Bonne qualité de sujets bravo ! cependant faites attention vous avez fait une erreur en considérant l'ordonnée sur le graphique de Thibault, le nombre de répétition est le volume total de la séance et non de la série. je vous invite à relire son étude afin de vérifier par vous même, donc dans votre exemple de travail @100% de la VMA (même si l'étude concerne la PMA) cela implique que c'est 2 séries pour 10 répétitions au total donc 2 série de 5 répétition avec le reste du calcul cela donne une séance de 50min au lieu d'1h25. Cela n'est qu'un détail comparé à l'excellent travail de partage d'informations que vous faites dans vos vidéos. Bonne continuation à vous c'est du super boulot.
Bonjour Just Flow Movement, Et merci pour le soutien et la correction! En effet, c'est une belle étourderie de ma part, j'avais parlé à 2/3 reprises de ce tableau dans des vidéos, et ai fait une superbe boulette sur cet exemple. Je me permets donc d'épingler votre commentaire au cas où ça ne sauterait pas aux yeux d'autres visionneurs. Encore un grand merci pour ce très gentil message de soutien, qui fait chaud au coeur. J'espère que la suite du contenu pourra vous intéresser!
Personnellement, je préfère faire des intervals plus long, car j'ai toujours tendance a aller beaucoup trop fort. Imaginons, j'ai une PMA de 5 min Je préfère faire 5*3/3 que de faire 15*1/1 Les buts: une cinetique de VO2 plus avantageuse un effort correspondant plus à la réalité (en cyclisme, monté une petite cote d'une seul coup à 3 min, je serai davantage préparer psychologiquement sur l'effort, sur la dureté et la gestion avec du 5*3/3 que du 15*1/1) Ce sont des idées bien sur Ps: J'adore ton contenu on sent vraiment la passion, ça fait super plaisir !
salut, merci pour ce que tu fais :) peux tu nous proposer un programme pour améliorer sa VMA sur quelques semaines pour un footballeur qui reprend le foot depuis des années.. exemple course allure fondamental+VMA (3 entrainement semaine ).. j'ai 29 ans je suis motivé a reprendre dans un club de foot mais je ne sais pas comment optimiser mon travail en endurance pour retrouver un bon niveau avant la pré-saison.. merci bien ( ah oui je suis un garçon, ce compte est simplement celui de ma femme..) à bientôt merci
Superbe vidéo encore une fois! Permets moi néanmoins de te challenger sur un point que tu évoques à la fin de ta vidéo: « le travail hyper-spécifique entraîne souvent des blessures » Je pense que c’est juste, mais uniquement quand les séances de fractionné sont mal planifiées (ce qui est le très souvent le cas! Prenons l’exemple du rugby: si on regarde le temps de jeu par rapport au temps de repos, on voit un ratio de 1:1, 1.5:1 ou même 2:1. Et beaucoup de gens planifient alors leur fractionné comme ça. Mais si on analyse le mouvement du joueur, on se rend compte que son effort ne correspond pas du tout à ce ratio. L’effort est en général BIEN au delà de la VMA, et bien plus court que 30, 40, ou 60 secondes. D’où l’intérêt de travailler avec un ratio travail/repos inversé au début de la prepa (jusqu’à 1:3-4 dans notre cas avec 15sec de travail et 45-60 seconds de repos) et de monter en intensité pour enfin finir avec du 1:1 (30/30 en fin de prepa avec de la lutte et des navettes intégrées) et vraiment mettre les gars dans le rouge. Cette approche « inversée » permet de développer la base aérobie des joueurs tout en produisant des efforts supérieurs à la VMA et qui se rapprochent dont plus du jeu en début de prepa, et de finir sur des efforts SUPÉRIEURS aux demandes du jeu en fin de prepa, pour que les joueurs soient prêts. Pour conclure, un travail hyper-spécifique bien fait apportera les meilleurs résultats, vu que les joueurs seront prêt POUR LE JEU, et non pas pour du 30/30 pure. Merci encore pour tes vidéos!
Bonjour Upside Strength, et merci pour ton commentaire! Je suis totalement d’accord avec toi concernant le ratio effort/récup qui n’est pas adapté pour le spécifique du sport co. Je parle ici de puissance aérobie, et pas de puissance ou capacité anaérobie. C’est pourquoi je ne propose que des ratio de 1 pour 1. Pour ce qui est du travail en sport collectif, j’oriente mes séances à partir de l’évaluation 30-15 IFT, qui se rapproche plus des qualités anaérobies du sport co. Egalement, je travaille à partir des travaux de Christine Hanon, dans son livre « Performance et sport à haute intensité ». D’après elle (et les nombreuses études qu’elle a colligé), elle propose un ratio pour le rugby de 0,1 à 0,25 en fonction des postes, donc en effet beaucoup plus proche de ce que tu as analysé. Je l’ai « relativement généralisé » dans une vidéo sur les fractionnés spécifiques, sur la chaine. Mais là où je veux en venir avec le risque de blessure, c’est notamment sur la multiplication de fractionnés courts et intenses, qui en effet, d’un point de vue cardiaque, sont très proches de la demande de la situation de match. Cependant, ça sous-entend être capable, musculairement, de reproduire ce genre de séances très souvent. Or, en reprise de saison, ou avec la répétition des matchs, des séances d’entraînement, je pense que même en sport co, il peut être intéressant de diminuer l’allure pour des séances plus « light » en terme de stress mécanique, mais « costaudes » d’un point de vue cardiaque. Ça peut permettre de limiter les risques liés à une reprise trop précoce. C’est intéressant, cette inversion de travail fractionné. Evidemment, la première question qui me vient, c’est n’as-tu pas peur de les fatiguer plus que de ne les affûter à l’approche de la compétition ? Evidemment, c’est compliqué à évaluer, mais si tu as des retours de joueurs, etc, je suis assez curieux de ta réponse. Au plaisir de te lire,
Merci pour ta réponse détaillée. Tout à fait en accord avec toi au niveau des blessures. Mais c'est donc une mauvaise planification de la prépa qui augmente le risque de blessure, et non la nature des séances de prépa en elles-mêmes (spécifique ou non-spécifique). Il faut aussi mentionner l'aspect d' "entrainabilié" (trainability in english, pardonne mon français technique qui n'est pas encore à la hauteur!) de certains aspects énergétiques si on parle des filières. La filière lactique a une fenêtre d'amélioration très courte. En plus de cela, les adaptations engendrées vont a l'encontre des adaptations aerobies qui sont fondamentales à la grande majorité des sports co. Donc en faire trop dans ce cadre énergétique va être largement contre-productif pour la plus part des athlètes. En plus du fait que même dans des situations de sprint répété avec repos restraint, la part de contribution de la filière lactique diminue fortement après les 3 premières répétitions avec une contribution aerobie montante. Il serait donc plus adapté de se focaliser sur les filières aerobie et alactique, avec une petite touche de lactique au bon moment pour avoir touché à tout. Ce qui nous amène dans des reflections culturelles de "no pain no gain", surtout dans des sports comme le rugby. On entend encore trop que "si ca fait pas mal ca sert à rien", alors qu'en vérité la majorité du travail (développement aerobie et alactique) n'a pas besoin de faire mal pour être efficace (en tout cas pas tout le temps). Pour le "fractionné inversé" (si ca existe pas ben maintenant c'est mon truc 😬), les retours on été excellents (et les résultats sur le terrain aussi, avec 3 victoires dans les 20 dernières minutes dans la première partie de saison). Les joueurs me riaient au nez en phase 1 (exemple phase 1pour les arrières: 12x 80m couru à 70% de vitesse + 10 abdos et 3 pompes, toutes les 75 secondes - repos une fois le travail complété) mais ils faisaient pas les malins en fin de phase 3 (exemple fin de phase 3: 3 séries, 3:00 entre chaque série, chaque série étant composée de 8x 5sec lutte homme à homme + navette 5 mètres + passage au sol + course 130m, ce qui donne du 30/30 ou meme du 35/25). Je leur donne 2 semaines entre la fin de la prépa et le début du championnat donc ils sont frais quand ils attaquent le premier match. Donc ils ont le temps de "réaliser" (physiologiquement parlant) les progrès après le travail très intense. Et plusieurs d'entre eux m'ont dit que la dernière séance de la phase 3 était plus dure qu'un gros match de 80 minutes. Ce qui rend cette méthode intéressant c'est qu'elle ne crève pas les gars (à part la phase 3 mais la c'est le but) donc plein de temps pour bosser rugby ou autres qualités importantes. Pas besoin de se "mettre dans le dure" pendant 8 semaines - 6 semaine de travail constructif, et 2 semaines pour vraiment voir ce qu'ils peuvent faire quand ils sont crevés. Cette saison on a aussi utilisé cette phase 3 pour de la pré-fatigue (2 blocs de 8 intervalles au lieu des 3, suivi de rugby à pleine intensité) pour mettre les gars en "situation de match" et qu'ils puissent travailler l'application de toutes les directives tactiques sous fatigue. On vera ce que ca donne cette année - je leur fait passer le test cardio (on utilise un 1/2 cooper) cette semaine et la semaine prochaine, je me réjouis de voir leurs résultats! Désolé, je me suis un peu emballé! Mais ça fait toujours plaisir d'échanger avec des professionnels passionnés comme toi.
Bonne qualité de sujets bravo ! cependant faites attention vous avez fait une erreur en considérant l'ordonnée sur le graphique de Thibault, le nombre de répétition est le volume total de la séance et non de la série.
je vous invite à relire son étude afin de vérifier par vous même, donc dans votre exemple de travail @100% de la VMA (même si l'étude concerne la PMA) cela implique que c'est 2 séries pour 10 répétitions au total donc 2 série de 5 répétition avec le reste du calcul cela donne une séance de 50min au lieu d'1h25.
Cela n'est qu'un détail comparé à l'excellent travail de partage d'informations que vous faites dans vos vidéos.
Bonne continuation à vous c'est du super boulot.
Bonjour Just Flow Movement,
Et merci pour le soutien et la correction!
En effet, c'est une belle étourderie de ma part, j'avais parlé à 2/3 reprises de ce tableau dans des vidéos, et ai fait une superbe boulette sur cet exemple. Je me permets donc d'épingler votre commentaire au cas où ça ne sauterait pas aux yeux d'autres visionneurs.
Encore un grand merci pour ce très gentil message de soutien, qui fait chaud au coeur. J'espère que la suite du contenu pourra vous intéresser!
C’est brillant de clarté , bravo. Je ne travaille que sur ergocycle en watt et vos vidéos sont des trésors. 👍
5:02 parfaitement moi ça... J'en ai fais les frais. Je confirme par la pratique ce que tu as dis !
Personnellement, je préfère faire des intervals plus long, car j'ai toujours tendance a aller beaucoup trop fort.
Imaginons, j'ai une PMA de 5 min
Je préfère faire 5*3/3 que de faire 15*1/1
Les buts:
une cinetique de VO2 plus avantageuse
un effort correspondant plus à la réalité (en cyclisme, monté une petite cote d'une seul coup à 3 min, je serai davantage préparer psychologiquement sur l'effort, sur la dureté et la gestion avec du 5*3/3 que du 15*1/1)
Ce sont des idées bien sur
Ps: J'adore ton contenu on sent vraiment la passion, ça fait super plaisir !
salut, merci pour ce que tu fais :) peux tu nous proposer un programme pour améliorer sa VMA sur quelques semaines pour un footballeur qui reprend le foot depuis des années.. exemple course allure fondamental+VMA (3 entrainement semaine ).. j'ai 29 ans je suis motivé a reprendre dans un club de foot mais je ne sais pas comment optimiser mon travail en endurance pour retrouver un bon niveau avant la pré-saison.. merci bien ( ah oui je suis un garçon, ce compte est simplement celui de ma femme..) à bientôt merci
Superbe vidéo encore une fois!
Permets moi néanmoins de te challenger sur un point que tu évoques à la fin de ta vidéo:
« le travail hyper-spécifique entraîne souvent des blessures »
Je pense que c’est juste, mais uniquement quand les séances de fractionné sont mal planifiées (ce qui est le très souvent le cas!
Prenons l’exemple du rugby: si on regarde le temps de jeu par rapport au temps de repos, on voit un ratio de 1:1, 1.5:1 ou même 2:1. Et beaucoup de gens planifient alors leur fractionné comme ça.
Mais si on analyse le mouvement du joueur, on se rend compte que son effort ne correspond pas du tout à ce ratio.
L’effort est en général BIEN au delà de la VMA, et bien plus court que 30, 40, ou 60 secondes.
D’où l’intérêt de travailler avec un ratio travail/repos inversé au début de la prepa (jusqu’à 1:3-4 dans notre cas avec 15sec de travail et 45-60 seconds de repos) et de monter en intensité pour enfin finir avec du 1:1 (30/30 en fin de prepa avec de la lutte et des navettes intégrées) et vraiment mettre les gars dans le rouge.
Cette approche « inversée » permet de développer la base aérobie des joueurs tout en produisant des efforts supérieurs à la VMA et qui se rapprochent dont plus du jeu en début de prepa, et de finir sur des efforts SUPÉRIEURS aux demandes du jeu en fin de prepa, pour que les joueurs soient prêts.
Pour conclure, un travail hyper-spécifique bien fait apportera les meilleurs résultats, vu que les joueurs seront prêt POUR LE JEU, et non pas pour du 30/30 pure.
Merci encore pour tes vidéos!
Bonjour Upside Strength, et merci pour ton commentaire!
Je suis totalement d’accord avec toi concernant le ratio effort/récup qui n’est pas adapté pour le spécifique du sport co. Je parle ici de puissance aérobie, et pas de puissance ou capacité anaérobie. C’est pourquoi je ne propose que des ratio de 1 pour 1. Pour ce qui est du travail en sport collectif, j’oriente mes séances à partir de l’évaluation 30-15 IFT, qui se rapproche plus des qualités anaérobies du sport co.
Egalement, je travaille à partir des travaux de Christine Hanon, dans son livre « Performance et sport à haute intensité ». D’après elle (et les nombreuses études qu’elle a colligé), elle propose un ratio pour le rugby de 0,1 à 0,25 en fonction des postes, donc en effet beaucoup plus proche de ce que tu as analysé. Je l’ai « relativement généralisé » dans une vidéo sur les fractionnés spécifiques, sur la chaine.
Mais là où je veux en venir avec le risque de blessure, c’est notamment sur la multiplication de fractionnés courts et intenses, qui en effet, d’un point de vue cardiaque, sont très proches de la demande de la situation de match. Cependant, ça sous-entend être capable, musculairement, de reproduire ce genre de séances très souvent. Or, en reprise de saison, ou avec la répétition des matchs, des séances d’entraînement, je pense que même en sport co, il peut être intéressant de diminuer l’allure pour des séances plus « light » en terme de stress mécanique, mais « costaudes » d’un point de vue cardiaque. Ça peut permettre de limiter les risques liés à une reprise trop précoce.
C’est intéressant, cette inversion de travail fractionné. Evidemment, la première question qui me vient, c’est n’as-tu pas peur de les fatiguer plus que de ne les affûter à l’approche de la compétition ? Evidemment, c’est compliqué à évaluer, mais si tu as des retours de joueurs, etc, je suis assez curieux de ta réponse.
Au plaisir de te lire,
Merci pour ta réponse détaillée.
Tout à fait en accord avec toi au niveau des blessures. Mais c'est donc une mauvaise planification de la prépa qui augmente le risque de blessure, et non la nature des séances de prépa en elles-mêmes (spécifique ou non-spécifique).
Il faut aussi mentionner l'aspect d' "entrainabilié" (trainability in english, pardonne mon français technique qui n'est pas encore à la hauteur!) de certains aspects énergétiques si on parle des filières.
La filière lactique a une fenêtre d'amélioration très courte. En plus de cela, les adaptations engendrées vont a l'encontre des adaptations aerobies qui sont fondamentales à la grande majorité des sports co. Donc en faire trop dans ce cadre énergétique va être largement contre-productif pour la plus part des athlètes. En plus du fait que même dans des situations de sprint répété avec repos restraint, la part de contribution de la filière lactique diminue fortement après les 3 premières répétitions avec une contribution aerobie montante.
Il serait donc plus adapté de se focaliser sur les filières aerobie et alactique, avec une petite touche de lactique au bon moment pour avoir touché à tout. Ce qui nous amène dans des reflections culturelles de "no pain no gain", surtout dans des sports comme le rugby. On entend encore trop que "si ca fait pas mal ca sert à rien", alors qu'en vérité la majorité du travail (développement aerobie et alactique) n'a pas besoin de faire mal pour être efficace (en tout cas pas tout le temps).
Pour le "fractionné inversé" (si ca existe pas ben maintenant c'est mon truc 😬), les retours on été excellents (et les résultats sur le terrain aussi, avec 3 victoires dans les 20 dernières minutes dans la première partie de saison).
Les joueurs me riaient au nez en phase 1 (exemple phase 1pour les arrières: 12x 80m couru à 70% de vitesse + 10 abdos et 3 pompes, toutes les 75 secondes - repos une fois le travail complété) mais ils faisaient pas les malins en fin de phase 3 (exemple fin de phase 3: 3 séries, 3:00 entre chaque série, chaque série étant composée de 8x 5sec lutte homme à homme + navette 5 mètres + passage au sol + course 130m, ce qui donne du 30/30 ou meme du 35/25).
Je leur donne 2 semaines entre la fin de la prépa et le début du championnat donc ils sont frais quand ils attaquent le premier match. Donc ils ont le temps de "réaliser" (physiologiquement parlant) les progrès après le travail très intense. Et plusieurs d'entre eux m'ont dit que la dernière séance de la phase 3 était plus dure qu'un gros match de 80 minutes.
Ce qui rend cette méthode intéressant c'est qu'elle ne crève pas les gars (à part la phase 3 mais la c'est le but) donc plein de temps pour bosser rugby ou autres qualités importantes. Pas besoin de se "mettre dans le dure" pendant 8 semaines - 6 semaine de travail constructif, et 2 semaines pour vraiment voir ce qu'ils peuvent faire quand ils sont crevés.
Cette saison on a aussi utilisé cette phase 3 pour de la pré-fatigue (2 blocs de 8 intervalles au lieu des 3, suivi de rugby à pleine intensité) pour mettre les gars en "situation de match" et qu'ils puissent travailler l'application de toutes les directives tactiques sous fatigue.
On vera ce que ca donne cette année - je leur fait passer le test cardio (on utilise un 1/2 cooper) cette semaine et la semaine prochaine, je me réjouis de voir leurs résultats!
Désolé, je me suis un peu emballé! Mais ça fait toujours plaisir d'échanger avec des professionnels passionnés comme toi.
Ce serait bien d"apaiser votre discours à l'audience ..on vous comprend pas
J'y travaille depuis longtemps 😅