Amusement dimanchesque n°47 - Les crayons (Bourvil)
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- เผยแพร่เมื่อ 10 ม.ค. 2025
- #bourvil #chansonfrancaise #humour
©Bourvil / Etienne Lorin
Ell' n'avait pas de parents
Puisque elle était orpheline
Comm' ell' n'avait pas d'argent
Ce n'était pas un' richissime
Ell' eut c'pendant des parents
Mais ils ne l'avaient pas r'connue
Si bien que la pauvr' enfant
On la surnomma l'inconnue
Ell' vendait des cart' postales
Puis aussi des crayons
Car sa destinée fatale
C'était d'vendr' des crayons
Elle disait aux gens d'la rue:
"Voulez-vous des crayons?"
Mais r'connaissant l'inconnue
Ils disaient toujours non
C'est ça qu'est triste
C'est triste quand même de
N'pas reconnaître son enfant
Il faut pas être physionomiste!
Il m'semble que si j'avais un enfant
Moi je le reconnaîtrais!
A condition qu'il me ressemble
Naturellement!
C'était rue d'Ménilmontant
Qu'elle étalait son p'tit panier
Pour attirer les clients
Ell' remuait un peu son panier
Mais un jour, un vagabond
Qui passait auprès d'son panier
Lui a pris tous ses crayons
Alors, ell' s'est mise à crier:
"Voulez-vous des cartes postales?
Je n'ai plus de crayons"
Mais les gens, chose banale
N'voulaient plus qu'des crayons
Quand elle criait dans la rue
"Voulez-vous des crayons?"
Ils disaient à l'inconnue:
"Tes crayons sont pas bons"
C'est ça qu'est triste
C'est triste quand même
Elle avait plus d'crayons
Forcément, elle s'baladait avec son
Panier à découvert, n'est-ce pas?
Alors l'vagabond, lui, il passait
À côté d'son panier, n'est-ce pas?
Alors avec sa main, alors heu hop!
Il lui a pris tous ses crayons
Comme ça elle n'en avait plus
C'est vrai qu'elle n'en avait pas
Besoin puisqu'elle n'en vendait jamais!
Mais quand même!
Un marchand d'crayons en gros
Lui dit: "Viens chez moi mon enfant
Je t'en ferai voir des beaux
Je n'te demanderai pas d'argent"
Ce fut un drôle de marché
Car c'était un drôle de marchand
Et elle l'a senti passer
Car elle en a eu un enfant
C'est triste ça quand même d'abuser
D'une inconnue comme ça!
C'est vrai qu'elle a été faible aussi!
C'est pas parce qu'il disait qu'il
Avait un qu'il était
Enfin, elle avait un enfant quoi
Elle avait bonne mine!
Si seulement elle avait eu
Une mine de crayon!
Mais non, mais c'est ça qui la minait!
Alors elle l'a abandonnée, son enfant
Et qu'est-ce qu'elle a fait
Plus tard cette enfant, hein?
Elle vendait des cartes postales
Puis aussi des crayons
Car sa destinée fatale
C'était d'vendre des crayons
Elle disait aux gens d'la rue
"Voulez-vous des crayons?"
Mais r'connaissant l'inconnue
Ils disaient toujours non
C'est ça qu'est triste
Superbe mélancolique humour tendresse ! PAIX amour POESIE damoiselle.
un très bonne interprétation de ce vieux succès . Une chance pour les amateurs de ces anciennes chansons de trouver quelques jeunes qui ont la bonne idée de les dépoussiérer. merci Magali !
Ce coté coquin et tendre tout à la fois de Bourvil te va tout à fait bien BRAVO
La grande histoire de la vie ordinaire
Superbement interprété, oui, avec un angle différent que prenait Bourvil . Lui c'était le personnage gentil et naïf, issu de certains de ses films . Et tu la prends plus de façon réaliste . C'est ce que j'ai ressenti en tout cas . Bravo Madame
👋