Merci pour cette superbe présentation ! Très instructif, et très prenant. Pour ma part, ce sont les chateaux forts et leurs représentations qui m'ont introduits à l'histoire médiévale.
ปีที่แล้ว +2
Florian Besson et Lucie Malbos n'ont pas une attitude condescendante à l'égard du médiévalisme. Ils reconnaissent être entrés dans le Moyen Âge par cette porte. Merci pour cette émission.
Je reviens sur mon commentaire de tout à l'heure, sous le podcast concernant Ségurant. Cette fois, j'ai eu droit à 5 groupes de publicités totalisant 33'42". Je me suis trompé de 10" tout à l'heure quant à la durée de la réclame la plus longue ; elle ne dure pas 26'42", mais 26'52", portant la durée totale des annonces de l'émission sus-mentionnée à 29'18". Au total, TH-cam a inséré 63' de publicités sauvages entre ces deux émissions et vous doit un total de € 69.30.
Émission étrange, où des histoirens distribuent des bons points : 1/ arriver aux études d'histoire médiévale après avoir lu ou visionné Game of Thrones, Ivanhoé, Vikings, Le Seigneur des Anneaux ✔️ (toutes productions étrangères, notons-le). 2/ en ayant écouté Stéphane Bern (qui pourtant fait intervenir des histoirennes et historiens dans ses émissions, pour certains passés par Storiavoce, étrange que M. Dickès ne le mentionne pas...) ou visité le Puy du Fou (jamais mentionné mais pourtant suspecté d'être le "faussaire" de l'histoire à la fin de l'entretien, pour cela se référer au Puy du faux) : ❌ (productions françaises pourtant). Pour ma part, mon imaginaire médiéval s'est construit avec Les Visiteurs et le parc du Puy du Fou et j'en suis venu aux études médiévales après la licence : suis-je dans le vrai ? le faux ? J'attends les lumières de M. Besson et Mme Malbos... Enfin, ces universitaires sont opposés à l'histoire des grands hommes (incluant les femmes), l'histoire-date. J'enseigne dans le secondaire ; le manque d'ancrage chronologique est une erreur répétée depuis des années. Comment faire comprendre l'épaisseur de l'histoire sans revenir aux bases, au contexte ? À force de survoler, de conceptualiser, l'histoire n'a plus de sens. Que l'histoire culturelle, sociale, des mentalités, etc. se cantonne au monde universitaire avec ses concepts afin que les élèves puissent (enfin) accéder à une histoire intelligible. Vous aurez compris mon état d'esprit à la fin de cet entretien qui est, selon moi, légèrement orienté quand on lit à travers les lignes ...
On ne distribue pas de bons ou de mauvais points : tout est "faux", que ce soit Game of Thrones ou le Puy du Fou. La différence entre les deux est que Game of Thrones, comme Vikings, Les Visiteurs, Ivahnoé, les playmobils, etc, ne servent pas un discours politique, ce qui est le cas du Puy du Fou ou des émissions de Bern. Les seconds sont donc plus orientés et potentiellement plus dangereux (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas y aller/les regarder !) Pour le deuxième point, autant oui je suis hostile à une histoire des grands hommes, qui est datée, maladroite, centrée sur des hommes et généralement des figures militaires, autant je n'ai pas dit être opposé à une histoire-date. Enseignant moi aussi dans le secondaire, j'essaye comme vous de ramener des bases, du contexte, etc. Je ne crois pas que cela doive nous interdire de faire, y compris avec nos élèves, de l'histoire culturelle, sociale, voire environnementale : la multiplication des approches et des méthodes ne revient pas à ne plus faire de chronologie...
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Merci pour la fraîcheur intellectuelle que vous produisez.
Très bonne émission ! Le médiévalisme nous en apprend beaucoup sur les préoccupations de notre époque.
Merci pour cette superbe présentation ! Très instructif, et très prenant. Pour ma part, ce sont les chateaux forts et leurs représentations qui m'ont introduits à l'histoire médiévale.
Florian Besson et Lucie Malbos n'ont pas une attitude condescendante à l'égard du médiévalisme. Ils reconnaissent être entrés dans le Moyen Âge par cette porte. Merci pour cette émission.
Je reviens sur mon commentaire de tout à l'heure, sous le podcast concernant Ségurant. Cette fois, j'ai eu droit à 5 groupes de publicités totalisant 33'42". Je me suis trompé de 10" tout à l'heure quant à la durée de la réclame la plus longue ; elle ne dure pas 26'42", mais 26'52", portant la durée totale des annonces de l'émission sus-mentionnée à 29'18". Au total, TH-cam a inséré 63' de publicités sauvages entre ces deux émissions et vous doit un total de € 69.30.
Émission étrange, où des histoirens distribuent des bons points :
1/ arriver aux études d'histoire médiévale après avoir lu ou visionné Game of Thrones, Ivanhoé, Vikings, Le Seigneur des Anneaux ✔️ (toutes productions étrangères, notons-le).
2/ en ayant écouté Stéphane Bern (qui pourtant fait intervenir des histoirennes et historiens dans ses émissions, pour certains passés par Storiavoce, étrange que M. Dickès ne le mentionne pas...) ou visité le Puy du Fou (jamais mentionné mais pourtant suspecté d'être le "faussaire" de l'histoire à la fin de l'entretien, pour cela se référer au Puy du faux) : ❌ (productions françaises pourtant).
Pour ma part, mon imaginaire médiéval s'est construit avec Les Visiteurs et le parc du Puy du Fou et j'en suis venu aux études médiévales après la licence : suis-je dans le vrai ? le faux ? J'attends les lumières de M. Besson et Mme Malbos...
Enfin, ces universitaires sont opposés à l'histoire des grands hommes (incluant les femmes), l'histoire-date. J'enseigne dans le secondaire ; le manque d'ancrage chronologique est une erreur répétée depuis des années. Comment faire comprendre l'épaisseur de l'histoire sans revenir aux bases, au contexte ? À force de survoler, de conceptualiser, l'histoire n'a plus de sens. Que l'histoire culturelle, sociale, des mentalités, etc. se cantonne au monde universitaire avec ses concepts afin que les élèves puissent (enfin) accéder à une histoire intelligible.
Vous aurez compris mon état d'esprit à la fin de cet entretien qui est, selon moi, légèrement orienté quand on lit à travers les lignes ...
Lucie Malbos a écrit une étude sur Harald à la dent bleue; Florian Besson sur Godefroy de Bouillon.
On ne distribue pas de bons ou de mauvais points : tout est "faux", que ce soit Game of Thrones ou le Puy du Fou. La différence entre les deux est que Game of Thrones, comme Vikings, Les Visiteurs, Ivahnoé, les playmobils, etc, ne servent pas un discours politique, ce qui est le cas du Puy du Fou ou des émissions de Bern. Les seconds sont donc plus orientés et potentiellement plus dangereux (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas y aller/les regarder !)
Pour le deuxième point, autant oui je suis hostile à une histoire des grands hommes, qui est datée, maladroite, centrée sur des hommes et généralement des figures militaires, autant je n'ai pas dit être opposé à une histoire-date. Enseignant moi aussi dans le secondaire, j'essaye comme vous de ramener des bases, du contexte, etc. Je ne crois pas que cela doive nous interdire de faire, y compris avec nos élèves, de l'histoire culturelle, sociale, voire environnementale : la multiplication des approches et des méthodes ne revient pas à ne plus faire de chronologie...
"Le populaire à besoin du savant et le savant à besoin du populaire" Très bien et je suis d'accord mais pourquoi aucune référence au Puy du Fou ?
Florian Besson n'est pas celui qui critique le "patriotisme" du Puy du Fou ?...