Assis sur le bord d’un gris trottoir, je regarde passer les gens. Eux ne peuvent pas, ne veulent pas me voir: À peine un œil me reprochant Ma lassitude et mon regard étrangement absent. Que leur dire sur mes profonds déboires ? Ma vie n’est plus aguichante. Refrain : Le stress et l’incertitude, l’angoisse et l’agitation Se relâchent sur une volute de fumée : Je dessine des ronds. Pas vraiment une habitude; souffler en toutes directions. Demain je vaincrai la lune, aujourd’hui je fonds. Certains voudraient bien m’aider, mais leur ton de reproche m’enlise Dans une déconvenue, braquée contre leur interventionnisme. Laissez-moi ma lassitude, mon chien, mon (seul) compagnon : Sa fidélité me rassure, m’empêche de toucher le fond. (Refrain) Il faudrait que je me mette à chercher, ce soir, où nous loger. Ici, la terre est froide et triste. Tout le jour passé à marcher Sur le quai de la Seine, qui coule bien nonchalamment; Elle emmène les péniches loin de ce monde violent. (Refrain) D’aucun m’adresse un sourire emprunt d’une rêveuse gravité, La tête secouée par une illusion mélancolique, désenchantée. J’aimerais rester devant ce conduit d’air chaud, emmitouflé. Un pas à l’extérieur du cercle m’envoie un vent verglacé. (Refrain) Mon ventre gazouille et sa chanson me ronge lentement. Oublier la réalité quotidienne d’une douleur lancinante. Mon corps étouffe sous les sanglots d’un doux parfum d’enfance, Qui se rappelle à moi dans les vapeurs d’un amer alcool blanc.
un véritable chef d’œuvre :)
C'est magnifique. Merci de ce partage !
Quelle beauté
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lyricstranslate.com/el/toctoctoc-vici-luna-lyrics.html
Assis sur le bord d’un gris trottoir, je regarde passer les gens.
Eux ne peuvent pas, ne veulent pas me voir: À peine un œil me reprochant
Ma lassitude et mon regard étrangement absent.
Que leur dire sur mes profonds déboires ? Ma vie n’est plus aguichante.
Refrain :
Le stress et l’incertitude, l’angoisse et l’agitation
Se relâchent sur une volute de fumée : Je dessine des ronds.
Pas vraiment une habitude; souffler en toutes directions.
Demain je vaincrai la lune, aujourd’hui je fonds.
Certains voudraient bien m’aider, mais leur ton de reproche m’enlise
Dans une déconvenue, braquée contre leur interventionnisme.
Laissez-moi ma lassitude, mon chien, mon (seul) compagnon :
Sa fidélité me rassure, m’empêche de toucher le fond.
(Refrain)
Il faudrait que je me mette à chercher, ce soir, où nous loger.
Ici, la terre est froide et triste. Tout le jour passé à marcher
Sur le quai de la Seine, qui coule bien nonchalamment;
Elle emmène les péniches loin de ce monde violent.
(Refrain)
D’aucun m’adresse un sourire emprunt d’une rêveuse gravité,
La tête secouée par une illusion mélancolique, désenchantée.
J’aimerais rester devant ce conduit d’air chaud, emmitouflé.
Un pas à l’extérieur du cercle m’envoie un vent verglacé.
(Refrain)
Mon ventre gazouille et sa chanson me ronge lentement.
Oublier la réalité quotidienne d’une douleur lancinante.
Mon corps étouffe sous les sanglots d’un doux parfum d’enfance,
Qui se rappelle à moi dans les vapeurs d’un amer alcool blanc.
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sublime