J'ADORE ! Je suis toujours époustouflée par le rythme de tes vidéos, par tes explications, points de vue et comparaisons toujours riches et pertinentes. J'avais lu l'affaire Harry Québert de Joël Dicker... qui m'avait convaincue de ne plus rien lire de lui.
Un énorme merci pour ce retour hyper encourageant ! Pas mal de gens m'ont dit "boah si t'as pas aimé celui-ci, essaie alors Harry Québert, c'est son meilleur !" Me voilà doublement convaincu de passer poliment à côté.
Pires que les bandeaux promotionnels, qui ont au moins la décence d'être facile à enlever et à oublier, c'est selon moi les couvertures de livres qui ont été adaptés en films ou autres, et auxquelles ont accolera l'affiche de ladite adaptation. Je déteste ça parce que j'ai l'impression que le livre est dévalorisé et considéré avec mépris comme un simple produit dérivé du film/série/jeu qui en est l'adaptation. Avoir un recueil de nouvelles de Philip K. Dick avec comme couverture l'affiche du remake de Total Recall, ça fait quand même mal aux fesses !
Oh oui j'avoue ! Faudrait faire un top 5 des pires "emballages" de livres. Y'aurait les bandeaux, les couvertures de films, les livres plastifiés pour que tu puisses même pas feuilleter le contenu, etc.
@@freddykrueger9233 Et enfin la deuxième reliure en plastique avec l'illustration de couverture, qui recouvre la première, que l'on ne peut pas enlever parce que si on le fait, on se retrouve avec une couverture d'une couleur moche et uniforme, donc on est obligé de la garder en cherchant désespérément un moyen de la faire tenir en place quand on lit et en la regardant se faire progressivement démolir par les bords au fil des ans.
Je vois que Joël Dicker n'a pas changé depuis Harry Québert (je me suis arrêté à ce livre). Cette tendance des "rebondissements pour les rebondissements", c'est une tendance qu'on retrouve partout : films, séries, livres, jeux vidéos... en tout cas pour les plus grosses productions, parce que c'est le ressort psychologique le plus facile à exploiter pour rameuter plein de gens. "Spoiler" est devenu un mot connu de tous, un sacrilège ultime, comme si on admettait que les oeuvres de fiction ne reposaient plus uniquement que sur des effets de surprise artificiels. Quand on me dit d'une fiction : "ah mais on va de surprises de surprises, pas le temps de souffler. Et la fin ! Tu vas voir, tu vas tomber sur le cul !" C'est très mauvais signe et ça ne me donne aucune envie de voir ou de regarder. J'ai envie de partager quelque chose avec le créateur d'un contenu, qu'il m'insuffle son univers intérieur, pas qu'il me prenne pour un animal de laboratoire qui réagit à des stimulis et qui repart ensuite comme il est venu avec le sourire aux lèvres. Le pire, c'est que ça ne me divertit même plus ce genre de choses, c'est un calvaire à suivre les yeux éveillés tellement ça m'ennuie. Les intrigues obéissent toujours aux mêmes règles, c'est juste une mécanique éphémère. Ce qui donne vie à une oeuvre et la rend intemporelle ne repose pas là-dessus. La recherche du schéma parfait dans les rebondissements est aussi un problème, parce que ça rend le contenu lisse. Quand on me dit : "ouais, il y a quelque chose de particulier, il y a une ambiance, mais l'intrigue est tellement foireuse, trop d'incohérences", là ça me donne envie, parce qu'il est possible que le créateur ait oublié l'intrigue pour laisser place à son univers qui va forcément déborder. Le rebondissement peut être un moyen, pas une fin en soi, il faut savoir se détacher de son carcan formaté pour aspirer à plus de liberté. Il y a donc aussi un certain investissement de notre part, en tant que spectateur ou lecteur, pour se confondre avec ce qu'on lit ou voit sans qu'on nous donne toutes les pistes. Parfois, on se sentira perdus, on se sentira dépassés, on ne comprendra pas, mais ce sera merveilleux, parce que les murs auront disparu.
C'est vrai, je vois ce que tu veux dire. Je suis pas fermé aux films à rebondissements mais c'est vrai que quand ça parait un peu artificiel, style outil pour essayer d'insuffler du rythme sans plus, ça me parle moins, voire ça me sort de l'oeuvre... Je sui sd'accord que ça va au-delà du format livre. Merci d'avoir pris le temps pour ce commentaire.
Je t'invite à lire du même auteur " le mystère de la chambre 622" sa se passe en Suisse et puis se livre est une suite direct du livre " la vérité sur harry quebert "
J'ADORE ! Je suis toujours époustouflée par le rythme de tes vidéos, par tes explications, points de vue et comparaisons toujours riches et pertinentes. J'avais lu l'affaire Harry Québert de Joël Dicker... qui m'avait convaincue de ne plus rien lire de lui.
Un énorme merci pour ce retour hyper encourageant !
Pas mal de gens m'ont dit "boah si t'as pas aimé celui-ci, essaie alors Harry Québert, c'est son meilleur !" Me voilà doublement convaincu de passer poliment à côté.
Pires que les bandeaux promotionnels, qui ont au moins la décence d'être facile à enlever et à oublier, c'est selon moi les couvertures de livres qui ont été adaptés en films ou autres, et auxquelles ont accolera l'affiche de ladite adaptation. Je déteste ça parce que j'ai l'impression que le livre est dévalorisé et considéré avec mépris comme un simple produit dérivé du film/série/jeu qui en est l'adaptation.
Avoir un recueil de nouvelles de Philip K. Dick avec comme couverture l'affiche du remake de Total Recall, ça fait quand même mal aux fesses !
Oh oui j'avoue ! Faudrait faire un top 5 des pires "emballages" de livres. Y'aurait les bandeaux, les couvertures de films, les livres plastifiés pour que tu puisses même pas feuilleter le contenu, etc.
@@LeMarquePage Et les autocollants promotionnels "Par le créateur de..." ou "Le nouveau Best seller de..." ! Tellement horribles à retirer !
@@freddykrueger9233 Et enfin la deuxième reliure en plastique avec l'illustration de couverture, qui recouvre la première, que l'on ne peut pas enlever parce que si on le fait, on se retrouve avec une couverture d'une couleur moche et uniforme, donc on est obligé de la garder en cherchant désespérément un moyen de la faire tenir en place quand on lit et en la regardant se faire progressivement démolir par les bords au fil des ans.
Je vois que Joël Dicker n'a pas changé depuis Harry Québert (je me suis arrêté à ce livre). Cette tendance des "rebondissements pour les rebondissements", c'est une tendance qu'on retrouve partout : films, séries, livres, jeux vidéos... en tout cas pour les plus grosses productions, parce que c'est le ressort psychologique le plus facile à exploiter pour rameuter plein de gens. "Spoiler" est devenu un mot connu de tous, un sacrilège ultime, comme si on admettait que les oeuvres de fiction ne reposaient plus uniquement que sur des effets de surprise artificiels. Quand on me dit d'une fiction : "ah mais on va de surprises de surprises, pas le temps de souffler. Et la fin ! Tu vas voir, tu vas tomber sur le cul !" C'est très mauvais signe et ça ne me donne aucune envie de voir ou de regarder.
J'ai envie de partager quelque chose avec le créateur d'un contenu, qu'il m'insuffle son univers intérieur, pas qu'il me prenne pour un animal de laboratoire qui réagit à des stimulis et qui repart ensuite comme il est venu avec le sourire aux lèvres. Le pire, c'est que ça ne me divertit même plus ce genre de choses, c'est un calvaire à suivre les yeux éveillés tellement ça m'ennuie. Les intrigues obéissent toujours aux mêmes règles, c'est juste une mécanique éphémère. Ce qui donne vie à une oeuvre et la rend intemporelle ne repose pas là-dessus.
La recherche du schéma parfait dans les rebondissements est aussi un problème, parce que ça rend le contenu lisse. Quand on me dit : "ouais, il y a quelque chose de particulier, il y a une ambiance, mais l'intrigue est tellement foireuse, trop d'incohérences", là ça me donne envie, parce qu'il est possible que le créateur ait oublié l'intrigue pour laisser place à son univers qui va forcément déborder. Le rebondissement peut être un moyen, pas une fin en soi, il faut savoir se détacher de son carcan formaté pour aspirer à plus de liberté. Il y a donc aussi un certain investissement de notre part, en tant que spectateur ou lecteur, pour se confondre avec ce qu'on lit ou voit sans qu'on nous donne toutes les pistes. Parfois, on se sentira perdus, on se sentira dépassés, on ne comprendra pas, mais ce sera merveilleux, parce que les murs auront disparu.
C'est vrai, je vois ce que tu veux dire. Je suis pas fermé aux films à rebondissements mais c'est vrai que quand ça parait un peu artificiel, style outil pour essayer d'insuffler du rythme sans plus, ça me parle moins, voire ça me sort de l'oeuvre...
Je sui sd'accord que ça va au-delà du format livre.
Merci d'avoir pris le temps pour ce commentaire.
Je suis toujours très content quand tu sors une vidéo.
C'est marrant c'est pareil pour moi !
merci pour cette vidéo, ça fait plaisir
Merci pour le commentaire ça fait tout pareil
Je vais devoir revoir la vidéo, je suis parti relire le SDA quand j'ai vu Gandalf du coup j'ai pas pu continuer la vidéo... 😔
Tu le lis pour l'univers ou pour l'intrigue ?
@@LeMarquePage Uniquement pour les lettres K, I et F
(en vrai l'univers, l'intrigue, les personnages, les répliques, les idées... J'en sais rien ToT )
Vidéo géniale comme d'habitude. Juste sur la miniature, c'est normal le sandres au lieu de sanders ?😅😁
Sandres ? où ça ? Je ne vois rien du tout ! 🙃
@@LeMarquePage Nulle part 😌
💪
Je t'invite à lire du même auteur " le mystère de la chambre 622" sa se passe en Suisse et puis se livre est une suite direct du livre " la vérité sur harry quebert "
Merci pour la recommandation :)
excellente critique ! j'ai bien aimé, pareil les livres en evidence c'est pas mon truc
Sauf quand c'est les miens ; là j'aime bien
Ca à l'air d'un bon nanar
Ce n'est pas assez maladroit pour être un nanar ; ça reste un livre efficace pour se vider la tête. Mais sinon, je recommande pas spécialement...