J'aime beaucoup tes vidéos à chaque fois , merci beaucoup pour ce contenu ! Je ne connaissais pas du tout la pièce donc c'est une grande découverte pour moi :) peut être que je la lirai du coup ... X)
Pour la figure émancipée du robot, je pense qu'on peut citer en exemple le manga Astro Boy d'Osamu Tezuka, qui décrit une société utopique où le robot est considéré comme l'égal de l'homme devant la loi et ses représentants sont parfaitement intégrés à la société, ont un statut civil, parfois une famille,... C'est un univers de SF assez enfantin où les robots sont conduits sur le chemin du crime par des humains mal intentionnés, mais l'idée est pas mal avant-gardiste et n'a presque jamais été exploitée ailleurs. Pour une version modernisée de cet univers, il y a la relecture polar de Naoki Urasawa, Pluto, qui nuance beaucoup plus le propos de Tezuka sans en perdre le discours humaniste. Personnellement, je n'ai pas aimé Detroit Become Human, car malgré un gros effort d'écriture pour créer beaucoup d'embranchements, le jeu se casse la gueule dès le moment où tu te rends compte que si les personnages robots n'étaient pas des robots mais des afro-américains dans l'Amérique ségrégationniste des années 50-60, le propos n'aurait aucune différence (l'aspect "émotion des robots" étant au final complètement gadget à l'intrigue). C'est tout de même assez gênant que ton histoire SF puisse totalement se passer de son aspect SF...
Bonjour, super video, Merci !! As-tu eu l'occasion de lire le dernier roman du génial kazuo Ishiguro, "Klara et le soleil". Dans ce roman, il utilise la figure du robot non pas comme un esclave ni comme une machine ou un prétexte à intrigue mais plutôt comme un moyen de montrer un paradigme différent sur le monde qui nous entoure. Dans ce roman, le robot n'est même pas le personnage principal, ce n'est pas lui qui vit le récit mais il est utilisé comme témoin et narrateur, et son point de vue est évidemment très différent de celui d'un humain. Ce roman est réellement bien, je te le conseille donc. Bonne continuation !! Ps : Du même auteur, je te conseille également "auprès de moi toujours" qui reprend également un trope classique de la SF mais de nouveau sous un point de vue et une sensibilité propre à l'auteur. Superbe roman aussi ;)
J’aime beaucoup tes vidéos, tu m’apprends que derrière ces affreux bouquins qu’on m’obligeait à lire à l’école, se cachent des thématiques fortes. #safaireflechir #first!
Bonsoir. J'aimerais beaucoup vous envoyer (gratuitement bien sûr) mon roman qui s'intitule INTRA/EXTRA. Il s'agit d'un drame psychologique contemporain de 450 pages. Puis-je vous l'envoyer par mail?
Le robot est une des nombreuses figures de l'Autre "presque soi, mais pas soi". L'Autre contient une part de ressemblance variable, comme l'inhumain, le monstre , l'Alien, l'IA, le dieu. L'angoisse provient de la difficulté à décider s'ils sont comme nous ou pas du tout. On ne veux pas qu'un pédocriminel soit humain , 'M le maudit', ni que 'Dagon' soit notre chef. Et puis s'ils sont si différent on peut les exploiter sans remord. La controverse de Valladolid portait sur l'humanité des Indiens, habitants de régions exploitées. Pas des Africains! Parce qu'ils étaient les robots de l'époque. La question de l'esclavage parcours la culture et assèche le thème de la révolte sous l'égide de l'autodétermination des peuples. Jusqu'à l'ironique et jouissif 'District 9'. Les droits civiques et les syndicats d'ouvriers ferment une part de l'imaginaire des robots. Reste notre dépendance aux robots, sujet ouvert et bien exploité. Reste surtout à explorer la vallée de l'étrange où la machine est presque nous sinon de corps (ça c'est fait) d'esprit au moins. 'Blade Runner' remet Spinoza au dessus de Descartes à ce sujet. Reste la peur de la domination de l'Autre, 'Solaris' ou 'Matrix'. Mais ce que je ne comprend pas c'est la difficulté culturelle à romancer la coopération entre Autres. Genre 'Les fourmis'. Pas de coopération inter espèce, même Néandertal ne sort pas du néant. Idem pour un robot en tant qu'autre humanité. Voir 'IA'.
Dans le thème de la coopération il y a le très sympathique "Robot et Frank". Sinon, la coopération est souvent présente à travers la figure du robot-outil qui du coup n'est pas tout à fait vraiment de la coop... Merci pour ce riche commentaire.
J'aime beaucoup tes vidéos à chaque fois , merci beaucoup pour ce contenu ! Je ne connaissais pas du tout la pièce donc c'est une grande découverte pour moi :) peut être que je la lirai du coup ... X)
Merci pour le retour ! Elle est trouvable assez facilement en ligne et se lit vite si jamais ;)
Pour la figure émancipée du robot, je pense qu'on peut citer en exemple le manga Astro Boy d'Osamu Tezuka, qui décrit une société utopique où le robot est considéré comme l'égal de l'homme devant la loi et ses représentants sont parfaitement intégrés à la société, ont un statut civil, parfois une famille,... C'est un univers de SF assez enfantin où les robots sont conduits sur le chemin du crime par des humains mal intentionnés, mais l'idée est pas mal avant-gardiste et n'a presque jamais été exploitée ailleurs. Pour une version modernisée de cet univers, il y a la relecture polar de Naoki Urasawa, Pluto, qui nuance beaucoup plus le propos de Tezuka sans en perdre le discours humaniste.
Personnellement, je n'ai pas aimé Detroit Become Human, car malgré un gros effort d'écriture pour créer beaucoup d'embranchements, le jeu se casse la gueule dès le moment où tu te rends compte que si les personnages robots n'étaient pas des robots mais des afro-américains dans l'Amérique ségrégationniste des années 50-60, le propos n'aurait aucune différence (l'aspect "émotion des robots" étant au final complètement gadget à l'intrigue). C'est tout de même assez gênant que ton histoire SF puisse totalement se passer de son aspect SF...
Bonjour, super video, Merci !!
As-tu eu l'occasion de lire le dernier roman du génial kazuo Ishiguro, "Klara et le soleil".
Dans ce roman, il utilise la figure du robot non pas comme un esclave ni comme une machine ou un prétexte à intrigue mais plutôt comme un moyen de montrer un paradigme différent sur le monde qui nous entoure. Dans ce roman, le robot n'est même pas le personnage principal, ce n'est pas lui qui vit le récit mais il est utilisé comme témoin et narrateur, et son point de vue est évidemment très différent de celui d'un humain.
Ce roman est réellement bien, je te le conseille donc.
Bonne continuation !!
Ps : Du même auteur, je te conseille également "auprès de moi toujours" qui reprend également un trope classique de la SF mais de nouveau sous un point de vue et une sensibilité propre à l'auteur. Superbe roman aussi ;)
Merci pour le retour et pour le conseil de lecture ! Je connaissais pas ce livre, je suis content de l'ajouter à la liste des ouvrages sur le sujet !
Les robot sont genti
excellent sujet, ça fait reflechir sur les robots ^^
Merci pour le retour :)
J’aime beaucoup tes vidéos, tu m’apprends que derrière ces affreux bouquins qu’on m’obligeait à lire à l’école, se cachent des thématiques fortes.
#safaireflechir #first!
Comme quoi c'est fou ; on travaillait pas dans le vide !
Merci pour ta video 😀
Et merci pour ton commentaire :)
ça a presque failli bien finir
Ouais ; l'avenir heureux appartient aux inconscients...
Le premier "robot" est en fait un Replicant ? C'est génial !
C'est assez ça en effet ; bien vu !
Bonsoir. J'aimerais beaucoup vous envoyer (gratuitement bien sûr) mon roman qui s'intitule INTRA/EXTRA. Il s'agit d'un drame psychologique contemporain de 450 pages. Puis-je vous l'envoyer par mail?
Le robot est une des nombreuses figures de l'Autre "presque soi, mais pas soi". L'Autre contient une part de ressemblance variable, comme l'inhumain, le monstre , l'Alien, l'IA, le dieu.
L'angoisse provient de la difficulté à décider s'ils sont comme nous ou pas du tout. On ne veux pas qu'un pédocriminel soit humain , 'M le maudit', ni que 'Dagon' soit notre chef. Et puis s'ils sont si différent on peut les exploiter sans remord. La controverse de Valladolid portait sur l'humanité des Indiens, habitants de régions exploitées. Pas des Africains! Parce qu'ils étaient les robots de l'époque. La question de l'esclavage parcours la culture et assèche le thème de la révolte sous l'égide de l'autodétermination des peuples. Jusqu'à l'ironique et jouissif 'District 9'.
Les droits civiques et les syndicats d'ouvriers ferment une part de l'imaginaire des robots. Reste notre dépendance aux robots, sujet ouvert et bien exploité. Reste surtout à explorer la vallée de l'étrange où la machine est presque nous sinon de corps (ça c'est fait) d'esprit au moins. 'Blade Runner' remet Spinoza au dessus de Descartes à ce sujet. Reste la peur de la domination de l'Autre, 'Solaris' ou 'Matrix'. Mais ce que je ne comprend pas c'est la difficulté culturelle à romancer la coopération entre Autres. Genre 'Les fourmis'. Pas de coopération inter espèce, même Néandertal ne sort pas du néant. Idem pour un robot en tant qu'autre humanité. Voir 'IA'.
Dans le thème de la coopération il y a le très sympathique "Robot et Frank". Sinon, la coopération est souvent présente à travers la figure du robot-outil qui du coup n'est pas tout à fait vraiment de la coop...
Merci pour ce riche commentaire.