Blues latin d'automne...

Il improvisa cette grille car ses doigts engourdis ne se résolvaient, insoumis, à d'autres mélodies...
Imagina que cette fille lui fut promise et sur son caillou assise regardait l'eau briller...
La patine d'une église résonait dans la ville tandis qu'il deumeurât impossible de débrayer...
Ah c'est galère quand ça patine et
Quand on croit que dans la vie,
Y'a l'embrayage ciré
Dans le cirrage je m'illumine
Les abeilles viennent et butinent
Parmi de sombres autres pensées
Arrière le désespoir !
Arrière les idées noires !
Déblayant mes pensées absurdes, reclu, je tente de délayer mon talent nacré....
Je m'arrime aux hexagrammes qui m'opposent aux flammes vers des lacs endormis...
S'il y a d'autres débris de charme je change de gamme car trop lourd est mon passé s'agit de délester...
Pour prendre le large larguons les ammares en s'envolant retrouvons l'espoir !
Ah c'est galère quand ça patine et
Quand on croit que dans la vie,
Y'a l'embrayage ciré
Dans le cirrage je m'illumine
Les abeilles viennent et butinent
Parmi de sombres autres pensées
Arrière le désespoir !
Ces longues journées monotones ronronnent le froid de l'automne sans personne a qui parler...
Ce chat vire à l'infortune et fortruites viennent les coutumes d'avoir envie de réchauffer...
J'endors ma rage à coup de pages, rêveillé et plutôt sage en couchant ces mots sur le papier...
Ah c'est galère quand ça patine et
Quand on croit que dans la vie,
Y'a l'embrayage ciré
Dans le cirrage je m'illumine
Les abeilles viennent et butinent
Parmi de sombres autres pensées
Arrière le désespoir !
J'ai croisé la lune elle était preque pleine de salutations blanches à tous les passants...
C'est l'âme hontée de sève qui fuit les fauves doux et s'ils hurlent c'est de mots fous...
Ce s'srait si pur si on s'emmelle et qu'on s'emmene dans les étoiles
Jusqu'au lever du jour infinment brillant !
Paroles et musique : Pierre Lecoeur