2:00 Les communs sont devenus référence pour les écologistes, les altermondialistes. 3:00 l'eau en Italie est un bien commun, Barcelone politique du commun 3:30 concept central pour ceux qui essaie de penser une alternative au capitalisme 4:00 il faut définir le commun 6:24 un commun est un espace institutionnel - qui peut concerner une ressource, un lieu, un service, une activité - et qui est institué par une pratique collective auto-organisée démocratiquement - afin de partager équitablement l'usage entre des membres du collectif ou a destination d'un public plus large. 9:20 comment le commun est apparu, venant de l'anglais The Commons, Les communs, droits coutumiers, pratiques collectives, pâture, ramassage du bois dans le cadre des économies de subsistance. Communaux en France (pâture) 11:20 mouvements écologistes et altermondialistes qui en ont fait un concept politique 16:30 Elinor Ostrom, 2009, travail empirique, les modes d'exploitation collectifs peuvent être à la fois juste, collectif et durable. La tragédie des communs, surexploitent,, Garrett Hardin biologiste malthusien. Exemple dans le monde : pêcherie, irrigation, petite communauté. 22:00 dépasser la logique de la propriété exclusive, travail de juriste, de droit 29:30 Partie 3, théorie commun terme ancien, Communis (lien de réciprocité) et Munus (charge, devoir obligation), don et contre-don Marcel Mauss fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_le_don 31:20 le communisme. Dimensions du partage, du travail, des devoirs et des droits. 32:20 colonisation. Nos droits sont marqués par le droit Romain, "chose commune", naturellement commun car innappropriable (air). Article 714 du code civil, appartient à personne et dont l'usage et communs à tous. Religion 38:00 grande découverte d' Elinor Ostrom ce n'est pas la nature de la ressource mais c'est l'auto-organisation, les règles d'usages. 41:00 Nous amener à prendre soin du collectif, des relations que nous avons les uns à l’égard des autres. CARE.
Nous vous suivons parfaitement. Donc, fort de cette analyse de Messieurs Laval & Dardot qui sont un peu nos Marx et Engels du XXIe siècle, nous allons demander à Veolia, Sanofi, Total, Carrefour et toutes les boîtes du CAC 40 de bien vouloir devenir des « communs » dont nous, citoyens, aurons la maîtrise. C’est, en effet, une excellente idée. Merci de votre attention.
Bonjour, la différence est que les biens publiques sont relatifs à l'Etat et à son administration alors que les communs relèvent de l'auto-gestion de la part de la communauté d'usage qui y est liée. La notion de commun s'oppose à celle de privatisation et de nationalisation à la fois par exemple.
17:50 c'est vraiment dommage de résumer "La tragédie des biens communs" ainsi. La thèse défendue dans son article (paru dans la revue Science), c'est plutôt : certaines de nos ressources sont mal gérées, or la solution à ce problème ne sera pas technologique, car le problème est politique / législatif. Bref, constatant l'échec d'une gestion individuelle / libérale des ressources, il appelle de ses voeux un nouveau mode de gestion de celles-ci. C'est donc davantage un allié des "communs" qu'un adversaire.
Sauf que l'article de G Hardin a surtout été utilisé pour justifier l'appropriation privée du bien commun ! Par exemple l'eau de Volvic est exploitée par Danone, et maintenant que le niveau baisse autour de Volvic on commence à se rendre compte que l'eau est un bien commun et qu'il faudrait songer à le gérer en commun...
Tout à fait. Cet article qui dénonce l'appropriation privée du bien commun a surtout servi à justifier l'appropriation privée du bien commun. C'est tout à fait anormal et il est temps de corriger le tir, d'où mon commentaire. :)
Ce retard annoncé du commun n'est il pas simplement l'extrême avance de la France en cours de destruction pas le nouveau commun, somme de particulier sans consistance commune réelle. Avance bien entendu pas celle des "gouvernant s" et influants.
Ch Laval fait bien la différence justement entre un bien commun et un commun : le commun a une autogouvernance. Or, nous avons bien des institutions publiques, multiples en l'occurrence, mais pas d'auto-gouvernance du climat. La différence n'est pas dans une échelle de dimension, elle est entre la chose (le bien commun) et sa gestion collective démocratique avec des règles portées par l'ensemble de la communauté (le commun).
Même en x1.5 je m'endors encore, désolé. Si le "Commun" c'est un espace... de partage du lieu, par exemple(3) va falloir me dire comment on répartit l'usage entre celui qui a monté les murs au cagnard, et celui qui se pointe comme une fleur pour partager le gite sans avoir l'avoir transpiré ? Si les parties s'entendent sur un troc comme "fais pousser la bouffe contre le gite", ça peut se faire. Celui qui veut du caviar doit donner au pécheur la contrepartie de son effort. Historiquement le contrat semble plus résilient que la démocratie. Attention qu'à la campagne : pas travail,=pas manger. Ni reteuteus, ni garantie de boulot à vie, ni garantie de récolte ou de pêche :D Aux dernières nouvelles, pendant l'hystérie COVID, les paysans ont eu du mal à trouver des volontaires pour bosser dehors et dans les serres. Je te raconte pas les gratte papiers, déjà payés sans même bosser, ils ne risquaient pas d'y aller. Le partage OUI, le parasitisme basta, si on doit retourner au troc j'en vois ça va leur faire drôle^^. Fixer un revenu maximal semblerait plus judicieux pour faire s'entendre les cigales et les fourmis.
2:00 Les communs sont devenus référence pour les écologistes, les altermondialistes.
3:00 l'eau en Italie est un bien commun, Barcelone politique du commun
3:30 concept central pour ceux qui essaie de penser une alternative au capitalisme
4:00 il faut définir le commun
6:24 un commun est un espace institutionnel
- qui peut concerner une ressource, un lieu, un service, une activité
- et qui est institué par une pratique collective auto-organisée démocratiquement
- afin de partager équitablement l'usage entre des membres du collectif ou a destination d'un public plus large.
9:20 comment le commun est apparu, venant de l'anglais The Commons, Les communs, droits coutumiers, pratiques collectives, pâture, ramassage du bois dans le cadre des économies de subsistance. Communaux en France (pâture)
11:20 mouvements écologistes et altermondialistes qui en ont fait un concept politique
16:30 Elinor Ostrom, 2009, travail empirique, les modes d'exploitation collectifs peuvent être à la fois juste, collectif et durable. La tragédie des communs, surexploitent,, Garrett Hardin biologiste malthusien. Exemple dans le monde : pêcherie, irrigation, petite communauté.
22:00 dépasser la logique de la propriété exclusive, travail de juriste, de droit
29:30 Partie 3, théorie
commun terme ancien, Communis (lien de réciprocité) et Munus (charge, devoir obligation), don et contre-don Marcel Mauss
fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_le_don
31:20 le communisme. Dimensions du partage, du travail, des devoirs et des droits.
32:20 colonisation. Nos droits sont marqués par le droit Romain, "chose commune", naturellement commun car innappropriable (air). Article 714 du code civil, appartient à personne et dont l'usage et communs à tous.
Religion
38:00 grande découverte d' Elinor Ostrom ce n'est pas la nature de la ressource mais c'est l'auto-organisation, les règles d'usages.
41:00 Nous amener à prendre soin du collectif, des relations que nous avons les uns à l’égard des autres. CARE.
Merci pour cette contribution ! :)
Ce discour me plait beaucoup. Je va sans doute y revenir afin de m'approfondir d'avantage. C'est un sujet très pertinent.
Muchas gracias
Merveilleuse présentation, je vais explorer d'avantage les communs.
Nous vous suivons parfaitement. Donc, fort de cette analyse de Messieurs Laval & Dardot qui sont un peu nos Marx et Engels du XXIe siècle, nous allons demander à Veolia, Sanofi, Total, Carrefour et toutes les boîtes du CAC 40 de bien vouloir devenir des « communs » dont nous, citoyens, aurons la maîtrise. C’est, en effet, une excellente idée. Merci de votre attention.
Quelque chose m'échappe, pourquoi considérer le(s) bien(s) publiques en dehors du "commun" ? Qu'est-ce qui change concrètement ?
Bonjour, la différence est que les biens publiques sont relatifs à l'Etat et à son administration alors que les communs relèvent de l'auto-gestion de la part de la communauté d'usage qui y est liée. La notion de commun s'oppose à celle de privatisation et de nationalisation à la fois par exemple.
17:50 c'est vraiment dommage de résumer "La tragédie des biens communs" ainsi. La thèse défendue dans son article (paru dans la revue Science), c'est plutôt : certaines de nos ressources sont mal gérées, or la solution à ce problème ne sera pas technologique, car le problème est politique / législatif.
Bref, constatant l'échec d'une gestion individuelle / libérale des ressources, il appelle de ses voeux un nouveau mode de gestion de celles-ci. C'est donc davantage un allié des "communs" qu'un adversaire.
Sauf que l'article de G Hardin a surtout été utilisé pour justifier l'appropriation privée du bien commun ! Par exemple l'eau de Volvic est exploitée par Danone, et maintenant que le niveau baisse autour de Volvic on commence à se rendre compte que l'eau est un bien commun et qu'il faudrait songer à le gérer en commun...
Tout à fait. Cet article qui dénonce l'appropriation privée du bien commun a surtout servi à justifier l'appropriation privée du bien commun. C'est tout à fait anormal et il est temps de corriger le tir, d'où mon commentaire. :)
... les audio-book ... c’est pas mal ... ça permet de partager sa bibliothèque... uploaded ses disques ... ça permet de la partager ... mhmm ...
Les banques centrales sont elles branchées sur la sociologie laquelle pratique soi disant un sport de combat pour se battre..
Contre qui au juste?
Quel rapport historique avec la commune de Paris?
Ce retard annoncé du commun n'est il pas simplement l'extrême avance de la France en cours de destruction pas le nouveau commun, somme de particulier sans consistance commune réelle. Avance bien entendu pas celle des "gouvernant s" et influants.
Le climat est "un commun" , on n'en prend pas vraiment soin...
Ch Laval fait bien la différence justement entre un bien commun et un commun : le commun a une autogouvernance. Or, nous avons bien des institutions publiques, multiples en l'occurrence, mais pas d'auto-gouvernance du climat. La différence n'est pas dans une échelle de dimension, elle est entre la chose (le bien commun) et sa gestion collective démocratique avec des règles portées par l'ensemble de la communauté (le commun).
@@DominiqueFilatre ONU, GIEC,...
Même en x1.5 je m'endors encore, désolé.
Si le "Commun" c'est un espace... de partage du lieu, par exemple(3) va falloir me dire comment on répartit l'usage entre celui qui a monté les murs au cagnard, et celui qui se pointe comme une fleur pour partager le gite sans avoir l'avoir transpiré ? Si les parties s'entendent sur un troc comme "fais pousser la bouffe contre le gite", ça peut se faire.
Celui qui veut du caviar doit donner au pécheur la contrepartie de son effort.
Historiquement le contrat semble plus résilient que la démocratie.
Attention qu'à la campagne : pas travail,=pas manger. Ni reteuteus, ni garantie de boulot à vie, ni garantie de récolte ou de pêche :D
Aux dernières nouvelles, pendant l'hystérie COVID, les paysans ont eu du mal à trouver des volontaires pour bosser dehors et dans les serres. Je te raconte pas les gratte papiers, déjà payés sans même bosser, ils ne risquaient pas d'y aller.
Le partage OUI, le parasitisme basta, si on doit retourner au troc j'en vois ça va leur faire drôle^^.
Fixer un revenu maximal semblerait plus judicieux pour faire s'entendre les cigales et les fourmis.
Le troc est le dernier système d'échange souhaitable
Fonctionne pour des petites communautés, pas pour des grandes avec des milliards d'individus.
Next!
Tout-à-fait d'accord
Soit le colonialisme soit universaliter des peuple communs
Communs et... Great Reset ?