Tai Chi Tuishou /He Yan avec le grand Maître Wang Xi'an 太极推手 / 何雁与师傅王西安大师

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  • เผยแพร่เมื่อ 14 ธ.ค. 2022
  • La Grue Blanche (‪@lagrueblanche‬ )
    www.lagrueblanche.com
    Qu’est-ce que le Tui Shou ou « poussée des mains » ?
    Quelle place occupe-t-il dans le système d’apprentissage des arts martiaux internes ?
    Il est souvent présenté comme un outil pédagogique indispensable à la pratique du Taichi Chuan.
    Bien qu’il soit inhérent à cette discipline, il n’en est pas exclusif : la plupart des arts martiaux traditionnels possèdent dans leurs systèmes d’apprentissage originels une pratique similaire au Tui Shou.
    Cependant, qu’il s’agisse du Taichi Chuan ou d’autres arts martiaux, les explications sur le fondement de cette méthode se révèlent malheureusement toujours infructueuses.
    Aujourd’hui, faute de compréhension profonde, pour les pratiquants aguerris, cette pratique semble être considérée comme un simple exercice tactile annexe et acculée dans un coin cédant sa place progressivement au combat d’entraînement libre (sparring ou Sanda).
    Il est à noter que dans le concept du Neijiaquan, arts martiaux internes, le combat d’entraînement est appelé « Sanshou Duida (散手対打)» , signifiant « Sanshou (散手) = libre » et « Duida (対打) = combat arrangé ».
    Tui Shou en fait partie.
    « Libre » et « arrangé » à la fois -- Il arrive qu’une contradiction dans les termes soit la meilleure définition des choses, d’où la richesse de la philosophie chinoise.
    Cela signifie que le libre arbitre de l’un est judicieusement contrôlé par l’autre : si on a l’impression de bouger comme on veut, c’est parce qu’en fin de compte, il n’y a pas moyen de faire autrement.
    Par conséquent, en Tui Shou, comme en Sanshou Duida, vous avez beau avoir le droit de faire ce que vous voulez, vous finissez toujours par suivre ce qui était prévu dès le départ dans la forme.
    En quoi consiste l’essence du Tui Shou quasiment inobservable dans l’enseignement moderne ?
    Pourquoi s’est-il perdu dans d’autres arts martiaux pourtant considéré indispensable autrefois ?
    Pourquoi aujourd’hui tout le monde se met à faire le combat d’entraînement ?
    Penser à cela revient à déceler les fondements de cette pratique.
    Le Tui Shou étant un aboutissement d’apprentissage, sa maîtrise vous permet de passer directement en combat libre sans passer par le combat d’entraînement.
    Le Tui Shou n’est pas un simulacre de combat, mais un outil d’expertise, une pierre de touche pour tester la cohérence de votre pratique en rapport avec les principes fondamentaux.
    En passant par le combat d’entraînement en vue d’être paré à toute éventualité en situation réelle, quelque chose de crucial nous échappe.
    Si vous n’avez d’yeux que pour le combat d’entraînement tout en étant conscient qu’il y a du Qi Gong et des formes à apprendre, vous ne faites que remettre en doute le système d’enseignement de votre école.
    Il en résulte que vous ne pourrez pas en tirer grand-chose.
    Dans la Chine en guerre, un « combat libre » signifiait un « combat réel (à mort) ».
    Un guerrier sorti de la formation tel un produit sorti d’usine devait assurer ces fonctions une fois envoyé sur les champs de bataille.
    Pas le moyen de faire les bêta tests « sur le marché » à la recherche de bugs, car « bugger », c’est la mort.
    Être lâché sur le champ de bataille signifie que vous ne pouvez pas choisir votre adversaire. Sans règles ni catégories de poids, vous êtes dans un monde de vie et de mort, et non celui de la victoire et de la défaite.
    Faire du Tui Shou une compétition ou une discipline sportive soulève une question de moralité des enseignants.
    Il revient au disciple de choisir entre la vie et la mort ou entre gagner et perdre, mais il est inadmissible que, faute de compétences, l’enseignant ne laisse qu’un seul choix aux élèves, celui de la victoire et de la défaite.
    Dans le cadre de l’enseignement traditionnel, il est du devoir de l’enseignant de proposer toutes les options possibles.
    Le combat d’entraînement ne fait qu’aiguiser le talent naturel inné.
    Le capital physique, la force et les réflexes - les avantages qui peuvent y être retenus sont systématiquement écartés dans l’apprentissage de Tui Shou.
    Si vous êtes naturellement doté de ces facultés physiques, il n’est pas nécessaire de pratiquer du Qi Gong ni de répéter inlassablement la forme saugrenue de Taichi Chuan.
    Vous pouvez vous mettre directement au combat.
    Si vous n’êtes pas un athlète né, que votre capital physique n’est pas terrible et vos réflexes ne sont pas au taquet, vous devez acquérir les facultés fondamentales qui ne dépendent pas de la puissance musculaire.
    Sinon, cela restera une question de talent et seuls ceux qui sont dotés d’une capacité innée dès le départ peuvent s’en sortir.
    D’où l’importance de pratiquer le Tui Shou.
    Le Tui Shou est une méthode d’entraînement technique face à face visant à développer le pouvoir d’écoute (ting jin), de comprendre la force de l’autre (dong jin), de transformer (hua jin), de guider (yin jin), d’emprunter (jiè jin) et d’adhérer (nian jin)… à travers le contact.
    #tuishou #taichi #video

ความคิดเห็น • 5

  • @fournionisabelle9989
    @fournionisabelle9989 4 หลายเดือนก่อน +1

    Dans ce champ de Qi, ce pas de deux, cette inter relation sera éternelle. Ton grand maître, chère Yan peut briller de là haut, tes transmissions garderont toute la sagesse et la maîtrise acquise. Je pense très fort ce soir à toi. De coeur a coeur ❤✨✨✨🙏

  • @lagrueblanche
    @lagrueblanche  ปีที่แล้ว

    Bonjour, Quelle type de vidéo vous souhaitez ?🙂🙂🙂

    • @ericartao6938
      @ericartao6938 ปีที่แล้ว +1

      Bonjour Yan , cette vidéo, où l'on perçoit les ailes de la Grue Blanche 😊 ainsi que la "présence " du Maître dans ce Tuishou ,me touche particulièrement , .
      Je n'ai personnellement pas beaucoup pratiqué de Tuishou mais cela me parle bien .
      Merci pour tes vidéos Yan ,amical Salut . ERic 😊

    • @lagrueblanche
      @lagrueblanche  ปีที่แล้ว +1

      @@ericartao6938 Merci beaucoup Éric Artao