#3 Les Joies d'en bas | Un livre complet sur le sexe féminin, une dédiabolisation de la pilule
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- เผยแพร่เมื่อ 26 มิ.ย. 2024
- Une vidéo en deux grandes parties : je vous raconte d’abord de ce qu’on trouve dans le livre « Les Joies d’en bas », puis je vous résume les 40 pages très rigoureuses qu’elles ont consacrées aux potentiels dangers de la contraception hormonale. A la lumière des études menées sur le sujet, on découvre que les risques restent rares et que les effets positifs sont sous-estimés. Ce n’est en rien une pression à choisir la contraception hormonale (chaque femme fait bien entendu son choix), mais ça donne de l’information fiable et c’est très précieux, à l’heure où la pilule est méga critiquée et pas toujours pour de « bonnes » raisons.
Sommaire de la vidéo
0:00 - Introduction : pourquoi j’ai eu envie de faire cette vidéo, le plan de la vidéo
3:21 - Première partie | Présentation générale du contenu du livre
4:17 - Chapitre 1, L’appareil génital
6:17 - Chapitre 2, Sécrétions vaginales, règles et autres glaires
8:37 - Chapitre 3, Le sexe
13:36 - Chapitre 4, La contraception
18:15 - Chapitre 5, Du rififi dans le bas-ventre
21:41 - Deuxième partie | La compilation d’études sur la contraception hormonale
22:53 - Deux propos préliminaires : l’effet nocebo et le risque absolu
24:44 - Les effets secondaires communs de la contraception hormonale
27:18 - Les effets secondaires beaucoup plus rares mais aussi plus graves
31:30 - Les sujets sur lesquels le domaine de la recherche est moins sûr
33:42 - Les résultats à date des études sur l'interaction entre la pilule et l’humeur
35:54 - Les résultats à date des études sur l'interaction entre la pilule et la libido
37:27 - Un plaidoyer pour la contraception hormonale
39:19 - Troisième partie | Mes quelques remarques personnelles à la marge
44:45 - Conclusion : lisez ce livre, il est cool :)
Référence du livre
BROCHMANN Nina, STØKKEN DAHL Ellen, Les Joies d’en bas. Tout sur le sexe féminin, Actes Sud, 2018, 448p. (Broché 22,50€, Kindle 14,99€)
Quelques vidéos complémentaires
Une vidéo Brut. dans laquelle les autrices s'expriment sur leur livre :
• "Les joies d'en bas" :...
Deux vidéos d’Antastesia :
Consentement et désir : • Le consentement - 1 da...
Comment les hommes peuvent être des alliés du féminisme : • Can men be feminists? ...
Deux vidéos d’Hygiène mentale :
Les arguments fallacieux, dont l’appel à la nature à 6’47 : • Ep12 Les Arguments Fal...
Les deux vitesses de la pensée : • Ep20 Les deux vitesses... - ภาพยนตร์และแอนิเมชัน
![[UNCUT] ฝันรักห้วงนิทรา | EP.8 (4/4)](http://i.ytimg.com/vi/RDYJYiDwsj0/mqdefault.jpg)
Je rajoute un point car on m'a fait un retour tout à fait important : je parle des "femmes" durant toute la vidéo, mais il aurait été bon de faire un point sur le fait que ça concerne toutes les personnes avec des vulves, et donc pas uniquement des femmes.
Dans mon souvenir le livre est assez mauvais sur ce point lui-même non ?
[Une amie m'a partagé ce retour, je le publie ici avec son accord]
Hello! Merci beaucoup Darah, méga intéressant comme d’hab’ !
Alors quelques petits points à partager. Comme je te disais, je pense que c’est hyper important d’informer et de dédramatiser la contraception hormonale, mais j’ai quelques points plus généraux par rapport à la contraception qui peuvent donner des pistes de réflexions.
1) Les origines: Le fait que la contraception a été développée dans un esprit tout sauf féministe. Beaucoup d’études sur le sujet, mais au niveau francophone, la journaliste qui a écrit « J’arrête la pilule » touche bien à l’origine douteuse de la contraception. En effet, ce fut à la base une vision super eugéniste qui en a été a l’origine. Il fallait contrôler les pauvres, les gitans, les noirs, les immigrants, en veux-tu en voilà. Pas mal de racisme et classisme dans tout ça. Ensuite, pas mal de 1ers tests ont été effectues par la force et donc sans consentement des femmes (l’invention du DIU cuivre au Chili par exemple). Aussi, fait intéressant, la 1ere pilule mise sur le marché n’a été testée que sur un petit nombre de femmes avant d’être mise sur le marché. Tout ça nous amène a un double standard effarant lorsqu’il s’agit de contraception hormonale masculine et d’effets secondaires. En effet, si plusieurs études montrent que la pilule masculine est tout à fait possible, les effets secondaires qui sont acceptés chez les femmes sont juges bien trop handicapants pour ces messieurs. Donc gros lol.
2) Ensuite, (et un peu plus sombre, désolée) au niveau pratique je trouve que la contraception orale (donc à prendre tous les jours) repose sur pas mal de facteurs qui peuvent mettre sa disponibilité en péril (et donc la santé et le droit des femmes). On dépend d’un système médical et pharmaceutique qui peut refuser de nous accorder une contraception lorsqu’on en a besoin (refus de délivrer la contraception en pharmacie, jugements de valeur et clause de ‘conscience’ chez un médecin, etc). Tout ça est hélas monnaie courante, je lisais encore un exemple la semaine dernière à Édimbourg (et l’Ecosse est probablement un des meilleurs pays au monde pour l’accès libre et gratuit). On est aussi a la merci d’un changement de gouvernement qui va restreindre l’accès d’un jour à l’autre (Trump et les USA). Au niveau historique, la période de dictature chilienne et le retrait FORCE des DIU des femmes sans les prévenir (atroce). Enfin, à la merci de la disponibilité au niveau du marché pharmaceutique (Brexit, quand tu nous tiens!): je parlais a qqn il y a 2 semaines dont la sœur n’avait déjà plus accès à sa pilule pour cause de manque de médicaments en Angleterre en prévision du Brexit. C’était une pilule bien particulière qu’elle ne pouvait pas remplacer. Petit rappel, la France a récemment rejeté l’inscription du droit a l’IVG dans la constitution. Donc bon. Des droits qui ne sont pas garantis, un risqué (même faible) de perte d’autonomie.
3) Point sur le lobby pharmaco et les conflits d’intérêts potentiels en recherche, et la formation des médecins parfois assurée par ces même lobby. De quoi réfléchir…
4) Mon dernier point est plutôt socio/ anthropo et donc pas de surprise par rapport au fait qu’une étude médicale ne l’aborde pas. Mais je pense que c’est une idée de réflexion intéressante. On va dire qu’au niveau santé dans nos pays, il n’y a peu de place pour tout ce qui est au niveau du ressenti des femmes, surtout s’il n’y a pas de ‘science’ derrière. Alors je dirais que par rapport au point effets secondaires ‘réels’ et le fait que ces effets sont considérés comme souvent gênants mais pas dangereux: je pense que le corps médical en général a une tendance à minimiser le vécu des femmes. A la base, la gynéco c’est méga sexiste (18e siècle, femmes ‘hystériques’, non ‘civilisées’, écartement des sages-femmes au profit des médecins, etc.). Alors, oui, peut-être que les effets objectifs sont moindres: ça n’empêche qu’un ressenti, même infondé, peut gâcher la vie. Aussi, le fait que la pilule soit la contraception par défaut en France peut être lié à un mal-être du fait de sa prise ‘forcée’ (par refus du corps médical de considérer d’autres options). C’est peut-être quelque chose qui n’a pas été encore quantifie mais qui est (à mes yeux) hyper important.
Bref, ce sujet me touche haha. En fait, je juge inacceptable qu’on en soit toujours au même niveau après 60ans++ d’histoire de la pilule. Il faut développer une contraception qui donne plus de choix aux femmes et garantisse leur autonomie physique. Le fait que la vasectomie réversible masculine existe mais soit toujours coincée au niveau de ‘recherche de réversibilité’ par manque de ‘moyens’ est risible (voir Vasalgel). A quand la ligature des trompes libre et réversible? Évidemment, ça rapportera beaucoooup moins aux lobbies…
Bravo Darah !
Mais oui, j'avais moi aussi cette idee que la pilule pouvait faire baisser la libido, beaucoup de femmes en temoignent en video ici... ça a l'air pas mal du tout ce livre. Avant on savait plus ou moins, puis Freud et toute la medecine du 19e.... d'autant plus etonnant pour Freud qu'il parle de masturbation sans trop de souci a priori. Et dans la psychanalyse de l'epoque, il y a eu tout le spectre, du plus sexiste (Jung, meme si Abraham est pas mal non plus) au moins sexiste (Ferenczi, et aussi Karen Horney, un peu plus jeune que les autres) toute la gamme... les livres parlant du medical me font peur^^ mais tu en parles tres bien en tout cas
C'est un livre très pro- pillule en tout cas ; quand une étude se penche sur le ressenti de beaucoup de femmes d'humeurs depressives, l'étude n'est "pas sérieuse ". Donc livre d'utilité publique .. oui et non, car d'autres spécialistes ne seraient pas forcément d'accord; même en donnant des faits, il y a toujours un point de vue .
Hey! j'ai vu une partie de ta vidéo (la 2e en fait) si jamais tu veux creuser:
Les effets de thromboembolie sont plus élevés via traitement hormonal (mais ca dépend de la finalité contraception ou thérapie de remplacement hormonale, ou le metabolisme "de base" de la femme est radicalement différent) et sont surtout élevés s'il y a une patho génétique sous-jacente typiquement mutation du facteur V de Leiden.
Sinon pour les risques lié c'est vraiment flou, et j'ai des bouquins qui disent "non, pas d'augmentation du risque" et d'autres qui disent "augmentation du risque du cancer du sein MAIS diminution du risque du cancer de l'ovaire.
Les proportions sont "diminution de 20% du risque du cancer de l'ovaire pour 5ans de pilules & augmentation du risque du cancer du sein de 0.1%/an de prise pilules contraceptive."
Perso, j'aurais tendance à penser que le ratio bénéfice risque est "pour" dans le sens ou on est pas mauvais pour la détection et traitement du cancer du sein,et plutôt mauvais pour détection traitement du cancer de l'ovaire.
Pour trancher entre le "non" et ce que je viens de te citer, la pilule "empeche" l'ovulation qui objectivement créé des lésions à l'ovaire.
Après il m'a semblé voir passer un debat sur le cancer du col de l'uterus mais d'après ce que j'ai compris impossible de trancher dans le sens ou trop de parametres (papilloma virus ou lié à l'activité sexuelle)
Sources:
BRS Physiology (Linda S. Costanzo)
Robbins Basic Pathology (Kumar, Abbas, Aster)
et des notes en vrac
Ça, ça s'appelle du mansplaining.
Ceci dit sans animosité particulière, mais pour info
@@auroreturbiau7125 Je ne comprends pas en quoi c'est du mansplaining...
@@nicolaspersonnic5440 Eh bien Darah a lu attentivement et fait un compte rendu sérieux d'un livre qui lui-même synthétise en 40p. un énorme travail de lecture et synthèse de textes scientifiques sur la question. Du coup, elle connaît assez bien la question (en amatrice certes mais quand même), et il est très clair qu'elle a déjà connaissance de ces infos que vous citez. Or vous commencez votre message en disant "si tu veux creuser" : vous supposez qu'elle ne connait pas et vous vous placez ainsi de manière indue dans une position de supériorité dans la connaissance par rapport à elle - alors que ce n'est pas "juste". Donc c'est au minimum du "splaining" un peu lourd et désobligeant pour elle ; du "mansplaining" en plus je suppose étant donné que vous vous appelez apparemment Nicolas.
Je le dis car c'est un comportement très (trop) fréquent des hommes envers les femmes et très pénible à vivre. Pour épargner à Darah d'avoir à le dire elle-même. Et pour que vous le sachiez et évitiez de recommencer :)