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- เผยแพร่เมื่อ 29 มิ.ย. 2024
- Je vous propose une série de deux vidéos sur le thème de la lecture. Dans cette première vidéo, je partage ma lecture de « Comment parler des livres que l’on n’a pas lus » de Pierre Bayard. En proposant une réflexion sur l’acte de lire et les discours sur les livres, Bayard interroge en filigrane le rapport qu’entretient notre société aux livres, les injonctions et les tabous autour de la lecture (et en particulier la lecture de textes canoniques). Il propose également une réflexion littéraire sur ce que fait la lecture (et la non-lecture) aux œuvres. De manière pratique, il invite à une libération - salvatrice pour nous et pour les œuvres - des injonctions à lire, à lire docilement, à avoir lu une certaine liste de classiques.
Sommaire de la vidéo:
0:00 - Introduction aux deux vidéos sur la lecture
1:55 - Présentation de Bayard et du livre traité
4:51 - L’origine du projet de Bayard, le sacré des livres et les tabous de la non-lecture
8:03 - Première partie : des frontières floues entre lecture et non-lecture
10:54 - Être cultivé c’est s’orienter dans la culture, savoir la situation des œuvres plus que leur contenu
12:38 - La notion de livre-écran permet de saisir que la lecture altère l’œuvre : qu’on lise ou non, on ne peut accéder à l’œuvre sans intermédiaire
14:21 - Même quand on a jadis lu un livre, on finit par l’oublier : la délecture est un phénomène à prendre en compte
15:28 - Deuxième partie : les situations dans lesquelles on parle de livres non-lus
15:58 - Le contexte mondain : les milieux bourgeois présupposent une base culturelle acquise
20:52 - Le contexte scolaire : l’exemple de la dissertation de français au lycée
22:44 - Au-delà de ces situations, une aura sacrée entoure les livres et la lecture est valorisée par notre société
25:28 - Les conseils de Bayard pour lire ou non, de manière libérée et créatrice
25:44 - N’ayons pas honte de n’avoir pas lu, de ne pas lire
26:49 - Les distances aux livres rendent possible un rapport créateur aux livres
29:10 - Conclusion : ce que cette lecture m’a apporté, le contenu de la prochaine vidéo
Référence :
BAYARD Pierre, Comment parler des livres que l'on n'a pas lus, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. Paradoxe, 2007, 162p, 16 euros - ภาพยนตร์และแอนิเมชัน
Toutes vos vidéos m'ont apporté quelque chose. J'essaie de les faire connaître à mes enfants. Merci. Continuez svp !
Yves Charignon merci beaucoup 🙏🏻 j’ai justement prévu de consacrer du temps ce week-end à préparer la prochaine :)
Wow vous avez énormément changé ma vision des choses en une seule vidéo. Merci infiniment.
Je tiens un blog littéraire sur George Sand et le XIX. Les sujets sur la bourgeoisie m'ont beaucoup inspiré. Et celui sur la lecture me rend moins solitaire, tant je me sens submergé par les livres. La littérature me sert de champ pour comprendre l'environnement et pouvoir en parler. Merci donc d'aborder la sociologie, la linguistique que j'ai adoré à la fac, et bien d'autres thèmes...
Quel est votre blog, les blogs de littérature m’intéresse particulièrement 😊 ?
Bonjour et merci pour cet exposé très accessible et tres vivant.
Cet ouvrage est en effet une reflexion tres profonde sur les livres, la culture mais aussi sur son ambivalence par rapport à la créativité, magnifiquement illustrée par des passages empruntés à P Valery et à Oscar Wilde.
Pour ma part, j’incorpore un résumé de ce livre de Pierre Bayard dans mon enseignement en recherche biomédicale car sa réflexion s’applique à beaucoup de champs de connaissance.
Je me permets de vous signaler un auteur qui pourrait vous intéresser dans un registre un peu différent et peut-être en décalage avec certaines de vos autres vidéos : MB Crawford, auteur de Éloge du carburateur : Essai sur le sens et la valeur du travail, et de Contact : Pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le retrouver.
En tout cas, encore bravo et merci pour vos vidéos….
Bonjours! Je suis de Madagascar,Raharison est mon nom. Merci sur touts les videos.
J'aime vraiment beaucoup ce qu'il dit sur l'appropriation/projection creatrice. ça me fait penser par contraste que quand on colle a un texte, surtout en rapport a la litterature du passe, on absorbe aussi tout les prejuges, parti pris discutables de la personne qui ecrit... Il y a une belle citation de John Winkler (dans "Desir et contraintes en Grece Ancienne" qui exprime ça tres bien:"Mais la question méthodologique la plus importante est de savoir si le lecteur doit avoir pour unique objectif de répéter ce que l'auteur veut dire (...) Si nous consacrons uniquement nos facultés critiques à retrouver et à revivifier l'intention d'un auteur, alors nous sommes déjà engagés dans les préjugés et les conventions du passé_les structures de violence culturelle du passé, et leur héritage présent, que l'on retrouve dans les chambres à coucher, les rues sordides et les programmes scolaires. C'est ce qu'il faut éviter à tout prix."
Merci a vous! Je parle du Brésil et cette video ma aider beaucoup parce que le livre de Bayard ce ne pas traduire au portuguese... Enfim, saudações brasileiras, Darah!
Je ne suis pas prof, j'ai fait juste un bac L et j'aimais pas lire et le lycée m'avait encore plus dégoûté de ça! Pour les conversations, c'est surtout pour les mondains les connaissances sur les livres car les conversations des jeunes pour y entrer c'est pas du tout les livres! C'est surtout connaitre des films et des séries tv etc de ce côté, je suis une grande fan de séries tv depuis petite mais je ne regarde pas ce que la plupart des gens et jeunes regardent du tout mais je connais de nom.
Après moi perso, je dirai juste, j'ai pas lu ou je connais la série mais pas vu, juste la vérité. J'ai été en L mais je me souviens pas avoir eu des dissert littéraires, c'était beaucoup plus des commentaires de textes et aussi un contrôle de lecture sur le guépard de lampedusa en 2nde que j'ai détesté!
Moi pour ce contrôle de lecture, j'avais juste lu en diagonale et c'était l'enfer, heureusement j'avais fini le livre un peu avant le jour du contrôle, je ne me souviens pas du tout de ma note si j'avais eu une bonne ou mauvais note, je me souviens surtout que ce livre était chiant à mourir
On avait des dissert surtout en philo dont j'avais des mauvaises notes, je faisais peu référence à des oeuvres ou autre lol, je brodais juste comme je pouvais.
Et ça s'appelle l'élitisme mais je n'ai aucune honte à pas lire ou pas aimer lire ou n'avoir jamais lu certains classiques. Ensuite pour la culture, c'est malheureusement que la culture générale qui est valorisé car un mécanicien qui a une culture des voitures ou une personne qui a une culture informatique etc c'est pas du tout valorisé!
Sinon, moi je me fiche d'être "cultivé", non j'ai pas vraiment de culture générale et je m'en fiche, on peut être cultivé sur autre chose et niveau conversation de famille, j'ai pas à feindre ça du tout car on parle peu dans ma famille et on parle peu dans les réunions familiales ou juste de banalité sur nous mais on parle pas de politique ou autre.
les mécaniciens sont valorisés et certains ont une culture.
Bayard
Le Temps Perdu haha j’imagine le rayon en librairie
Darah
Le rayon spécial Bayard!
En vrai, il s’éloigne un peu de cet aspect dans Aurais-je été résistant ou bourreau?, mais dans Qui a tué Roger Ackroyd?, c’est extraordinaire!
Le Temps Perdu ah je le lirai alors :)
Darah Si tu n’as pas peur de faire tomber Hercule Poirot de son piédestal!
La lecture est plus important que le fait de s'occuper en regardant la télé, car elle développe mieux le cerveau (attention, concentration , mémoire à court terme) et l'esprit critique tandis que la télévision met en avant la passivité et la docilité.
Mdr n'importe quoi, ce que tu dis ça s'appelle juste être une personne élitiste condescendante arrogante et aigrie qui juge les loisirs des autres et c'est juste être un con
Quand on regarde la télé beaucoup, on lit moins. La lecture développe l'esprit critique.
@@ans3070 Ça dépend ce que tu lis 😂
@@newjeansfan238 Même si je suis contre l'élitisme lié à la lecture il y a tout de même pas mal d'études à ce sujet, notamment le développement du cerveau de l'enfant.
Et c'est une des raisons (entre autres) qui explique que les personnes issues de milieux aisés sont plus favorisés ensuite (il y a tout un tas d'autres raisons évidemment)
@@newjeansfan238 T'es taré toi, ce qu'il dit est scientifiquement prouvé. Rien ne vaut la lecture pour le développement intellectuel et cognitif, il faut arrêter la démagogie et l'égalitarisme stupide.
Je n'avais jamais entendu parler de Pierre Bayard, sûrement une bonne lecture... Je me souviens, avec délectation, m'être brillamment sorti d'une attaque d'un camarade de classe au lycée - une attaque qu'on pourrait qualifier aujourd'hui de populiste - me reprochant d'en faire trop... Le camarade, donc, si je puis dire car il entendait tout de même me taxer de snobisme culturel, me lança : "la culture, c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale". Réplique : tu connais l'auteur ? Après un réponse évidemment négative, j'ai pu me venger sur le champ : "Blaise Pascal ! Un peu de confiture, ça peut toujours aider..." Plus de 40 ans après, je souviens encore du coup de chance, je venais d'apprendre que Pascal était l'auteur de la fameuse formule... Comme quoi, au fond, on a toujours un peu plus de culture qu'on ne l'imagine, mais on a généralement surtout un souci de référencement. Ne sous-estimons pas la recette de l'enregistrement par le plaisir de raconter : ici en faisant du Darah à l'envers dans la forme de l'anecdote... pour confirmer le fond du propos !
Il faut ajouter que le livre de Pierre Bayard est également très drôle, entre absurde et "nonsense", bourré de paradoxes plaisants et parfois, il faut bien le dire, tiré par les cheveux (mais c'est, en l'occurrence, plutôt une qualité).
Ce livre pose par ailleurs un piège redoutable. Il me semble que vous (comme moi) l'avez lu et, ainsi, nous sommes hors jeu. J'attends avec impatience d'en entendre parler, avec tout l'aplomb requis évidemment, par quelqu'un qui ne l'aurait pas lu !
👍
Je me questionne sur l'idée de 'chemin' et de cheminement après avoir vu ce sujet. Je chemine de livre en livre mais sans savoir où ca me mène, et c'est pareil quand je discute avec des amis proches, on chemine dans divers sujets et ca crée le chemin, en regardant en arrière mais est-ce un chemin ?
Moi j'aime lire mais je ne lis plus trop de classique. Tout les classiques ne sont pas tous digeste, néanmoins je compte lire Rebecca de Daphne du maurier car il a de bonnes critiques et le portrait de Dorian Grey. Je lis surtout des livres thriller ou du fantastique.
On reconnaît dans votre vidéo les difficultés des professionnels de la lecture.
J'en ai souffert également et c'est un poids parfois trop lourd, cela est vrai...
(Personnellement, j'ai fini par ne plus vouloir le porter sur mes épaules...)
Je pourrais donc me voir incliné à trouver dans ce livre des réponses à mes souffrances.
Mais si vraiment l'auteur et vous même voulez défendre honnêtement votre thèse, ce ne sera possible qu'à un prix:
l'expliciter, le dire ouvertement !
Là vous serez crédibles et vous pourrez vous différencier des snobs qui parlent des livres qu'ils n'ont pas lus ou des pauvres professionnels de la lecture qui lisent 24/24h, 7/7jours, et du coup ne comprennent rien à leurs lectures...
Mais: votre auteur et vous, en aurez vous le courage ?
Et aura-t-on vraiment envie de discuter d'un livre avec quelqu'un qui vous dit qu'il ne l'a pas lu?
Questions sur questions...
svp c'est quoi le sacré dans la bayard-pensé ? (le sacré des livres et les tabous de la non-lecture)
C'est plus une forme de sacralisation (sacralisation sociale) que de sacré (sacré religieux), mais les frontières sont floues; en grec, le mot "livre" c'est "bible", n'est-ce pas ?, d'où les bibliothèques ... (lieux dédiés aux livres, ou bien lieux où chaque livre accèderait au status de "bible", bible payenne, bible laïque, certes, mais sacralisation matérielle, symbolique, sociale, intellectuelle, scolaire, etc ...) Si on établit un distingo entre "sacré" et "sacralisé", il faut donc aussi définir ce que serait le processus de sacralisation.
Disons qu'y''a le bon lecteur et le mauvais lecteur...
Ce qui offre une variante au thème : "comment mal parler des livres qu'on a lus"
J"ai remarqué à quel point les lecteurs (non "litteraires" ou non "philosophes") lisaient mal, lisaient vite. À peine fini le livre ils passent au suivant, sans rien retirer du livre, sans se l"approprier. Sans mê(u)me pouvoir en rendre compte.
Le mauvais lecteur, celui aussi qui lit par devoir et non par intérêt intellectuel ou artistique.
Celui qui lit pour dire qu'il a lu.
Celui qui lit par hygiène. Celui qui lit par habitude, qui tourne les pages comme on se brosse les dents.
Celui qui lit par ennui.
J"ai remarqué ainsi que beaucoup de lecteurs lisaient tout comme on regarde la télé, simplement pour combler le vide.
Bonjour, je vous demande de modifier votre commentaire en retirant la moquerie sur un de mes régionalismes. Cela n’est pas acceptable.
J'enchaine tes vidéos, je suis aussi une transclasse mais scientifique. J'ai découvert la chaine "l alchimie d un roman", elle m a permis de découvrir rapidement les livres classiques. Je la nomme ici, si ça peut aider certaines personnes :-)
Merci bcp !
Pourquoi Oui-Oui et le gendarme n'est jamais étudié en fac ?
Trop élitiste !
@@maxm7719 merci