Ce qui me fascine le plus, c'est ce voile de mensonges autour de nous qui influence notre perception de l'histoire. Prenant la ligne 4 à Odéon, j'ai souvent vu le petit écriteau sur Danton avec son portrait, et j'ai donc toujours cru que cet homme était un bon (après tout, on lui réserve un hommage en plein quai du métro ! lol). Finalement il était comme toutes les crapules politiciennes et bourgeoises de notre époque, à s'enrichir malhonnêtement, à faire la révolution tout en se faisant payer pour le compte de la Monarchie, à changer de position selon ses intérêts, etc. Tout ce qu'il a fait est de la politique politicienne, et non la révolution pour le peuple. Bref, c'était une sacrée crapule, bien loin de l'estime que je pouvais avoir de lui dans mon ignorance de petits citoyen naïf croyant tout ce qui m'étais dit. Par contre, et là je ne puis le nier, c'était un sacré personnage ! Son arrestation et sa mort sont d'un coup beaucoup plus compréhensibles.
Le portrait est brutal, Danton s'est sans doute enrichi avec les biens nationaux mais ce n'est pas ce qui est reproché ; non plus étonnamment que ses volte-faces incessantes. Au final c'est Robespierre qui est écoeuré qu'il n'a pu feindre des larmes, et les souvenirs d'un frère Lameth disant qu'il serait sans doute devenu thermidorien. C'est quand même très léger de condamner la mémoire de Danton sur ces deux éléments seulement.
C etait un tempérament vital donc capable de tout et du contraire donc de la race des aventuriers. Ce peut-être sympathique mais...N e croyez pas trop en lui.
Mettez vous d'accord sur les massacres de Septembre, selon les interventions l'histoire varie. Était ce un mouvement populaire initié par les agitateurs et les provocations des aristocrates, ou un coup réfléchi et ordonné plus ou moins mené par Marat ?
Danton, c'était vraiment le prototype du politicien moderne: démagogue, parjure, cupide, calculateur, opportuniste, jouisseur, dénué de convictions véritables... Un mauvais margoulin qui continue encore de tromper le monde après sa mort. Je ne suis pas étonné de l'admiration qu'il suscite: effectivement, un saint patron pour des fripouilles adroites, c'est ce qu'il est.
Les volontaires de la garde nationale devaient payer leur paquetage d'une valeur égale à plus d'un an de salaires ... Ce n'était pas des "racailles" mais de petits bourgeois ... les sans culottes des artisans ...
J'ai du mal à croire que Brunswick exprimât une quelconque sympathie à l'égard de la Révolution. Quant au rôle que monsieur Guillemin donne à Danton dans la guerre et la diplomatie me semble exagéré.
![[RARE] Henri Guillemin La Guerre d'Espagne, 1936](/img/n.gif)
Ce qui me fascine le plus, c'est ce voile de mensonges autour de nous qui influence notre perception de l'histoire. Prenant la ligne 4 à Odéon, j'ai souvent vu le petit écriteau sur Danton avec son portrait, et j'ai donc toujours cru que cet homme était un bon (après tout, on lui réserve un hommage en plein quai du métro ! lol). Finalement il était comme toutes les crapules politiciennes et bourgeoises de notre époque, à s'enrichir malhonnêtement, à faire la révolution tout en se faisant payer pour le compte de la Monarchie, à changer de position selon ses intérêts, etc. Tout ce qu'il a fait est de la politique politicienne, et non la révolution pour le peuple. Bref, c'était une sacrée crapule, bien loin de l'estime que je pouvais avoir de lui dans mon ignorance de petits citoyen naïf croyant tout ce qui m'étais dit. Par contre, et là je ne puis le nier, c'était un sacré personnage ! Son arrestation et sa mort sont d'un coup beaucoup plus compréhensibles.
Le portrait est brutal, Danton s'est sans doute enrichi avec les biens nationaux mais ce n'est pas ce qui est reproché ; non plus étonnamment que ses volte-faces incessantes. Au final c'est Robespierre qui est écoeuré qu'il n'a pu feindre des larmes, et les souvenirs d'un frère Lameth disant qu'il serait sans doute devenu thermidorien. C'est quand même très léger de condamner la mémoire de Danton sur ces deux éléments seulement.
C etait un tempérament vital donc capable de tout et du contraire donc de la race des aventuriers. Ce peut-être sympathique mais...N e croyez pas trop en lui.
excellent, portrait subtil
Mettez vous d'accord sur les massacres de Septembre, selon les interventions l'histoire varie. Était ce un mouvement populaire initié par les agitateurs et les provocations des aristocrates, ou un coup réfléchi et ordonné plus ou moins mené par Marat ?
Danton, c'était vraiment le prototype du politicien moderne: démagogue, parjure, cupide, calculateur, opportuniste, jouisseur, dénué de convictions véritables... Un mauvais margoulin qui continue encore de tromper le monde après sa mort. Je ne suis pas étonné de l'admiration qu'il suscite: effectivement, un saint patron pour des fripouilles adroites, c'est ce qu'il est.
Les volontaires de la garde nationale devaient payer leur paquetage d'une valeur égale à plus d'un an de salaires ... Ce n'était pas des "racailles" mais de petits bourgeois ... les sans culottes des artisans ...
Merci +1
On est pas chez Marcel Gauchet.
0:53
le truc robo c pas possible sur ! ce sujet ! non tous !
J'ai du mal à croire que Brunswick exprimât une quelconque sympathie à l'égard de la Révolution. Quant au rôle que monsieur Guillemin donne à Danton dans la guerre et la diplomatie me semble exagéré.
Moi j ai les mêmes convictions que Robespierre l incorruptible. Danton m horripile !!!
Comment vous faites pour gober tout ce que dit Guillemin…