Merci à vous pour ce partage, je me sens moins seule ! 37 ans, pas d'enfants et toujours cette question dans un coin de ma tête : vais-je avoir des regrets ? Après, le modèle de couple proposé par la société est assez enfermant. A nous de sortir de cet "Escalator" (dédicace à un autre épisode de votre super podcast) et d'inventer ce qui nous convient ! Chercher de la permanence là où il n'y en a pas, ne peut qu'être source de désillusion et déception.
Je voulais juste rebondir sur la constatation de l'Autrice sur le fait qu'il y avait des femmes, plus jeunes qu'elle aurait pu penser, qui la remerciaient pour la sortie de son livre, ça peut être du à l'émergence de la glorification de la "wife-trad" sur les réseaux sociaux. Cette tendance à faire des enfants très jeunes, être à la fois mère au foyer et très dynamique parce que jeune. Ce sont ces femmes qui font leur beurre maison, tout maison, vont chercher les œufs de leur poules avec leur têtes blondes tressées en rang d'oignons... Tout en étant toujours mince et belle, et en allaitant le petit dernier nu dans l'herbe en se tenant sur la tête parce qu'on a la force de faire du yoga avec 3 enfants avant 30 ans... Cela fleuri sur les réseaux et c'est vanter à la fois par les hommes et les femmes.
Le boulot que sa demande,sa fait flipper de s astreindre a coller a une image fabriquer de toute pièce pour celle qui tombe dans le piège... dépression a l horizon 🤣
Je dirais surtout "burn-out" à l'horizon. Et aussi, beaucoup de désillusions le jour où on n'est plus aussi jeune et on se rend compte que Môssieur a une (ou des) maîtresse(s), qu'il n'est pas le gentleman qu'il paraît et vous fait les pires vacheries au cours du divorce, qu'on le soupçonne d'avoir ouvert un compte en Suisse pour épargner (il a l'air drôlement riche après la séparation, surtout depuis que la pension alimentaire des enfants a été fixée à un montant ridiculement petit). Et qu'en plus, alors que vous ramez dans un boulot sous-payé avec les enfants à gérer, votre entourage vous reproche de ne pas avoir "refait votre vie".
Comme tjs un podcast hyper intéressant sur des sujets qu'on doit discuter plus ♥︎ Et en tant que psychologue, je vois bcp de possibles références à la la pensé de Deleuze et Spinoza. Nous voir en tant qu'être en devenir (et non des identités figées), avoir des bonnes rencontres avec nos intercesseurs (des personnes, des idées, des objets...) pour qu'on puisse s'exprimer, s'épanouir... et la puissance selon cette perspective n'est pas dans la compétition, vu que la perspective éthique est super importante. Pour plus des relations saines et puissantes ♥︎
Bonheur et éthique sont intimement liés. Pour plus de corps et d'esprits vivant une vie digne et pouvant expérimenter leurs possibilités, potentialités, étant alors puissants - potentialisés et potentialisateurs de bonnes rencontres, comme dit Spinoza. On ne peut pas pas être plus heureux que l'autre ou être heureux aux dépens des autres. C'est un faux bonheur, c'est en fait fragile, mesquin et médiocre. Ce "bonheur" est soutenu par l'individualisme, l'inégalité (sociale, économique...) et la prétendue jalousie que l'autre peut avoir envers nous. Et comme ça on se retrouve seul.e à prétendre au bonheur. "La portée du traité de Spinoza n'est pas seulement de chercher les moyens d'acquérir la force d'esprit pour soi, mais aussi pour les autres. Il fait partie de mon bonheur de partager avec les autres le vrai bien et de former une société telle que la majorité puisse y accéder facilement *". "L'affirmation que le bonheur consiste à partager avec les autres la jouissance du bien est réitérée dans le Traité théologico-politique, où l'on lit : Le vrai bonheur et la béatitude de l'individu consistent uniquement dans la jouissance du bien, et non, dans la gloire d'être le seul à être heureux. Autrement dit celui qui est plus chanceux que les autres, ignore le vrai bonheur et la béatitude.*" • Marilena Chaui - Désir, passion et action dans l'éthique d'Espinosa, p. 68. (*Traduction libre du portugais). Instagram : @psypriscillacarvalho psychologue en ligne, brésilienne en France
merci d'avoir nommé ce fait qu'entre le souhait intellectuel de vouloir changer nos relations et le travail émotionnel de (très) longue haleine, ce n'est pas aussi simple malgré l'envie très profonde d'apprendre à vivre nos amours plus sereinement et moins enfermées dans des schémas qui pourtant nous font mal... (ou mâle ;) )!
Les vieux mecs célibataires sont également perçus comme des personnes ayant raté leur vie et ne collant pas au modèle normatif. On en parle moins entre nous mais ceux qui ont des enfants et sont en couple te le font bien sentir en te parlant du bonheur que c'est d'être père, ou en te parlant des problèmes de leurs enfants ou de ceux qu'ils rencontrent dans leur éducation. A moins qu'ils n'aient fini par se définir uniquement à travers ce prisme. Ce que je trouve triste dans les deux cas.
Qu'on le veuille ou non, les êtres humains sont des êtres éminents sociaux qui se construisent aussi dans le lien à autrui. Ça n'a aucun sens de prêcher pour des relations qui feraient abstraction de la relation justement parce que cela serait soi-disant un gage de liberté à moins de vouloir passer des bons moments avec untel sans plus mais à ce jeu là c'est toujours compliqué
"Vieille" et "fille" c'est un oxymore ?? Pas sûre quand même... Sinon, super intéressant, merci ;-) Je suis une vieille fille heureuse qui ne sent pas la pisse de chat ^^
C'est calqué sur "jeune fille" qui, jusqu'à une époque récente sous-entendait "vierge" ("non-mariée" étant un synonyme à l'époque où les jeunes filles devaient arriver vierges au mariage). Une fois passé le délai de péremption supposée, si elle n'avait pas été "choisie", la société considérait qu'elle n'était plus épousable. Passé un certain âge, c'était étrange de parler de "jeune fille". Imaginez une dame de 70 ans vous dire: "je suis jeune fille". Le plus drôle (ou pitoyable), c'est que l'âge limite était souvent 25 ans. Une fois catherinette, c'était sans espoir, seul un vieillard désespéré pourrait vous épouser.
Une petite remarque : en stérilisant son ou ses félins, on n'a pas de souci d'odeur. Sauf si l'un d'eux veut exprimer un mal-être. Dans ce cas, mieux vaut consulter un vétérinaire comportementaliste.
@@corespond1274 Ou s'il stresse pour une raison ou une autre (chaque voyage chez le vétérinaire est un vrai bonheur olfactif), ou encore si la litière pose un problème quelconque aussi - et pas nécessairement de propreté ! J'ai mis un temps fou à trouver une litière dont mon chat veuille bien. J'ai finalement trouvé la perle rare et c'est un vrai bonheur maintenant.
@@meldoborel Une petite astuce pour un chat stressé (et les autres): le jeu. Une petite séance de jeu le déstresse rapidement. Ça le détend et ça fait rire l'humain qui joue avec lui
@@corespond1274 Merci pour votre gentil retour. Je comprends bien que le sentiment et la volonté sont bons, mais vous semblez oublier que chaque animal a son caractère et qu'on ne peut pas leur appliquer des solutions toutes faites en espérant qu'elles fonctionnent systématiquement. Voyez-vous, ce que vous me proposez ne fonctionne pas du tout avec mon chat à qui il faut de la tranquillité plutôt, or, ce n'est pas toujours possible comme je l'expliquais plus haut. Par ailleurs, il eut été aisé d'imaginer que je connaissais déjà ces astuces puisqu'avoir un animal suppose de s'intéresser un minimum à lui pour apprendre à le connaitre... Ce n''est pas toujours le cas, mais c'est le cas pour moi - j'aime profondément ma boule de poils ;-) N.B.: j'ai essayé les phéromones aussi ^^
L'amour n'existe pas, c'est un concept bidon et creux teinté de romantisme niais venant de la vieille époque du XVIII ou l'on idéalisait les relations homme femmes tel un portrait surréaliste peint à l'huile, c'est joli, mimi tout plein, rempli de poésie, mais absolument pas réaliste pour deux balles . Bref une perte de temps ou en tant qu'homme, on a toujours l'impression de se faire avoir et plumé, donc autant rester seul et MGTOW et au moins, tu maitrises ta vie et tes plaisirs .
Merci à vous pour ce partage, je me sens moins seule ! 37 ans, pas d'enfants et toujours cette question dans un coin de ma tête : vais-je avoir des regrets ? Après, le modèle de couple proposé par la société est assez enfermant. A nous de sortir de cet "Escalator" (dédicace à un autre épisode de votre super podcast) et d'inventer ce qui nous convient ! Chercher de la permanence là où il n'y en a pas, ne peut qu'être source de désillusion et déception.
1985 🤗🥂🌹
@@camelrhum ouiiiii
Un podcast extraordinaire. C'est tellement vrai. Je suis à 1000% d'accord. Merci beaucoup !
Très bon interview.
Cela fait plaisir à entendre tout cela, et cela donne envie de lire le livre.
👍
Ça m as fais du bien merci
Je voulais juste rebondir sur la constatation de l'Autrice sur le fait qu'il y avait des femmes, plus jeunes qu'elle aurait pu penser, qui la remerciaient pour la sortie de son livre, ça peut être du à l'émergence de la glorification de la "wife-trad" sur les réseaux sociaux. Cette tendance à faire des enfants très jeunes, être à la fois mère au foyer et très dynamique parce que jeune. Ce sont ces femmes qui font leur beurre maison, tout maison, vont chercher les œufs de leur poules avec leur têtes blondes tressées en rang d'oignons... Tout en étant toujours mince et belle, et en allaitant le petit dernier nu dans l'herbe en se tenant sur la tête parce qu'on a la force de faire du yoga avec 3 enfants avant 30 ans... Cela fleuri sur les réseaux et c'est vanter à la fois par les hommes et les femmes.
Le boulot que sa demande,sa fait flipper de s astreindre a coller a une image fabriquer de toute pièce pour celle qui tombe dans le piège... dépression a l horizon 🤣
Je dirais surtout "burn-out" à l'horizon. Et aussi, beaucoup de désillusions le jour où on n'est plus aussi jeune et on se rend compte que Môssieur a une (ou des) maîtresse(s), qu'il n'est pas le gentleman qu'il paraît et vous fait les pires vacheries au cours du divorce, qu'on le soupçonne d'avoir ouvert un compte en Suisse pour épargner (il a l'air drôlement riche après la séparation, surtout depuis que la pension alimentaire des enfants a été fixée à un montant ridiculement petit). Et qu'en plus, alors que vous ramez dans un boulot sous-payé avec les enfants à gérer, votre entourage vous reproche de ne pas avoir "refait votre vie".
Merci, ça fait un bien fou!!!!
Passssssssionnnnaaaant merci !
Comme tjs un podcast hyper intéressant sur des sujets qu'on doit discuter plus ♥︎ Et en tant que psychologue, je vois bcp de possibles références à la la pensé de Deleuze et Spinoza. Nous voir en tant qu'être en devenir (et non des identités figées), avoir des bonnes rencontres avec nos intercesseurs (des personnes, des idées, des objets...) pour qu'on puisse s'exprimer, s'épanouir... et la puissance selon cette perspective n'est pas dans la compétition, vu que la perspective éthique est super importante.
Pour plus des relations saines et puissantes ♥︎
Bonheur et éthique sont intimement liés.
Pour plus de corps et d'esprits vivant une vie digne et pouvant expérimenter leurs possibilités, potentialités, étant alors puissants - potentialisés et potentialisateurs de bonnes rencontres, comme dit Spinoza.
On ne peut pas pas être plus heureux que l'autre ou être heureux aux dépens des autres. C'est un faux bonheur, c'est en fait fragile, mesquin et médiocre. Ce "bonheur" est soutenu par l'individualisme, l'inégalité (sociale, économique...) et la prétendue jalousie que l'autre peut avoir envers nous. Et comme ça on se retrouve seul.e à prétendre au bonheur.
"La portée du traité de Spinoza
n'est pas seulement de chercher les moyens d'acquérir la force d'esprit pour soi, mais aussi pour les autres. Il fait partie de mon bonheur de partager avec les autres le vrai bien et de former une société telle que la majorité puisse y accéder facilement *".
"L'affirmation que le bonheur consiste à partager avec les autres la jouissance du bien est réitérée dans le Traité théologico-politique, où l'on lit : Le vrai bonheur et la béatitude de l'individu consistent uniquement dans la jouissance du bien, et non, dans la gloire d'être le seul à être heureux. Autrement dit celui qui est plus chanceux que les autres, ignore le vrai bonheur et la béatitude.*"
• Marilena Chaui - Désir, passion et action dans l'éthique d'Espinosa, p. 68.
(*Traduction libre du portugais).
Instagram : @psypriscillacarvalho psychologue en ligne, brésilienne en France
merci d'avoir nommé ce fait qu'entre le souhait intellectuel de vouloir changer nos relations et le travail émotionnel de (très) longue haleine, ce n'est pas aussi simple malgré l'envie très profonde d'apprendre à vivre nos amours plus sereinement et moins enfermées dans des schémas qui pourtant nous font mal... (ou mâle ;) )!
J'ai beaucoup aimé écouter cette interview. Merci pour ces idées très intéressantes 🥰
Les vieux mecs célibataires sont également perçus comme des personnes ayant raté leur vie et ne collant pas au modèle normatif. On en parle moins entre nous mais ceux qui ont des enfants et sont en couple te le font bien sentir en te parlant du bonheur que c'est d'être père, ou en te parlant des problèmes de leurs enfants ou de ceux qu'ils rencontrent dans leur éducation. A moins qu'ils n'aient fini par se définir uniquement à travers ce prisme. Ce que je trouve triste dans les deux cas.
Qu'on le veuille ou non, les êtres humains sont des êtres éminents sociaux qui se construisent aussi dans le lien à autrui. Ça n'a aucun sens de prêcher pour des relations qui feraient abstraction de la relation justement parce que cela serait soi-disant un gage de liberté à moins de vouloir passer des bons moments avec untel sans plus mais à ce jeu là c'est toujours compliqué
Oui bien sûr
Ben à partir du moment où on pose la question......
ton "moyen de transaction" est périmé x)
"Vieille" et "fille" c'est un oxymore ?? Pas sûre quand même... Sinon, super intéressant, merci ;-) Je suis une vieille fille heureuse qui ne sent pas la pisse de chat ^^
C'est calqué sur "jeune fille" qui, jusqu'à une époque récente sous-entendait "vierge" ("non-mariée" étant un synonyme à l'époque où les jeunes filles devaient arriver vierges au mariage).
Une fois passé le délai de péremption supposée, si elle n'avait pas été "choisie", la société considérait qu'elle n'était plus épousable. Passé un certain âge, c'était étrange de parler de "jeune fille". Imaginez une dame de 70 ans vous dire: "je suis jeune fille".
Le plus drôle (ou pitoyable), c'est que l'âge limite était souvent 25 ans. Une fois catherinette, c'était sans espoir, seul un vieillard désespéré pourrait vous épouser.
Une petite remarque : en stérilisant son ou ses félins, on n'a pas de souci d'odeur. Sauf si l'un d'eux veut exprimer un mal-être. Dans ce cas, mieux vaut consulter un vétérinaire comportementaliste.
@@corespond1274 Ou s'il stresse pour une raison ou une autre (chaque voyage chez le vétérinaire est un vrai bonheur olfactif), ou encore si la litière pose un problème quelconque aussi - et pas nécessairement de propreté ! J'ai mis un temps fou à trouver une litière dont mon chat veuille bien. J'ai finalement trouvé la perle rare et c'est un vrai bonheur maintenant.
@@meldoborel Une petite astuce pour un chat stressé (et les autres): le jeu. Une petite séance de jeu le déstresse rapidement. Ça le détend et ça fait rire l'humain qui joue avec lui
@@corespond1274 Merci pour votre gentil retour. Je comprends bien que le sentiment et la volonté sont bons, mais vous semblez oublier que chaque animal a son caractère et qu'on ne peut pas leur appliquer des solutions toutes faites en espérant qu'elles fonctionnent systématiquement. Voyez-vous, ce que vous me proposez ne fonctionne pas du tout avec mon chat à qui il faut de la tranquillité plutôt, or, ce n'est pas toujours possible comme je l'expliquais plus haut. Par ailleurs, il eut été aisé d'imaginer que je connaissais déjà ces astuces puisqu'avoir un animal suppose de s'intéresser un minimum à lui pour apprendre à le connaitre... Ce n''est pas toujours le cas, mais c'est le cas pour moi - j'aime profondément ma boule de poils ;-) N.B.: j'ai essayé les phéromones aussi ^^
L'amour n'existe pas, c'est un concept bidon et creux teinté de romantisme niais venant de la vieille époque du XVIII ou l'on idéalisait les relations homme femmes tel un portrait surréaliste peint à l'huile, c'est joli, mimi tout plein, rempli de poésie, mais absolument pas réaliste pour deux balles . Bref une perte de temps ou en tant qu'homme, on a toujours l'impression de se faire avoir et plumé, donc autant rester seul et MGTOW et au moins, tu maitrises ta vie et tes plaisirs .
@zibobpompon5768 c'est exactement pareil pour les femmes !
@@do1043-x3s Ben non vu que c'est elles qui mettent la pression et qui manipulent les hommes sur le plan psychologique c'est rarement l'inverse .
Ça doit être un coup du patriarcat forcément !!!