Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC) : Raphaël et la TCC
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- เผยแพร่เมื่อ 29 พ.ค. 2023
- L'AFTOC poursuit sa série de témoignages de membres de l'association avec Raphaël Blot, vice-président de l'AFTOC. L'interview est menée par Ariane Mohseni-Sadjadi.
Dans cette vidéo, Raphaël revient notamment et en détail sur la thérapie comportementale et cognitive qu'il a suivie entre 2019 et 2020 et qui lui a permis de se rétablir totalement. Nous espérons que son parcours donnera espoir à de nombreuses personnes souffrant de TOC!
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Merci à Ariane pour la conduite de l'entretien et à Lalita pour la réalisation et le montage de cette vidéo !
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Bravo pour ce témoignage que j'ai trouvé très clair, très précis et très juste. Cela aidera beaucoup de gens. Merci.
Merci de me redonner espoir !!!
Merci de faire ce genre de vidéo car ça nous aide un peu à comprendre ce que c'est que le toc. J'ai 27 ans et je souffre des tocs depuis 20 ans, et toujours pas de traitement
Merci pour ce témoignage !
Super intéressant comme témoignage. Bravo 😁
Bonjour, merci pour cette vidéo très intéressante et encourageante pour le malade comme pour les proches ! J'apprends de nouvelles choses tous les jours en vous suivant depuis que mon fils de 18 ans est touché par cette maladie. J'ai évidemment beaucoup de questions et je ne les poserai pas toutes ici mais 2 me paraissent importantes, pensez vous que c'est une bonne idée de montrer cette vidéo à mon fils pour lui faire prendre conscience étant donné qu'il me semble être dans le déni ? Et ensuite, j'ai pu constater à travers différents témoignages à quel point il est difficile pour les malades d'aller consulter une première fois, j'entends souvent comme vous l'avez évoqué d'ailleurs, "j'y suis allé la mort dans l'âme ou quand j'étais au pied du mur". Pour quelle raison est-ce si difficile alors que la personne sait qu'il existe des thérapeutes qualifiés pour l'aider à s'en sortir ? Merci ! Vincent.
Bonjour Vincent,
Je vais essayer de répondre au mieux à ces deux questions :
1) je pense en effet qu’entendre des témoignages extérieurs peut aider votre fils à prendre conscience de la nécessité de se faire aider. Il ne faut toutefois pas le « contraindre » à regarder des vidéos ou à lire des choses sur le sujet. Il faut essayer de l’inciter à le faire, avec toute la bienveillance possible, en lui faisant comprendre que d’autres personnes ont souffert du même mal et ont réussi à s’en sortir.
2) plusieurs éléments peuvent expliquer cette situation. Pour ma part, aller voir un psychiatre revenait à admettre ma « folie » et je refusais cela (j’avais évidemment tort de penser ainsi). Par ailleurs, le déni du malade est souvent tel qu’il préfère repousser l’échéance le plus possible jusqu’à se retrouver au pied du mur (séparation, perte d’emploi, isolement total) avant d’accepter de prendre le taureau par les cornes. On essaye de se convaincre que le TOC partira tout seul avec le temps ou bien qu’on sera un jour en capacité de s’en débarrasser tout seul avec de la volonté, ce qui est doublement faux.
Enfin, le TOC peut paraître tellement puissant aux yeux du malade que l’idée même de l’éradiquer peut sembler impossible (c’est faux aussi!). Cela peut être un frein à l’idée de consulter, il peut se dire que c’est perdu d’avance.
La question que je me pose, dans le cadre d'un proche qui a développé des TOCS récemment (1 an) mais qui rationalise ses tocs. C'est à dire que la personne pense qu'elle a raison de faire ses rituels et que ce n'est pas un problème ?!
Bonjour,
Il est très difficile, et souvent impossible, de forcer quelqu’un à aller consulter un thérapeute et à démarrer un traitement. On ne peut qu’essayer de faire prendre conscience, avec délicatesse et sans brusquerie, du caractère exagéré ou irrationnel des rituels. Les pensées obsessionnelles sont souvent très ancrées et trouvent leur propre justification dans l’accomplissement des rituels. C’est un cercle vicieux qui peut s’accompagner d’un phénomène de déni. La prise de conscience, dans ces conditions, peut être lente mais c’est une étape indispensable pour que la personne souffrante accepte de se soigner de son plein gré. L’idéal, qui est facile à dire mais difficile à appliquer, est évidemment de ne pas attendre de subir une catastrophe (isolement total, perte d’emploi, séparation à cause du TOC) pour mesurer l’ampleur du problème…
@@AFTOC1 j ai des tocs terrible, je m impose des rituels jusqu a lecher le sol en faisant des pompes parfois jusqu'à 100 ou plus des pensée intrusive m angoisse je me cache car j ai honte. J ai peur de faire du mal pourtant je suis soignant et aime les gens
@@AFTOC1 Merci de votre réponse. J'ai lu un article sur le "syndrome d'Ekbom" ou délire d'infestation parasitaire qui est une forme de TOC puisque beaucoup de rituels. C'est ce que vis ma mère et je suis désespérée...elle est persuadée qu'il faut qu'elle désinfecte tout, elle emballe chaque vêtement dans des sachets plastiques, elle met des produits antiparasitaires sur ses cheveux.... c'est un enfer. Je ne comprends pas comment quelqu'un qui est à l'origine une personne rationnelle, raisonnée puisse vriller à ce point. Je suis tombée sur votre association en faisant des recherches sur les rituels de désinfection. Connaissez vous des groupes de paroles en région parisienne ?! En tant que proche je me sens terriblement démuni face à la souffrance de ma mère. Je vous remercie
Pourriez vs ns aider a distance.ns résidons ds un pays lointain
@@malikaela4568 Bonjour; il existe des groupes de parole en ligne pour les adhérents de l’AFTOC. Vous pouvez y assister même si vous habitez loin. Il y en a 1 ou 2 par mois.
Vous pouvez adhérer via cette page : www.helloasso.com/associations/aftoc-association-francaise-des-personnes-souffrant-de-troubles-obsessionnels-et-compulsifs/adhesions/adhesion-et-re-adhesion-aftoc-2023
Vous recevez ensuite automatiquement les dates et les modalités de connexion.
Vous pouvez aussi nous écrire à l’adresse contact@aftoc.org
Bon courage !