Par rapport au début : "prôner une politique basée sur le conflit et la mésentente plutôt que le consensus..." - Est-ce que cela n'a pas engendré une cacophonie sociétale où plus personne ne s'écoute, et où la parole n'est plus performative, mais simplement utilisée pour remplir un espace médiatique et/ou pour décaler en permanence un discours d'une tierce personne sans jamais parvenir à une entente...? N'y a-t-il pas un risque de s'habituer à cette cacophonie, à ces logorrhées qui amènent souvent la société à faire "du sur place", ou qui engendrent des passages à l'acte de l'un ou l'autre qui en a marre des conflits permanents et de l'absence d'accords, et ceci, à un moment où des décisions collégiales doivent être décidées (notamment pour décider de travaux pour éviter des dégâts occasionnés par des inondations et des sècheresses déjà présentes depuis des années) ...? Est-ce que la démocratie, c'est débattre de tout tout le temps, avec n'importe qui, n'importe quand, n'importe où...? Est-ce que l'importance des besoins vitaux d'une population se débat... ?
J’aime bien votre lecture. J’ai une remarque : La qualité de l’organisation du pouvoir ne se mesure pas à la seule toise de l’efficacité utile, de la gestion froide. Il faut aussi du spectacle (débats tv avec des gants de boxe), des espaces de loisirs (fête de l’humanité, université d’été), de joies (soirées de victoire). E t d’ailleurs, la cacophonie, c’est aussi l’opportunité d’une nouvelle forme, d’une nouvelle idée. Si notre politique nationale n’est plus qu’un spectacle ou presque c’est bien le signe que la politique (la planificatrice) se déroule ailleurs.
Merci
Par rapport au début : "prôner une politique basée sur le conflit et la mésentente plutôt que le consensus..." - Est-ce que cela n'a pas engendré une cacophonie sociétale où plus personne ne s'écoute, et où la parole n'est plus performative, mais simplement utilisée pour remplir un espace médiatique et/ou pour décaler en permanence un discours d'une tierce personne sans jamais parvenir à une entente...? N'y a-t-il pas un risque de s'habituer à cette cacophonie, à ces logorrhées qui amènent souvent la société à faire "du sur place", ou qui engendrent des passages à l'acte de l'un ou l'autre qui en a marre des conflits permanents et de l'absence d'accords, et ceci, à un moment où des décisions collégiales doivent être décidées (notamment pour décider de travaux pour éviter des dégâts occasionnés par des inondations et des sècheresses déjà présentes depuis des années) ...? Est-ce que la démocratie, c'est débattre de tout tout le temps, avec n'importe qui, n'importe quand, n'importe où...? Est-ce que l'importance des besoins vitaux d'une population se débat... ?
J’aime bien votre lecture. J’ai une remarque : La qualité de l’organisation du pouvoir ne se mesure pas à la seule toise de l’efficacité utile, de la gestion froide. Il faut aussi du spectacle (débats tv avec des gants de boxe), des espaces de loisirs (fête de l’humanité, université d’été), de joies (soirées de victoire). E t d’ailleurs, la cacophonie, c’est aussi l’opportunité d’une nouvelle forme, d’une nouvelle idée. Si notre politique nationale n’est plus qu’un spectacle ou presque c’est bien le signe que la politique (la planificatrice) se déroule ailleurs.
Ranciere, élève d Althusser...
Vous savez, celui qui a étranglé compagne Hélène s est écriée au même moment :
Haltes ! tu serres !
🤣🤣🤣