6:00 le sens, le but du livre de Barthes était de faire en sorte que les intellectuelles de gauche devaient assumer la notion de plaisir dans la théorie du texte. La littérature - à gauche - est toujours présentée sous ses aspects de valeurs de luttes, de combats d'engagements et Barthes à voulue montrer qu'il n'y a pas contradictions entre l'engagement social, politique et idéologique du texte d'une part et d'autre part son énergie, son pouvoir de plaisir : son pouvoir érotique.
11:45 "On assiste aux efforts de l'artiste pour détruire l'art" Barthes a utilisé cette expression pour les œuvres picturales plutôt que pour la littérature, car dans les œuvres picturales, il y'a une sorte d'effort pour détruire la catégorie même de l'art, de l'esthétique. On ne peut pas assimiler un texte à une œuvre plastique, à une oeuvre picturale car le texte - de quelque façon qu'on s'y prenne - véhicule du sens, le texte c'est du langage et par conséquent la destruction du langage ne peut jamais être véritablement opéré par le texte : - Les problèmes esthétiques du texte littéraire sont entièrement différents.
1:00 L'expression de plaisir et surtout de plaisir du texte est sinon ambiguë sinon incertaine. D'abord, le plaisir de la lecture est différent selon les sujets : un tel s'ennuie là où un tel prend du plaisir et inversement. Il est donc difficile de proposer une lois générale du plaisir de la lecture. Deuxième incertitude, c'est que la notion psychologique du plaisir est assez mal connue. Toute la philosophie occidentale a plus ou moins censuré la notion de plaisir (les philosophes du plaisirs sont rares, ou marginaux dans notre tradition : Sade, Épicure ou peut-être même Diderot), par conséquent lorsqu'on parle de plaisir, ou devons lutter contre une certaine résistance culturelle. La science qui s'est le plus approché du concept de plaisir, c'est la psychanalyse, qui introduit des différences, des nuances entre différents types de plaisirs. Barthes s'est servis de l'opposition Plaisir/Jouissance qui lui sert de guide, comme conducteur théorique mais qui n'est pas absolument vrai et qui ne permet pas un palmarès rigide entre les textes de plaisirs et les textes de jouissance.
Muy buena entrevista y muy buena traducción.
"Pourtant" es "sin embargo".
Saludos.
Excelente entrevista. Mucho se agradece que usted la haya compartido Daniela Azzone. Un saludo cordial.
Merci pour ce plaisir de video
Qué pena que ya no esté en este plano.
con 108 años
👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Cuando dice disfrute debiera decir goce
Je vous aime
6:00 le sens, le but du livre de Barthes était de faire en sorte que les intellectuelles de gauche devaient assumer la notion de plaisir dans la théorie du texte. La littérature - à gauche - est toujours présentée sous ses aspects de valeurs de luttes, de combats d'engagements et Barthes à voulue montrer qu'il n'y a pas contradictions entre l'engagement social, politique et idéologique du texte d'une part et d'autre part son énergie, son pouvoir de plaisir : son pouvoir érotique.
8:13 on peut s'intéresser dans une œuvre, à la figure de l'auteur qui se dessine dans le texte et qui n'est pas sa personne "réel".
11:45 "On assiste aux efforts de l'artiste pour détruire l'art" Barthes a utilisé cette expression pour les œuvres picturales plutôt que pour la littérature, car dans les œuvres picturales, il y'a une sorte d'effort pour détruire la catégorie même de l'art, de l'esthétique.
On ne peut pas assimiler un texte à une œuvre plastique, à une oeuvre picturale car le texte - de quelque façon qu'on s'y prenne - véhicule du sens, le texte c'est du langage et par conséquent la destruction du langage ne peut jamais être véritablement opéré par le texte :
- Les problèmes esthétiques du texte littéraire sont entièrement différents.
1:00 L'expression de plaisir et surtout de plaisir du texte est sinon ambiguë sinon incertaine.
D'abord, le plaisir de la lecture est différent selon les sujets : un tel s'ennuie là où un tel prend du plaisir et inversement. Il est donc difficile de proposer une lois générale du plaisir de la lecture.
Deuxième incertitude, c'est que la notion psychologique du plaisir est assez mal connue. Toute la philosophie occidentale a plus ou moins censuré la notion de plaisir (les philosophes du plaisirs sont rares, ou marginaux dans notre tradition : Sade, Épicure ou peut-être même Diderot), par conséquent lorsqu'on parle de plaisir, ou devons lutter contre une certaine résistance culturelle.
La science qui s'est le plus approché du concept de plaisir, c'est la psychanalyse, qui introduit des différences, des nuances entre différents types de plaisirs.
Barthes s'est servis de l'opposition Plaisir/Jouissance qui lui sert de guide, comme conducteur théorique mais qui n'est pas absolument vrai et qui ne permet pas un palmarès rigide entre les textes de plaisirs et les textes de jouissance.