Merci Mesdames, cela me fait plaisir de vous savoir toutes sur les terrains avec les patients :) J'ai eu de grandes difficultés à obtenir validation de mon fonctionnement dans les faits TSA/TDAH/THPI. Et cela me réjouit également à l'idée de pouvoir trouver de futures collègues qui sont formées finement (au plus humainement possible) sur les TND et diag différentiels :) J'ai eu de l'aide par le centre Genepsy il y a 2 ans puis un suivi bienveillant ici et là. Je les recommande les yeux fermés. Pour les diag différentiels sur des cas complexes, dans mon cas, ils ont été top, sur le cas d'une autre personne elle aussi TSA/TDAH/T/HPI.
Merci pour nous faire vivre la vie et l’avis des soignantes et soignants qui nous paraissent réfléchir sur leurs pratiques à l’aune des recherches actuelles. Merci pour cette chaîne qui a levé beaucoup de flou sur la psychologie et les psychothérapies 🎉
Bonjour et encore un grand merci ! Je n'ai écouté que la moitié de la vidéo et j'ai l'impression d'avoir eu 6h de formation. Je vous suis extrêmement reconnaissante. Et alors le HPI, c'est hallucinant mais ça fait tellement sens. ❤
Effectivement c'est complexe. HPI et TDA/H diagnostiquée à 16 ans ici, aucun psy n'aidait. Quand j'ai décidé de prendre de la ritaline à l'âge adulte avec un psychiatre spécialisée en TDA/H je me suis rendu compte qu'aucune thérapie ne marchait parce que c'était vraiment ce besoin de lâcher prise/ne plus penser constamment beaucoup trop à tout et n'importe qui qui me permettait d'aller mieux et qu'il n'y avait que de la ritaline qui arrivait à faire cela. Ceci dit, je n'ai vu des résultats concluants qu'avec un thérapeute TCC connaissant très bien la neuro-atypie et pouvant faire les corrélations que d'autres ne feraient pas concernant mes phobies/angoisses
Pour le bilan TSA chez l’adulte je pense qu’il faut prendre conscience que « il faut appeler et demander » ce n’est pas forcément quelque chose que la personne va être en capacité d’appliquer. Quand j’ai commencé à vouloir faire les démarches pour mon diagnostic ça faisait environ 10 ans que je n’avais plus de médecin traitant. Je ne savais pas comment mettre en place le fait d’en avoir un sachant que je n’ai pas de maladie physique chronique donc généralement je ne vais jamais chez le médecin. Pour moi y aller en lui disant qu’on ne se reverrait peut être pas avant un ou deux ans c’était bizarre et quand j’étais vraiment malade je n’avais pas l’énergie de surmonter les difficultés d’aller rencontrer un nouveau professionnel. Donc j’ai consulté un médecin traitant pour commencer les démarches de diagnostic du TSA, dans la foulée, par conséquence de ce que j’ai dit au médecin je me suis retrouvée envoyée aux urgences psychiatriques à l’hôpital où un psychiatre m’a dit qu’il n’y avait aucune raison de penser que j’étais autiste et m’a conseillé de consulter un psychologue en libéral pour mon mal être. Ensuite j’ai décidé d’aller au CRA. Je me suis retrouvée face à une porte avec un interphone où je ne savais pas où sonner. Mais j’avais fait une heure de trajet pour arriver là donc j’avais envie d’insister. Finalement un homme est venu m’ouvrir. Il m’a fait entrer, puis est partie à ses activités et je me suis retrouvée dans le bâtiment sans savoir quoi faire et je suis rentrée chez moi. La deuxième fois que je suis allée au CRA j’ai réussi à emprunter un livre ce qui m’a donné une raison de revenir. Ça m’a pris environ trois mois pour que quelqu’un au CRA sache que je voulais me faire diagnostiquer. Mais ils m’ont demandé de téléphoner. Ça a du se voir sur ma tête que ça m’a effondré psychologiquement parce que finalement ils m’ont laissé faire l’inscription en présentiel. Finalement comme au bout d’un an on n’avait toujours pas de nouvelles du CRA et que j’étais en angoisse perpétuelle qu’ils appellent pour me demander de venir passer les tests, ce qui m’obligerait à poser des jours de congés à mon travail peut être au dernier moment, ce qui était un truc que je n’avais jamais fait et que je me voyais mal oser faire, ma petite amie qui n’est pas autiste à décidé que je ne pouvais pas rester dans cette angoisse indéfiniment et j’ai été diagnostiquée en libéral parce que c’est elle qui a appelé. C’est paradoxal de dire à quelqu’un de se renseigner par le téléphone et le bouche à oreilles pour résoudre ses problèmes de communication et je me demande même si il n’y a pas un lien de causalité avec l’idée que les gens diagnostiqués adultes ne répondent pas aux stéréotypes. Ça pourrait être parce que seuls les adultes qui ont suffisamment de capacités sont en capacités d’être diagnostiqués. Pour ma par j’avais bien étais repérée à 3 ans en 1990 pour des comportements de stéréotypies et de faire des ronds sur moi même, flapping en marchant quand j’étais contente, mutisme sélectif. Sauf que comme à l’époque l’autiste sans déficience intellectuelle n’existait pas on m’avait finalement dit que je n’étais pas autiste donc j’étais restée persuadée que j’étais « comme une autiste sans l’être ». C’est juste que le truc le plus rare dans ma situation c’est d’être quand même en couple quand on est asexuel, qu’on ne va jamais en soirée, qu’on n’a pas le permis de conduire, pas d’amis, mais que quelqu’un ait quand même été là pour gérer de me faire diagnostiquer.
Merci Mesdames, cela me fait plaisir de vous savoir toutes sur les terrains avec les patients :)
J'ai eu de grandes difficultés à obtenir validation de mon fonctionnement dans les faits TSA/TDAH/THPI. Et cela me réjouit également à l'idée de pouvoir trouver de futures collègues qui sont formées finement (au plus humainement possible) sur les TND et diag différentiels :)
J'ai eu de l'aide par le centre Genepsy il y a 2 ans puis un suivi bienveillant ici et là. Je les recommande les yeux fermés. Pour les diag différentiels sur des cas complexes, dans mon cas, ils ont été top, sur le cas d'une autre personne elle aussi TSA/TDAH/T/HPI.
Merci pour nous faire vivre la vie et l’avis des soignantes et soignants qui nous paraissent réfléchir sur leurs pratiques à l’aune des recherches actuelles. Merci pour cette chaîne qui a levé beaucoup de flou sur la psychologie et les psychothérapies 🎉
Bonjour et encore un grand merci ! Je n'ai écouté que la moitié de la vidéo et j'ai l'impression d'avoir eu 6h de formation. Je vous suis extrêmement reconnaissante. Et alors le HPI, c'est hallucinant mais ça fait tellement sens. ❤
Bravo très intéressant
Merciiiiiiiiiii 💙💙💙💙💙💙
Effectivement c'est complexe. HPI et TDA/H diagnostiquée à 16 ans ici, aucun psy n'aidait. Quand j'ai décidé de prendre de la ritaline à l'âge adulte avec un psychiatre spécialisée en TDA/H je me suis rendu compte qu'aucune thérapie ne marchait parce que c'était vraiment ce besoin de lâcher prise/ne plus penser constamment beaucoup trop à tout et n'importe qui qui me permettait d'aller mieux et qu'il n'y avait que de la ritaline qui arrivait à faire cela. Ceci dit, je n'ai vu des résultats concluants qu'avec un thérapeute TCC connaissant très bien la neuro-atypie et pouvant faire les corrélations que d'autres ne feraient pas concernant mes phobies/angoisses
Pour le bilan TSA chez l’adulte je pense qu’il faut prendre conscience que « il faut appeler et demander » ce n’est pas forcément quelque chose que la personne va être en capacité d’appliquer.
Quand j’ai commencé à vouloir faire les démarches pour mon diagnostic ça faisait environ 10 ans que je n’avais plus de médecin traitant. Je ne savais pas comment mettre en place le fait d’en avoir un sachant que je n’ai pas de maladie physique chronique donc généralement je ne vais jamais chez le médecin. Pour moi y aller en lui disant qu’on ne se reverrait peut être pas avant un ou deux ans c’était bizarre et quand j’étais vraiment malade je n’avais pas l’énergie de surmonter les difficultés d’aller rencontrer un nouveau professionnel.
Donc j’ai consulté un médecin traitant pour commencer les démarches de diagnostic du TSA, dans la foulée, par conséquence de ce que j’ai dit au médecin je me suis retrouvée envoyée aux urgences psychiatriques à l’hôpital où un psychiatre m’a dit qu’il n’y avait aucune raison de penser que j’étais autiste et m’a conseillé de consulter un psychologue en libéral pour mon mal être.
Ensuite j’ai décidé d’aller au CRA. Je me suis retrouvée face à une porte avec un interphone où je ne savais pas où sonner. Mais j’avais fait une heure de trajet pour arriver là donc j’avais envie d’insister. Finalement un homme est venu m’ouvrir. Il m’a fait entrer, puis est partie à ses activités et je me suis retrouvée dans le bâtiment sans savoir quoi faire et je suis rentrée chez moi. La deuxième fois que je suis allée au CRA j’ai réussi à emprunter un livre ce qui m’a donné une raison de revenir. Ça m’a pris environ trois mois pour que quelqu’un au CRA sache que je voulais me faire diagnostiquer. Mais ils m’ont demandé de téléphoner. Ça a du se voir sur ma tête que ça m’a effondré psychologiquement parce que finalement ils m’ont laissé faire l’inscription en présentiel. Finalement comme au bout d’un an on n’avait toujours pas de nouvelles du CRA et que j’étais en angoisse perpétuelle qu’ils appellent pour me demander de venir passer les tests, ce qui m’obligerait à poser des jours de congés à mon travail peut être au dernier moment, ce qui était un truc que je n’avais jamais fait et que je me voyais mal oser faire, ma petite amie qui n’est pas autiste à décidé que je ne pouvais pas rester dans cette angoisse indéfiniment et j’ai été diagnostiquée en libéral parce que c’est elle qui a appelé.
C’est paradoxal de dire à quelqu’un de se renseigner par le téléphone et le bouche à oreilles pour résoudre ses problèmes de communication et je me demande même si il n’y a pas un lien de causalité avec l’idée que les gens diagnostiqués adultes ne répondent pas aux stéréotypes. Ça pourrait être parce que seuls les adultes qui ont suffisamment de capacités sont en capacités d’être diagnostiqués. Pour ma par j’avais bien étais repérée à 3 ans en 1990 pour des comportements de stéréotypies et de faire des ronds sur moi même, flapping en marchant quand j’étais contente, mutisme sélectif. Sauf que comme à l’époque l’autiste sans déficience intellectuelle n’existait pas on m’avait finalement dit que je n’étais pas autiste donc j’étais restée persuadée que j’étais « comme une autiste sans l’être ».
C’est juste que le truc le plus rare dans ma situation c’est d’être quand même en couple quand on est asexuel, qu’on ne va jamais en soirée, qu’on n’a pas le permis de conduire, pas d’amis, mais que quelqu’un ait quand même été là pour gérer de me faire diagnostiquer.
Merci de votre témoignage, c'est intéressant 🙏
@@leogarcia5577 là c’est un peu différent, si certains diagnostics nécessitent de se déplacer en effet, l’agoraphobie peut se traiter en visio 🙂
Les recommandations internationales ou de la Haute Autorité de Santé ne semblent pas explicitement abordées ou prises en références dans cette vidéo.
Est-ce que vous auriez des conseils de lecture pour les non neuropsy ?
Je n'en connais pas personnellement, je demande à Lauralee 😉
@@catherinelapsy9176 Oh merci beaucoup c'est très gentil :)