Merci infiniment pour ce bref résumé. Mais je constate que vous avez juste faire la première partie plus précisément la première dissertation intitulé Bien et Mal, Bon et Mauvais... Merci
Je me permets de poser une question. Est-ce que dans une société où nous vivons ensemble ses exemples valent toujours ? Il y a quand même dans la liberté d'être soi-même que prône Nietzsche un problème de limite quand on sait que "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres "?
Tu n’es pas vraiment libre d’être toi même , tu as la volonté , la force vitale de l’être, de le devenir , Nietzsche ne pense pas le surhumain et la volonté de puissance sous l’angle de la société aux valeurs christianisées, dire que ma liberté s’arrête là où commence celle des autres c’est supposé que chacun , dont les faibles sont libres de l’être
La pensée de Nietzsche n’est pas une pensée politique , et n’a pas pour but de promouvoir un système de société, le surhomme c’est celui qui se surpasse lui même , qui créer ses propres valeurs , en dépit de l’altérité si elle vient se poser comme un frein à sa puissance d’être, se limiter à la « liberté » des autres , c’est ne pas se surpasser soi même , la volonté de puissance écrase toute aliénation
Pour Nietzsche le monde moderne c'est le triomphe complet de la morale des faibles. Quand il parle de valeurs aristocratiques il parle très concrètement des castes guerrières qui ont fondé la civilisation européenne par la force des armes dans l'antiquité. De tels hommes existent encore parmi nous, mais aujourd'hui ils sont vaincus et aliénés, bannis comme "le mal" et enchaînés dans un système dirigé par la bassesse. Le but de Nietsche c'est d'orchestrer la révolte des hommes de force et d'excellence contre le monde moderne, car la démise du christianisme offre la possibilité de fonder un nouveau cycle civilisationel
L'évitement des philosophes concernant le rêve les amène fatalement à échafauder diverses conjectures qui sont autant de présomptions. Volontiers normatif et moralisateur (bigre !) le rêve est un possible régulateur social mais un sournois désenchantement en plombe l’étude
Le philosophe qui se risque à peser l’infime et à penser bien tranché sur tout : la Vie, l’Amour, la Mort, Etc. s’est-il jamais résolument penché sur la compréhension des rêves ? Non, catégoriquement non, si ce ne sont deux trois annotations puériles clairsemées au fil des siècles. Les scientifiques quant à eux se réfugient derrière leurs appareils à proscrire tout commentaire oiseux et leur sagacité se cantonne précautionneusement aux données solides . . . que le temps effritera bientôt. De cette esquive nul n’a conscience ; les scientifiques, comme il est de rigueur (pourtant absente ici), allant jusqu’à se faire fort de leurs limites. Jouvet qui fait pourtant grand cas de son « onirothèque personnelle » de 6800 rêves me balance ne pas s’intéresser à l’aspect subjectif des rêves. Protection que tout cela. Réflexe sans réflexion. Il leur échappe un premier point, celui de l’intérêt de dissocier un rêve somme toute physiologique s’inscrivant dans les cycles de sommeil et dont on ne peut dire grand-chose hors spéculation, d’un rêve laissant une trace mnésique. On peut risquer un parallèle entre la santé qui est la paix des organes et le silence des fonctions et ce sommeil physiologique. Nos paupières clignent, notre digestion se fait, notre respiration ventile, notre cœur bat, survient une tension quelconque, physique ou psychologique, et ces fonctions s’adaptant, ou s’adaptant mal, en seront affectées et pourront même devenir conscientes. Il en va de même pour le rêve dont on garde une trace mnésique, et c’est enfantin à prouver chez une certaine catégorie de personnes (ex fumeurs). Sans qu’il soit besoin d’y mêler la symbolique, tant c’est à lecture directe. On a un souvenir de rêve lorsqu’il y a tension, majoritairement de notre fait. Ceci vaut pour une première approche, qui mènera à se rendre compte que le rêve est un EXI-GEANT ami. A l’instant me vient cette formule Dis-moi quoi te hante, je te dirai ce que tu devrais être. Afin de les traduire j’introduis la notion de balise, j’attribue un rôle clair à l’enfant qui apparaît dans le rêve, je distingue les rêves faussement sexuels des rêves qui le sont réellement, j’affirme que la négation existe dans les rêves, que ceux-ci n’ont quasi rien à voir avec l’inconscient - point de voie royale mais au contraire une voie démocratique vers les autres. De fait l’homme est ORTHONIRIQUE. Depuis plus de deux décennies, de façon aléatoire, j’ai tenté de contacter tout un monde censé respirer par la tête, sans aucun écho. Suffisamment indemne d’esprit j’en ai conçu, à la longue, qu’un sournois - et symptomatique - désenchantement plombait toute approche déterminée de la compréhension du rêve. Comme pour toute autre lacune compréhensive c’est d’abord regrettable, mais c’est en outre dommageable dans la mesure où des âneries culturelles occupent cet espace vacant, pratiquement à l’opposé. Tout bien pesé à l’opposé du bon sens.
tellement bien expliqué ! merci énormément !!
De rien !
Cette vidéo est incroyable! Continuez comme ça
Merci ! Chaque semaine, nous publions de nouvelles vidéos de cours.
Merci beaucoup pour votre effort.
Merci infiniment pour ce bref résumé.
Mais je constate que vous avez juste faire la première partie plus précisément la première dissertation intitulé Bien et Mal, Bon et Mauvais...
Merci
J'ai bien compris merci infiniment ce cours a été bien expliqué
Avec plaisir 😊
Je me permets de poser une question. Est-ce que dans une société où nous vivons ensemble ses exemples valent toujours ? Il y a quand même dans la liberté d'être soi-même que prône Nietzsche un problème de limite quand on sait que "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres "?
Tu n’es pas vraiment libre d’être toi même , tu as la volonté , la force vitale de l’être, de le devenir , Nietzsche ne pense pas le surhumain et la volonté de puissance sous l’angle de la société aux valeurs christianisées, dire que ma liberté s’arrête là où commence celle des autres c’est supposé que chacun , dont les faibles sont libres de l’être
La pensée de Nietzsche n’est pas une pensée politique , et n’a pas pour but de promouvoir un système de société, le surhomme c’est celui qui se surpasse lui même , qui créer ses propres valeurs , en dépit de l’altérité si elle vient se poser comme un frein à sa puissance d’être, se limiter à la « liberté » des autres , c’est ne pas se surpasser soi même , la volonté de puissance écrase toute aliénation
Pour Nietzsche le monde moderne c'est le triomphe complet de la morale des faibles. Quand il parle de valeurs aristocratiques il parle très concrètement des castes guerrières qui ont fondé la civilisation européenne par la force des armes dans l'antiquité. De tels hommes existent encore parmi nous, mais aujourd'hui ils sont vaincus et aliénés, bannis comme "le mal" et enchaînés dans un système dirigé par la bassesse. Le but de Nietsche c'est d'orchestrer la révolte des hommes de force et d'excellence contre le monde moderne, car la démise du christianisme offre la possibilité de fonder un nouveau cycle civilisationel
Super!
C'est bien synthétisé
Excellent
L'évitement des philosophes concernant le rêve les amène fatalement à échafauder diverses conjectures qui sont autant de présomptions.
Volontiers normatif et moralisateur (bigre !) le rêve est un possible régulateur social mais un sournois désenchantement en plombe l’étude
Le philosophe qui se risque à peser l’infime et à penser bien tranché sur tout : la Vie, l’Amour, la Mort, Etc. s’est-il jamais résolument penché sur la compréhension des rêves ? Non, catégoriquement non, si ce ne sont deux trois annotations puériles clairsemées au fil des siècles.
Les scientifiques quant à eux se réfugient derrière leurs appareils à proscrire tout commentaire oiseux et leur sagacité se cantonne précautionneusement aux données solides . . . que le temps effritera bientôt. De cette esquive nul n’a conscience ; les scientifiques, comme il est de rigueur (pourtant absente ici), allant jusqu’à se faire fort de leurs limites. Jouvet qui fait pourtant grand cas de son « onirothèque personnelle » de 6800 rêves me balance ne pas s’intéresser à l’aspect subjectif des rêves.
Protection que tout cela. Réflexe sans réflexion.
Il leur échappe un premier point, celui de l’intérêt de dissocier un rêve somme toute physiologique s’inscrivant dans les cycles de sommeil et dont on ne peut dire grand-chose hors spéculation, d’un rêve laissant une trace mnésique. On peut risquer un parallèle entre la santé qui est la paix des organes et le silence des fonctions et ce sommeil physiologique. Nos paupières clignent, notre digestion se fait, notre respiration ventile, notre cœur bat, survient une tension quelconque, physique ou psychologique, et ces fonctions s’adaptant, ou s’adaptant mal, en seront affectées et pourront même devenir conscientes. Il en va de même pour le rêve dont on garde une trace mnésique, et c’est enfantin à prouver chez une certaine catégorie de personnes (ex fumeurs). Sans qu’il soit besoin d’y mêler la symbolique, tant c’est à lecture directe. On a un souvenir de rêve lorsqu’il y a tension, majoritairement de notre fait.
Ceci vaut pour une première approche, qui mènera à se rendre compte que le rêve est un EXI-GEANT ami. A l’instant me vient cette formule Dis-moi quoi te hante, je te dirai ce que tu devrais être.
Afin de les traduire j’introduis la notion de balise, j’attribue un rôle clair à l’enfant qui apparaît dans le rêve, je distingue les rêves faussement sexuels des rêves qui le sont réellement, j’affirme que la négation existe dans les rêves, que ceux-ci n’ont quasi rien à voir avec l’inconscient - point de voie royale mais au contraire une voie démocratique vers les autres.
De fait l’homme est ORTHONIRIQUE.
Depuis plus de deux décennies, de façon aléatoire, j’ai tenté de contacter tout un monde censé respirer par la tête, sans aucun écho. Suffisamment indemne d’esprit j’en ai conçu, à la longue, qu’un sournois - et symptomatique - désenchantement plombait toute approche déterminée de la compréhension du rêve.
Comme pour toute autre lacune compréhensive c’est d’abord regrettable, mais c’est en outre dommageable dans la mesure où des âneries culturelles occupent cet espace vacant, pratiquement à l’opposé. Tout bien pesé à l’opposé du bon sens.
❤️❤️
Gracias 🇲🇦❤
je suis en premeire et j espere vraiemnt avoir du Nietzsche l année prochiane
J'ai vu qu'il y en avait en hlp
Formidables
⚜⚜⚜
La gauche et la droite 💁♂️
Sah Nietzsche
Premier commentaire hahaha