Bonjour, vos vidéos me servent de support de cours. Je vous remercie du temps passé et de la qualité de vos vidéos - vous faites progresser les choses 🙂
Je suis en terminal ES et j'ai trouvé vos vidéos très agréables pour réviser certains points du programme trop compliqué, l'animation rajoute vraiment un plus. Merci beaucoup, continuez comme ça! 👍
Je découvre ses vidéos qui m'aident beaucoup également ayant choisi la spé SES. Or, je ne regarde que ses premières car depuis la crise, ces vidéos vont à la limite du complotisme pour moi. J'ai failli devenir antivax à cause des ça. Alors depuis, je ne regarde plus ses dernières vidéos car pour moi DME a perdu tout son charme justement.
Toujours très agréable d'aborder les questions d'économie de cette façon. Comme quoi tout est question de simplicité... En espérant que nos concitoyens s'intéressent un peu plus au fond et non pas à la forme (actualité !!!) ... et nos politiques, nos élites vous suivent-ils? ILS DEVRAIENT ! Merci ;)
Sauf que la politique de l'offre ne se soucie pas de l'impact sur les salariés. On est vraiment que dans la logique pure d'un investisseur ou un chef d'entreprise. Pareil pour la question d'alléger l'impôt sur le bénéfice, l'état perdant une recette, où va-t-elle la trouver ? Et si on baisse toujours et encore les salaires, comment un consommateur va-t-il créer de la richesse si il se retrouve sans argent ? Ne pas oublier qu'un smicard, à 1135€ aujourd'hui net, doit payer un loyer, une mutuelle, de l'électricité, de l'eau, une voiture, de l'essence, des assurances, de la nourriture, des frais liés à ses enfants, etc... À la fin du mois, que lui reste-il ? Dans cette logique, ce sont les dépenses de faibles nécessité qui vont être coupées : pain, coiffeur, fleuriste, livre, culture, etc... Donc on va niveler vers le bas le niveau de la population en terme de richesse, du culture. Et donc accentuer l'inégalité entre la classe basse et la classe haute de la société. Cela aura des impacts sur le moral, la santé et donc la productivité aussi des entreprises. Il ne faut pas juste regarder cette politique de l'offre avec sa vision étroite de l'économie. Il faut donc la regarder avec une vision sociologique
Très bonne analyse ! L'économie est extrêmement complexe et fait intervenir de nombreux paramètres qu'on ne maitrise pas forcement. La vidéo permet de comprendre le principe mais attention à la simplification !!! Si la politique de l'offre fonctionnait si bien ça se saurait (cf le CICE). Puisque les meilleurs économistes se battent pour savoir quelle politique et la meilleure (offre ou demande) le seul moyen d'en avoir le coeur net c'est d'essayer. Ca fait 10 ans qu'on fait de la rigueur et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat de saute pas aux yeux même si la crise de 2008 n'a pas aidé ^^ il serait peut d'être temps d'essayer l'inverse !
Qu'appelez-vous rigueur? Plusieurs de nos voisins en ont fait mais pas nous. Notre dépense publique augmente chaque année et elle représente maintenant 57% du PIB. Ce n'est pas de la rigueur. Quand à l'augmentation des impôts, c'est effectivement très rigoureux pour ceux qui en payent mais ce n'est pas une politique de rigueur. Une politique de rigueur consiste en la baisse de la dépense publique, ce qui n'a pas été le cas en France depuis 1974.
On parle de la même rigueur à priori : la baisse de la dépense publique notamment via la suppression d'environ 85 000 postes de fonctionnaires depuis 2007. Ça ne s'est peut être pas traduit dans les chiffres comptables mais socialement il me semble qu'on l'a bien vu passer quand on connait aujourd'hui les conditions de travail dans la police, l'école ou les hopitaux par exemple. Quand à la comparaison avec nos voisins cela dépends des curseurs que l'on observe si c'est le taux de chômage ou le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté. Aujourd'hui on nous demande de choisir entre notre modèle social et le plein emploi et effectivement certains de nos voisins ont choisi !
Les chiffres ne sont pas de cet avis. D'après la note la plus récente de l'INSEE "Au 31 décembre 2014, 5,6 millions de salariés travaillent dans la fonction publique en France. Les effectifs continuent de progresser, mais sur un rythme moindre qu'au cours de 2013. Dans la fonction publique de l'État l'emploi est stable, la hausse des effectifs des établissements publics (+ 2,5 %) compensant la baisse de ceux des ministères (- 0,7 %)." Il n'y a pas de baisse du nombre de fonctionnaires. Il a même augmenté de plus de 80% depuis 1980. De même, pour la dépense publique, elle n'a jamais baissé en montant depuis trente ans. Là aussi, la note la plus récente de l'INSEE indique: "En 2014, les dépenses publiques progressent de 1,6 %, à un rythme proche de celui de 2013, portées par la mise en œuvre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Le poids des dépenses publiques dans le PIB s'accroît de 0,5 point et atteint 57,5 %." Si l'on prend les chiffres depuis 2007: Fin 2007, la fonction publique emploie 5,3 millions de personnes, hors emplois aidés, soit 21,1 % de l’emploi total. Ils sont 5,6 millions en 2014., soit 300.000 de plus. En 2007, les dépenses de l'Etat étaient de 52,4% du PIB. Elles sont maintenant de 57,5%. Le PIB était de 1887 milliards en 2007 et de 2181 millards en 2015 (pas de chiffre plus récent). La dépense publique a donc augmenté de 265 milliards d'euro sur cette période.
Votre travail est simplement génial, continuez ainsi vous méritez d'être une référence en la matière, vos explications simples et claires aident beaucoup !
Une science? À moins que ce soit de l'ironie, je ne comprends pas. L'économie n'a rien d'une science, du moins à proprement parler. Aucune théorie ne peut parfaitement décrire l'économie comme le fait par exemple la physique ou la chimie dans leurs domaine. Par ailleurs, le principal à s'être battu contre cette vision scientifique de l'économie est Hayek, l'un des pères de ce modèle de rigueur et du néolibéralisme en tant que tel...
Pour faire une science, il faut émettre des hypothèses et les confronter à la réalité. L'économie scientifique est en réalité à peine en train d'émerger. Aujourd'hui, nous avons surtout des batailles d'idéologies entres promoteurs d'une politique de l'offre ou d'une politique de la demande. La théorie de Keynes a été confrontée trois fois à la réalité : - Avec la crise de 1929, qui était une crise majeur de la demande (faillite des agents économiques), qu'elle a prévue et sur laquelle elle a permis d'agir. - Avec la reconstruction, qui était un période de reconfiguration majeure du marché. Cette reconfiguration a été particulièrement accélérée par le plan Marshal, qui était un plan de demande (par investissement de l'état) avec un coefficient keynésien particulièrement élevé. - Avec la crise de 1974, qui était une crise majeure de l'offre (hausse des prix des matières premières), qu'elle n'a pas prévue et sur laquelle elle n'a pas permis d'agir (elle a créée énormément d'inflation : 100% en 10 ans). L'économie classique a été confrontée à la révolution industrielle, où s'est créé le marché et les infrastructures (l'offre trouvait une demande), la crise de 1929, un trou de 60 ans (grosso-modo entre 1929 et 1989), une reprise, plusieurs crises dues à des dérégulations. Les deux modèles sont faux, ils ont été construits sur des bases où les matières premières avaient des prix quasi nuls. Nous entrons dans l'ère de la rareté, dans les limites d'un monde fini, les modèles de cet univers doivent donc être repensés.
Personnellement je suis pour un mixe des deux politiques : En effet depuis quelques années les gouvernements successifs ont toujours donné des aides aux entreprises sans améliorer vraiment le pouvoir d'achat des ménages, ce qui a fait totalement jouir le MEDEF (d'ailleurs Pierre Gataz, avec le Pacte de responsabilité de Hollande et les 40 milliards d'exonérations de charges sur les entreprises, il a mis son badge "1 million d'emplois" mais au final, le résultat en terme d'emplois a été plus que mitigé). Mais je trouve aussi qu'un politique de relance peut en effet augmenter le dette publique.
Loretix01 CICE = 40 milliards de dons aux grandes entreprises =>150 000 emplois au mieux. avec cet argent, l'état créait 266 000 emplois a 2500€ Brut. Dans le même temps, les dividendes sont revenus au niveau de 2008, soit un niveau beaucoup trop haut par rapport a la production réel de richesse, et les investissement peine a embaucher. Donc preuve est faite que le probleme n'est pas le coût du travail, mais la financiarisation de l'économie. j'attend les reponses des liberaux qui vont vouloir me prouver contraire xDDD
Bonjour, tout d'abord merci pour vos vidéos elles sont très enrichissantes et facile à comprendre. Pourriez vous faire une série de vidéo expliquant les effets économiques du Brexit sur, la Grande Bretagne, les pays de l'U.E, et le reste du monde ? Merci !
Très théorique. l'investissement technologique peut permettre d'augmenter la productivité qui peut permettre de diminuer le prix du produit, d'augmenter la marge de profit qui peut alors être investie ou mise de côté ou dépensé. Elle ne créera pas d'emploies dans un marché sans expression perpétuel. Si le prix du produit ne baisse pas le consommateur ne pourra non plus pas dynamiser la demande d'un autre produit. la marge dégager par une technologie sans augmentation de croissance est alors destructrice d'emploie. Dans un monde fini ou tout le monde augmente sa productivité il en résulte une diminution de la redistribution du capital. C'est la valse de la concentration du Capital à la quelle on assiste. Les riches concentre le capital dans le haut de la pyramide qui fait ruisseler de moins en moins de cette richesse vers le bas.
Le modèle de croissance basant sur la politique d offre peut être traité au plan de la contribution des facteurs de production à la croissance et les gains de productivité ? Merci d'avance.
Bonjour, Vous faites vraiment un travail de qualité et méritez plus d'abonnés . Avec vous pensez à présenter votre chaine à des youtubeurs qui font de la promotion comme poisson fécond ou What the cut? Je voulais également savoir si c'est vous qui faite les dessins ou si vous avez un logiciel qui vous permets de générer des personnages?
Tout à fait d accord ! Moins d impôts = plus d investissement pour les entreprises est donc une sécurité pour elles mais aussi pour les salariés ! Très bonne vidéo merci!
Oui et on le constate tous les jours avec Macron ! Les riches investissent pour le bonheur de tous ! Ah qu'est-ce qu'on serait sans eux ! Évidemment, c'était de l'ironie. Les riches n'investissent pas dans l'économie réelle, mais placent leur argent dans la bulle financière où la rentabilité est plus élevée. Ainsi, les milliards qui leur sont offerts par suppression d'impôt ne reviennent jamais dans l'économie réelle, et l'État, ainsi appauvri, s'endette pour continuer à faire fonctionner la société ; d'où il suit que sa dette devient énorme, et qu'en conséquence, il lui faut faire des économies (on appelle cela l'austérité budgétaire) : il coupe donc dans les services publics, il supprime des postes dans toute sorte de métier, accroit le chômage, diminue la consommation => c'est la récession. Le comble, c'est que pour rembourser sa dette (fin, je veux dire, la dette des riches), l'État emprunte aux... riches ! ET AVEC DES INTÉRÊTS ! Bref, la théorie du ruissellement n'est et ne sera jamais qu'une grosse blague que l'on peut résumer ainsi : toi le pauvre, donne-moi donc ton argent, je suis plus intelligent, fais-moi confiance te dis-je, je vais le réinvestir, tout ira mieux, donne-moi ton argent, c'est pour ton bien ! À cette question que Mélenchon, à l'assemblée nationale, avait posée à Bruno le Maire :
Stanislas Bien évidemment que je parlais de l investissement dans l économie réel! Pour le reste je suis d accord avec vous. Le système doit changer ! Pas gagné !
@@mdd59 Il y a un remède miracle qui s'appelle planification de l'économie par l'État, nationalisation de l'économie, imposition de 100% à partir de 360 000 euros par an. C'est exactement l'inverse de ce qui se fait actuellement. Je vous invite à lire le programme de la FI, ainsi que l'économiste Jacques Généreux qui soutient Mélenchon.
@@stanislas9482 si ce que tu disais étaient vraie le PIB n augmenterait pas et ne baisserait pas. Il n est donc pas question de ruissellement mais de création de richesse sans oublié q'une famille riches payent plus d impot en therme de "valeur" qu une famille pauvre. Dans le cas d une entreprise la consommation est obligatoire puisqu'elle est moyen de production dans ce cas précis. Une baisse des impôts entraîne donc une augmentation du potentiel de création de richesse. Elle influe obligatoirement dans l'économie réel... Principe qu a vraisemblablement du mal a comprendre la gauche. Pourtant les ex dans l histoire faient par ces mêmes erreurs ne manquent pas.
Bonjour, j'ai trouvé votre idée très enrichissante. De ce fait, j'aimerai savoir si vous avez un exemple d'étude de cas à traiter à propos de la politique. Par exemple vous l'avez fait pour la politique de demande avec la prime à la casse. Merci de votre réponse.
Ah ! c'est donc la solution. Par contre évoquer des alternatives viables, pas possible : voir la vidéo sur la politique de la demande, où tout le monde meurt à la fin. "Cette somme elle va donc se retrouver, soit dans la consommation, soit dans des investissements dans d'autres sociétés"… C'est une jolie manière de masquer que ce système est juste un entonnoir à bénéfices, qui ne travaille pas pour le bien public, mais pour la maximalisation des gains de ceux du haut, provoquant en corollaire une *inhumanisation progressive et générale du travail. Dans votre joli univers coloré c'est génial, sauf que si on regarde ce qui se passe depuis Thatcher et Reagan c'est l'enfer. Vous avez une explication ?
On m'en parle de temps en temps de l'offre et de la demande. Existe-t-il un modèle alternatif qui remplace ce système? Je travail en restauration et l'offre et la demande, ça gène certains clients. Quand on jette de la nourriture alors que d'autres sont dans la rue. En fin de compte, je n'ai pas d'autre réponse à leur proposer pour l'instant : C'est l'offre et la demande. Comme je ne suis pas expert sur le sujet, je suis à cours d'argument.
Si vous cherchez un modèle alternatif, commencez par sortir d'ici immédiatement et grimper un peu. (spoiler : ça existe, mais faut pas le dire, c'est une croyance d'enfants) Ici on est dans le posternatif assumé et adulte : pas d'horizon au delà de nos vues closes, basses et sécurisées. On est tous hyper heureux de faire le bonheur des riches, ces gens si bons et ruisselants. Mais c'était il y a 7 ans, une éternité, depuis vous êtes sans doute mort. Désolé.
Vous êtes plus favorable à la politique de l'offre ou de la demande ? :) Personnellement je suis totalement contre la politique de la demande que je trouve inflationniste et creusant la dette publique, causant ainsi la hausse de la fiscalité.
Je suis favorable à la politique de l'offre telle que décrite dans la vidéo. En dehors des périodes de reconstructions ou de développement d'un pays, la politique de la demande n'a pas démontré son efficacité.
Alors si je comprends il s'agit de quelqu'un qui avait regardé la vidéo et qui se posait encore la question ? Et tout le monde est d'accord à la fin. Vous êtes trop mignons.
Attention, il faut préciser que l'épargne générée par des dividendes n'est pas systématiquement investit. --> cf la propension moyenne à épargner, et les analyses de Keynes.
Si keynes a été incontestablement un économiste majeur de l'histoire de la science économique c'est davantage pour son multiplicateur ( repris a aftalion ), son interventionnisme contra-cyclique et ses thèses de stimulation de la demande que pour ses thèses sur la propension moyenne a consommer/ épargner des ménages hélas. Cette théorie de par sa simplicité contraste tout a fait avec les précédentes thèses de keynes qui ont fait l'objet d'une analyse tout a fait remarquable. En effet keynes énonce le fait suivant : plus le revenu d'un agent est élevé plus celui-ci a tendance a épargner et inversement. Il s'appui pour cela de la fameuse loi d'égel. Il en vient que l'épargne pour Keynes depend des revenus et non des taux d'intérêts contrairement a ce que s'accorde a le dire de nombreux économistes orthodoxes. Long débat que celui de savoir quels sont les déterminants de l'épargne mais ne nous y aventurons pas repronons la thèses de keynes pour mieux montrer leurs failles. Si l'épargne depend du revenus de quel revenu parle-t-on celui de toute une vie ( cf revenu permanent de friedmann ) d'une période précise de sa vie si on est étudiant, employé, retraité... ( cf théorie du cycle de vie de modigliani ). Le flou est artistique en effet enoncer une loi qui pourrait tant apporter sur le débat des déterminants de l'épargne sans en expliciter les termes est vraiment peu académique surtout pour le grand keynes. De cette ambiguité sur le terme de revenus vient toutes les antithèses. En effet on a par définition des revenus primaire ( travail, capital...) et des revenus de transfert ( allocations, aides ...) . Et selon le revenu la loi ne se vérifie pas. La loi est pourtant intuitive plus on a de revenus plus on épargne. Mais cela dépend du revenu ( terme dont l'emploi necessite une explicitation préalable ) un revenu issu du travail vérifiera souvent cette loi il n'en est pas de même pour les revenus issu du capital en cause l'emprunt et les mécanismes de l'effet de levier. Pour ce qui est des revenus du capital on peut épargner les revenus des autres et non pas les siens grace à l'emprunt et obtenir ainsi un rendement elevé grace a l'effet de levier. Pour faire simple plus on obtiens d'argent via ses dividendes et titres de créances moins on épargne proportionellemet au revenus car cette augmentation des revenus de l'agent le poussera a placer une plus faible part du capital que celui de départ grâce à l'emprunt. Ainsi la thèse de la propension marginale a consommer des agents de keyned est fausse de par le flou qu'il règne sur le terme " revenus " que keynes emploi car les revenus issu du capital font souvent l'objet d'emprunt. On gagne alors plus mais on éparge moins par rapport a ses revenus car l'épargne issu de ce surplus de salaire est l'épargne d'un autre. Plus on touche de revenus du capital plus on est ammené a substituer son épargne par celle d'un autre agent et ce grâce a l'emprunt. Il en vient que dans ce cas précis de financement du capital par l'emprunt que plus un agent gagne de revenus mois il épargne ce même revenus car il emprunte plus et autofinance moins ses investissement afin d'obtenir un meilleur rendement du capital investi. Évidemment dans le cas d'un autofinancement total du capital c'est keynes qui a raison. En conclusion l'intuition de keynes sur la propension marginale a consommer n'est pas absolument fausse elle doit juste être reprecisé dans le cadre d'une augmentation des revenus de transfert et ceux issu du travail. Pour ce qui est des revenus issu du capital cette loi ne se vérifie que pour des capitaux autofinancé a 100% . Ps: je m'excuse pour ce pavé 😅 la culture c un peu comme la confiture moins on en a plus on a tendance a l'etaler. D'où mon commentaire interminable.
Oui, je sais bien qu'avec la mondialisation le producteur peut a priori le pas se soucier du facteur travail puisqu'il ne vend pas forcément à ceux qui produisent.. A ce sujet une vidéo sur Ford et le fordisme... Néanmoins la mondialisation participe aux dérèglements actuels et apparaissent des convergences mais également des contradictions dans les modes de vies des habitants de notre petite planète. Exemple de convergence l'augmentation de la consommation d'énergie qui si elle reste fossile nous conduit droit dans le mur. Donc outre le facteur capital (après le travail) il convient de prendre en considération de plus en plus le facteur matière première. Bref l'économie c'est bien la science si science il y a qui gère, organise des ressources limités face à des besoins (solvables) illimités. il serait grand temps que nos politiques le comprennent. Politique de l'offre ou de la demande ce ne sont que point d'un cercle qui peut soit devenir vicieux comme aurait dit Ionesco, soit vertueux comme pourrait dire un économiste de raison. tout est une question d'équilibre.
Une vidéo intéressante ,une fois de plus, mais j'ai cependant un reproche. Ne pourriez vous pas expliquer aussi les limites de cette thèses (et des futures thèses). J'imagine que cela rallonge conséquemment le temps de travail et le temps tout cours de la vidéo, cependant en n'exposant pas d'antithèse le contenu est bien plus superficiel et j'ai du mal à croire à une aussi grande simplicité.
Bonjour et merci. Je vais faire une vidéo sur la confiance dans laquelle j'aborderai une antithèse de la politique de l'offre telle que je la développe dans cette vidéo. En quelques mots, je crois qu'une réelle politique de l'offre doit jouer principalement sur l'IS. Elle a alors un impact sur l'investissement ou sur la consommation et à terme sur l'emploi et la richesse sauf si le chef d'entreprise n'a pas confiance. Dans ce cas, l'argent restera sur le compte en banque de l'entreprise ou servira à du rachat d'actions par l'entreprise (ce qui est presque toujours de l'argent mal employé).
Bonjour, vos vidéos me servent de support de cours. Je vous remercie du temps passé et de la qualité de vos vidéos - vous faites progresser les choses 🙂
Je suis en terminal ES et j'ai trouvé vos vidéos très agréables pour réviser certains points du programme trop compliqué, l'animation rajoute vraiment un plus.
Merci beaucoup, continuez comme ça! 👍
Merci
Je découvre ses vidéos qui m'aident beaucoup également ayant choisi la spé SES. Or, je ne regarde que ses premières car depuis la crise, ces vidéos vont à la limite du complotisme pour moi. J'ai failli devenir antivax à cause des ça. Alors depuis, je ne regarde plus ses dernières vidéos car pour moi DME a perdu tout son charme justement.
Toujours très agréable d'aborder les questions d'économie de cette façon.
Comme quoi tout est question de simplicité... En espérant que nos concitoyens s'intéressent un peu plus au fond et non pas à la forme (actualité !!!) ... et nos politiques, nos élites vous suivent-ils? ILS DEVRAIENT ! Merci ;)
Sauf que la politique de l'offre ne se soucie pas de l'impact sur les salariés. On est vraiment que dans la logique pure d'un investisseur ou un chef d'entreprise. Pareil pour la question d'alléger l'impôt sur le bénéfice, l'état perdant une recette, où va-t-elle la trouver ? Et si on baisse toujours et encore les salaires, comment un consommateur va-t-il créer de la richesse si il se retrouve sans argent ? Ne pas oublier qu'un smicard, à 1135€ aujourd'hui net, doit payer un loyer, une mutuelle, de l'électricité, de l'eau, une voiture, de l'essence, des assurances, de la nourriture, des frais liés à ses enfants, etc... À la fin du mois, que lui reste-il ? Dans cette logique, ce sont les dépenses de faibles nécessité qui vont être coupées : pain, coiffeur, fleuriste, livre, culture, etc... Donc on va niveler vers le bas le niveau de la population en terme de richesse, du culture. Et donc accentuer l'inégalité entre la classe basse et la classe haute de la société. Cela aura des impacts sur le moral, la santé et donc la productivité aussi des entreprises. Il ne faut pas juste regarder cette politique de l'offre avec sa vision étroite de l'économie. Il faut donc la regarder avec une vision sociologique
j'ai mis beaucoup de "donc", mes excuses.
Très bonne analyse ! L'économie est extrêmement complexe et fait intervenir de nombreux paramètres qu'on ne maitrise pas forcement. La vidéo permet de comprendre le principe mais attention à la simplification !!! Si la politique de l'offre fonctionnait si bien ça se saurait (cf le CICE). Puisque les meilleurs économistes se battent pour savoir quelle politique et la meilleure (offre ou demande) le seul moyen d'en avoir le coeur net c'est d'essayer. Ca fait 10 ans qu'on fait de la rigueur et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat de saute pas aux yeux même si la crise de 2008 n'a pas aidé ^^ il serait peut d'être temps d'essayer l'inverse !
Qu'appelez-vous rigueur? Plusieurs de nos voisins en ont fait mais pas nous. Notre dépense publique augmente chaque année et elle représente maintenant 57% du PIB. Ce n'est pas de la rigueur.
Quand à l'augmentation des impôts, c'est effectivement très rigoureux pour ceux qui en payent mais ce n'est pas une politique de rigueur.
Une politique de rigueur consiste en la baisse de la dépense publique, ce qui n'a pas été le cas en France depuis 1974.
On parle de la même rigueur à priori : la baisse de la dépense publique notamment via la suppression d'environ 85 000 postes de fonctionnaires depuis 2007. Ça ne s'est peut être pas traduit dans les chiffres comptables mais socialement il me semble qu'on l'a bien vu passer quand on connait aujourd'hui les conditions de travail dans la police, l'école ou les hopitaux par exemple.
Quand à la comparaison avec nos voisins cela dépends des curseurs que l'on observe si c'est le taux de chômage ou le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté.
Aujourd'hui on nous demande de choisir entre notre modèle social et le plein emploi et effectivement certains de nos voisins ont choisi !
Les chiffres ne sont pas de cet avis. D'après la note la plus récente de l'INSEE "Au 31 décembre 2014, 5,6 millions de salariés travaillent dans la fonction publique en France. Les effectifs continuent de progresser, mais sur un rythme moindre qu'au cours de 2013. Dans la fonction publique de l'État l'emploi est stable, la hausse des effectifs des établissements publics (+ 2,5 %) compensant la baisse de ceux des ministères (- 0,7 %)." Il n'y a pas de baisse du nombre de fonctionnaires. Il a même augmenté de plus de 80% depuis 1980. De même, pour la dépense publique, elle n'a jamais baissé en montant depuis trente ans. Là aussi, la note la plus récente de l'INSEE indique: "En 2014, les dépenses publiques progressent de 1,6 %, à un rythme proche de celui de 2013, portées par la mise en œuvre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). Le poids des dépenses publiques dans le PIB s'accroît de 0,5 point et atteint 57,5 %."
Si l'on prend les chiffres depuis 2007:
Fin 2007, la fonction publique emploie 5,3 millions de personnes, hors emplois aidés, soit 21,1 % de l’emploi total. Ils sont 5,6 millions en 2014., soit 300.000 de plus.
En 2007, les dépenses de l'Etat étaient de 52,4% du PIB. Elles sont maintenant de 57,5%. Le PIB était de 1887 milliards en 2007 et de 2181 millards en 2015 (pas de chiffre plus récent). La dépense publique a donc augmenté de 265 milliards d'euro sur cette période.
Votre travail est simplement génial, continuez ainsi vous méritez d'être une référence en la matière, vos explications simples et claires aident beaucoup !
Merci beaucoup!
merci de dire la vérité sur l'économie ça fait plaisir et change du discours ambiant.
Dommage que les politiciens fassent de l'économie une guerre d'idéologies absurdes alors que ce n'est rien d'autre qu'une science...
Une science? À moins que ce soit de l'ironie, je ne comprends pas. L'économie n'a rien d'une science, du moins à proprement parler. Aucune théorie ne peut parfaitement décrire l'économie comme le fait par exemple la physique ou la chimie dans leurs domaine. Par ailleurs, le principal à s'être battu contre cette vision scientifique de l'économie est Hayek, l'un des pères de ce modèle de rigueur et du néolibéralisme en tant que tel...
Pour faire une science, il faut émettre des hypothèses et les confronter à la réalité.
L'économie scientifique est en réalité à peine en train d'émerger. Aujourd'hui, nous avons surtout des batailles d'idéologies entres promoteurs d'une politique de l'offre ou d'une politique de la demande.
La théorie de Keynes a été confrontée trois fois à la réalité :
- Avec la crise de 1929, qui était une crise majeur de la demande (faillite des agents économiques), qu'elle a prévue et sur laquelle elle a permis d'agir.
- Avec la reconstruction, qui était un période de reconfiguration majeure du marché. Cette reconfiguration a été particulièrement accélérée par le plan Marshal, qui était un plan de demande (par investissement de l'état) avec un coefficient keynésien particulièrement élevé.
- Avec la crise de 1974, qui était une crise majeure de l'offre (hausse des prix des matières premières), qu'elle n'a pas prévue et sur laquelle elle n'a pas permis d'agir (elle a créée énormément d'inflation : 100% en 10 ans).
L'économie classique a été confrontée à la révolution industrielle, où s'est créé le marché et les infrastructures (l'offre trouvait une demande), la crise de 1929, un trou de 60 ans (grosso-modo entre 1929 et 1989), une reprise, plusieurs crises dues à des dérégulations.
Les deux modèles sont faux, ils ont été construits sur des bases où les matières premières avaient des prix quasi nuls. Nous entrons dans l'ère de la rareté, dans les limites d'un monde fini, les modèles de cet univers doivent donc être repensés.
Vidéo très intéressant, à la fois bien expliqué et dynamique, excellent travail
Ouais ouais c'est gamin
Personnellement je suis pour un mixe des deux politiques : En effet depuis quelques années les gouvernements successifs ont toujours donné des aides aux entreprises sans améliorer vraiment le pouvoir d'achat des ménages, ce qui a fait totalement jouir le MEDEF (d'ailleurs Pierre Gataz, avec le Pacte de responsabilité de Hollande et les 40 milliards d'exonérations de charges sur les entreprises, il a mis son badge "1 million d'emplois" mais au final, le résultat en terme d'emplois a été plus que mitigé). Mais je trouve aussi qu'un politique de relance peut en effet augmenter le dette publique.
Loretix01 CICE = 40 milliards de dons aux grandes entreprises =>150 000 emplois au mieux.
avec cet argent, l'état créait 266 000 emplois a 2500€ Brut.
Dans le même temps, les dividendes sont revenus au niveau de 2008, soit un niveau beaucoup trop haut par rapport a la production réel de richesse, et les investissement peine a embaucher.
Donc preuve est faite que le probleme n'est pas le coût du travail, mais la financiarisation de l'économie.
j'attend les reponses des liberaux qui vont vouloir me prouver contraire xDDD
Vidéo très claire, merci
Super vidéo, très bien montée. Continu sur cette lancée :)
Merci 👍
Waoouh, excellente vidéo. Merci à vous.
Merci, c'est super
Bonjour,
j'ai une question!
Quel est l'impact de la politique de l'offre et la demande sur l'activité économique ?
Bonjour, tout d'abord merci pour vos vidéos elles sont très enrichissantes et facile à comprendre.
Pourriez vous faire une série de vidéo expliquant les effets économiques du Brexit sur, la Grande Bretagne, les pays de l'U.E, et le reste du monde ? Merci !
Merci. Je vais essayer mais mes vidéos ne vont rependre qu'en septembre.... Peut être un peu tard pour parler du Brexit.
Très théorique. l'investissement technologique peut permettre d'augmenter la productivité qui peut permettre de diminuer le prix du produit, d'augmenter la marge de profit qui peut alors être investie ou mise de côté ou dépensé. Elle ne créera pas d'emploies dans un marché sans expression perpétuel. Si le prix du produit ne baisse pas le consommateur ne pourra non plus pas dynamiser la demande d'un autre produit. la marge dégager par une technologie sans augmentation de croissance est alors destructrice d'emploie. Dans un monde fini ou tout le monde augmente sa productivité il en résulte une diminution de la redistribution du capital. C'est la valse de la concentration du Capital à la quelle on assiste. Les riches concentre le capital dans le haut de la pyramide qui fait ruisseler de moins en moins de cette richesse vers le bas.
Le modèle de croissance basant sur la politique d offre peut être traité au plan de la contribution des facteurs de production à la croissance et les gains de productivité ?
Merci d'avance.
Bonjour,
Vous faites vraiment un travail de qualité et méritez plus d'abonnés .
Avec vous pensez à présenter votre chaine à des youtubeurs qui font de la promotion comme poisson fécond ou What the cut?
Je voulais également savoir si c'est vous qui faite les dessins ou si vous avez un logiciel qui vous permets de générer des personnages?
Merci et désolé de vous répondre si tard. Je vais encore faire quelques vidéos avant d'envoyer un mail à Poisson fécond ou What the cut.
Merci, c,est intéressante.
Tout à fait d accord !
Moins d impôts = plus d investissement pour les entreprises est donc une sécurité pour elles mais aussi pour les salariés !
Très bonne vidéo merci!
Oui et on le constate tous les jours avec Macron ! Les riches investissent pour le bonheur de tous ! Ah qu'est-ce qu'on serait sans eux !
Évidemment, c'était de l'ironie. Les riches n'investissent pas dans l'économie réelle, mais placent leur argent dans la bulle financière où la rentabilité est plus élevée. Ainsi, les milliards qui leur sont offerts par suppression d'impôt ne reviennent jamais dans l'économie réelle, et l'État, ainsi appauvri, s'endette pour continuer à faire fonctionner la société ; d'où il suit que sa dette devient énorme, et qu'en conséquence, il lui faut faire des économies (on appelle cela l'austérité budgétaire) : il coupe donc dans les services publics, il supprime des postes dans toute sorte de métier, accroit le chômage, diminue la consommation => c'est la récession.
Le comble, c'est que pour rembourser sa dette (fin, je veux dire, la dette des riches), l'État emprunte aux... riches ! ET AVEC DES INTÉRÊTS !
Bref, la théorie du ruissellement n'est et ne sera jamais qu'une grosse blague que l'on peut résumer ainsi : toi le pauvre, donne-moi donc ton argent, je suis plus intelligent, fais-moi confiance te dis-je, je vais le réinvestir, tout ira mieux, donne-moi ton argent, c'est pour ton bien !
À cette question que Mélenchon, à l'assemblée nationale, avait posée à Bruno le Maire :
Stanislas
Bien évidemment que je parlais de l investissement dans l économie réel!
Pour le reste je suis d accord avec vous.
Le système doit changer !
Pas gagné !
A travers des lois, obligées les entreprises à investir dans l économie réelle pour embaucher par la suite !
@@mdd59 Il y a un remède miracle qui s'appelle planification de l'économie par l'État, nationalisation de l'économie, imposition de 100% à partir de 360 000 euros par an.
C'est exactement l'inverse de ce qui se fait actuellement. Je vous invite à lire le programme de la FI, ainsi que l'économiste Jacques Généreux qui soutient Mélenchon.
@@stanislas9482 si ce que tu disais étaient vraie le PIB n augmenterait pas et ne baisserait pas.
Il n est donc pas question de ruissellement mais de création de richesse sans oublié q'une famille riches payent plus d impot en therme de "valeur" qu une famille pauvre.
Dans le cas d une entreprise la consommation est obligatoire puisqu'elle est moyen de production dans ce cas précis.
Une baisse des impôts entraîne donc une augmentation du potentiel de création de richesse.
Elle influe obligatoirement dans l'économie réel...
Principe qu a vraisemblablement du mal a comprendre la gauche.
Pourtant les ex dans l histoire faient par ces mêmes erreurs ne manquent pas.
Bonjour, j'ai trouvé votre idée très enrichissante. De ce fait, j'aimerai savoir si vous avez un exemple d'étude de cas à traiter à propos de la politique. Par exemple vous l'avez fait pour la politique de demande avec la prime à la casse. Merci de votre réponse.
Bonjour,
Je n'en ai pas qui me vienne à l'esprit. Désolé
Ah ! c'est donc la solution.
Par contre évoquer des alternatives viables, pas possible : voir la vidéo sur la politique de la demande, où tout le monde meurt à la fin.
"Cette somme elle va donc se retrouver, soit dans la consommation, soit dans des investissements dans d'autres sociétés"…
C'est une jolie manière de masquer que ce système est juste un entonnoir à bénéfices, qui ne travaille pas pour le bien public, mais pour la maximalisation des gains de ceux du haut, provoquant en corollaire une *inhumanisation progressive et générale du travail.
Dans votre joli univers coloré c'est génial, sauf que si on regarde ce qui se passe depuis Thatcher et Reagan c'est l'enfer.
Vous avez une explication ?
On m'en parle de temps en temps de l'offre et de la demande. Existe-t-il un modèle alternatif qui remplace ce système? Je travail en restauration et l'offre et la demande, ça gène certains clients. Quand on jette de la nourriture alors que d'autres sont dans la rue. En fin de compte, je n'ai pas d'autre réponse à leur proposer pour l'instant : C'est l'offre et la demande. Comme je ne suis pas expert sur le sujet, je suis à cours d'argument.
Il n'y a pas de modèle alternatif qui ai fonctionné pour le moment.
Si vous cherchez un modèle alternatif, commencez par sortir d'ici immédiatement et grimper un peu. (spoiler : ça existe, mais faut pas le dire, c'est une croyance d'enfants)
Ici on est dans le posternatif assumé et adulte : pas d'horizon au delà de nos vues closes, basses et sécurisées. On est tous hyper heureux de faire le bonheur des riches, ces gens si bons et ruisselants.
Mais c'était il y a 7 ans, une éternité, depuis vous êtes sans doute mort. Désolé.
Vous êtes plus favorable à la politique de l'offre ou de la demande ? :)
Personnellement je suis totalement contre la politique de la demande que je trouve inflationniste et creusant la dette publique, causant ainsi la hausse de la fiscalité.
Je suis favorable à la politique de l'offre telle que décrite dans la vidéo. En dehors des périodes de reconstructions ou de développement d'un pays, la politique de la demande n'a pas démontré son efficacité.
+Draw my economy Je suis totalement d'accord avec vous :)
Alors si je comprends il s'agit de quelqu'un qui avait regardé la vidéo et qui se posait encore la question ?
Et tout le monde est d'accord à la fin.
Vous êtes trop mignons.
Toutes les recettes qui ne fonctionnent pas depuis presque 40 ans en somme.
très bonne vidéo
Merci
Attention, il faut préciser que l'épargne générée par des dividendes n'est pas systématiquement investit. --> cf la propension moyenne à épargner, et les analyses de Keynes.
Si keynes a été incontestablement un économiste majeur de l'histoire de la science économique c'est davantage pour son multiplicateur ( repris a aftalion ), son interventionnisme contra-cyclique et ses thèses de stimulation de la demande que pour ses thèses sur la propension moyenne a consommer/ épargner des ménages hélas. Cette théorie de par sa simplicité contraste tout a fait avec les précédentes thèses de keynes qui ont fait l'objet d'une analyse tout a fait remarquable.
En effet keynes énonce le fait suivant : plus le revenu d'un agent est élevé plus celui-ci a tendance a épargner et inversement. Il s'appui pour cela de la fameuse loi d'égel. Il en vient que l'épargne pour Keynes depend des revenus et non des taux d'intérêts contrairement a ce que s'accorde a le dire de nombreux économistes orthodoxes.
Long débat que celui de savoir quels sont les déterminants de l'épargne mais ne nous y aventurons pas repronons la thèses de keynes pour mieux montrer leurs failles. Si l'épargne depend du revenus de quel revenu parle-t-on celui de toute une vie ( cf revenu permanent de friedmann ) d'une période précise de sa vie si on est étudiant, employé, retraité... ( cf théorie du cycle de vie de modigliani ). Le flou est artistique en effet enoncer une loi qui pourrait tant apporter sur le débat des déterminants de l'épargne sans en expliciter les termes est vraiment peu académique surtout pour le grand keynes. De cette ambiguité sur le terme de revenus vient toutes les antithèses. En effet on a par définition des revenus primaire ( travail, capital...) et des revenus de transfert ( allocations, aides ...) . Et selon le revenu la loi ne se vérifie pas. La loi est pourtant intuitive plus on a de revenus plus on épargne. Mais cela dépend du revenu ( terme dont l'emploi necessite une explicitation préalable ) un revenu issu du travail vérifiera souvent cette loi il n'en est pas de même pour les revenus issu du capital en cause l'emprunt et les mécanismes de l'effet de levier. Pour ce qui est des revenus du capital on peut épargner les revenus des autres et non pas les siens grace à l'emprunt et obtenir ainsi un rendement elevé grace a l'effet de levier. Pour faire simple plus on obtiens d'argent via ses dividendes et titres de créances moins on épargne proportionellemet au revenus car cette augmentation des revenus de l'agent le poussera a placer une plus faible part du capital que celui de départ grâce à l'emprunt.
Ainsi la thèse de la propension marginale a consommer des agents de keyned est fausse de par le flou qu'il règne sur le terme " revenus " que keynes emploi car les revenus issu du capital font souvent l'objet d'emprunt. On gagne alors plus mais on éparge moins par rapport a ses revenus car l'épargne issu de ce surplus de salaire est l'épargne d'un autre. Plus on touche de revenus du capital plus on est ammené a substituer son épargne par celle d'un autre agent et ce grâce a l'emprunt. Il en vient que dans ce cas précis de financement du capital par l'emprunt que plus un agent gagne de revenus mois il épargne ce même revenus car il emprunte plus et autofinance moins ses investissement afin d'obtenir un meilleur rendement du capital investi.
Évidemment dans le cas d'un autofinancement total du capital c'est keynes qui a raison.
En conclusion l'intuition de keynes sur la propension marginale a consommer n'est pas absolument fausse elle doit juste être reprecisé dans le cadre d'une augmentation des revenus de transfert et ceux issu du travail. Pour ce qui est des revenus issu du capital cette loi ne se vérifie que pour des capitaux autofinancé a 100% .
Ps: je m'excuse pour ce pavé 😅 la culture c un peu comme la confiture moins on en a plus on a tendance a l'etaler. D'où mon commentaire interminable.
Pourquoi une vidé sur Schumpeter...
Il y en aura surement une.
Oui, je sais bien qu'avec la mondialisation le producteur peut a priori le pas se soucier du facteur travail puisqu'il ne vend pas forcément à ceux qui produisent.. A ce sujet une vidéo sur Ford et le fordisme... Néanmoins la mondialisation participe aux dérèglements actuels et apparaissent des convergences mais également des contradictions dans les modes de vies des habitants de notre petite planète. Exemple de convergence l'augmentation de la consommation d'énergie qui si elle reste fossile nous conduit droit dans le mur. Donc outre le facteur capital (après le travail) il convient de prendre en considération de plus en plus le facteur matière première. Bref l'économie c'est bien la science si science il y a qui gère, organise des ressources limités face à des besoins (solvables) illimités. il serait grand temps que nos politiques le comprennent. Politique de l'offre ou de la demande ce ne sont que point d'un cercle qui peut soit devenir vicieux comme aurait dit Ionesco, soit vertueux comme pourrait dire un économiste de raison. tout est une question d'équilibre.
Ouai pas mal 🤙🏻
À quand la vidéo sur la déflation ?
prochaine saison et surement avant décembre
Bientôt, je la sors dans 2 semaines
Une vidéo intéressante ,une fois de plus, mais j'ai cependant un reproche. Ne pourriez vous pas expliquer aussi les limites de cette thèses (et des futures thèses). J'imagine que cela rallonge conséquemment le temps de travail et le temps tout cours de la vidéo, cependant en n'exposant pas d'antithèse le contenu est bien plus superficiel et j'ai du mal à croire à une aussi grande simplicité.
Bonjour et merci. Je vais faire une vidéo sur la confiance dans laquelle j'aborderai une antithèse de la politique de l'offre telle que je la développe dans cette vidéo. En quelques mots, je crois qu'une réelle politique de l'offre doit jouer principalement sur l'IS. Elle a alors un impact sur l'investissement ou sur la consommation et à terme sur l'emploi et la richesse sauf si le chef d'entreprise n'a pas confiance. Dans ce cas, l'argent restera sur le compte en banque de l'entreprise ou servira à du rachat d'actions par l'entreprise (ce qui est presque toujours de l'argent mal employé).
🇹🇳
cette vidéo n'est pas de qualité.
Pourquoi?
Ils sont très bronzés vos tunisiens et marocains 1 : 17