Dalberto possède une musicalité rarissime. Et d’une lisibilité souveraine. Le toucher aussi. Sensibilité et raison mêlées donc. Il n’est que de l’écouter pour apprendre à jouer. (Cf Schubert, Mozart etc.) Mais écouter requiert culture, attention, anticipation etc. Tout un travail ! Les analyses sont fort intéressantes bien évidemment, mais comment expliquer cette rotation ascensionnelle du poignet gauche, maniérisme suprême sans lequel le phrasé viennois s’évanouit pour laisser place à une bêtise ou à une ignorance interprétative bien partagée. Et de conclure que le texte en musique est d’une pauvreté absolue, tel l’anachorète sur son rocher, alors que ce dernier brûle d’une passion spirituelle, totalement dénuée d’ostentation. Ainsi Dalberto use des mouvements nécessaires qu’aucune partition ne pourra jamais transmettre, sinon par autre chose qu’elle, et qui n’y est pas. L'instrumentiste est un artisan de la pensibilité, néologisme. Et ici il s'agit d'accoucher la tristesse. Amen :-)
Merci pour cette Masterclass passionnante. J'ai suivi le conseil de M. Dalberto et écouté quelques versions orchestrales...Celle qui m'a semblé la plus proche du climat souhaité et que j'essaie ( désespérément...) de reproduire est l'une de celles de Paavo Järvi , avec l'Estonian Festival Orchestra. th-cam.com/video/Iys6ZqDFerAM/w-d-xo.htmlanifestement plusieurs grands chefs, et pas des moindres, sont à côté de la plaque, mais pas lui! Saisissant!
I'm not quite comfy with the idea of treating this piece as a Valse Viennoise (with the anticipated second beat) from the beginning, as it depicts an ill woman lying in bed. The real valse starts to emerge not before the melody rises to the upper register (10:10).
Dalberto possède une musicalité rarissime. Et d’une lisibilité souveraine. Le toucher aussi. Sensibilité et raison mêlées donc. Il n’est que de l’écouter pour apprendre à jouer. (Cf Schubert, Mozart etc.) Mais écouter requiert culture, attention, anticipation etc. Tout un travail ! Les analyses sont fort intéressantes bien évidemment, mais comment expliquer cette rotation ascensionnelle du poignet gauche, maniérisme suprême sans lequel le phrasé viennois s’évanouit pour laisser place à une bêtise ou à une ignorance interprétative bien partagée. Et de conclure que le texte en musique est d’une pauvreté absolue, tel l’anachorète sur son rocher, alors que ce dernier brûle d’une passion spirituelle, totalement dénuée d’ostentation. Ainsi Dalberto use des mouvements nécessaires qu’aucune partition ne pourra jamais transmettre, sinon par autre chose qu’elle, et qui n’y est pas. L'instrumentiste est un artisan de la pensibilité, néologisme. Et ici il s'agit d'accoucher la tristesse. Amen :-)
Superbe, clair, intéressant : quel professeur magnifique ! Bravo et merci M. DALBERTO
J'aime bien quand il fait semblant de ne pas de rappeler d'une date :)
Merci pour cette Masterclass passionnante. J'ai suivi le conseil de M. Dalberto et écouté quelques versions orchestrales...Celle qui m'a semblé la plus proche du climat souhaité et que j'essaie ( désespérément...) de reproduire est l'une de celles de Paavo Järvi , avec l'Estonian Festival Orchestra. th-cam.com/video/Iys6ZqDFerAM/w-d-xo.htmlanifestement plusieurs grands chefs, et pas des moindres, sont à côté de la plaque, mais pas lui! Saisissant!
I'm not quite comfy with the idea of treating this piece as a Valse Viennoise (with the anticipated second beat) from the beginning, as it depicts an ill woman lying in bed. The real valse starts to emerge not before the melody rises to the upper register (10:10).
SIBELIUS et non pas GRIEG