Il s’appelait Arnaud Beltrame

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  • เผยแพร่เมื่อ 22 ต.ค. 2024
  • Hier lors de l’attaque d’un supermarché à Trèbes (Aude), le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a pris la place d’une otage détenue par le terroriste Radouane Lakdim. Après l’assaut, le gendarme est retrouvé grièvement blessé : l’attaquant lui a tiré dessus à plusieurs reprises. L’officier supérieur de 44 ans a succombé dans la nuit de vendredi à samedi à ses blessures, devenant la quatrième victime du terroriste. Les drapeaux ont été mis en berne dans les gendarmeries pour saluer le courage de cet homme.
    Depuis hier soir, Arnaud Beltrame est unanimement qualifié de héros, et l’Elysée prépare un hommage national. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a publié un message sur son compte twitter : « Mort pour la patrie. Jamais la France n’oubliera son héroïsme, sa bravoure, son sacrifice. » Le président Emmanuel Macron a, lui, appelé « chaque Français à honorer sa mémoire ».
    Abattu pendant l’assaut des forces spéciales, Radouane Lakdim, un Franco-Marocain de 25 ans, était inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Les personnes recensées dans ce fichier sont connues pour être violentes et capables de passer à l’acte. Il était également fiché S depuis 2014 pour des liens avec la mouvance salafiste.
    Radouane Lakdim aurait agi seul d’après Gérard Collomb qui a déclaré hier : « C'était un petit dealer, de ces petits dealers qui à un moment donné passent l'acte. » Il avait été condamné à un mois de prison avec sursis pour « port d’armes prohibé » en 2011, puis à un autre mois en 2015 pour « usage de stupéfiants » et « refus d’obtempérer ».
    Des dizaines de mesures ont été prises depuis 2014 pour lutter contre la radicalisation islamiste. Fin février, le Premier ministre Edouard Philippe annonçait un nouveau plan de prévention de la radicalisation. Le gouvernement a ainsi prévu de créer 1.500 places supplémentaires dans les quartiers d’évaluation de la radicalisation en prison ou encore d’instaurer une meilleure prise en charge des revenants mineurs.
    Pour aider les citoyens dans des démarches plus individuelles, il existe également le site « stop-djihadisme.gouv.fr » avec un numéro vert - 0 800 005 696 - pour les personnes en demande d’aide.
    Comment les individus fichés sont-ils surveillés par les autorités ? Est-il possible de protéger efficacement tout le territoire, même les petites et moyennes villes ? Existe-t-il des cas de personnes déradicalisées ?
    Invités :
    Damien DELSENY, rédacteur en chef adjoint au « Parisien » en charge du service police/justice
    Hélène ROMANO, psychothérapeute, auteure de « Quand la vie fait mal aux enfants »
    Soren SEELOW, journaliste au « Monde », spécialisé dans les questions de djihadisme et radicalisation
    Evelyne SIRE-MARIN, magistrate, Vice-présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris
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    Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
    Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
    Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
    Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
    Format : 65 minutes
    Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
    Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
    Production : France Télévisions/Maximal Productions

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