LOCKE contre HOBBES - Les bonnes lois augmentent la liberté. Traité sur le gouvernement civil (3/7)
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- เผยแพร่เมื่อ 28 พ.ย. 2024
- La liberté est souvent définie par l'absence d'entraves ou d'obstacles, par la possibilité de faire ce que l'on veut sans en être empêché. C'est cette définition qui est utilisée par Hobbes dans le Léviathan notamment. Mais Locke, dans le Second Traité sur le gouvernement civil, s'oppose à cette conception, qui revient à confondre la liberté et la "licence". Pour un être rationnel comme l'être humain, la liberté n'a de sens qu'à l'intérieur des principes de la justice. Ceci implique que les lois justes ne constituent absolument pas une restriction de la liberté. Et même, elles augmentent la liberté puisque qu'elles cherchent à empêcher les autres d'interférer de manière arbitraire dans la vie de chacun.
Très bonne explication, bravo
Excellent, il me semble que lorsque cela est possible, c'est effectivement parfait de pouvoir étudier les idées comparativement. L'opposition souligne ce qu'il y a vraiment en jeu, les idées originales et permet de bien mieux comprendre et retenir sur le long terme, au moins pour un dilettante comme moi. Bref, merci, c'est très intéressant !
Merci beaucoup pour tes podcast qui sont parfaitement claires et agréables à écouter :) Je m'abonne et j’ai hâte de découvrir la suite !
Merci !
Merci ! J'avais tendance à associer Locke à la liberté négative associée au libéralisme selon Ruwen Ogien mais il défend en fait une conception positive souvent associée au républicanisme.
Que penses-tu de la division du libéralisme politique en libéralisme sociétal et en libéralisme économique, l'un pouvant fonctionner sans l'autre ?
Je suis d'accord avec toi.
Le libéralisme politique affirme seulement les droits fondamentaux, surtout le droit à la vie et à des libertés de base.
Pour ce qui concerne le libéralisme économique, il est clair de mon point de vue que ce n'est pas du tout inclut dans ce libéralisme politique, je vais d'ailleurs en parler beaucoup dans le podcast 4. Locke va jusqu'à dire que toute appropriation de choses (et notamment de terrains) qui ne m'est pas nécessaire, et qui peut être nécessaire pour les autres est illégitime. Alors que le libéralisme économique implique plutôt, me semble-t-il une sorte de sacralisation de la propriété privée.
Pour ce qui est du libéralisme sociétal, ça dépend de quoi on parle. Il est vrai que dans beaucoup de cas, il y a sans doute une continuité avec le libéralisme politique, puisqu'il s'agit de ne plus interdire des pratiques qui étaient interdites arbitrairement, sans créer de nuisance (l'homosexualité par exemple). En revanche, il y a peut-être des cas dans lesquels on parle de "libéralisme sociétal" pour des pratiques qui pourraient constituer indirectement ou directement des nuisances, et là on se retrouve avec des conflits ou des dilemmes de valeurs. Par exemple, le droit au nudisme en ville pourrait être revendiqué au nom du libéralisme sociétal, et il n'est pas sûr que les principes du libéralisme politique nous invitent à reconnaître ce droit...