reproduire les caractéristiques d’un vol d’instruction réel. Bien entendu, pour le moment, la technologie a encore des limites. Par exemple, les deux personnes ne se voient pas mutuellement dans le monde virtuel. C’est perturbant au début d’entendre une voix à coté de sois, puis de ne voir personne en place a coté, mais finalement on s’y fait vite.
Il est vrai que le simulateur n’est pas certifié, il n’a pas été conçu pour répondre aux exigences de la CS-FSTD, et par conséquent, aucune heure effectuée dessus ne peut être notée sur le carnet de vol. Il n’en reste pas moins un formidable outil pédagogique, qui, bien utilisé, permet de faire gagner un certain temps d’apprentissage sur les vols réels. Si on veut vraiment le classer dans une case, c’est un OTD (Other Training Device), autrement dit, un « autre dispositif d’entraînement » tel que définie par l’EASA, et peut parfaitement convenir comme un dispositif complémentaire de formation au sein d’un ATO. J’invite toutes les personnes intéressées à se reporter à ce document pour plus d’infos sur les OTD.
www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Int%C3%A9gration_d'un_OTD.pdf
Je reviens plus spécifiquement sur le sujet de la réalité virtuelle, qui est clairement un « game changer » dans le réalisme apporté par un simulateur. C’est assez difficile à décrire mais il faut le tester pour s’en convaincre, exactement comme ce que dit Didier dans la vidéo. Je comprends que vous puissiez y être retissant, et vous êtes parfaitement lucide sur les raisons de cette « méfiance » : La technologie a grandement évoluée. En effet, par le passé, aucun simulateur autre que des machines coûtant autant que l’appareil qu’elle reproduise (comme vous le dites à juste titre) ne pouvait se rapprocher d’un vol réel. Aujourd’hui, pour quelques centaines d’euros (plutôt milliers au final 😊), on peut avoir chez soit, un outil dont le réalisme est saisissant grâce à la réalité virtuelle MAIS aussi grâce a l’évolution des logicielles de simulateur de vol. Un logiciel comme X plane (que nous utilisons dans notre simulateur), qui est pourtant un logiciel dit « grand publique » a un modèle de vol extrêmement évolué. En fait, bien plus évolué que des simulateurs certifiés FNPT 2 par exemple.
Je vous mets un lien vers mon dernier simulateur en réalité virtuelle qui fonctionne chez moi pour vous donner une idée de ce qui peut être obtenu avec les outils que nous pouvons tous avoir à notre disposition de nos jours.
th-cam.com/video/KvCPC4xi51g/w-d-xo.htmlfeature=shared
Pour terminer sur la réalité virtuelle, je vous invite aussi à faire un tour sur le site de Loft Dynamic, compagnie Suisse que propose les premiers (et seuls pour le moment) simulateurs certifiés (FNPT II et FTD niveau 3) sur la base de la réalité virtuelle.
www.loftdynamics.com/
Pour conclure mon « long » message, je vais répondre à votre question tout à fait pertinente que vous posez sur le gain de temps pour acquérir le stationnaire avec une histoire très concrète que je vais partager, car je me posais ma même question que vous. J’ai fait voler sur le simulateur une personne avec zéro expérience hélico (Je précise quand même que cette personne était jeune instructrice avion), elle a volé sur le simulateur quelques heures au total (peut être 2 ou 3 mais pas plus) en double commande en concentrant les exercices sur les mises en stationnaire et la tenue de la machine près du sol. Le lendemain je la faisais monter dans un hélico (R22) pour la première fois de sa vie. Je vous laisse deviner la suite, elle a mis en stationnaire, fait quelques petites translations et rotations, et reposé les patins au sol sans que JAMAIS je n’aie à intervenir sur les commandes. En gros, 10 minutes de travail sol d’un jour sans vent. Certes cette personne a sûrement des facilités à la base, et son expérience avion doit aider. Mais il très peu probable qu’elle aurait réussi les mêmes exercices sans aucune heure de vol simu au préalable. Pour moi, cela a été un révélateur de l’efficacité d’un tel outil.
En tout cas n’hésitez pas à nous contacter si vous avez d’autres questions sur le sujet, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et comme dit Caro, ça sera avec plaisir que nous vous ferons tester le simulateur si vous avez l’occasion de passer sur Lyon Bron.