Ce qui fait de Léo Ferré un poète de génie, c'est qu'il pousse la poésie à son paroxysme. Il la sort complètement des sentiers battus pour en faire un art révolutionnaire. Sa philosophie anarchiste y est sans doute pour quelque chose. Elle donne une toute-puissance à ses mots magiques. Sa plume est mûre. Je ne connais pas de poètes contemporains qui égalent son génie. Je ne sais pas si la comparaison est possible, mais pour moi Léo Ferré est à la poésie ce que Salvador Dalí est au surréalisme.
Léo bien plus qu'un chanteur exceptionnel, qu'un grand musicien, qu'un poète, qu'un grand artiste, ... Mais un visionnaire, un Etre d'une grandeur, et simplicité exceptionnelles. Du pur Amour.
Une de ses plus belles, assurément. De la pure poésie qui vous prend comme ça, sans prévenir, et vous emmène ailleurs, dans le domaine de la beauté et de l'intemporalité. Merci Léo.
il reste et restera toujours le seul chanteur compositeur , anarchiste qui n ' as jamais cacher se qui pense et ses chansons sont des cries que beaucoup de monde devrait écouter , et non pas les interdires c ' est un grand HOMME comme il n ' y en auras jamais plus
Dois avoir écouté ce texte 50, 123, 211 fois, qui sait? Chaque fois, un euréka, je comprends quéq'chose de plus. Quelle trésor, quelle bénédiction, cet anar...
C est juste de la tristesse mais qui fait du bien a l ame 😮😢 en colere mon frok c est du leo feree ont le reconnais le vrai genie et nagisien de la poesie chaque mots chaque phrase et comme un ocean de tristesse mes a la fois si vrai❤
Oulala séance émotion! Souvenirs! Petit, j'écoutais cette chanson la bouche grande ouverte et mes ens en éveil! je troivais cette chanson extraordianire et ce monsieur si délirant...Entends la meeerrrrr...entends la merrrrrr...qui te remonte dans la gueule! Quelle classe!
Le plus beau texte de la chanson française, très, très loin devant les autres. Tellement loin que personne ne l'écoute plus, où presque. La poésie habité par les corps souffrants. Ferré était proche du grand Nord, comme de l'antarctique. L'aventure de vivre, cette chanson en indique le chemin. Pour l'écouter, bien ouvrir ses poumons, ou alors pas mal de vin, ou alors un chagrin d'amour impossible. Sinon, c'est niet.
C'est hallucinant ce que c'est beau. Je comprends pas que ce type soit connu que pour des chansons comme "Avec le temps" ou "C'est extra". Certes, ce sont de très belles chansons, mais quand on écoute ce genre de morceau, on ne peut que regretter que cet artiste soit moins connu que Brassens ou Brel (que j'apprécie beaucoup, ceci dit).
Cette musique me fait tellement un effet incroyable, c'est incroyable à chaque fois... Je la connais par coeur maintenant, mais j'essais de l'écouter peu souvent pour ne pas la démystifier ... Cette musique ... Rien ne me fait un tel autre effet ...
D'abord merci du post de cette merveille de Léo, et félicitations à Bellaquiquetta l'habillant si Admirablement. Respect, et chapeau bas ! Certes ce ne fut pas le succès de c'est extra", mais cela fait partie des chansons de Léo qui nous élèvent vers des sommets métaphysiques, abstraits, où coule l'absolue pureté, la clarté, la beauté de la déroutante et fascinante aventure humaine, dans le mal et le bien, et la glaciale vérité.
bravo Pierre c'est si bien dit ce que tu dis.. dans ton coin , tu illumines toi aussi un peu cette terre de ce nouveau astre inconnu qui descendra peut être dans dix mille ans , mon amitié dan
Quel contraste quand on écoute Léo Ferré et qu' ensuite on allume sa télé. Les cons ont gagné, il nous reste le vide, le néant c'est pour nous, pour toujours.
Ferré reste un incompris hélas et il resteras mais il pour moi l'un des mes 3 chanteur préfère je pleure devant la beauté de ses texte c'est clair Avec le temps et C'est extra son mineur dans son oevure.
Je connais cette chanson vidéo de mon regard depuis le début d'intérnet, je voulais dire puisque cmon anniv, je t'aime Leo merci de m'avoir permis de réaliser mes reves_Leo, ma vie d'artiste ma vie d'amour comme toi comme je t'ai M tu sais 💖
C'est vrai que cet homme nous fait éprouver et resurgir des sentiments intenses, une que j'aime énormément aussi parmi d'autres, c'est : Il n'y a plus rien. Si vous ne la connaissez pas c'est à écouter absolument! Bonne écoute.
3 sens pour chacun de ces vers qu'il dit n'avoir destiné à personne et dont il s'Étonnait toujours que l'on y voit un sens si Kafkaesque, moi je vote pour tous les vers qu'on dit et déclare êtres anonymes si on prends la plume pour évoquer des trucs forts. Ceux qui guelent tant en parlant de nous. Jtaime Léo.
Les amants tristes PAROLES ET MUSIQUE DE LÉO FERRÉ On dit dans ton quartier que tu as froid aux yeux Que t'y mets des fichus de bandes dessinées Et que les gens te lisent un peu comme tu veux Tu leur fais avaler tes monts et tes vallées Tu es aux carrefours avec le rouge mis On y attend du vert de tes vertes prairies Alors que j'ai fauché ce matin dans ton lit De quoi nourrir l'hiver et ma mélancolie Mélancolie mélancolie la mer revient Je t'attends sur le quai avec tes bateaux blêmes Tes poissons d'argent bleu tes paniers ton destin Et mes mouettes dans tes cris comme une traîne Je connais une femme lubrique à Paris Qui mange mes syllabes et me les rend indemnes Avec de la musique autour qui me sourit Demain je lui dirai des hiboux qui s'envolent J'en connais dans ma nuit qui n'ont pas de fourrure Qui crèvent doucement de froid dans l'antarctique De cette négation d'aimer au bout de l'ombre Mes oiseaux font de l'ombre en plein minuit néon Sous les verts plébiscites Tu connais une femme lubrique à Moscou Qui mange tes syllabes et les met dans ton bortsch Il connaît une femme lubrique à Pékin Qui mange sa muraille et la donne au Parti Demain nous leur dirons des hiboux qui s'envolent J'en connais dans leur nuit qui n'ont plus de jaquette Qui crèvent doucement de froid sous leur casquette Avec leurs beaux yeux d'or mêlés du Palomar là-bas Vers les voix de la nuit des étoiles perdues J'entends des sons lointains qui cherchent des caresses Et dans les faits divers là-bas ça s'exaspère Et ça tue le chagrin comme on tue la flicaille Au coin d'un vieux soleil exténué des glaces Mélancolie Mélancolie la mer se calme Je vois monter partout des filles et des palmes Avec des fruits huilés dans la fente alanguie Les matelots me font des signes de fortune Ils se noient dans le sang du soleil descendant Vers l'Ouest toujours à l'Ouest Western de carton-pâte Le dentifrice dans la nuit se tient au rose Un néon de misère emprunté à tes yeux Viens je t'emmènerai là-bas vers les grands astres Dans le désastre du matin ou chez Renault Voir comment l'on fabrique un chef et des autos Voir la pitié grandir sur des croix qui s'enchristent Je t'aimerai sur la chaussée et son collant Ton goudron j'y prendrai le suc de mes cavales J'aurai l'air d'un roi nègre tu mettras à la moelle Où je glouglouterai repu ton sentiment Ton sentiment a le goût de gazelle Ton ventre n'est qu'un champ de lavande à midi Et mon couteau qui crisse en y fauchant ma mie Est d'un faucheur distrait qui s'éploie sous ton aile Il est au féminin ton sentiment Il est comme ces demoiselles qui en ont à revendre Et qui le vendent bien Ton sentiment me fait gonfler mes voiles d'ange Ton sentiment me fait du bien au sentiment Et les fleurs du pavé poussent des cris étranges Moi qui viens du pavé vers toi et me dressant Et moi je ne te prends que ce que je te dois Si je n'avais que du sentiment à te filer Il y a bien longtemps que tu m'aurais banni De ton fief de ton cul de ta loi de tes langes Il y a bien longtemps que tu te serais cassée Mais tu m'as réveillé Et tu nous as tirés de notre mort quotidienne Et puis toi tu te meurs dans la rue à midi Sous des floppées de soleils mous Et de ces mecs qui te prennent dans les mirettes Et qui te mirent bien dans l'os Des fois que leur labo pourrait leur renvoyer subito Ta dégaine grandeur naturliche à la mesure de leur page Des fois le soir ils te prendraient impunément Ils s'empaquetteraient de toi De ton devoir de grue Comme dans un journal Au fond t'es un journal Je te lis je te plie je te froisse et tu cries Quand on froisse la soie la forêt sa copine Lui fait des cris de sœur lui fait des cris sublimes La soie du crépuscule a des cris de velours Dans des lits de parade Dans ces feuilles d'automne Des taches de rousseur sur la gueule des bois Je te lis je te plie je te froisse et tu cries Au fond t'es un journal Tu t'en prendrais plutôt pour cinq colonnes Chez toi le fait divers sonne comme un outrage Tu es partout chez toi et même aux mots croisés Tu m'y fais deviner les armes de ta voix Je t'aime et verticalement c'est bien Tu croises dans mes eaux quand je suis ton pirate Je te lis je te plie je te froisse et tu cries Quand je t'aurai bien lue y compris les annonces J'irai au marché aux poissons Et t'envelopperai de moules vertes Au fond t'es un journal mouillé Avec ta robe imprimée en blanc et noir Et tes paroles que personne ne pourra plus lire Tu seras ma dernière nouvelle effacée sur le sable Tu seras mienne pour la mort je t'aime Et même avec la fin du monde La fin du monde abstraite où tout n'est que chiffré Avec ces cœurs d'acier leurs battements trichés Avec ces poumons d'or dans les cages-ascenseurs Où l'on se tient debout où l'on se tient ailleurs Tu vas descendre là pour t'entendre rêver Même le rêve gueule à n'y pouvoir plus rien Le silence est rempli du silence trop plein Quand ça déborde on croit venue la fin des temps De ces temps mesurés sur des machines obscènes Où les minutes ont des cons qui se promènent En se prenant pour l'Éternité Et même avec la fin du monde Je me démerderai pour que t'y voies que dalle Que dalle c'est pas mal ça ne fait que passer Ce rien qui prend ses aises aux week-ends de la mort Quand les ballots y accélèrent leurs victimes Enchâssée enchristée encollée à mon froc Tu partiras là-bas vers des boutiques fantastiques Vers le supermarché où l'on vend la paresse Où l'on vend de la mort aussi quand on s'y laisse Où l'on vend la fumée et le vent en paquet Et l'on paie en sortant avec des sortilèges L'instant Il va fondre sur toi comme la foudre Trois cent mille bornes à la seconde Il n'aura plus le temps de s'attarder au feu rouge On grillera les feux d'alarme Et ma pensée qui te devance Regarde t'en prendrais plutôt pour cinq colonnes Écoute bien le chant de cet enfant maudit Que tu croiras ton mec et qui n'est qu'un mirage Oublié par ma mère au fond d'une poubelle Cette éternelle nuit Bien se laver le cul c'est donc ça le désordre ! Regarde-moi là dans mes yeux regarde il vient l'instant Comme à l'automne les bandits jaunes Qui font aux arbres des hold-up mordorés Et tu vas t'envahir Et tu vas t'immerger Et te coloniser Tu es seule dans mes pattes Comme un saxo gueulant des chants désespérés Tes cris sont des violons des rues Des hautbois en plastique Des flûtes de laiton Et tu t'en fous C'est là il est là Entends la mer qui te remonte dans la gueule Et cette marée double au fond de tes yeux-feu Dans le feu de tes yeux mon regard s'est éteint Crie crie crie Tu es moi JE c'est toi Comment t'appelles-tu ? Tu t'appelles " la nuit " dans le ventre des filles De ces filles qui roulent au bord de la mort lente Tu t'appelles l'amour Tu es toutes les femmes Tu es TOI tu es ELLES Des niagaras vernis me tombent dans la gueule Crie crie crie Tu n'es plus là parce que tu es moi Et que je suis ailleurs JE et TOI C'est tout comme Et l'on s'en va mourir au club des nuits cassées Qui donc réparera l'âme des amants tristes Qui donc réparera l'âme des amants tristes Qui donc réparera l'âme des amants tristes Qui donc ?
vous avait totalement raison , c ' est d ' une beauté hallucinante pour reprendre votre terme , moi j ' ai toujours adorée se MONSIEUR pour voit aucun autre chanteur n ' arrive a sa chevilles et vs s ' avez certaine de ses chansons été interdite a la radio tout comme a la télé elles déranges beaucoup de personnes
C'est l'anniversaire de la mort de Léo Ferré le 14 juillet, la révolution ne sera pas pour cette année mais je pense à toi. Léo le dernier poète. 🖤 Qui donc réparera l'âme des amants tristes ? Qui donc réparera l'âme des amants tristes ? Qui donc réparera l'âme des amants tristes ? Qui donc me réparera ?
Les amants tristes Comme une fleur venue d'on ne sait où petit Fané déjà pour moi pour toi dans les vitrines Dans un texte impossible à se carrer au lit Ces fleurs du mal dit-on que tes courbes dessinent On dit dans ton quartier que tu as froid aux yeux Que t'y mets des fichus de bandes dessinées Et que les gens te lisent un peu comme tu veux Tu leur fais avaler tes monts et tes vallées Tu es aux carrefours avec le rouge mis On y attend du vert de tes vertes prairies Alors que j'ai fauché ce matin dans ton lit De quoi nourrir l'hiver et ma mélancolie Mélancolie mélancolie la mer revient Je t'attends sur le quai avec tes bateaux blêmes Tes poissons d'argent bleu tes paniers ton destin Et mes mouettes dans tes cris comme une traîne Je connais une femme lubrique à Paris Qui mange mes syllabes et me les rend indemnes Avec de la musique autour qui me sourit Demain je lui dirai des hiboux qui s'envolent J'en connais dans ma nuit qui n'ont pas de fourrure Qui crèvent doucement de froid dans l'antarctique De cette négation d'aimer au bout de l'ombre Mes oiseaux font de l'ombre en plein minuit néon Sous les verts plébiscites Tu connais une femme lubrique à Moscou Qui mange tes syllabes et les met dans ton bortsch Il connaît une femme lubrique à Pékin Qui mange sa muraille et la donne au Parti Demain nous leur dirons des hiboux qui s'envolent J'en connais dans leur nuit qui n'ont plus de jaquette Qui crèvent doucement de froid sous leur casquette Avec leurs beaux yeux d'or mêlés du Palomar là-bas Vers les voix de la nuit des étoiles perdues J'entends des sons lointains qui cherchent des caresses Et dans les faits divers là-bas ça s'exaspère Et ça tue le chagrin comme on tue la flicaille Au coin d'un vieux soleil exténué des glaces Mélancolie Mélancolie la mer se calme Je vois monter partout des filles et des palmes Avec des fruits huilés dans la fente alanguie Les matelots me font des signes de fortune Ils se noient dans le sang du soleil descendant Vers l'Ouest toujours à l'Ouest Western de carton-pâte Le dentifrice dans la nuit se tient au rose Un néon de misère emprunté à tes yeux Viens je t'emmènerai là-bas vers les grands astres Dans le désastre du matin ou chez Renault Voir comment l'on fabrique un chef et des autos Voir la pitié grandir sur des croix qui s'enchristent Je t'aimerai sur la chaussée et son collant Ton goudron j'y prendrai le suc de mes cavales J'aurai l'air d'un roi nègre tu mettras à la moelle Où je glouglouterai repu ton sentiment Ton sentiment a le goût de gazelle Ton ventre n'est qu'un champ de lavande à midi Et mon couteau qui crisse en y fauchant ma mie Est d'un faucheur distrait qui s'éploie sous ton aile Il est au féminin ton sentiment Il est comme ces demoiselles qui en ont à revendre Et qui le vendent bien Ton sentiment me fait gonfler mes voiles d'ange Ton sentiment me fait du bien au sentiment Et les fleurs du pavé poussent des cris étranges Moi qui viens du pavé vers toi et me dressant Et moi je ne te prends que ce que je te dois Si je n'avais que du sentiment à t'filer Il y a bien longtemps que tu m'aurais banni De ton fief de ton cul de ta loi de tes langes Il y a bien longtemps que tu te serais cassée Mais tu m'as réveillé Et tu nous as tirés de notre mort quotidienne Et puis toi tu te meurs dans la rue à midi Sous des floppées de soleils mous Et de ces mecs qui te prennent dans les mirettes Et qui te mirent bien dans l'os Des fois que leur labo pourrait leur renvoyer subito Ta dégaine grandeur naturliche A la mesure de leur page Des fois le soir ils te prendraient impunément Ils s'empaquetteraient de toi De ton devoir de grue Comme dans un journal Au fond t'es un journal Je te lis je te plie je te froisse et tu cries Quand on froisse la soie la forêt sa copine Lui fait des cris de sœur lui fait des cris sublimes La soie du crépuscule a des cris de velours Dans des lits de parade Dans ces feuilles d'automne Des taches de rousseur sur la gueule des bois Je te lis je te plie je te froisse et tu cries Au fond t'es un journal Tu t'en prendrais plutôt pour cinq colonnes Chez toi le fait divers sonne comme un outrage Tu es partout chez toi et même aux mots croisés Tu m'y fais deviner les armes de ta voix Je t'aime et verticalement c'est bien Tu croises dans mes eaux quand je suis ton pirate Je te lis je te plie je te froisse et tu cries Quand je t'aurai bien lue y compris les annonces J'irai au marché aux poissons Et t'envelopperai de moules vertes Au fond t'es un journal mouillé Avec ta robe imprimée en blanc et noir Et tes paroles que personne ne pourra plus lire Tu seras ma dernière nouvelle effacée sur le sable Tu seras mienne pour la mort je t'aime Et même avec la fin du monde La fin du monde abstraite où tout n'est que chiffré Avec ces cœurs d'acier leurs battements trichés Avec ces poumons d'or dans les cages-ascenseurs Où l'on se tient debout où l'on se tient ailleurs Tu vas descendre là pour t'entendre rêver Même le rêve gueule à n'y pouvoir plus rien Le silence est rempli du silence trop plein Quand ça déborde on croit venue la fin des temps De ces temps mesurés sur des machines obscènes Où les minutes ont des cons qui se promènent En se prenant pour l'Éternité Et même avec la fin du monde Je me démerderai pour que t'y voies que dalle Que dalle c'est pas mal ça ne fait que passer Ce rien qui prend ses aises aux week-ends de la mort Quand les ballots y accélèrent leurs victimes Enchâssée enchristée encollée à mon froc Tu partiras là-bas vers des boutiques fantastiques Vers le supermarché où l'on vend la paresse Où l'on vend de la mort aussi quand on s'y laisse Où l'on vend la fumée et le vent en paquet Et l'on paie en sortant avec des sortilèges L'instant Au cent millième de seconde Je te regarderai Tu monteras du fond des âges Tu te prosterneras Je te tendrai la main Et tu m'agrippera L'instant Il va fondre sur toi comme la foudre Trois cent mille bornes à la seconde Il n'aura plus le temps de s'attarder au feu rouge On grillera les feux d'alarme Et ma pensée qui te devance Regarde Ecoute bien le chant de cet enfant maudit Que tu croiras ton mec et qui n'est qu'un mirage Oublié par ma mère au fond d'une poubelle Cette éternelle nuit Bien se laver le cul c'est donc ça le désordre ! Regarde-moi là dans mes yeux regarde il vient l'instant Comme à l'automne les bandits jaunes Qui font aux arbres des hold-up mordorés Et tu vas t'envahir Et tu vas t'immerger Et te coloniser Tu es seule dans mes pattes Comme un saxo gueulant des chants désespérés Tes cris sont des violons des rues Des hautbois en plastique Des flûtes de laiton Et tu t'en fous C'est là il est là Entends la mer qui te remonte dans la gueule Et cette marée double au fond de tes yeux-feu Dans le feu de tes yeux mon regard s'est éteint Crie crie crie TU es moi JE c'est toi Comment t'appelles-tu ? Tu t'appelles la nuit dans le ventre des filles De ces filles qui roulent au bord de la mort lente Tu t'appelles l'amour Tu es toutes les femmes Tu es TOI tu es ELLES Des niagaras vernis me tombent dans la gueule Crie crie crie Tu n'es plus là parce que tu es moi Et que je suis ailleurs JE et TOI C'est tout comme Et l'on s'en va mourir au club des nuits cassées Qui donc réparera l'âme des amants tristes Qui donc ?
pas mineurs mais c'est vrai que "tu ne me dis jamais rien","l'affiche rouge" ou "la solitude" mériterait d'être plus connu que ces deux là...j'aurais tellement aimé que "avec le temps" ne soit pas un tube : les reprises sont catastrophiques...
C'est ce qui m'a le plus intéressé de lui car il y a tant de , je trouve cela ridicule, ce que j'allais dire, donc, je vais plutôt en parler plastiquement, cette chanson ouvre plusieurs point de perspective sensiblement . Le ressenti et autres.
"bellaquiquetta ! tu es italien ; tu fous la poésie en l'air avec ton nom si peu poétique !" Non mais qu'est ce que vous en avez à foutre d'un pseudo ?!?!? 59000 vues , voilà qui suffit à mon contentement , mettre des images sur Léo est tellement difficile , vous devriez vous y essayer.... Et puis résumons la discussion : "je vous montre la lune , et c'est mon doigt que vous regardez", tchao....
A ceux qui n'ont eut pour critique que ton "pseudo" original en place de ton somptueux travail : laisse jaser ces pisse-froids et vise plutôt les bientôt 150.000 vues de ta vidéo aujourd'hui ! Vidéo aussi superbe qu'intelligemment réalisée. Avec ces flots bouillonnants et irisés, ces oiseaux ralentis, ces bribes de texte défilant comme les "Une" d'un journal mettant en exergue certains mots en gros-plans fugaces, ces fondus-enchainés, ces longs plans fixes au noir, et puis soudain... Léo ! Des images mouvantes et émouvantes, incertaines et indatables, mais si bien choisies dans leur beau noir et blanc travaillé qu'elles sont en adéquation parfaite avec ce texte monumental tout en les représentant idéalement. And last but not least, ENFIN ! Oui, enfin une vidéo aux images non-redondantes avec les paroles : à coup-sûr une des vidéos les plus belles, les plus originales et les plus achevées, non-réalisées par un professionnel, que j'ai jamais vues sur TH-cam ! Chapeau bas Bellequèquètte...
"Qui aime bien châtie bien" : je n'ai jamais compris pourquoi Léo avait choisi une chanteuse lyrique afin de crier à la fin de son fabuleux poème ! La technique vocale de cette femme l'empêche de crier "normalement", car ici elle ne "crie" pas, elle "chante". N'importe quelle femme non-professionnelle l'aurait fait beaucoup mieux ! Ca n'est évidemment qu'un détail au milieu de ce chef-d'oeuvre, (plutôt à la fin d'ailleurs...) mais qui à chaque écoute, me hérisse le poil depuis 1974 !
cette dame a été avec léo ferré assez souvent, mais avec d'autres, Brel entre autres, oui lyrique mais après c'est chacun son écoute, pour moi elle est bien dans son rôle, cri tragique de théâtre. fr.wikipedia.org/wiki/Janine_de_Waleyne. Bonsoir
@@remi-tl5lp Merci d'avoir fait de telles recherches ! Jamais je n'aurais imaginé qu'on puisse trouver le nom de la chanteuse qui pousse ces cris, alors qu'elle n'est même pas citée sur l'album. Chapeau-bas pour une telle trouvaille ! Quant à vos arguments, je les entends. Mais comme vous le dites, j'entends surtout un cri de "théatre", voire d"Opéra" ! Pas le cri de souffrance ou de terreur d'une femme "normale", telle que Léo l'évoque et la convoque même, tout au long de son poème...
@@MoSkent1 Pas de recherche car je l'ai sur l'original " L'ESPOIR" 1974 écrit sur la "page" de gauche VOIX : Janine de Valeyne; album où son fils de 4 ans est en photo. Voilà, oui on peut ne pas avoir la même écoute, bon le principal est le texte et la musique que probablement nous aimons tous les deux.
@@remi-tl5lp Voilà ce que c'est que d'être devenu un vieux flemmard, scotché devant son ordi pendant des heures comme un ado de 15 piges ! Désolé Rémi : si je m'étais levé afin d'aller vérifier sur la pochette de l'album, que je possède également depuis 1974, j' y aurais lu tout comme vous, le nom de cette chanteuse ! (Sinon il s'agit bien de Mathieu, le fils de Léo. Les photos recto et verso ont été prises dans la propriété que ce dernier avait acquise en Italie, quelques années auparavant...) Et vous avez également raison en ce qui concerne l'amour que nous partageons pour ce texte et cette musique sublimes.
Qui a dit que la perfection n'existe pas ? Merci.. Léo pour ce chef d'œuvre.
Ce qui fait de Léo Ferré un poète de génie, c'est qu'il pousse la poésie à son paroxysme. Il la sort complètement des sentiers battus pour en faire un art révolutionnaire. Sa philosophie anarchiste y est sans doute pour quelque chose. Elle donne une toute-puissance à ses mots magiques. Sa plume est mûre. Je ne connais pas de poètes contemporains qui égalent son génie. Je ne sais pas si la comparaison est possible, mais pour moi Léo Ferré est à la poésie ce que Salvador Dalí est au surréalisme.
L’ orchestration est juste incroyable ! De la beauté à l’état pur !
La poesie de Leo t'emporte sans son imaginaire ou l'on croise ici et là ses obsessions recurentes.
Et cette musique sublime le tout. Grandiose.
Un chef-d’œuvre, l’oeuvre de Ferré emporte tout sur son passage. Inégalable.
Chef-d'oeuvre, c'est souvent avec Léo. Musique et poésie, magnifique.
Un de plus
Léo bien plus qu'un chanteur exceptionnel, qu'un grand musicien, qu'un poète, qu'un grand artiste, ...
Mais un visionnaire, un Etre d'une grandeur, et simplicité exceptionnelles.
Du pur Amour.
Une de ses plus belles, assurément. De la pure poésie qui vous prend comme ça, sans prévenir, et vous emmène ailleurs, dans le domaine de la beauté et de l'intemporalité. Merci Léo.
Hors norme. Un génie.
cette nuit a 1h25, il m'a fait pleurer !!! Merci à lui.
il reste et restera toujours le seul chanteur compositeur , anarchiste qui n ' as jamais cacher se qui pense et ses chansons sont des cries que beaucoup de monde devrait écouter , et non pas les interdires c ' est un grand HOMME comme il n ' y en auras jamais plus
Merci Leo ferré c'est beau et sublime .
Merci Léo pour toute ton œuvre. Tu continueras de vivre à travers elle
mon beau poète de toute ma jeunesse
Dois avoir écouté ce texte 50, 123, 211 fois, qui sait? Chaque fois, un euréka, je comprends quéq'chose de plus. Quelle trésor, quelle bénédiction, cet anar...
Cette negation d aimer au bout d l'ombre les oiseaux fond de l ombre c est juste du genie
Quelle classe Leo c'est beau et sublime
Leo tu me fais pleurer, terrible ce desert après toi
Quel souffle épique, et quelle inspiration !
C est juste de la tristesse mais qui fait du bien a l ame 😮😢 en colere mon frok c est du leo feree ont le reconnais le vrai genie et nagisien de la poesie chaque mots chaque phrase et comme un ocean de tristesse mes a la fois si vrai❤
Oulala séance émotion! Souvenirs! Petit, j'écoutais cette chanson la bouche grande ouverte et mes ens en éveil! je troivais cette chanson extraordianire et ce monsieur si délirant...Entends la meeerrrrr...entends la merrrrrr...qui te remonte dans la gueule! Quelle classe!
L'émotion dans sa voix me plonge dans une douce melancolie qui me fait monter les larmes au visage
Je connais ça...
Ah Léo un géant
Le plus beau texte de la chanson française, très, très loin devant les autres. Tellement loin que personne ne l'écoute plus, où presque. La poésie habité par les corps souffrants. Ferré était proche du grand Nord, comme de l'antarctique. L'aventure de vivre, cette chanson en indique le chemin. Pour l'écouter, bien ouvrir ses poumons, ou alors pas mal de vin, ou alors un chagrin d'amour impossible. Sinon, c'est niet.
Inégalable, incomparable, inimitable, unique Léo
Magnífico. Y tan vivo como siempre.
Fabuleux
C'est hallucinant ce que c'est beau. Je comprends pas que ce type soit connu que pour des chansons comme "Avec le temps" ou "C'est extra". Certes, ce sont de très belles chansons, mais quand on écoute ce genre de morceau, on ne peut que regretter que cet artiste soit moins connu que Brassens ou Brel (que j'apprécie beaucoup, ceci dit).
Cette musique me fait tellement un effet incroyable, c'est incroyable à chaque fois... Je la connais par coeur maintenant, mais j'essais de l'écouter peu souvent pour ne pas la démystifier ... Cette musique ... Rien ne me fait un tel autre effet ...
PvTLink234 Tout à fait daccord c'est l'effet Ferré c'est très fort!
Oui !!! La Musique de Léo Ferré est une des plus belles et intenses qui se puissent éprouver !!!
Whoah ! Inégalable ! Cela remue les tripes et atteint l'âme !
CHAQUE FOIS QUE J ENTENDS CETTE CHANSON,L'ENVIE DE PLEURER M'ENVAHIT
ce poème...
Seit 40 Jahren im Herzen und tief in der Seele auf dem Pfad durchs Leben. Thanks for all Ferré!
Une des plus belles !!!! Un vrai tableau de maître ! Mais n y dieu n y maître juste un artiste à l état pur !
Que de temps passés à chercher finalement que des futilités alors que l évidence nous crevait les yeux
Un univers effrayant de beauté, unique,
pareil je l'écoutais enfant, je l'écoute toujours...
Seulement 10 mn de ta vie dans l'instant et l'émotion. Merci encore et toujours Mr Férré.....
Chef d'oeuvre !!!!
On déguste un met au restaurant.... Mais la c est encore meilleurs avec ces paroles
Merci Leo splendid
un poeme .L'une des plus belle lettre d'amour
D'abord merci du post de cette merveille de Léo, et félicitations à Bellaquiquetta l'habillant si Admirablement. Respect, et chapeau bas ! Certes ce ne fut pas le succès de c'est extra", mais cela fait partie des chansons de Léo qui nous élèvent vers des sommets métaphysiques, abstraits, où coule l'absolue pureté, la clarté, la beauté de la déroutante et fascinante aventure humaine, dans le mal et le bien, et la glaciale vérité.
bravo Pierre c'est si bien dit ce que tu dis.. dans ton coin , tu illumines toi aussi un peu cette terre de ce nouveau astre inconnu qui descendra peut être dans dix mille ans , mon amitié dan
Amazing! Even though I don't understand the French language, I can feel the performers' emotions directly.
Quel contraste quand on écoute Léo Ferré et qu' ensuite on allume sa télé. Les cons ont gagné, il nous reste le vide, le néant c'est pour nous, pour toujours.
Il n'y a plus rien, et ce rien on vous le laisse ! Nous avons déjà des machines pour les révoquer. Nous aurons tout dans dix mille ans!
Il nous reste la religion catholique.
@@vonMohl S 'en oublier le père Noël aussi, c'est important de ne pas l'oublier. Merci.
"Il nous reste rien et ce rien je vous le laisse" n est ce pas Léo...?
Ferré reste un incompris hélas et il resteras mais il pour moi l'un des mes 3 chanteur préfère je pleure devant la beauté de ses texte c'est clair Avec le temps et C'est extra son mineur dans son oevure.
Je connais cette chanson vidéo de mon regard depuis le début d'intérnet, je voulais dire puisque cmon anniv, je t'aime Leo merci de m'avoir permis de réaliser mes reves_Leo, ma vie d'artiste ma vie d'amour comme toi comme je t'ai M tu sais 💖
C'est vrai que cet homme nous fait éprouver et resurgir des sentiments intenses, une que j'aime énormément aussi parmi d'autres, c'est : Il n'y a plus rien. Si vous ne la connaissez pas c'est à écouter absolument! Bonne écoute.
Magnifique ,merci pour le partage ...
3 sens pour chacun de ces vers qu'il dit n'avoir destiné à personne et dont il s'Étonnait toujours que l'on y voit un sens si Kafkaesque, moi je vote pour tous les vers qu'on dit et déclare êtres anonymes si on prends la plume pour évoquer des trucs forts. Ceux qui guelent tant en parlant de nous. Jtaime Léo.
Léo à jamais dans mon coeur!
Je viens revêtir votre cœur de tendresse 10:22
Ma version favorite avec la vidéo c'est celle-ci.
❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
léo! si tu savais comme tu nous manque!
Magnifique 💖
14 novembre 2024 , 7h07 "qui donc réparera l'âme des amants tristes?!" la question reste sans réponse
Un par siecle Leo ferré. Et encore
tres belle illustration d'une chanson envoutante
Un fan de pink Floyd je vois :)
superbe
Les amants tristes
PAROLES ET MUSIQUE DE LÉO FERRÉ
On dit dans ton quartier que tu as froid aux yeux
Que t'y mets des fichus de bandes dessinées
Et que les gens te lisent un peu comme tu veux
Tu leur fais avaler tes monts et tes vallées
Tu es aux carrefours avec le rouge mis
On y attend du vert de tes vertes prairies
Alors que j'ai fauché ce matin dans ton lit
De quoi nourrir l'hiver et ma mélancolie
Mélancolie mélancolie la mer revient
Je t'attends sur le quai avec tes bateaux blêmes
Tes poissons d'argent bleu tes paniers ton destin
Et mes mouettes dans tes cris comme une traîne
Je connais une femme lubrique à Paris
Qui mange mes syllabes et me les rend indemnes
Avec de la musique autour qui me sourit
Demain je lui dirai des hiboux qui s'envolent
J'en connais dans ma nuit qui n'ont pas de fourrure
Qui crèvent doucement de froid dans l'antarctique
De cette négation d'aimer au bout de l'ombre
Mes oiseaux font de l'ombre en plein minuit néon
Sous les verts plébiscites
Tu connais une femme lubrique à Moscou
Qui mange tes syllabes et les met dans ton bortsch
Il connaît une femme lubrique à Pékin
Qui mange sa muraille et la donne au Parti
Demain nous leur dirons des hiboux qui s'envolent
J'en connais dans leur nuit qui n'ont plus de jaquette
Qui crèvent doucement de froid sous leur casquette
Avec leurs beaux yeux d'or mêlés du Palomar là-bas
Vers les voix de la nuit des étoiles perdues
J'entends des sons lointains qui cherchent des caresses
Et dans les faits divers là-bas ça s'exaspère
Et ça tue le chagrin comme on tue la flicaille
Au coin d'un vieux soleil exténué des glaces
Mélancolie Mélancolie la mer se calme
Je vois monter partout des filles et des palmes
Avec des fruits huilés dans la fente alanguie
Les matelots me font des signes de fortune
Ils se noient dans le sang du soleil descendant
Vers l'Ouest toujours à l'Ouest Western de carton-pâte
Le dentifrice dans la nuit se tient au rose
Un néon de misère emprunté à tes yeux
Viens je t'emmènerai là-bas vers les grands astres
Dans le désastre du matin ou chez Renault
Voir comment l'on fabrique un chef et des autos
Voir la pitié grandir sur des croix qui s'enchristent
Je t'aimerai sur la chaussée et son collant
Ton goudron j'y prendrai le suc de mes cavales
J'aurai l'air d'un roi nègre tu mettras à la moelle
Où je glouglouterai repu ton sentiment
Ton sentiment a le goût de gazelle
Ton ventre n'est qu'un champ de lavande à midi
Et mon couteau qui crisse en y fauchant ma mie
Est d'un faucheur distrait qui s'éploie sous ton aile
Il est au féminin ton sentiment
Il est comme ces demoiselles qui en ont à revendre
Et qui le vendent bien
Ton sentiment me fait gonfler mes voiles d'ange
Ton sentiment me fait du bien au sentiment
Et les fleurs du pavé poussent des cris étranges
Moi qui viens du pavé vers toi et me dressant
Et moi je ne te prends que ce que je te dois
Si je n'avais que du sentiment à te filer
Il y a bien longtemps que tu m'aurais banni
De ton fief de ton cul de ta loi de tes langes
Il y a bien longtemps que tu te serais cassée
Mais tu m'as réveillé
Et tu nous as tirés de notre mort quotidienne
Et puis toi tu te meurs dans la rue à midi
Sous des floppées de soleils mous
Et de ces mecs qui te prennent dans les mirettes
Et qui te mirent bien dans l'os
Des fois que leur labo pourrait leur renvoyer subito
Ta dégaine grandeur naturliche
à la mesure de leur page
Des fois le soir ils te prendraient impunément
Ils s'empaquetteraient de toi
De ton devoir de grue
Comme dans un journal
Au fond t'es un journal
Je te lis je te plie je te froisse et tu cries
Quand on froisse la soie la forêt sa copine
Lui fait des cris de sœur lui fait des cris sublimes
La soie du crépuscule a des cris de velours
Dans des lits de parade
Dans ces feuilles d'automne
Des taches de rousseur sur la gueule des bois
Je te lis je te plie je te froisse et tu cries
Au fond t'es un journal
Tu t'en prendrais plutôt pour cinq colonnes
Chez toi le fait divers sonne comme un outrage
Tu es partout chez toi et même aux mots croisés
Tu m'y fais deviner les armes de ta voix
Je t'aime et verticalement c'est bien
Tu croises dans mes eaux quand je suis ton pirate
Je te lis je te plie je te froisse et tu cries
Quand je t'aurai bien lue y compris les annonces
J'irai au marché aux poissons
Et t'envelopperai de moules vertes
Au fond t'es un journal mouillé
Avec ta robe imprimée en blanc et noir
Et tes paroles que personne ne pourra plus lire
Tu seras ma dernière nouvelle effacée sur le sable
Tu seras mienne pour la mort je t'aime
Et même avec la fin du monde
La fin du monde abstraite où tout n'est que chiffré
Avec ces cœurs d'acier leurs battements trichés
Avec ces poumons d'or dans les cages-ascenseurs
Où l'on se tient debout où l'on se tient ailleurs
Tu vas descendre là pour t'entendre rêver
Même le rêve gueule à n'y pouvoir plus rien
Le silence est rempli du silence trop plein
Quand ça déborde on croit venue la fin des temps
De ces temps mesurés sur des machines obscènes
Où les minutes ont des cons qui se promènent
En se prenant pour l'Éternité
Et même avec la fin du monde
Je me démerderai pour que t'y voies que dalle
Que dalle c'est pas mal ça ne fait que passer
Ce rien qui prend ses aises aux week-ends de la mort
Quand les ballots y accélèrent leurs victimes
Enchâssée enchristée encollée à mon froc
Tu partiras là-bas vers des boutiques fantastiques
Vers le supermarché où l'on vend la paresse
Où l'on vend de la mort aussi quand on s'y laisse
Où l'on vend la fumée et le vent en paquet
Et l'on paie en sortant avec des sortilèges
L'instant
Il va fondre sur toi comme la foudre
Trois cent mille bornes à la seconde
Il n'aura plus le temps de s'attarder au feu rouge
On grillera les feux d'alarme
Et ma pensée qui te devance
Regarde t'en prendrais plutôt pour cinq colonnes
Écoute bien le chant de cet enfant maudit
Que tu croiras ton mec et qui n'est qu'un mirage
Oublié par ma mère au fond d'une poubelle
Cette éternelle nuit
Bien se laver le cul c'est donc ça le désordre !
Regarde-moi là dans mes yeux regarde il vient l'instant
Comme à l'automne les bandits jaunes
Qui font aux arbres des hold-up mordorés
Et tu vas t'envahir
Et tu vas t'immerger
Et te coloniser
Tu es seule dans mes pattes
Comme un saxo gueulant des chants désespérés
Tes cris sont des violons des rues
Des hautbois en plastique
Des flûtes de laiton
Et tu t'en fous
C'est là il est là
Entends la mer qui te remonte dans la gueule
Et cette marée double au fond de tes yeux-feu
Dans le feu de tes yeux mon regard s'est éteint
Crie crie crie
Tu es moi
JE c'est toi
Comment t'appelles-tu ?
Tu t'appelles " la nuit " dans le ventre des filles
De ces filles qui roulent au bord de la mort lente
Tu t'appelles l'amour
Tu es toutes les femmes
Tu es TOI tu es ELLES
Des niagaras vernis me tombent dans la gueule
Crie crie crie
Tu n'es plus là parce que tu es moi
Et que je suis ailleurs
JE et TOI
C'est tout comme
Et l'on s'en va mourir au club des nuits cassées
Qui donc réparera l'âme des amants tristes
Qui donc réparera l'âme des amants tristes
Qui donc réparera l'âme des amants tristes
Qui donc ?
Quel grand poète
vous avait totalement raison , c ' est d ' une beauté hallucinante pour reprendre votre terme , moi j ' ai toujours adorée se MONSIEUR pour voit aucun autre chanteur n ' arrive a sa chevilles et vs s ' avez certaine de ses chansons été interdite a la radio tout comme a la télé elles déranges beaucoup de personnes
je suis d'accord avec vous et quand je dis ça ou écrit ça, qu'est ce que je me prends dans les dents et si ils savaient à quel point je m'en fous :))
toucher par la grace ...léo
à chips poussi : merci de me redonner le loisir de redécouvrir Lèo Ferré ! génial ! Monica40
SUBLIME!!@!
respect....
Sublime
C'est l'anniversaire de la mort de Léo Ferré le 14 juillet, la révolution ne sera pas pour cette année mais je pense à toi.
Léo le dernier poète. 🖤
Qui donc réparera l'âme des amants tristes ?
Qui donc réparera l'âme des amants tristes ?
Qui donc réparera l'âme des amants tristes ?
Qui donc me réparera ?
Très beau
rien n'a changé
j'ai écrit à Bellaquiquita et c'est chips poussi qui me répond ? Quoique il en soit , ce dernier a " du répondant " ! bravo ! Monica40
Lui les mots ,les phrases ,ecouter seulement sa composition musical un classique genre brahms
Ce monsieur ,il faut vraiment comprendre ces parole ou ces mots à lire et relire ces mots composés
Les amants tristes
Comme une fleur venue d'on ne sait où petit
Fané déjà pour moi pour toi dans les vitrines
Dans un texte impossible à se carrer au lit
Ces fleurs du mal dit-on que tes courbes dessinent
On dit dans ton quartier que tu as froid aux yeux
Que t'y mets des fichus de bandes dessinées
Et que les gens te lisent un peu comme tu veux
Tu leur fais avaler tes monts et tes vallées
Tu es aux carrefours avec le rouge mis
On y attend du vert de tes vertes prairies
Alors que j'ai fauché ce matin dans ton lit
De quoi nourrir l'hiver et ma mélancolie
Mélancolie mélancolie la mer revient
Je t'attends sur le quai avec tes bateaux blêmes
Tes poissons d'argent bleu tes paniers ton destin
Et mes mouettes dans tes cris comme une traîne
Je connais une femme lubrique à Paris
Qui mange mes syllabes et me les rend indemnes
Avec de la musique autour qui me sourit
Demain je lui dirai des hiboux qui s'envolent
J'en connais dans ma nuit qui n'ont pas de fourrure
Qui crèvent doucement de froid dans l'antarctique
De cette négation d'aimer au bout de l'ombre
Mes oiseaux font de l'ombre en plein minuit néon
Sous les verts plébiscites
Tu connais une femme lubrique à Moscou
Qui mange tes syllabes et les met dans ton bortsch
Il connaît une femme lubrique à Pékin
Qui mange sa muraille et la donne au Parti
Demain nous leur dirons des hiboux qui s'envolent
J'en connais dans leur nuit qui n'ont plus de jaquette
Qui crèvent doucement de froid sous leur casquette
Avec leurs beaux yeux d'or mêlés du Palomar là-bas
Vers les voix de la nuit des étoiles perdues
J'entends des sons lointains qui cherchent des caresses
Et dans les faits divers là-bas ça s'exaspère
Et ça tue le chagrin comme on tue la flicaille
Au coin d'un vieux soleil exténué des glaces
Mélancolie Mélancolie la mer se calme
Je vois monter partout des filles et des palmes
Avec des fruits huilés dans la fente alanguie
Les matelots me font des signes de fortune
Ils se noient dans le sang du soleil descendant
Vers l'Ouest toujours à l'Ouest Western de carton-pâte
Le dentifrice dans la nuit se tient au rose
Un néon de misère emprunté à tes yeux
Viens je t'emmènerai là-bas vers les grands astres
Dans le désastre du matin ou chez Renault
Voir comment l'on fabrique un chef et des autos
Voir la pitié grandir sur des croix qui s'enchristent
Je t'aimerai sur la chaussée et son collant
Ton goudron j'y prendrai le suc de mes cavales
J'aurai l'air d'un roi nègre tu mettras à la moelle
Où je glouglouterai repu ton sentiment
Ton sentiment a le goût de gazelle
Ton ventre n'est qu'un champ de lavande à midi
Et mon couteau qui crisse en y fauchant ma mie
Est d'un faucheur distrait qui s'éploie sous ton aile
Il est au féminin ton sentiment
Il est comme ces demoiselles qui en ont à revendre
Et qui le vendent bien
Ton sentiment me fait gonfler mes voiles d'ange
Ton sentiment me fait du bien au sentiment
Et les fleurs du pavé poussent des cris étranges
Moi qui viens du pavé vers toi et me dressant
Et moi je ne te prends que ce que je te dois
Si je n'avais que du sentiment à t'filer
Il y a bien longtemps que tu m'aurais banni
De ton fief de ton cul de ta loi de tes langes
Il y a bien longtemps que tu te serais cassée
Mais tu m'as réveillé
Et tu nous as tirés de notre mort quotidienne
Et puis toi tu te meurs dans la rue à midi
Sous des floppées de soleils mous
Et de ces mecs qui te prennent dans les mirettes
Et qui te mirent bien dans l'os
Des fois que leur labo pourrait leur renvoyer subito
Ta dégaine grandeur naturliche
A la mesure de leur page
Des fois le soir ils te prendraient impunément
Ils s'empaquetteraient de toi
De ton devoir de grue
Comme dans un journal
Au fond t'es un journal
Je te lis je te plie je te froisse et tu cries
Quand on froisse la soie la forêt sa copine
Lui fait des cris de sœur lui fait des cris sublimes
La soie du crépuscule a des cris de velours
Dans des lits de parade
Dans ces feuilles d'automne
Des taches de rousseur sur la gueule des bois
Je te lis je te plie je te froisse et tu cries
Au fond t'es un journal
Tu t'en prendrais plutôt pour cinq colonnes
Chez toi le fait divers sonne comme un outrage
Tu es partout chez toi et même aux mots croisés
Tu m'y fais deviner les armes de ta voix
Je t'aime et verticalement c'est bien
Tu croises dans mes eaux quand je suis ton pirate
Je te lis je te plie je te froisse et tu cries
Quand je t'aurai bien lue y compris les annonces
J'irai au marché aux poissons
Et t'envelopperai de moules vertes
Au fond t'es un journal mouillé
Avec ta robe imprimée en blanc et noir
Et tes paroles que personne ne pourra plus lire
Tu seras ma dernière nouvelle effacée sur le sable
Tu seras mienne pour la mort je t'aime
Et même avec la fin du monde
La fin du monde abstraite où tout n'est que chiffré
Avec ces cœurs d'acier leurs battements trichés
Avec ces poumons d'or dans les cages-ascenseurs
Où l'on se tient debout où l'on se tient ailleurs
Tu vas descendre là pour t'entendre rêver
Même le rêve gueule à n'y pouvoir plus rien
Le silence est rempli du silence trop plein
Quand ça déborde on croit venue la fin des temps
De ces temps mesurés sur des machines obscènes
Où les minutes ont des cons qui se promènent
En se prenant pour l'Éternité
Et même avec la fin du monde
Je me démerderai pour que t'y voies que dalle
Que dalle c'est pas mal ça ne fait que passer
Ce rien qui prend ses aises aux week-ends de la mort
Quand les ballots y accélèrent leurs victimes
Enchâssée enchristée encollée à mon froc
Tu partiras là-bas vers des boutiques fantastiques
Vers le supermarché où l'on vend la paresse
Où l'on vend de la mort aussi quand on s'y laisse
Où l'on vend la fumée et le vent en paquet
Et l'on paie en sortant avec des sortilèges
L'instant
Au cent millième de seconde
Je te regarderai
Tu monteras du fond des âges
Tu te prosterneras
Je te tendrai la main
Et tu m'agrippera
L'instant
Il va fondre sur toi comme la foudre
Trois cent mille bornes à la seconde
Il n'aura plus le temps de s'attarder au feu rouge
On grillera les feux d'alarme
Et ma pensée qui te devance
Regarde
Ecoute bien le chant de cet enfant maudit
Que tu croiras ton mec et qui n'est qu'un mirage
Oublié par ma mère au fond d'une poubelle
Cette éternelle nuit
Bien se laver le cul c'est donc ça le désordre !
Regarde-moi là dans mes yeux regarde il vient l'instant
Comme à l'automne les bandits jaunes
Qui font aux arbres des hold-up mordorés
Et tu vas t'envahir
Et tu vas t'immerger
Et te coloniser
Tu es seule dans mes pattes
Comme un saxo gueulant des chants désespérés
Tes cris sont des violons des rues
Des hautbois en plastique
Des flûtes de laiton
Et tu t'en fous
C'est là il est là
Entends la mer qui te remonte dans la gueule
Et cette marée double au fond de tes yeux-feu
Dans le feu de tes yeux mon regard s'est éteint
Crie crie crie
TU es moi
JE c'est toi
Comment t'appelles-tu ?
Tu t'appelles la nuit dans le ventre des filles
De ces filles qui roulent au bord de la mort lente
Tu t'appelles l'amour Tu es toutes les femmes
Tu es TOI tu es ELLES
Des niagaras vernis me tombent dans la gueule
Crie crie crie
Tu n'es plus là parce que tu es moi
Et que je suis ailleurs
JE et TOI C'est tout comme
Et l'on s'en va mourir au club des nuits cassées
Qui donc réparera l'âme des amants tristes
Qui donc ?
Merveilleux
Qui donc réparera l'âme des amants triste? QUI DONC!?
un femme lubrique a Pekin qui mange sa muraille.... genial.
❣️
pas mineurs mais c'est vrai que "tu ne me dis jamais rien","l'affiche rouge" ou "la solitude" mériterait d'être plus connu que ces deux là...j'aurais tellement aimé que "avec le temps" ne soit pas un tube : les reprises sont catastrophiques...
Je pense que beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est tout...
Un homme qui a brassé Brassens, brel
Leo
Au fonds parole maitre
Qu'est ce que c'est beau mais pourquoi les amants tristes ? Si quelqu'un peut me répondre
Peut-être une triste référence à Madeleine...
Parce que l'amour sans la mort ce n'est pas vraiment l'amour, peut-être.
l'art de manipuler le mot une oeuvre qui ne s'éteindra jamais brel brassens ferre ferrat je vous écouterez toujours
ces 3 là sont du meme bois...
C'est ce qui m'a le plus intéressé de lui car il y a tant de , je trouve cela ridicule, ce que j'allais dire, donc, je vais plutôt en parler plastiquement, cette chanson ouvre plusieurs point de perspective sensiblement . Le ressenti et autres.
"bellaquiquetta ! tu es italien ; tu fous la poésie en l'air avec ton nom si peu poétique !"
Non mais qu'est ce que vous en avez à foutre d'un pseudo ?!?!?
59000 vues , voilà qui suffit à mon contentement , mettre des images sur Léo est tellement difficile , vous devriez vous y essayer....
Et puis résumons la discussion : "je vous montre la lune , et c'est mon doigt que vous regardez", tchao....
A ceux qui n'ont eut pour critique que ton "pseudo" original en place de ton somptueux travail : laisse jaser ces pisse-froids et vise plutôt les bientôt 150.000 vues de ta vidéo aujourd'hui ! Vidéo aussi superbe qu'intelligemment réalisée. Avec ces flots bouillonnants et irisés, ces oiseaux ralentis, ces bribes de texte défilant comme les "Une" d'un journal mettant en exergue certains mots en gros-plans fugaces, ces fondus-enchainés, ces longs plans fixes au noir, et puis soudain... Léo ! Des images mouvantes et émouvantes, incertaines et indatables, mais si bien choisies dans leur beau noir et blanc travaillé qu'elles sont en adéquation parfaite avec ce texte monumental tout en les représentant idéalement. And last but not least, ENFIN ! Oui, enfin une vidéo aux images non-redondantes avec les paroles : à coup-sûr une des vidéos les plus belles, les plus originales et les plus achevées, non-réalisées par un professionnel, que j'ai jamais vues sur TH-cam ! Chapeau bas Bellequèquètte...
4 x depuis 11 heures
il n'y a plus rien
qui donc ?
Beethoven
Mais qui donc...
J’ai fain et soif de ton verbe qui explose comme une grenade et libère des chaînes
bellaquiquetta ! tu es italien ; tu fous la poésie en l'air avec ton nom si peu poétique !
Monica40
"Qui aime bien châtie bien" : je n'ai jamais compris pourquoi Léo avait choisi une chanteuse lyrique afin de crier à la fin de son fabuleux poème ! La technique vocale de cette femme l'empêche de crier "normalement", car ici elle ne "crie" pas, elle "chante". N'importe quelle femme non-professionnelle l'aurait fait beaucoup mieux ! Ca n'est évidemment qu'un détail au milieu de ce chef-d'oeuvre, (plutôt à la fin d'ailleurs...) mais qui à chaque écoute, me hérisse le poil depuis 1974 !
cette dame a été avec léo ferré assez souvent, mais avec d'autres, Brel entre autres, oui lyrique mais après c'est chacun son écoute, pour moi elle est bien dans son rôle, cri tragique de théâtre. fr.wikipedia.org/wiki/Janine_de_Waleyne. Bonsoir
@@remi-tl5lp Merci d'avoir fait de telles recherches ! Jamais je n'aurais imaginé qu'on puisse trouver le nom de la chanteuse qui pousse ces cris, alors qu'elle n'est même pas citée sur l'album. Chapeau-bas pour une telle trouvaille ! Quant à vos arguments, je les entends. Mais comme vous le dites, j'entends surtout un cri de "théatre", voire d"Opéra" ! Pas le cri de souffrance ou de terreur d'une femme "normale", telle que Léo l'évoque et la convoque même, tout au long de son poème...
@@MoSkent1 Pas de recherche car je l'ai sur l'original " L'ESPOIR" 1974 écrit sur la "page" de gauche VOIX : Janine de Valeyne; album où son fils de 4 ans est en photo. Voilà, oui on peut ne pas avoir la même écoute, bon le principal est le texte et la musique que probablement nous aimons tous les deux.
@@remi-tl5lp Voilà ce que c'est que d'être devenu un vieux flemmard, scotché devant son ordi pendant des heures comme un ado de 15 piges ! Désolé Rémi : si je m'étais levé afin d'aller vérifier sur la pochette de l'album, que je possède également depuis 1974, j' y aurais lu tout comme vous, le nom de cette chanteuse ! (Sinon il s'agit bien de Mathieu, le fils de Léo. Les photos recto et verso ont été prises dans la propriété que ce dernier avait acquise en Italie, quelques années auparavant...) Et vous avez également raison en ce qui concerne l'amour que nous partageons pour ce texte et cette musique sublimes.
le clip est mega nul mais le son est super bon. J'adore comment il insulte la meuf !!
Terrifiant "commentaire"...
Magnifique texte, oui. Oui. Mais pourquoi ne dit-on jamais "Magnifique musique" ? Hein ?!
♥️♥️♥️♥️