Merci les gars pour vos vidéos toujours pertinentes et marrantes. Il y a juste un aspect qui m'a un poil dérangé dans celle-ci : une légère tendance à la déshumanisation de l'adversaire (légère la tendance, hein...) en deux aspects. - Perdre un proche reste un drame quel que soit son salaire mensuel ou son patrimoine. C'est même un des rares accidents de vie devant lesquels bourgeois et prolos sont égaux dans l'état de fait (le proche ne reviendra pas, la mort étant un état définitif ^^) comme dans les suites (pour faire son deuil, les fonds n'aident pas en eux-mêmes à la résilience). - Un des intervenants sous-entend que son père était maltraitant, si j'ai bien suivi. C'est toujours la merde : quel que soit le milieu socio-économique, la souffrance est réelle et l'impact demeure majeur sur le développement de l'individu. Bref, ces bourgeois n'en restent pas moins terriblement agaçants, souvent ridicules et ils perpétuent (sciemment ou pas) le système oppressif actuel mais gaffe à pas leur dénier tout affect. Ils restent humain quand même (quoique, dans le cas de certain, le doute est permis). Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce que si on pousse le raisonnement dans ces plus extrêmes conséquences (comme le fait pratiquement toujours l'extrême droite) => 'ils vivent pas dans le même monde que nous, ils sont hors sol (ce qui du reste, est souvent vrai ^^)'=>'leurs problèmes sont pas de vrais problèmes, même quand ce sont des événements graves qui peuvent toucher n'importe qui'=>'c'est pas des êtres humains comme les autres'=>'dès lors, on peut leur fumer la gueule sans vergogne vu qu'ils ne sont pas humains/pas comme nous'. Certes, ce n'est pas du tout ce que vous dîtes (jamais entendu d'appel aux meurtres des bourgeois de la part de militants de gauche, de toute façon même chez des personnes véritablement de gauche radicale).
Alors, plusieurs point en réalité à relever Le premier étant : oui perdre un proche c'est triste, cependant eux ont les moyens de donner un suivi medico-psy à leurs enfants et aussi un enterrement décent à leurs proches. Meanwhile mon père enterré dans un cimetière sans tombe sans croix et sans nom. C'est pas la déshumanisation du deuil qui est faite, c'est le fait de ne pas réaliser la chance et le privilège qu'ils ont de pouvoir être accompagné dans leurs deuils Et deuxième point : certes ils sont humains mais ils volent aux pauvres pour engrosser les riches. Le système du capitalisme c'est l'abus de l'humain, donc oui j'ai déjà entendue des militants de gauche parler de tuer les bourgeois, assez premier degré hein, après je suis d'accord c'est pas la solution, mais ça existe mdr, et je ne peu pas complètement leurs donner tort ne serait-ce que quand le réchauffement climatique deviens de plus en plus grave et que Taylor Swift prend son jet privé pour allez s'acheter une bouteille d'eau.
@@ambregallego8976 Yep, je te rejoins là dessus Moi perso j'essaye d'avoir aucune haine contre des individus La question qu'il faut se poser c'est quelle solution il faut mettre en place stratégiquement pour changer de système. Et si dans ça il faut tuer des bourges... Ça se pense, je voudrais VRAIMENT éviter d'en arriver là. Mais la question se pose Bref
Purée vous êtes mon plaisir coupable les gars, au début j'ai regardé en mode "mais c'est inadmissible de faire ce genre de format" révoltée quoi et maintenant je clique avec plaisir
En tant que fille de la grande bourgeoisie intellectuelle le seul truc relatable c'était la meuf sur la pression à réussir. J'ai lu un bouquin de socio sur la prépa (j'y suis ptdr) qui décrivait le truc de devoir souffrir pour la réussite comme une façon de contrer le syndrome de l'imposteur et je crois que c'est carrément ça. Genre au fond on sait qu'on aurait pas réussit sans notre privilège donc on se fout la pression pour "mériter" alors qu'en vrai il vaut mieux assumer le truc.
Je sais pas ce qu'elle a lu mais La Noblesse d'Etat (bouquin) et Epreuve scolaire et consécration sociale (article) de Bourdieu sont un peu canoniques sur ce sujet
Alors moi je suis pauvre j’ai pas eu les moyens de faire des études et dans mon taf j’ai la même pression parce que j’ai obtenu mon métier grâce à mon expérience et capacité et tous les jours on me rappelle que j’ai pas le diplôme alors que je fais du super bon boulot. Ça marche aussi pour les pauvres lol
@@maelzt C'est Classes préparatoires de Muriel Darmon ! dsl de répondre aussi tard, mais oui c'est très lié à la Noblesse d'Etat et aux Heritiers de Bourdieu
Ce qui me fait tilter, c'est que ca semble aussi difficile pour tout le monde de déconstruire son propre conditionnement... Je crois fondamentalement que perdre un parent jeune est vraiment aussi douloureux pour un riche que pour un pauvre..les consequences ne sont certes pas les mêmes, mais est ce qu'on peut classer ce genre de souffrance sur une echelle verticale? Merci à vous pour ces vidéos, c'est toujours fendard et informatif!
le truc c'est que la souffrance n'existe pas dans une bulle. Si t's obligé d'aller bosser et que t'as juste le jour de l'enterrement de libre, tu ne vivras pas le deuil de la même façon que si tu peux prendre du temps pour toi, même être suivit par un psy, ect.... Ce qui affecte la façon dont tu souffres. DOnc même si la base est la même, le produit finit diffère énormément
@@celia1888 je suis pas forcément d'accord, le deuil c'est propre à chacun et ça peut être une épreuve très difficile même avec des accompagnements extérieurs on va dire, je dirais même que quand tu es bourge, si t'as jms eu vrm de pb de malade, te retrouver face à quelque chose d'aussi réel que la mort ça peut taper assez fort...
Mon oncle est archi blindé. Il doit avoir sur son compte bancaire, au moins 2 millions. Je parle même pas du patrimoine. Il a hérité de son père qui lui a construit sa fortune, en venant en france dans les années 60 (immigré algérien). Enfin bref, le fils de mon oncle, donc mon cousin a été élevé selon la "tradition", à la dur. Pas de renouvellement de téléphone, pas de vêtements illimité, argent de poche limité, et même qu'il bossait dans l'entreprise comme un ouvrir (boucherie). Bref, sois disant mon oncle voulait lui inculqué des valeurs et que ca ne serait surement pas un gâté pourri. Au final, a 19 ans, il avait un merco Class A flambant neuve, il avait déjà voyagé sur les 5 continents, avait un appart pour ses études sur la côté tout frais payé etc... Si on compte ça, plus tout ce qu'il a eu dans son enfance (chambre, silence pour travailler, aucun drama de tune, jardin pour respirer (oui oui ça compte je vous assure)...) bah la diff est colossal. Moi j'avais une mère solo avec cotorep, 4 frères et sœurs. Je savais même pas qu'on étais pauvre tellement c'était la normalité pour nous. Pas de chauffage l'hiver (ou très peu), les vêtements qui était notre héritage de notre fratrie... La galère total en début de vie. Jusqu'à maintenant ça a marqué ma chair et j'ai une peur bleue de retomber dedans.
Tu peux en vouloir qu'à tes parents d'avoir pondu 5 gosses alors qu'ils avaient pas les ressources pour. Parfois je me dis qu'un permis de naissance résoudrait pas mal de problème à la source.
@@shoppro3788 hé non, la mère et mon père bossait. Seulement il s'est cassé pour une autre femme et a quitté la pays. Pour ma mère c'était un assistante maternelle qui gagnait bien sa vie avec bcp d'enfant à sa charge. Sauf quelle a eu une maladie un spondolartrite enkylosante vers ses 40 ans. Bref tu juges mais tu ne sais pas. Et la question n'était pas de dénoncer mais seulement de contrer le discours bourgeois. "j'ai bcp bosse, mes parents m'ont rien donné etc..."
@@unmecrandom3031 Le "c''est structurel" suffit pas. C'est vrai, mais ça suffit pas. Pourri gâté par sa naissance, oui, mais pas forcément par ses parents. Sinon "être pourri gâté" c'est juste être né bourgeois.
Merci à vous 2. Vraiment, ça fait du bien...Le problème n'est pas tant dans ce que ces petits choux représentent individuellement mais ce qu'iels incarnent collectivement. J'ai vu les mêmes gentrifier sans retenue et avec beaucoup de violence des espaces de luttes et mettre carrément dehors des gens engagés de longue date, des prolos, des personnes racisées, tout les gens qu'iels estimaient 'inférieurs'. Aucun dialogue possible, le déni est la règle et dès qu'iels se pointent, c'est de toute façon trop tard, iels prennent et pourrissent tout. Puis iels se déguisent en galérien.ne, fringues pourries, voitures pourries, coupes punk, discours anti-oppressions...entre deux we dans leur maison familiale au bord de la mer pour se reposer un peu de tous ces "gens qui ne comprennent rien" qui leur prennent la tête et les empêchent de jouer aux sauveurs révolutionnaires (= des gens qui leur expliquent juste qu'iels tombent dans tous les écueils de leur sociologie en fait). Ce ne sont pas leurs "privilèges" qui sont violents mais leur absence totale de conscience sociale, qu'iels pensent acquise avec l'écoute d'un simple podcast... Ces gens font beaucoup de dégâts, en plus de faire illusion, dans certains milieux "militants" en tout cas, et l'écologie est le terrain de jeu préféré. Rares y sont les personnes qui assument le même regard que vous. Moi, ça m'a cruellement manqué là où j'ai milité ces dernières années et où ces petits boubourges ont été accueillis sur un tapis rouge par leurs pairs et où iels ont d'emblée pris tout le pouvoir...Toute critique située à leur endroit est désormais perçue comme une posture rabat-joie. J'espère aussi que des voix de meufs pourront se faire entendre depuis le même regard social et politique que vous, ça manque grave! Les meufs déclassées sont les premières à quitter les milieux militants, écoeurées le + souvent (d'y vivre les mêmes situations de merde qu'elles vivent tout le temps). Et surtout, le féminisme blanc bourgeois, qui écrase tous les autres féminismes (qui existent pourtant), joue un rôle très systémique dans ces processus de gentrification. Donc, place et parole aux meufs beaufs et barbares : on a plein de choses à dire nous aussi et on en sera que plus fort.es !
Ce qui me fatigue avec eux en tant que classe et individus, c'est que, comme les blancs, ils sont TOUJOURS vus comme des individus. "Non mais mon père etait dur avec moi donc on peut pas dire que je suis privilégié meme si je suis longtemps allée à Shanghai rencontrer le fils des grands dignitaires".
Le resto, la relation au resto. Le truc de ouf, le resto ! Dès qu'on a eu des salaires, on les claquait dans le resto... Parce qu'on en rêvait petits. C'était la super exception le resto. Et du coup on s'est vengé, on allait au resto tout le temps ! ..."J'ai pas de thunes" et on payait des resto à des potes fils de bourges sans comprendre que le "pas de thunes" ils le disait avec des dix milles balles sur leur compte ! Après on s'est calmés parce qu'on se mettait dans la merde. Et toujours ce truc : tu vas au resto avec des potes bourges et tu mets 20 minutes à choisir ton plat, parce que t'iras pas deux fois. Parce que l'envie d'un putain de resto tu l'as tellement eu, tu veux bien choisir. Eux ils ne comprenne pas pourquoi c'est si difficile de choisir. ... C'est parce que le resto, c'est un truc de bourge et ils ne s'en rendent pas compte.
le passage sur les 20 minutes a choisir est si réel, je vais jamais au resto par faute de ne pas avoir beaucoup d’argent donc same je prend bcp de temps, a côté je connais bcp de bourges qui choisissent très très vite et ça me surprenait ! mais enfaite c’était juste logique
Dans le style, il y a le docu "les bonnes conditions" de Julie Gavras qui suis des fils et filles de bourgeois sur 15 ans de mémoire, il y a des passages incroyable.
Je suis fils de bourge et j'adore vos vidéos et votre travail, comme quoi...😘 Je vais vous dire à tous ce qui très difficile à vivre quand on est un fils de bourge comme moi !! C'est que mon milieu social ne soit toujours représenté que par des débilus persuadés d'être une sorte d'élite qu'il faudrait plaindre. Ils sont où les bourgeois cultivés qui ont appris Bourdieu et Marx, qui comprennent la lutte des classes et les notions d'intérêts collectifs ? Je peux pas être le seul à voter Besancenot quand même !!! 😤 Alors sortez-vous les doigts du cul, camarades bourgeois. Parce que à force d'être systématiquement à la traîne sur les questions de sociologie par rapport aux prolos, on va vraiment finir par passer pour des cons !!! Et non, toi qui est au fond de la classe, on ne va pas chanter les musique de ton célèbre papa décédé ! On va apprendre "L'international" !! Alors lâche moi cette Rolex, et répète après moi: "🎼C'est la luuuutte finaale..."
Alors je suis super nulle avec le second degré, donc si ça en était désolé ! Mais! J'ai envie de rebondir sur la notion des bourgeois cultivés parce que je suis pas spécialiste mais le sujet me tient quand même à cœur; selon moi s'attacher au capital culturel dans un contexte d'apprentissage de la lutte c'est un biais que nous a enseigné la bourgeoisie, on valorise le savoir acquis par la lecture, les penseurs étiquetés comme érudits, et on peut risquer de glisser vers un militantisme où on rejette par classisme internalisé ce qui ne colle pas au moule colonial où les réflexions et arguments ne sont valables que s'ils sont joliment formulés dans le langage des oppresseurs On fait ce qu'on peut avec le bagage qu'on nous a donné pour se déconstruire hein, pas de pression, disons juste que ce serait dommage dans notre quête pour s'éloigner des biais qu'on a intégré de retomber dans une mentalité qui est bien élitiste J'espère que c'est exprimé de manière compréhensible ! Pardon pour le langage un peu pompeux héhé mes propres biais se montrent
"Les bourges ça fait que parler de leurs parents". C'est terrifiant d'à quel point je me sens visé, car c'est assez vrai en effet. J'ai quelques pistes d'explication du phénomène, mais je me rend bien compte que cela se base sur mon expérience personelle, extrêmement subjective. (Donc à garder en contexte) Il y a vraiment ce phénomène d'ériger ses parents comme modèles de réussite. Comme dans beaucoup de familles au schéma famillial classique (dont les bourges rafolent), les gosses vont être naturellement poussés à mettre les darons sur un piédestal; et en les voyant bosser alors que ta famille ne manque de rien, ça finit par intérioser tout ça et en faire un objectif à atteindre. Cela s'associe aussi à un schéma de reproduction du statut social par l'éducation. Les darons poussent les enfants à faire de grosses études comme eux les ont faites, et leur parlent souvent de leurs propres parcours pour les inciter à suivre le même chemin. Donc depuis jeune, ça se retrouve facilement à prendre modèle sur les parents et à se définir par rapport à eux, notament dans les interactions sociales. Et comme les bourges préfèrent mélanger leurs gosses entre eux, le phénomène se banalise et reste ancré. En plus de cela, comme ce sont toujours tes parents qui te financent tout, ton monde continue de tourner autour d'eux, du début à la fin de tes études. Et tu m'étonne après que tu sois incapable de te définir sans utiliser tes parents comme référentiel 😰 Tout dans le système de reproduction bourgeoise est fait pour pousser les gosses à rentrer dans le moule et à continuer à reproduire le schéma, et si tu ne prends jamais le temps de te déconstruire, toi et cette violence, tu finis par rentrer dans les clous et devenir tes parents. Et puis c'est quoi l'alternative, admettre que tu as tout eu en grande partie car t'étais un privilégié ? C'est terrifiant pour un bourge de chercher sérieusement à se déconstruire sans bousiller son estime de soi et c'est pour ça que très souvent ça refuse de le faire. Perso, si je m'étais pas fait corrompre par la racaille trotskiste ou que mes parents m'avaient gardés dans le privé tout du long de mon éducation, je serais probablement jamais devenu un sale traitre à ma classe sociale. Mais aujourd'hui encore je me rend compte de ce rapport très compliqué que j'entretiens encore avec mes parents, que je continue d'aimer car ce sont mes darons, mais que je ne peux plus blairer pour ce qu'ils sont et ce qu'ils représentent. Merci encore pour cette vidéo
Il y a quand-même des trucs pesants, comme le fait qu'ils doivent cacher leur situation, qu'ils vivent des pressions familiales et sociales et qu'ils peuvent vivre du harcèlement ou un syndrome d'imposteur. Je les crois, mais ça n'a rien de spécifiquement bourgeois loin de là. Sauf que la différence c'est que eux, quand ils perdent un proche, ils ont un héritage, quand ils se font moquer pour leur argent, ils peuvent se consoler avec leur même fortune, la pression aussi est liée à un prestige et de toute façon ils ont toujours une deuxième chance. Un prolo', quand il perd un parent, il a des dettes ou n'hérite de rien, il doit vivre le deuil sans le soutien d'un psy, sa situation financière s'écroule vraiment, et les soins apportés au mourant comme son enterrement et autres frais d'obsèques, il ne va pas les assumer aussi facilement. Un prolo' doit aussi cacher sa situation financière à l'école, mais lui c'est effectivement plus violent qu'un riche. Un riche on l'envie, un prolo' on l'accuse, on le voit comme une vermine. Il doit cacher son t-shirt troué de sous-marque, les prolo' peuvent être moqué même par d'autres prolo', et surtout les profs eux même sont plus violents avec les prolo' que les riches (qui sont en général des chouchous car meilleurs notes). Les riches peuvent toujours inviter des gens chez eux et payer des sortis sans rougir. Quand les riches rentrent chez eux, ils ont une belle maison et un jardin, les prolo' voient un taudis entouré de béton et de parking, passent par des lieux dangereux, par des halls d'immeuble occupés par les dealers, et font leur devoir dans un T2 minable aux murs aussi fins que du papier. Les prolo' cachent leur situation bien plus souvent que les riches et le font toute leur vie pour pouvoir espérer s'en sortir. La fac aussi c'est une étape violente pour les prolo', il faut s'adapter à un nouveau ton qui n'est pas le leur, se débrouiller seul, se plier à une culture qui n'est jamais la leur. Et justement, la pression liée au travail, aux études, à l'avenir, les prolo' le vivent non pas juste parce qu'ils représentent un nom, mais parce-que leur échec sera plus brutal. La bourge avec ses études de théâtre, si elle ne perce pas elle pourra toujours financer une autre formation. Les prolo' qui font des études de théâtre et qui ne percent pas, déjà on se fout d'eux parce qu'il faut "être teubé pour faire des études bouchées en étant pauvre", puis ils vont pointer au Pôle Emploi ou trouver une formation courte si possible pour faire un métier aliénant mais qui leur garantie de ne pas finir à la rue. La pression des prolo' c'est de ne pas finir à la rue, de pouvoir payer son loyer, de pouvoir se nourrir suffisamment pour supporter son travail (les métiers les plus difficiles sont tenus par des prolo'), et avoir un minimum d'argent pour s'adonner aux rares loisirs accessibles. Et le pire c'est que les prolo' doivent TOUJOURS se justifier de ça. Parce-que selon certains (coucou nos politiques) la pauvreté est un choix, la pauvreté n'existe pas, la pauvreté c'est pas grave, les pauvres sont des feignants, les pauvres ne peuvent s'en prendre qu'à eux même, les pauvres ne sont pas si pauvres parce qu'ils peuvent encore se payer des loisirs. Les prolo' passent leur vie à se justifier, et s'ils tiennent à le faire c'est parce-que leur vie et celle de leurs rejetons en dépend. La chose qui devrait être comprise par tous, c'est que ce ne sont pas les pauvres qui ont l'avenir des riches entre leur main.
@@unmecrandom3031 Bah jpense qu'il doit y avoir des inconvénients et de la pression en vrai, et y'en a doivent bcp être affectés et ça leur pourris la vie Mais par rapport à tous les privilèges que ça te donne vis à vis d'un fils/fille de prolo, juste mdr quoi 😆
La phagocytose, en biologie, est le processus cellulaire par lequel certaines cellules regroupées sous la dénomination générale de phagocyte peuvent ingérer des particules étrangères solides d'échelle micrométrique. On considère habituellement que la phagocytose est une forme particulière d'endocytose.
Je veux bien les aider à les soulager du poids incommensurable de leur porte-monnaie : on achetera des bâtiments pour les sdf et des armes pour virer les proprio ripoux et marchands de sommeil.
@@miyousjz4940 bah peut être pas à grand chose mais ça peut amener à se demander comment ils sont devenus "riches". Parceque dans le fond c'est surtout des voleurs et des exploiteurs avant d'être des riches.
Mon frère m'expliquait qu'une de ses collègue c'est son père qui vient jusque chez elle tous les matins pour lui apporter son repas ou ses tartines pour le midi et c'est lui qui s'occupe de l'entretient de sa voiture + faire le plein parce qu'elle sait pas comment fonctionne une pompe à essence . La meuf elle a 37 ans 🤯
lexemple de Cassandre m'a touché, j'ai ce problème en me forçant à faire un bts après avoir abandonné deux ans après une prépa dont on me poussait beaucoup trop que ce soit côté prof, ou côté familial. littéralement ma daronne était tellement heureuse de se dire que jaurais quelques pieces parce que je rentre dans une grande ecole pour de longues etudes la première chose qu'elle me balance c'est que je pourrais lui faire de jolis cadeaux... aujourd'hui je suis turbo mille fois plus heureuse en ayant changé de voie mais je ne lui parle presque pas, et pourtant j'ai pu en en partie grace à mon travail de me payer mon premier appart, concours de circonstances mais en soi ça a juste avancé mon achat d'une année, et juste meme avant ça je vivais littéralement comme une clocharde ou chez des gens ou squats mais j'ai eu des expériences de vie et bref tout ce cheminement qui m'a rendu bien plus heureuse malgré toutes les merdes que j'ai pu manger. malheureusement je sais que si je m'ouvrais plus sur ma vie mais je me ferais latter la gueule, montrer mes tatouages mais encore pire et je sais que je ne serai pas capable dencaisser ça aujourd'hui (peut etre jamais) donc pour l'instant je laisse ça de côté. point positif a part quelques personnes et le fait que je les nourisse quand même avec mes études, mes petits succès pro intéressants ils s'en contentent et t'inquiète pas que ça étale ça des que possible 💀 après le fait detre enfant unique et que leur vie sociale soit pas tres grande naide pas donc je ne leur en veut pas tant que ça, simplement c'est compliqué, assez space detre comme un cheval de compétition "qui s'est trompé de voie" alors que je m'épanouis tellement sainement (seulement vu que ça n'est pas dans les valeurs familiales c'est ze drame, et si je mouvre à eux ils ne seront pas capables je pense de le tolérer et au contraire ils vont le garder en eux comme s'ils avaient découvert que jetais une pourriture..) et évidemment je suis en fin d'études et là se pose la question de trouver un poste bien placé et machin, bref rebelote ça ne sert à rien de faire plaisir au final j'ai l'impression de revenir sur la ligne fe départ
c'est impressionnant XD et en vrai ça me rappelle un peu mon père et mon oncle. Perso je viens d'une famille ou c'est du 50/50 : Papa vient d'une famille très aisée (grandit dans Paris 8ème, métier: ingé son => pouvait rentrer chez papa et maman, il a eu de la chance que la famille était quand même assez ouverte et le laissait faire ce qu'il voulait), Maman vient d'une famille immigrée Italienne/Basque (Fr et Es) bien prolo genre pas assez pour manger le dimanche et était bien contente des petits déjeuners donnés par son école. Bah maman a finit par se séparer après 15 ans de relation parce que l'autre était trop à l'ouest (bon les tdah et autisme non diag ont joué on va pas se mentir mais l'éducation a aidé) parce que même si techniquement elle gagnait plus que lui, ils avaient clairement pas le même concept de la vie. Je peux tellement voir la différence entre chaque partie de ma famille XD PS: ma mère a décidé d’emménager en HLM dans la ville d'immigrés de banlieue où elle a grandit pour que je ne sois pas isolée dans une bulle. Et en vrai heureusement qu'elle a fait ça. Pour le coup la ville était assez mixe entre pauvreté et classe moyenne même s'il y avait clairement des quartiers qui les séparaient et on ne se retrouvait pas forcément à l'école à cause de ça avant le lycée (ville de gauche par contre donc bcp d'activités extrascolaires très accessibles genre entre 1 et 20€/an pour les minimums et c'est là qu'on avait le melting pot). Je n'étais pas forcément la plus aisée côté pécunier brut (famille monoparental et papa intermittant du spectacle donc pas de pension alimentaire) même si j'étais clairement dans le lot mais mon capital culturel, lui, était au top. On achetait tout en solde mais j'avais accès à des bouquins qui n'étaient pas forcément à la bibli de la ville (très bien fournie pourtant), quand je voulais pratique le piano, mes grands parent avaient un piano quart de queue, résidence secondaire en bord de mer (puis les copines de mon père habitaient à plein d'endroit différents vu qu'il bougeait bcp pour le boulot donc les vac en Vendée, à la montagne, sur la côte d'azur, et autre j'y ait eu droit) ,ect... Par contre l'ironie c'est que, sauf si on me connaissait bien personne s'en rendait vraiment compte. J'étais assez gâtée mais ma mère savait quand même dire non aux choses non nécessaires et si je le voulais vraiment on faisait un compromis pour que ce soit un cadeau de noël (ex: la peluche de tigre d'1m50 qui coutait bcp trop cher pour ce que c'était). Je n'avais pas d'rgent de poche si je ne faisais pas de corvée (mais je n'en avais pas besoin cf phrase précédente donc ça ne m'a jamais aidé à passer le cap de la dysfonction cognitive qu'on pensait être de la paresse à l'époque et qui l'a fait gueuler un très très bon nombre de fois), ect... Mes potes s'en rendaient compte en venant chez moi ou parce que je partageais facilement les privilèges que j'avais (lépoque où internet était rare dans les foyers par exemple, le téléphone portable, ect...). Je savais attendre pour voir si je voulais vraiment quelque chose avant de demander et je n'étais pas intéressée par le prestige des marques ou des prix. Donc personne ne m'a jamais trouvée arrogante dans le sens "riche" du terme. J'avais ce que j'avais, je le partageais quand je pouvais, je savais que j'avais de la chance, ect...A la limite c'est mon autisme qui pouvait parfois donner cette impréssion mais c'était plus du côté patrimoine culturel du genre "sérieux tu ne connais que les 4 saisons de vivaldi ? C'est pas normal" (les concertos de mandoline sont géniaux), de la même façon qu'un pote m'a sortit "tu connais rien au foot? C'est pas normal" (on a commencé notre parcours diag d'autisme ensemble 20 ans plus tard, comme quoi le jugement ça renforce une amitié) ou mon vocabulaire (je n'ai connu le terme de godasse qu'après le CM2 par exemple). Genre si tu sais que t'as de la chance et qu'en soit ça ne te rend pas meilleur que les autres et que tu comprends que ça entraine une différence de vécu injuste envers ceux qui n'ont pas eu cette chance mais qui peuvent également t'apprendre plein de choses que ton vécu t'empêche d'atteindre seul (notamment certains privilèges dont tu n'avais pas conscience), en général ça ne pose pas de problème. Bizarrement mes cousins, même s'ils ont vécu dans un monde plus bourgeois que le mien vu que leur mère était de la même classe sociale, sont quand même beaucoup plus "self aware" sur leurs privilèges (pas complètement faut pas rêver, mais pas mal quand même, faut dire que leur mère est assez ouverte avec pas mal d'empathie). Et quand je parle à mon père j'ai l'impression d'être à ll'extrème de l'extrème gauche ...bon j'ai été élevée par qq1 qui votait Arlette Laguiller et je suis plus à gauche qu'elle donc j'en suis pas très loin mais il croit que je vis dans une bulle dorée ce que je trouve franchement gonflé venant de sa part u.u....
Je crois que les bourgeois sont beaucoup plus cool et ouverts qu'on ne le pense (surtout après quelques verres). J'ai fréquenté une bande d'amis dont la fille d'une ancienne grande enseigne d'electroménager francaise, je ne sentais pas de différence avec les gens de mon milieu. Les préjugés sont tout aussi courants dans les milieux defavorisés d'après mon expérience
Peut être aussi que tu as toi aussi un capital culturel important ce qui explique que tu ne sentais pas de différence J'ai été en prépa et dès le premier jour je l'ai senti puisque je viens d'une famille de prolo
Mes deux parents sont séparés l'une est bourge l'autre ouvrier et je vois complètement la différence entre les gosses dans le foyer bourge et le foyer prolo Faut être débile pour pas voir qu'on est privilégiés et je parle en connaissance de cause
J'ai 23ans et je suis perdue. Ça fait presque 20ans que ma mère a arrêté de travailler suite à son déménagement à la campagne depuis Paris pour soit-disant s'occuper de ses enfants et depuis 10ans elle refuse de se retrouver un travail parce qu'elle estime que ça la fatiguerait trop. Elle n'a ni connaissance, ni compétente en quoique, ni aucune volonté d'agir sur sa condition pour l'améliorer. Mon père détestait avoir des gosses en bas âges "parce qu'ils ne font que pleurer et crier", il s'est barré de la maison avant mes 10ans parce qu'il n'en pouvait plus de la situation (il n'arrivait pas à trouver de travail stable dans la région). Il a toujours été très débrouillage et de la tchatch avec les gens. Je précise je les deteste tous les deux, ils n'ont jamais été des parents. J'ai l'impression d'avoir été éduquée avec des discours de bougeois mais sans capital économique ni culturel. J'ai l'impression de relativiser ma condition en permanence en pensant que je ne suis pas légitime à me plaindre parce qu'il y a pire que moi. Je pense que ce qu'il me fallait et qu'il me faut encore trouver c'est ne l'affection et de l'attention. Mes parents ont toujours vu la vie par rapport au matériel alors que moi j'ai toujours réclamé du relationnel. Ils n'ont jamais eu le discours que ce que je devrais atteindre en grandissant c'est une famille, des amis et assez d'argent pour vivre, mais que je devais bien travailler à l'école, les écouter, être obéissante, jamais d'amour… Bref, j'ai pas eu d'enfance heureux ni même agréable et maintenant en tant "qu'adulte" j'ai renié mes parents, je n'aibpas d'amis ou de famille à qui me raccrocher, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie à part me trouver des proches, je suis incapable de dire ce que je suis capable de faire et j'ai des gros problèmes d'estime et de confiance en moi. Je ne sais pas comment m'en sortir dans ma ville, je n'arrive même pas à sortir parce que je pense que peu de gens sont ok pour rencontrer quelqu'un qu'il faudra aider dès la rencontre et je n'aibpas envie de passer pour une fille incapable de faire quoique ce soit et que par le bouche à oreille tous les gens de ma ville me dévisage… Ça ne va pas du tout et je ne sais pas quoi faire 😢😢
Ouvre toi aux autres c'est plus facile à dire qu'à faire mais se construire une vie sociale, avoir des amis est le premier pas pour une reconstruction Et pour faire de nouvelles rencontres tu peux essayer te t'inscrire dans un club sportif ou autour d'une passion commune quelquonque et cela va créer des situations ou tu vas rire et interagir avec des gens qui sont plus ou moins là pour ça Ta situation est complexe et il est bien plus dur d'en sortir que la simplicité de ce que je propose mais tout ce que je peux dire c'est que l'être humain est sociable et que rencontrer des gens ça fait du bien quand tu te confrontes à un mur Je te souhaite du courage dans ta vie
@@chroma.0 Merci beaucoup ! En fait j'ai déjà rencontré quelques personnes avec qui je m'entendais très bien sauf que ces gens-là sont très compétents socialement et ont plein d'amis. Je sais que j'ai besoin d'attention et que je ne supporte pas le caractère et le comportement de grand monde, surtout quand ils ne veulent pas spécialement s'intéresser a moi pour être proche. Les gens avec qui je peux bien m'entendre sont très bien entourés et je dois choisir entre me forcer de cotoyer des gens qui me triggered en permanence avec au moins une personne géniale qui me donne un peu de son temps, soit j'abandonne parce que ça fait trop mal et que j'estime que ça ne vaut pas tous ces efforts. Des fois je me dis que j'aimerais tomber sur quelqu'un de génial mais de très timide qui n'a pas beaucoup d'amis. Donc au final je cherche l'impossible en angoissant de laisser passer une personne incroyable juste parce que je ne suis pas prête à toutes les possibilités et parce que je suis trop focalisée sur quelqu'un de timide...
22:18 J'adore votre contenu et vos analyses, mais c'est la première fois où je suis fondamentalement pas d'accord avec vous. J'estime qu'il n'y a pas de hiérarchie dans le harcèlement: Etre harceler parce que t'es riche ou parce que t'es pauvre ça reste du harcèlement, aucun des deux ne dois être considéré comme "moins pire".
Les riches ont souvent ce truc de "moi, j'ai eu du privilège MAIS je suis une personne exceptionnelle qui ne s'est pas laissée corrompre par cela." Donc dans un certain sens meme moralement ils sont supérieurs quoi. La conception de soi est impressionnante
45:20 : "ça m'étonne que des riches qui ont tout eu ne puissent pas faire un morceau qui fonctionne et que des pauvres des quartiers fassent des hits de fou" oui, ça s'appelle le talent, tout simplement. Bégaudeau en parle très bien d'ailleurs, mais c'est tabou chez d'autres personnes de gauche
Je croyais que vous vouliez plus mettre cette vidéo parce que c'est plus adapté au live qu'à youtube, avec les excès, le forçage sur le manque d'empathie etc?
Honnetement ces gens ne sont pas à plaindre, mais quand on voit vos reactions ou celles du chat on se dit que de toute façon ils ont tord d'etre ce qu'ils sont. Qu'ils soient modestes en clamant n'avoir pas été gâté les met dans le déni, qu'ils assuement n'avoir manqué de rien les rend indécent. Doivent ils se Sepuku pour que le chat de Dany et Raz soit satisfait ?
20:14 je parle que de look et je sais que sa veux pas dire grand chose mais c'est drole c'est ceux qui ont l'air d'être le plus à gauche qui sont dans le fauteuil faux. Et c'est la plus bourgeoise qui finit dans le fauteuil vrais 😅 31:32 je vais pas raconter ma vie mais j'ai eu plus que mon lot de merde et j'en ai jamais eu honte donc j'en parlais plutôt facilement et puis un jour j'ai arrêté. Parceque je me suis rendus compte que souvent là ou je croyais voir de l'empathie quelque chose de plus sournois se cachait derrière. J'appelle sa tirer la couverture sur soi, en gros les petits bourge prenais ma façon de parler, mon energie, ma souffrance pour l'intégrer à leur propre logiciel et faire comme miss tête rasé harcelé à l'école. Tout le monde cherche de l'attention et beaucoup prennent le partis de joué sur la pitié. Beaucoup de petit bourge ont une attirance malsaine pour la souffrance.
"Il vaut mieux se faire harceler quand t'es riche que quand t'es pauvre?" Mais 2 seconde les gars, vous le faites exprès? Vous pensez pas qu'il suffirait que personne se fasse harceler plutôt? Riche ou Pauvre? Je me suis fait harceler, agressé etc... pourtant je suis un prolo comme vous dites. Mais la dessus vous êtes pas logique. Comme si il fallait souffrir plus parce que l'on est différent... ça vous rappel rien?
C’est drôle ça veut dire que pour compenser le fait que tu ais une bonne situation économique et sociale faut s’autoflageller et accepter qu’on te pisse dessus pour contre balancer tes avantages, les bougs ont pop avec de l’argent dans un monde capitaliste et ils devraient s’excuser que ça soit le cas ? Je vous suis pas du tout
ils sont apte à être des futurs élues de la NUPES ce week end j'ai trouvé assez malsain à la fête de l'huma avec la référence répétitive sur Rachel Keke, genre "vous avez vu on a des prolétaire travailleurs" 7 prolétaires élues sur 131 élues NUPES, c'est pas une révolution camarade et il y aussi une lutte des classes aussi à faire chez la NUPES
je pense que justement le problème c'est que beaucoup trop de prolétaires n'ont pas le temps ni les moyens de vraiment s'investir dans la politique ce que je pense NUPES cherche à changer
@@jeanbichel9335 ils ont le même niveau de prolétaire que le RN donc c'est du changement uniquement dans la com' , la bourgeoisie ne donne jamais son pouvoir facilement vous avez déjà été à une réunion de LFI ? c'est un système pyramidale de plus vous dites une chose fausse, l'activité politique ou syndicale donne droit à des heures dans le droit du travail
Votre énervement presque épidermique face à la classe bourgeoise vous rends un peu trop caricatural. Les situations c'est pas "être rejeté " ou "pourri gaté". Je sais même pas si vous avez une image juste de l'expression. Par exemple, Dudley dans Harry Potter, qui a 40 cadeaux et qui joue l'enfant roi, il est pourri gâté. Pourri gâté, c'est vraiment noyer le gosse dans une profusion de choses , de rien lui refuser, au point de délaisser l'éducation. Des pourri gâtés, yen a aussi chez les prolos. Bonne vidéo cela dit😉
À moins que tu ne dises ça pk tu crois qu'un jour tu deviendras peut-être riche ? Force à toi dans ce cas, mais, essaye de te rendre compte que c'est un problème systémique fréro
@@unmecrandom3031 je suis d'accord avec ton raisonnement. Je dis juste que avec la rigueur qu'ont les 2 loulou la plupart du temps, un peu d'empathie et moins de caricature, ça leur ressemblerait plus. No soucis
Le fils de Joe Dassin il a connu son père que par sa musique, c'est pour ça qu'il est trop chelou et caricaturale. Ça a retourné mon avis sur lui, en fait il capte juste pas et il est coincé dans sa pression, c'est trop badant sa situation en vrais.
J'suis enfant de bourgeois mais j'vous aime, hein, même si vous forcez un peu à chercher à tout interpréter de la pire des manières quand vous avez un a priori négatif sur la personne ;)
@@davidjeanmichel8358 "Leurs délire LGBT antiracisme", c'est pas de la démagogie ni un truc de bourges, tu verras ça quand tu rencontreras un jour un prolo noir et LGBT peut-être ?
L'argent c'est juste un facteur parmi plein d'autres, personnes s'énerve à la vue de gens qui ont la chance d'avoir des parents super présents ou un super physique avec 0 maladies etc.. mais pour l'argent tout de suite vous tenez pas dans vos chaises, c'est une torture de les écouter pour vous, faut repenser votre rapport à l'argent.
Force à tout ces riches qui ne savent pas se débrouiller tout seul! C'est franchement dur à entendre comme témoignage 😢😢😢
Oui je suis tellement triste
Je pense qu'on devrait lever des fonds publics pour les aider franchement
...
dur de ne pas avoir de solutions quand on a pas de problème
🤣🤣🤣
"Fils de Dany et Raz ... Il est cancel à la naissance."
Merci pour ce rire les gars !
Merci les gars pour vos vidéos toujours pertinentes et marrantes.
Il y a juste un aspect qui m'a un poil dérangé dans celle-ci : une légère tendance à la déshumanisation de l'adversaire (légère la tendance, hein...) en deux aspects.
- Perdre un proche reste un drame quel que soit son salaire mensuel ou son patrimoine. C'est même un des rares accidents de vie devant lesquels bourgeois et prolos sont égaux dans l'état de fait (le proche ne reviendra pas, la mort étant un état définitif ^^) comme dans les suites (pour faire son deuil, les fonds n'aident pas en eux-mêmes à la résilience).
- Un des intervenants sous-entend que son père était maltraitant, si j'ai bien suivi. C'est toujours la merde : quel que soit le milieu socio-économique, la souffrance est réelle et l'impact demeure majeur sur le développement de l'individu.
Bref, ces bourgeois n'en restent pas moins terriblement agaçants, souvent ridicules et ils perpétuent (sciemment ou pas) le système oppressif actuel mais gaffe à pas leur dénier tout affect. Ils restent humain quand même (quoique, dans le cas de certain, le doute est permis).
Pourquoi est-ce que je dis ça ? Parce que si on pousse le raisonnement dans ces plus extrêmes conséquences (comme le fait pratiquement toujours l'extrême droite) => 'ils vivent pas dans le même monde que nous, ils sont hors sol (ce qui du reste, est souvent vrai ^^)'=>'leurs problèmes sont pas de vrais problèmes, même quand ce sont des événements graves qui peuvent toucher n'importe qui'=>'c'est pas des êtres humains comme les autres'=>'dès lors, on peut leur fumer la gueule sans vergogne vu qu'ils ne sont pas humains/pas comme nous'.
Certes, ce n'est pas du tout ce que vous dîtes (jamais entendu d'appel aux meurtres des bourgeois de la part de militants de gauche, de toute façon même chez des personnes véritablement de gauche radicale).
Alors, plusieurs point en réalité à relever
Le premier étant : oui perdre un proche c'est triste, cependant eux ont les moyens de donner un suivi medico-psy à leurs enfants et aussi un enterrement décent à leurs proches. Meanwhile mon père enterré dans un cimetière sans tombe sans croix et sans nom. C'est pas la déshumanisation du deuil qui est faite, c'est le fait de ne pas réaliser la chance et le privilège qu'ils ont de pouvoir être accompagné dans leurs deuils
Et deuxième point : certes ils sont humains mais ils volent aux pauvres pour engrosser les riches. Le système du capitalisme c'est l'abus de l'humain, donc oui j'ai déjà entendue des militants de gauche parler de tuer les bourgeois, assez premier degré hein, après je suis d'accord c'est pas la solution, mais ça existe mdr, et je ne peu pas complètement leurs donner tort ne serait-ce que quand le réchauffement climatique deviens de plus en plus grave et que Taylor Swift prend son jet privé pour allez s'acheter une bouteille d'eau.
@@ambregallego8976
Yep, je te rejoins là dessus
Moi perso j'essaye d'avoir aucune haine contre des individus
La question qu'il faut se poser c'est quelle solution il faut mettre en place stratégiquement pour changer de système. Et si dans ça il faut tuer des bourges... Ça se pense, je voudrais VRAIMENT éviter d'en arriver là. Mais la question se pose
Bref
C ce qui arrive quand on pense en systèmes, qui nous déterminent
Purée vous êtes mon plaisir coupable les gars, au début j'ai regardé en mode "mais c'est inadmissible de faire ce genre de format" révoltée quoi et maintenant je clique avec plaisir
En tant que fille de la grande bourgeoisie intellectuelle le seul truc relatable c'était la meuf sur la pression à réussir. J'ai lu un bouquin de socio sur la prépa (j'y suis ptdr) qui décrivait le truc de devoir souffrir pour la réussite comme une façon de contrer le syndrome de l'imposteur et je crois que c'est carrément ça. Genre au fond on sait qu'on aurait pas réussit sans notre privilège donc on se fout la pression pour "mériter" alors qu'en vrai il vaut mieux assumer le truc.
Salut c'est quoi le nom du livre dont tu parles ?
Je sais pas ce qu'elle a lu mais La Noblesse d'Etat (bouquin) et Epreuve scolaire et consécration sociale (article) de Bourdieu sont un peu canoniques sur ce sujet
Mécanisme de classe pour justifier ses privilèges, très bien décrit.
Alors moi je suis pauvre j’ai pas eu les moyens de faire des études et dans mon taf j’ai la même pression parce que j’ai obtenu mon métier grâce à mon expérience et capacité et tous les jours on me rappelle que j’ai pas le diplôme alors que je fais du super bon boulot. Ça marche aussi pour les pauvres lol
@@maelzt C'est Classes préparatoires de Muriel Darmon ! dsl de répondre aussi tard, mais oui c'est très lié à la Noblesse d'Etat et aux Heritiers de Bourdieu
Alors visiblement personne n'ose le dire, mais le fils de Joe Dassin on dirait RAZ dans 10 ans!
J'ai honte d'avoir ri
J'ai pensé la même chose
Tellement vrai la take sur la pression que les bourgeois mettent à leurs enfants sur le statut social
Ce qui me fait tilter, c'est que ca semble aussi difficile pour tout le monde de déconstruire son propre conditionnement... Je crois fondamentalement que perdre un parent jeune est vraiment aussi douloureux pour un riche que pour un pauvre..les consequences ne sont certes pas les mêmes, mais est ce qu'on peut classer ce genre de souffrance sur une echelle verticale? Merci à vous pour ces vidéos, c'est toujours fendard et informatif!
le truc c'est que la souffrance n'existe pas dans une bulle. Si t's obligé d'aller bosser et que t'as juste le jour de l'enterrement de libre, tu ne vivras pas le deuil de la même façon que si tu peux prendre du temps pour toi, même être suivit par un psy, ect....
Ce qui affecte la façon dont tu souffres. DOnc même si la base est la même, le produit finit diffère énormément
@@celia1888 je suis pas forcément d'accord, le deuil c'est propre à chacun et ça peut être une épreuve très difficile même avec des accompagnements extérieurs on va dire, je dirais même que quand tu es bourge, si t'as jms eu vrm de pb de malade, te retrouver face à quelque chose d'aussi réel que la mort ça peut taper assez fort...
@@taylorvistheguy ça ne change pas ce que j'ai dit.
Whoua il me fait peter les plombs le rejeton Dassin 🤯🤯 rien que sa façon de parler transpire le privilège
Mon oncle est archi blindé. Il doit avoir sur son compte bancaire, au moins 2 millions. Je parle même pas du patrimoine.
Il a hérité de son père qui lui a construit sa fortune, en venant en france dans les années 60 (immigré algérien).
Enfin bref, le fils de mon oncle, donc mon cousin a été élevé selon la "tradition", à la dur. Pas de renouvellement de téléphone, pas de vêtements illimité, argent de poche limité, et même qu'il bossait dans l'entreprise comme un ouvrir (boucherie). Bref, sois disant mon oncle voulait lui inculqué des valeurs et que ca ne serait surement pas un gâté pourri.
Au final, a 19 ans, il avait un merco Class A flambant neuve, il avait déjà voyagé sur les 5 continents, avait un appart pour ses études sur la côté tout frais payé etc...
Si on compte ça, plus tout ce qu'il a eu dans son enfance (chambre, silence pour travailler, aucun drama de tune, jardin pour respirer (oui oui ça compte je vous assure)...) bah la diff est colossal.
Moi j'avais une mère solo avec cotorep, 4 frères et sœurs. Je savais même pas qu'on étais pauvre tellement c'était la normalité pour nous. Pas de chauffage l'hiver (ou très peu), les vêtements qui était notre héritage de notre fratrie... La galère total en début de vie. Jusqu'à maintenant ça a marqué ma chair et j'ai une peur bleue de retomber dedans.
@@davidjeanmichel8358
Hein ?
Tu peux en vouloir qu'à tes parents d'avoir pondu 5 gosses alors qu'ils avaient pas les ressources pour.
Parfois je me dis qu'un permis de naissance résoudrait pas mal de problème à la source.
@@shoppro3788 hé non, la mère et mon père bossait. Seulement il s'est cassé pour une autre femme et a quitté la pays. Pour ma mère c'était un assistante maternelle qui gagnait bien sa vie avec bcp d'enfant à sa charge. Sauf quelle a eu une maladie un spondolartrite enkylosante vers ses 40 ans. Bref tu juges mais tu ne sais pas.
Et la question n'était pas de dénoncer mais seulement de contrer le discours bourgeois. "j'ai bcp bosse, mes parents m'ont rien donné etc..."
Il a "construit sa fortune en venant en France"...
Il a accumulé du capital en venant exploiter des travailleurs en France ?
@@awkw3589 D'autres immigrés en général xD
Le niveau de déni des "fille-fils de" est légendaire!
Avoir des études payées et un logement de qualité c est pas être pourrie gaté. Ça devrait être la norme pour tous.
Mais dans le contexte actuel, c'est être pourri gâté
@@unmecrandom3031 Le "c''est structurel" suffit pas. C'est vrai, mais ça suffit pas. Pourri gâté par sa naissance, oui, mais pas forcément par ses parents. Sinon "être pourri gâté" c'est juste être né bourgeois.
@@adrrt1860 donc tu confirmes ce que j'ai dit où pas ?
bon en vrai j'avoue je force un peu j'avais pas eu la suite c'est chaud
@@unmecrandom3031 mais à force de dire ça tout ce que ça va faire c est rendre ridicule ceux qui demande ça.
Merci à vous 2. Vraiment, ça fait du bien...Le problème n'est pas tant dans ce que ces petits choux représentent individuellement mais ce qu'iels incarnent collectivement. J'ai vu les mêmes gentrifier sans retenue et avec beaucoup de violence des espaces de luttes et mettre carrément dehors des gens engagés de longue date, des prolos, des personnes racisées, tout les gens qu'iels estimaient 'inférieurs'. Aucun dialogue possible, le déni est la règle et dès qu'iels se pointent, c'est de toute façon trop tard, iels prennent et pourrissent tout. Puis iels se déguisent en galérien.ne, fringues pourries, voitures pourries, coupes punk, discours anti-oppressions...entre deux we dans leur maison familiale au bord de la mer pour se reposer un peu de tous ces "gens qui ne comprennent rien" qui leur prennent la tête et les empêchent de jouer aux sauveurs révolutionnaires (= des gens qui leur expliquent juste qu'iels tombent dans tous les écueils de leur sociologie en fait).
Ce ne sont pas leurs "privilèges" qui sont violents mais leur absence totale de conscience sociale, qu'iels pensent acquise avec l'écoute d'un simple podcast... Ces gens font beaucoup de dégâts, en plus de faire illusion, dans certains milieux "militants" en tout cas, et l'écologie est le terrain de jeu préféré. Rares y sont les personnes qui assument le même regard que vous. Moi, ça m'a cruellement manqué là où j'ai milité ces dernières années et où ces petits boubourges ont été accueillis sur un tapis rouge par leurs pairs et où iels ont d'emblée pris tout le pouvoir...Toute critique située à leur endroit est désormais perçue comme une posture rabat-joie.
J'espère aussi que des voix de meufs pourront se faire entendre depuis le même regard social et politique que vous, ça manque grave! Les meufs déclassées sont les premières à quitter les milieux militants, écoeurées le + souvent (d'y vivre les mêmes situations de merde qu'elles vivent tout le temps). Et surtout, le féminisme blanc bourgeois, qui écrase tous les autres féminismes (qui existent pourtant), joue un rôle très systémique dans ces processus de gentrification. Donc, place et parole aux meufs beaufs et barbares : on a plein de choses à dire nous aussi et on en sera que plus fort.es !
Ce qui me fatigue avec eux en tant que classe et individus, c'est que, comme les blancs, ils sont TOUJOURS vus comme des individus. "Non mais mon père etait dur avec moi donc on peut pas dire que je suis privilégié meme si je suis longtemps allée à Shanghai rencontrer le fils des grands dignitaires".
Le resto, la relation au resto. Le truc de ouf, le resto ! Dès qu'on a eu des salaires, on les claquait dans le resto... Parce qu'on en rêvait petits. C'était la super exception le resto. Et du coup on s'est vengé, on allait au resto tout le temps ! ..."J'ai pas de thunes" et on payait des resto à des potes fils de bourges sans comprendre que le "pas de thunes" ils le disait avec des dix milles balles sur leur compte !
Après on s'est calmés parce qu'on se mettait dans la merde. Et toujours ce truc : tu vas au resto avec des potes bourges et tu mets 20 minutes à choisir ton plat, parce que t'iras pas deux fois. Parce que l'envie d'un putain de resto tu l'as tellement eu, tu veux bien choisir. Eux ils ne comprenne pas pourquoi c'est si difficile de choisir. ... C'est parce que le resto, c'est un truc de bourge et ils ne s'en rendent pas compte.
le passage sur les 20 minutes a choisir est si réel, je vais jamais au resto par faute de ne pas avoir beaucoup d’argent donc same je prend bcp de temps, a côté je connais bcp de bourges qui choisissent très très vite et ça me surprenait ! mais enfaite c’était juste logique
ca doit etre tellement dur d'avoir un tel heritage a porter 😔
Dans le style, il y a le docu "les bonnes conditions" de Julie Gavras qui suis des fils et filles de bourgeois sur 15 ans de mémoire, il y a des passages incroyable.
Je suis fils de bourge et j'adore vos vidéos et votre travail, comme quoi...😘
Je vais vous dire à tous ce qui très difficile à vivre quand on est un fils de bourge comme moi !! C'est que mon milieu social ne soit toujours représenté que par des débilus persuadés d'être une sorte d'élite qu'il faudrait plaindre.
Ils sont où les bourgeois cultivés qui ont appris Bourdieu et Marx, qui comprennent la lutte des classes et les notions d'intérêts collectifs ?
Je peux pas être le seul à voter Besancenot quand même !!! 😤
Alors sortez-vous les doigts du cul, camarades bourgeois. Parce que à force d'être systématiquement à la traîne sur les questions de sociologie par rapport aux prolos, on va vraiment finir par passer pour des cons !!!
Et non, toi qui est au fond de la classe, on ne va pas chanter les musique de ton célèbre papa décédé ! On va apprendre "L'international" !!
Alors lâche moi cette Rolex, et répète après moi: "🎼C'est la luuuutte finaale..."
Alors je suis super nulle avec le second degré, donc si ça en était désolé ! Mais! J'ai envie de rebondir sur la notion des bourgeois cultivés parce que je suis pas spécialiste mais le sujet me tient quand même à cœur; selon moi s'attacher au capital culturel dans un contexte d'apprentissage de la lutte c'est un biais que nous a enseigné la bourgeoisie, on valorise le savoir acquis par la lecture, les penseurs étiquetés comme érudits, et on peut risquer de glisser vers un militantisme où on rejette par classisme internalisé ce qui ne colle pas au moule colonial où les réflexions et arguments ne sont valables que s'ils sont joliment formulés dans le langage des oppresseurs
On fait ce qu'on peut avec le bagage qu'on nous a donné pour se déconstruire hein, pas de pression, disons juste que ce serait dommage dans notre quête pour s'éloigner des biais qu'on a intégré de retomber dans une mentalité qui est bien élitiste
J'espère que c'est exprimé de manière compréhensible ! Pardon pour le langage un peu pompeux héhé mes propres biais se montrent
"Les bourges ça fait que parler de leurs parents". C'est terrifiant d'à quel point je me sens visé, car c'est assez vrai en effet. J'ai quelques pistes d'explication du phénomène, mais je me rend bien compte que cela se base sur mon expérience personelle, extrêmement subjective. (Donc à garder en contexte)
Il y a vraiment ce phénomène d'ériger ses parents comme modèles de réussite. Comme dans beaucoup de familles au schéma famillial classique (dont les bourges rafolent), les gosses vont être naturellement poussés à mettre les darons sur un piédestal; et en les voyant bosser alors que ta famille ne manque de rien, ça finit par intérioser tout ça et en faire un objectif à atteindre.
Cela s'associe aussi à un schéma de reproduction du statut social par l'éducation. Les darons poussent les enfants à faire de grosses études comme eux les ont faites, et leur parlent souvent de leurs propres parcours pour les inciter à suivre le même chemin.
Donc depuis jeune, ça se retrouve facilement à prendre modèle sur les parents et à se définir par rapport à eux, notament dans les interactions sociales. Et comme les bourges préfèrent mélanger leurs gosses entre eux, le phénomène se banalise et reste ancré.
En plus de cela, comme ce sont toujours tes parents qui te financent tout, ton monde continue de tourner autour d'eux, du début à la fin de tes études. Et tu m'étonne après que tu sois incapable de te définir sans utiliser tes parents comme référentiel 😰
Tout dans le système de reproduction bourgeoise est fait pour pousser les gosses à rentrer dans le moule et à continuer à reproduire le schéma, et si tu ne prends jamais le temps de te déconstruire, toi et cette violence, tu finis par rentrer dans les clous et devenir tes parents. Et puis c'est quoi l'alternative, admettre que tu as tout eu en grande partie car t'étais un privilégié ? C'est terrifiant pour un bourge de chercher sérieusement à se déconstruire sans bousiller son estime de soi et c'est pour ça que très souvent ça refuse de le faire.
Perso, si je m'étais pas fait corrompre par la racaille trotskiste ou que mes parents m'avaient gardés dans le privé tout du long de mon éducation, je serais probablement jamais devenu un sale traitre à ma classe sociale. Mais aujourd'hui encore je me rend compte de ce rapport très compliqué que j'entretiens encore avec mes parents, que je continue d'aimer car ce sont mes darons, mais que je ne peux plus blairer pour ce qu'ils sont et ce qu'ils représentent.
Merci encore pour cette vidéo
Il y a quand-même des trucs pesants, comme le fait qu'ils doivent cacher leur situation, qu'ils vivent des pressions familiales et sociales et qu'ils peuvent vivre du harcèlement ou un syndrome d'imposteur. Je les crois, mais ça n'a rien de spécifiquement bourgeois loin de là. Sauf que la différence c'est que eux, quand ils perdent un proche, ils ont un héritage, quand ils se font moquer pour leur argent, ils peuvent se consoler avec leur même fortune, la pression aussi est liée à un prestige et de toute façon ils ont toujours une deuxième chance.
Un prolo', quand il perd un parent, il a des dettes ou n'hérite de rien, il doit vivre le deuil sans le soutien d'un psy, sa situation financière s'écroule vraiment, et les soins apportés au mourant comme son enterrement et autres frais d'obsèques, il ne va pas les assumer aussi facilement.
Un prolo' doit aussi cacher sa situation financière à l'école, mais lui c'est effectivement plus violent qu'un riche. Un riche on l'envie, un prolo' on l'accuse, on le voit comme une vermine. Il doit cacher son t-shirt troué de sous-marque, les prolo' peuvent être moqué même par d'autres prolo', et surtout les profs eux même sont plus violents avec les prolo' que les riches (qui sont en général des chouchous car meilleurs notes). Les riches peuvent toujours inviter des gens chez eux et payer des sortis sans rougir. Quand les riches rentrent chez eux, ils ont une belle maison et un jardin, les prolo' voient un taudis entouré de béton et de parking, passent par des lieux dangereux, par des halls d'immeuble occupés par les dealers, et font leur devoir dans un T2 minable aux murs aussi fins que du papier. Les prolo' cachent leur situation bien plus souvent que les riches et le font toute leur vie pour pouvoir espérer s'en sortir. La fac aussi c'est une étape violente pour les prolo', il faut s'adapter à un nouveau ton qui n'est pas le leur, se débrouiller seul, se plier à une culture qui n'est jamais la leur.
Et justement, la pression liée au travail, aux études, à l'avenir, les prolo' le vivent non pas juste parce qu'ils représentent un nom, mais parce-que leur échec sera plus brutal. La bourge avec ses études de théâtre, si elle ne perce pas elle pourra toujours financer une autre formation. Les prolo' qui font des études de théâtre et qui ne percent pas, déjà on se fout d'eux parce qu'il faut "être teubé pour faire des études bouchées en étant pauvre", puis ils vont pointer au Pôle Emploi ou trouver une formation courte si possible pour faire un métier aliénant mais qui leur garantie de ne pas finir à la rue. La pression des prolo' c'est de ne pas finir à la rue, de pouvoir payer son loyer, de pouvoir se nourrir suffisamment pour supporter son travail (les métiers les plus difficiles sont tenus par des prolo'), et avoir un minimum d'argent pour s'adonner aux rares loisirs accessibles.
Et le pire c'est que les prolo' doivent TOUJOURS se justifier de ça. Parce-que selon certains (coucou nos politiques) la pauvreté est un choix, la pauvreté n'existe pas, la pauvreté c'est pas grave, les pauvres sont des feignants, les pauvres ne peuvent s'en prendre qu'à eux même, les pauvres ne sont pas si pauvres parce qu'ils peuvent encore se payer des loisirs. Les prolo' passent leur vie à se justifier, et s'ils tiennent à le faire c'est parce-que leur vie et celle de leurs rejetons en dépend.
La chose qui devrait être comprise par tous, c'est que ce ne sont pas les pauvres qui ont l'avenir des riches entre leur main.
T'es riche et triste ? Fais des dons a Dany et Raz.
Raz on dirait qu'on peut l'acheter pour servir de d'appât contre un ou deux scooby-snax
Ca a l'air lourd à porter le fait d'être fils ou fille de bourgeois 😢 Force à eux 😢
C de l'ironie ?
@@unmecrandom3031 Bah à ton avis x)
@@Metha__ jsp, j'ai 2-3 potes qui disent ça premier degré
@@unmecrandom3031 Bah jpense qu'il doit y avoir des inconvénients et de la pression en vrai, et y'en a doivent bcp être affectés et ça leur pourris la vie
Mais par rapport à tous les privilèges que ça te donne vis à vis d'un fils/fille de prolo, juste mdr quoi 😆
Je suis pas LGBT, je suis fils d'avocats et je vous kiff
J'ai un fouet le sale blanc, si tu veux souffrir
Auteuil, Neuilly, Passy, c'est pas du gâteau !
P.S. : JPP des "Mon papa" XD
Vraiment bien cette nouvelle miniature
La phagocytose, en biologie, est le processus cellulaire par lequel certaines cellules regroupées sous la dénomination générale de phagocyte peuvent ingérer des particules étrangères solides d'échelle micrométrique. On considère habituellement que la phagocytose est une forme particulière d'endocytose.
Je valide ton phagocytage
@@Alsaace 😁
ptdr le fils dassin il est mégalo de fou
Cette vidéo me fait beaucoup de bien.
Soutien à tous les riches 😢, que dieu leur vienne en aide dans les difficultés liées à ce fardeau qu'est la richesse 🤲
Je veux bien les aider à les soulager du poids incommensurable de leur porte-monnaie : on achetera des bâtiments pour les sdf et des armes pour virer les proprio ripoux et marchands de sommeil.
ça fait avancer quoi la haine des riches ?
@@miyousjz4940 bah peut être pas à grand chose mais ça peut amener à se demander comment ils sont devenus "riches".
Parceque dans le fond c'est surtout des voleurs et des exploiteurs avant d'être des riches.
@@awkw3589 le raisonnement de collégien
@@miyousjz4940 dans certains cas, ça permet de réfléchir à des questions politiques et sortir de l'état de normie-qui-s'interesse-pas-à-la-politique
force à tous les riches dépressifs et les pauvres nés dans la répression
6:25 l’imitation de Jorrdee xhdhdhhdhd je vais hurler
Force au fils de Joe Dassin, qui a l'air de souffrir, et dont j'ai trop la flemme de chercher le prénom dans google.
Merci à toi de ne pas avoir évoqué sa dentition.
un peu agressif ce raz...........
Basé
Mon frère m'expliquait qu'une de ses collègue c'est son père qui vient jusque chez elle tous les matins pour lui apporter son repas ou ses tartines pour le midi et c'est lui qui s'occupe de l'entretient de sa voiture + faire le plein parce qu'elle sait pas comment fonctionne une pompe à essence . La meuf elle a 37 ans 🤯
À quel moment intervient la richesse dans cette anecdote ? Des gens surcouvés il y en a dans tous les milieux.
lexemple de Cassandre m'a touché, j'ai ce problème en me forçant à faire un bts après avoir abandonné deux ans après une prépa dont on me poussait beaucoup trop que ce soit côté prof, ou côté familial. littéralement ma daronne était tellement heureuse de se dire que jaurais quelques pieces parce que je rentre dans une grande ecole pour de longues etudes la première chose qu'elle me balance c'est que je pourrais lui faire de jolis cadeaux... aujourd'hui je suis turbo mille fois plus heureuse en ayant changé de voie mais je ne lui parle presque pas, et pourtant j'ai pu en en partie grace à mon travail de me payer mon premier appart, concours de circonstances mais en soi ça a juste avancé mon achat d'une année, et juste meme avant ça je vivais littéralement comme une clocharde ou chez des gens ou squats mais j'ai eu des expériences de vie et bref tout ce cheminement qui m'a rendu bien plus heureuse malgré toutes les merdes que j'ai pu manger.
malheureusement je sais que si je m'ouvrais plus sur ma vie mais je me ferais latter la gueule, montrer mes tatouages mais encore pire et je sais que je ne serai pas capable dencaisser ça aujourd'hui (peut etre jamais) donc pour l'instant je laisse ça de côté. point positif a part quelques personnes et le fait que je les nourisse quand même avec mes études, mes petits succès pro intéressants ils s'en contentent et t'inquiète pas que ça étale ça des que possible 💀 après le fait detre enfant unique et que leur vie sociale soit pas tres grande naide pas donc je ne leur en veut pas tant que ça, simplement c'est compliqué, assez space detre comme un cheval de compétition "qui s'est trompé de voie" alors que je m'épanouis tellement sainement (seulement vu que ça n'est pas dans les valeurs familiales c'est ze drame, et si je mouvre à eux ils ne seront pas capables je pense de le tolérer et au contraire ils vont le garder en eux comme s'ils avaient découvert que jetais une pourriture..)
et évidemment je suis en fin d'études et là se pose la question de trouver un poste bien placé et machin, bref rebelote ça ne sert à rien de faire plaisir au final j'ai l'impression de revenir sur la ligne fe départ
Même les plus conscients de leurs avantages, ils sont dans le déni
Amalgame entre gâté et pourri gâté
Faites la même émission, mais avec des gosses de précaire
Dany qui lit les commentaires c'est extraordinaire j'adore 😂😂
Les bourgeois PMU 😂😂😂
Bien la nouvelle miniature avec le titre en couleur sur bandeau
c'est impressionnant XD et en vrai ça me rappelle un peu mon père et mon oncle. Perso je viens d'une famille ou c'est du 50/50 : Papa vient d'une famille très aisée (grandit dans Paris 8ème, métier: ingé son => pouvait rentrer chez papa et maman, il a eu de la chance que la famille était quand même assez ouverte et le laissait faire ce qu'il voulait), Maman vient d'une famille immigrée Italienne/Basque (Fr et Es) bien prolo genre pas assez pour manger le dimanche et était bien contente des petits déjeuners donnés par son école. Bah maman a finit par se séparer après 15 ans de relation parce que l'autre était trop à l'ouest (bon les tdah et autisme non diag ont joué on va pas se mentir mais l'éducation a aidé) parce que même si techniquement elle gagnait plus que lui, ils avaient clairement pas le même concept de la vie. Je peux tellement voir la différence entre chaque partie de ma famille XD
PS: ma mère a décidé d’emménager en HLM dans la ville d'immigrés de banlieue où elle a grandit pour que je ne sois pas isolée dans une bulle. Et en vrai heureusement qu'elle a fait ça. Pour le coup la ville était assez mixe entre pauvreté et classe moyenne même s'il y avait clairement des quartiers qui les séparaient et on ne se retrouvait pas forcément à l'école à cause de ça avant le lycée (ville de gauche par contre donc bcp d'activités extrascolaires très accessibles genre entre 1 et 20€/an pour les minimums et c'est là qu'on avait le melting pot). Je n'étais pas forcément la plus aisée côté pécunier brut (famille monoparental et papa intermittant du spectacle donc pas de pension alimentaire) même si j'étais clairement dans le lot mais mon capital culturel, lui, était au top. On achetait tout en solde mais j'avais accès à des bouquins qui n'étaient pas forcément à la bibli de la ville (très bien fournie pourtant), quand je voulais pratique le piano, mes grands parent avaient un piano quart de queue, résidence secondaire en bord de mer (puis les copines de mon père habitaient à plein d'endroit différents vu qu'il bougeait bcp pour le boulot donc les vac en Vendée, à la montagne, sur la côte d'azur, et autre j'y ait eu droit) ,ect...
Par contre l'ironie c'est que, sauf si on me connaissait bien personne s'en rendait vraiment compte. J'étais assez gâtée mais ma mère savait quand même dire non aux choses non nécessaires et si je le voulais vraiment on faisait un compromis pour que ce soit un cadeau de noël (ex: la peluche de tigre d'1m50 qui coutait bcp trop cher pour ce que c'était). Je n'avais pas d'rgent de poche si je ne faisais pas de corvée (mais je n'en avais pas besoin cf phrase précédente donc ça ne m'a jamais aidé à passer le cap de la dysfonction cognitive qu'on pensait être de la paresse à l'époque et qui l'a fait gueuler un très très bon nombre de fois), ect... Mes potes s'en rendaient compte en venant chez moi ou parce que je partageais facilement les privilèges que j'avais (lépoque où internet était rare dans les foyers par exemple, le téléphone portable, ect...). Je savais attendre pour voir si je voulais vraiment quelque chose avant de demander et je n'étais pas intéressée par le prestige des marques ou des prix. Donc personne ne m'a jamais trouvée arrogante dans le sens "riche" du terme. J'avais ce que j'avais, je le partageais quand je pouvais, je savais que j'avais de la chance, ect...A la limite c'est mon autisme qui pouvait parfois donner cette impréssion mais c'était plus du côté patrimoine culturel du genre "sérieux tu ne connais que les 4 saisons de vivaldi ? C'est pas normal" (les concertos de mandoline sont géniaux), de la même façon qu'un pote m'a sortit "tu connais rien au foot? C'est pas normal" (on a commencé notre parcours diag d'autisme ensemble 20 ans plus tard, comme quoi le jugement ça renforce une amitié) ou mon vocabulaire (je n'ai connu le terme de godasse qu'après le CM2 par exemple). Genre si tu sais que t'as de la chance et qu'en soit ça ne te rend pas meilleur que les autres et que tu comprends que ça entraine une différence de vécu injuste envers ceux qui n'ont pas eu cette chance mais qui peuvent également t'apprendre plein de choses que ton vécu t'empêche d'atteindre seul (notamment certains privilèges dont tu n'avais pas conscience), en général ça ne pose pas de problème.
Bizarrement mes cousins, même s'ils ont vécu dans un monde plus bourgeois que le mien vu que leur mère était de la même classe sociale, sont quand même beaucoup plus "self aware" sur leurs privilèges (pas complètement faut pas rêver, mais pas mal quand même, faut dire que leur mère est assez ouverte avec pas mal d'empathie).
Et quand je parle à mon père j'ai l'impression d'être à ll'extrème de l'extrème gauche ...bon j'ai été élevée par qq1 qui votait Arlette Laguiller et je suis plus à gauche qu'elle donc j'en suis pas très loin mais il croit que je vis dans une bulle dorée ce que je trouve franchement gonflé venant de sa part u.u....
J’ai du mettre pause sur la pause de Dany et Raz tellement les bourgeois me cringe 23:18
On attend votre analyse sur des témoignages d’enfants de pauvres.
Je crois que les bourgeois sont beaucoup plus cool et ouverts qu'on ne le pense (surtout après quelques verres). J'ai fréquenté une bande d'amis dont la fille d'une ancienne grande enseigne d'electroménager francaise, je ne sentais pas de différence avec les gens de mon milieu. Les préjugés sont tout aussi courants dans les milieux defavorisés d'après mon expérience
Sauf que les gens de mon milieu ils n'exploitent pas de prolos, facile d'être gentil quand tout est facile
Peut être aussi que tu as toi aussi un capital culturel important ce qui explique que tu ne sentais pas de différence
J'ai été en prépa et dès le premier jour je l'ai senti puisque je viens d'une famille de prolo
Mes deux parents sont séparés l'une est bourge l'autre ouvrier et je vois complètement la différence entre les gosses dans le foyer bourge et le foyer prolo
Faut être débile pour pas voir qu'on est privilégiés et je parle en connaissance de cause
"C'est la fille de Diams" drôle déso pas déso
La petite bourgeoisie critique la grande bourgeoisie...
Ca me rappelle cette veille émission MTV: "my super sweet 16" où des gosses de riches américains font des annifs à la projet X
La lutte de classe? Moi pas connaître, moi réformiste.
J'ai 23ans et je suis perdue.
Ça fait presque 20ans que ma mère a arrêté de travailler suite à son déménagement à la campagne depuis Paris pour soit-disant s'occuper de ses enfants et depuis 10ans elle refuse de se retrouver un travail parce qu'elle estime que ça la fatiguerait trop.
Elle n'a ni connaissance, ni compétente en quoique, ni aucune volonté d'agir sur sa condition pour l'améliorer.
Mon père détestait avoir des gosses en bas âges "parce qu'ils ne font que pleurer et crier", il s'est barré de la maison avant mes 10ans parce qu'il n'en pouvait plus de la situation (il n'arrivait pas à trouver de travail stable dans la région).
Il a toujours été très débrouillage et de la tchatch avec les gens.
Je précise je les deteste tous les deux, ils n'ont jamais été des parents.
J'ai l'impression d'avoir été éduquée avec des discours de bougeois mais sans capital économique ni culturel.
J'ai l'impression de relativiser ma condition en permanence en pensant que je ne suis pas légitime à me plaindre parce qu'il y a pire que moi.
Je pense que ce qu'il me fallait et qu'il me faut encore trouver c'est ne l'affection et de l'attention.
Mes parents ont toujours vu la vie par rapport au matériel alors que moi j'ai toujours réclamé du relationnel. Ils n'ont jamais eu le discours que ce que je devrais atteindre en grandissant c'est une famille, des amis et assez d'argent pour vivre, mais que je devais bien travailler à l'école, les écouter, être obéissante, jamais d'amour…
Bref, j'ai pas eu d'enfance heureux ni même agréable et maintenant en tant "qu'adulte" j'ai renié mes parents, je n'aibpas d'amis ou de famille à qui me raccrocher, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie à part me trouver des proches, je suis incapable de dire ce que je suis capable de faire et j'ai des gros problèmes d'estime et de confiance en moi. Je ne sais pas comment m'en sortir dans ma ville, je n'arrive même pas à sortir parce que je pense que peu de gens sont ok pour rencontrer quelqu'un qu'il faudra aider dès la rencontre et je n'aibpas envie de passer pour une fille incapable de faire quoique ce soit et que par le bouche à oreille tous les gens de ma ville me dévisage…
Ça ne va pas du tout et je ne sais pas quoi faire 😢😢
Ouvre toi aux autres c'est plus facile à dire qu'à faire mais se construire une vie sociale, avoir des amis est le premier pas pour une reconstruction
Et pour faire de nouvelles rencontres tu peux essayer te t'inscrire dans un club sportif ou autour d'une passion commune quelquonque et cela va créer des situations ou tu vas rire et interagir avec des gens qui sont plus ou moins là pour ça
Ta situation est complexe et il est bien plus dur d'en sortir que la simplicité de ce que je propose mais tout ce que je peux dire c'est que l'être humain est sociable et que rencontrer des gens ça fait du bien quand tu te confrontes à un mur
Je te souhaite du courage dans ta vie
@@chroma.0 Merci beaucoup !
En fait j'ai déjà rencontré quelques personnes avec qui je m'entendais très bien sauf que ces gens-là sont très compétents socialement et ont plein d'amis. Je sais que j'ai besoin d'attention et que je ne supporte pas le caractère et le comportement de grand monde, surtout quand ils ne veulent pas spécialement s'intéresser a moi pour être proche.
Les gens avec qui je peux bien m'entendre sont très bien entourés et je dois choisir entre me forcer de cotoyer des gens qui me triggered en permanence avec au moins une personne géniale qui me donne un peu de son temps, soit j'abandonne parce que ça fait trop mal et que j'estime que ça ne vaut pas tous ces efforts.
Des fois je me dis que j'aimerais tomber sur quelqu'un de génial mais de très timide qui n'a pas beaucoup d'amis. Donc au final je cherche l'impossible en angoissant de laisser passer une personne incroyable juste parce que je ne suis pas prête à toutes les possibilités et parce que je suis trop focalisée sur quelqu'un de timide...
c'est l'angoisse autant de bourge au mètre carré
ptdrrr le passage sur jorrdee
les pauvres fils/filles de riches , ils ne tiendrais pas une nuit dans la rue ...la rue qu'est à nous , la zone ...
36:30 bravo de faire l'effort intellectuel de pas skip les déterminismes bourgeois
22:18
J'adore votre contenu et vos analyses, mais c'est la première fois où je suis fondamentalement pas d'accord avec vous.
J'estime qu'il n'y a pas de hiérarchie dans le harcèlement: Etre harceler parce que t'es riche ou parce que t'es pauvre ça reste du harcèlement, aucun des deux ne dois être considéré comme "moins pire".
à quand des réact sur les détournements de mozinor? x)))
Vous régalez :')
vous pourriez au moins mettre le lien de la video original en description...
Les riches ont souvent ce truc de "moi, j'ai eu du privilège MAIS je suis une personne exceptionnelle qui ne s'est pas laissée corrompre par cela." Donc dans un certain sens meme moralement ils sont supérieurs quoi. La conception de soi est impressionnante
Oui
Je suis fan de la musique de Joe Dassin, mais la purée son fils...il m'a donné des nausées
chat de roi 😎
je ne pense pas que le fils de Joe Dassin ait commencé avec une gratte dans le métro , n'est pas vanupié qui veut ....
Tes darons les méchants qui ont trop de thunes, les parents : médecin lol
Toujours au top
il est bizzar le Tchat
45:20 : "ça m'étonne que des riches qui ont tout eu ne puissent pas faire un morceau qui fonctionne et que des pauvres des quartiers fassent des hits de fou" oui, ça s'appelle le talent, tout simplement. Bégaudeau en parle très bien d'ailleurs, mais c'est tabou chez d'autres personnes de gauche
le talent n'existe pas, le travail si
@@wilsonwilson6467 merci d'illustrer mon propos
Masterclass
Je me sens puant d'avoir reconnu le generique de fin
Je croyais que vous vouliez plus mettre cette vidéo parce que c'est plus adapté au live qu'à youtube, avec les excès, le forçage sur le manque d'empathie etc?
Honnetement ces gens ne sont pas à plaindre, mais quand on voit vos reactions ou celles du chat on se dit que de toute façon ils ont tord d'etre ce qu'ils sont. Qu'ils soient modestes en clamant n'avoir pas été gâté les met dans le déni, qu'ils assuement n'avoir manqué de rien les rend indécent.
Doivent ils se Sepuku pour que le chat de Dany et Raz soit satisfait ?
20:14 je parle que de look et je sais que sa veux pas dire grand chose mais c'est drole c'est ceux qui ont l'air d'être le plus à gauche qui sont dans le fauteuil faux. Et c'est la plus bourgeoise qui finit dans le fauteuil vrais 😅
31:32 je vais pas raconter ma vie mais j'ai eu plus que mon lot de merde et j'en ai jamais eu honte donc j'en parlais plutôt facilement et puis un jour j'ai arrêté. Parceque je me suis rendus compte que souvent là ou je croyais voir de l'empathie quelque chose de plus sournois se cachait derrière. J'appelle sa tirer la couverture sur soi, en gros les petits bourge prenais ma façon de parler, mon energie, ma souffrance pour l'intégrer à leur propre logiciel et faire comme miss tête rasé harcelé à l'école. Tout le monde cherche de l'attention et beaucoup prennent le partis de joué sur la pitié. Beaucoup de petit bourge ont une attirance malsaine pour la souffrance.
SVP FAITES UN REACT DU DOCU SLASH TV "MEDINE NORMANDIE" on peut pas le voir en suisse/belgique/canada...
"Il vaut mieux se faire harceler quand t'es riche que quand t'es pauvre?"
Mais 2 seconde les gars, vous le faites exprès? Vous pensez pas qu'il suffirait que personne se fasse harceler plutôt? Riche ou Pauvre?
Je me suis fait harceler, agressé etc... pourtant je suis un prolo comme vous dites. Mais la dessus vous êtes pas logique. Comme si il fallait souffrir plus parce que l'on est différent... ça vous rappel rien?
C'est intéressant de voir qu'ils et elles ne prononcent jamais certains mots, comme "argent" ou "financier".
Je dois regarder la vidéo en fractionné tellement ils me tendent
le déni a toute sa place dans cette emission, je me remercie encore de ne pas avoir la tv
Elle s'est mise dans le "faux" par biais collectif. C'est un effet de Asch.
C’est drôle ça veut dire que pour compenser le fait que tu ais une bonne situation économique et sociale faut s’autoflageller et accepter qu’on te pisse dessus pour contre balancer tes avantages, les bougs ont pop avec de l’argent dans un monde capitaliste et ils devraient s’excuser que ça soit le cas ? Je vous suis pas du tout
Cloche like & commentaire, ici on écoute le D et le R
Je découvre la chaîne. QUI EST CASSANDRE
Et ça répond à ma question 3 min plus tard j'adore
Merci
ils sont apte à être des futurs élues de la NUPES
ce week end j'ai trouvé assez malsain à la fête de l'huma avec la référence répétitive sur Rachel Keke, genre "vous avez vu on a des prolétaire travailleurs"
7 prolétaires élues sur 131 élues NUPES, c'est pas une révolution camarade et il y aussi une lutte des classes aussi à faire chez la NUPES
je pense que justement le problème c'est que beaucoup trop de prolétaires n'ont pas le temps ni les moyens de vraiment s'investir dans la politique ce que je pense NUPES cherche à changer
@@jeanbichel9335 ils ont le même niveau de prolétaire que le RN
donc c'est du changement uniquement dans la com' , la bourgeoisie ne donne jamais son pouvoir facilement
vous avez déjà été à une réunion de LFI ? c'est un système pyramidale
de plus vous dites une chose fausse, l'activité politique ou syndicale donne droit à des heures dans le droit du travail
Le rapport avec la choucroute aux abonnés absents.
@@ugu8963
T’attends quoi comme commentaire de la part d’un mec qui met un stal notoire en photo de profil ?
Votre énervement presque épidermique face à la classe bourgeoise vous rends un peu trop caricatural. Les situations c'est pas "être rejeté " ou "pourri gaté". Je sais même pas si vous avez une image juste de l'expression. Par exemple, Dudley dans Harry Potter, qui a 40 cadeaux et qui joue l'enfant roi, il est pourri gâté. Pourri gâté, c'est vraiment noyer le gosse dans une profusion de choses , de rien lui refuser, au point de délaisser l'éducation. Des pourri gâtés, yen a aussi chez les prolos.
Bonne vidéo cela dit😉
Ahhhh genre, "on est pas pourri gâtés, juste gâtés au possible, mais on est pas *pourris* , juste gâtés"
À moins que tu ne dises ça pk tu crois qu'un jour tu deviendras peut-être riche ? Force à toi dans ce cas, mais, essaye de te rendre compte que c'est un problème systémique fréro
@@unmecrandom3031 je suis d'accord avec ton raisonnement. Je dis juste que avec la rigueur qu'ont les 2 loulou la plupart du temps, un peu d'empathie et moins de caricature, ça leur ressemblerait plus. No soucis
ils connaissent pas la def de pourrie gâtée
l'intro malaise x)
C'est marrant mes parents avaient pas de thunes et ils avaient honte alors avoir des fringues troués c'était la honte.
Bonjour Twitch
mais c'est Théon Greyjoy
"y en a qui se font harceler parce que c'est des grosses merdes"? 22:25
8:00 c qui "pazu" ?
Merci
Bonjour le chat 😂
Le fils de Joe Dassin il a connu son père que par sa musique, c'est pour ça qu'il est trop chelou et caricaturale. Ça a retourné mon avis sur lui, en fait il capte juste pas et il est coincé dans sa pression, c'est trop badant sa situation en vrais.
Hahaha j avais une orange mais tellement xD
Je vois d'où ça vient mais y'a pas de hiérarchie dans les tragédies humaines. Le patrimoine culturel c'est autant du conditionnement que CNN non ?
Vidéo idéale si vous faites une chute de tension (bon, faut avoir le temps mais tkt ca passe)
je pense qu'ils auraient exploser si ils avaient dit qu'il étaient pourri gaté.
J'suis enfant de bourgeois mais j'vous aime, hein, même si vous forcez un peu à chercher à tout interpréter de la pire des manières quand vous avez un a priori négatif sur la personne ;)
@@davidjeanmichel8358 "Leurs délire LGBT antiracisme", c'est pas de la démagogie ni un truc de bourges, tu verras ça quand tu rencontreras un jour un prolo noir et LGBT peut-être ?
@@grogneux Mais ca existe des prolos noirs lgbt
Je crois que l'un des deux gars est le fils de joe dassin
L'argent c'est juste un facteur parmi plein d'autres, personnes s'énerve à la vue de gens qui ont la chance d'avoir des parents super présents ou un super physique avec 0 maladies etc.. mais pour l'argent tout de suite vous tenez pas dans vos chaises, c'est une torture de les écouter pour vous, faut repenser votre rapport à l'argent.