C'est vraiment très positif de discuter de tout ça. Ça fait du bien de réfléchir à ces problèmes. Quand on en parle pas ca reste pour les mâles blancs cis genre des zones aveugles des zones de non droit, peu investies et qui prennent des allures étranges: des zones etrangeres . Peu de monde en parle Dans le monde et aussi dans le monde des entreprises. Et bien sûr ces problèmes ne sont pas des zones etrangeres ou de non droits..ce sont des sujets dont nous sommes collectivement responsables et notamment les hommes blancs cis genre, nous qui avons les cartes en mains pour nous éduquer et apprendre. Pas facile d'apprendre/ de comprendre /d'écouter des expériences radicalement différentes de la nôtre propre?
Je suis un homme blanc hétérosexuel. Plus jeune, je ne souhaitais pas comme pleins d’autres, que l’on m’identifie comme ça. Cela ne correspondait pas à mon vécu et encore moins à mes idées égalitaires des individus. C’est après mon premier voyage humanitaire en Afrique que j’ai repensé les choses. C’était criant! Il fallait que j’accepte cette identifiant, tout du moins dans plusieurs contextes pour ne pas nier l’histoire et l’actuel. Ne pas rabaisser des communautés. J’ai des amis guinéens qui m’avaient dit à l’époque « toi, tu n’es pas responsable, mais t’es ancêtres le sont. Il ne faut plus que cela se reproduise » (dans des termes très proches). Ça a été libérateur. Et je me suis posé des questions sur ma place privilégiée. Par la suite, j’ai oeuvré une nouvelle fois en Afrique, et pendant plusieurs années dans le monde de l’handicap mentale. J’ai appris à me servir plusieurs fois de mes privilèges pour imposer la place et l’écoute dont beaucoup trop d’individus et de communautés n’arrivent pas à avoir. Je pense que cette acception de cette identité, dans certains contextes, doit amener à pouvoir retourner les rapports de forces. Merci beaucoup pour votre émission, un énorme merci aussi à Paul B. Preciado.
Merci beaucoup se cours et les réflexions ici présentes, mon réellement fais beaucoup de bien, j'étais un peu pommé j'y vois un peu plus claire, encore merci.
L’hétérosexualité aussi système politique, ça se défend. Et la maternité a sa part de construction sociale. Mais tomber enceinte, c’est pas naturel. Lol un état de nature, un comportement guidé par le genre, un instinct maternel, existe chez les animaux, mais aurait complètement disparu chez les hominidés? Qu’on nous explique alors comment ces disparitions? Ce cher Paul nous dit que la planète vit sa plus grande révolution etc. Dans les médias, à l’université, sans doute. Mais force est de constater qu’à ce jour, ces nouvelles manières de voir n’enthousiasment qu’une certaine bourgeoisie urbaine qui ne fait quasi pas d’enfants. Et on verra les résultats électoraux dans les prochaines années.. Parce que tout ça devrait se terminer par Le meilleur des mondes, ou par un réveil conservateur extrêmement dur.
Il veut dire que tomber enceinte comme tout état d'un corps vivant n'est jamais 100% naturel. Ou plutôt que c'est à la fois 100% naturel et 100% culturel. Tomber enceinte est le résultat d'influences "naturelles" tout autant que "culturelles" et politiques. Et cela vaut aussi chez les autres animaux.
Il faut faire attention avec les étiquettes. En effet à vouloir mettre trop d'étiquettes à chacun, ensuite c'est une incitation à la stigmatisation. Beaucoup souffrent d'être caricaturés par la masse par rapport à leur être, je ne suis pas certain de mettre des étiquettes encore plus que le genre binaire (qui déjà est très stigmatisant, on le voit bien avec la place de la femme largement trop méprisée dans notre société).
dommage que vous éludiez le problème culturel dans l'agression vécue par Julia, c'est à dire des hommes non blancs musulmans - puisque vous précisez systématiquement homme blanc cis-genre / femme noire etc.... ! ça n'est absolument pas anodin dans l'agression que Julia a subi cf cet article de Marianne sur le sujet : www.marianne.net/societe/agression-transphobe-julia-paris
@@luge5819 pas vraiment c est surtout que le feminisme devrait jeter un œil du côté des femmes qui vivent dans des quartiers où elles subissent en effet l oppression d hommes pour le coup racisés et musulmans (si préférable je peux ajouter extrémiste mais en fait ça n à rien d un extrême, c est tout simplement une autre culture). Ce n est pas les aider, et nous aider toustes, que d ignorer ce problème. En travaillant dans ces quartiers avec ces femmes vous réaliserez vite l oubli ou le mépris de la classe intellectuelle progressiste - de gauche pour résumer -, à leur égard, trop effrayée d’être justement tamponnée de facho nationaliste etc. C est malheureux mais ce genre de commentaire systématique des qu on évoque cette question, et le déni global de la situation d’enfermement de ces femmes permet juste à la situation de continuer à s’envenimer et aux nationalistes, comme aux islamistes, de s installer un peu mieux.
C'est cela oui, naturaliser une misogynie plus forte en fait culturel c'est pas du tout être une fasciste hein 😭 Va lire Verges et reviens après si tu veux, d'ici là parle pas des femmes que tu connais pas, ni des cultures que tu ne connais pas
@@luge5819 c est lu ! Même vue en conf ! Interessante, militante, raciste aussi . Dans tous les cas ce sont des questions intéressantes à réfléchir collectivement . Avoir lu Verges Paul B Harraway n’empêche pas de se poser des questions et de ne pas être d accord avec tout.
Je me permets ici une analyse un peu plus globale que ce que propose l'invité. Depuis le XIXe siècle, l'humanité utilise de manière massive les énergies fossiles, ce qui a modifié de manière absolument considérable sa capacité de transformation du monde. (Je renvoie aux travaux de vulgarisation de Jean-Marc Jancovici pour les personnes qui voudraient le détail du développement et les données sourcées) L'énergie fossile est une sorte d'épargne énergétique constituée par la planète au long des millénaires passés. Auparavant, l'humanité n'utilisait que des formes d'énergies inscrites dans les cycles naturels (vent, eau, force animale, et bien sur, ses propres muscles), ce qui donnait des capacités de transformations du monde proportionnées aux cycles naturels. Avec la découverte des énergies fossiles, c'est la mise à portée de l'humanité de capacités de transformation totalement disproportionnées par rapport aux cycles naturels. Cette utilisation massive a conduit à un détachement croissant des êtres humains de certaines réalités fondamentales (par exemple : le travail agricole, qui a été l'occupation majeure de l'immense majorité de l'humanité depuis le commencement, et qui est aujourd'hui inconnu à la quasi-totalité d'entre nous.) Si les formes de pensée portées par l'invité ont pu se développer, c'est uniquement grâce à cela. L'abondance énergétique et les capacités actuelles de transformation du monde donnent l'impression que l’humanité peut s'abstraire de toutes les données naturelles qui conditionnent son existence, et parmi elles : la dualité sexuelle. En toile de fond du déploiement de ces formes de pensée, il y a un fond religieux, des formes de gnose qui ont pris au cours de l'histoire différents aspects, et dont j'ai tendance à penser qu'elles se sont reconfigurées sous des formes sécularisée dans les divers courants de la "déconstruction". (C'est ce que pense également Jean-François Braunstein (voir "La philosophie devenue folle"), et j'indiquerai à l'appui de cette thèse la brillante étude d'Henri de Lubac, La postérité spirituelle de Joachim de Flore, même si c'est une lecture très exigeante pour qui n'a pas un minimum de bagage philosophique et théologique.) Ce que cette forme de pensée ne voit pas (ou ne veut pas voir), c'est que les lois naturelles sont des données, indépendantes de la volonté humaine. L'utopie d'une humanité entièrement "plastique", libérée de tout limitation (cf Pic de La Mirandole), se heurtera toujours à certaines de ces lois, que l'on ne pourra jamais que provisoirement "neutraliser", le temps de l'accomplissement d'un petit fantasme (ne plus être "limité" par son sexe de naissance en fait partie). Il y a quelque chose de très adolescent dans tout cela. Mais c'est bien ce à quoi fait penser cette période de consommation furieuse d'énergie depuis le XIXe siècle : une sorte de grande crise d'adolescence de l'humanité, qui finira bien par se clore (espérons de manière moins violente que pour James Dean) (qui était d'ailleurs... bisexuel ?)
Vous parlez de données indépendantes de notre volonté humaine, des limites que vous opposez au fantasme d'une existence autre. Je ne connais pas de données universelles et immuables distribuables à foison, comme on distribue des bonbons sucrés. Mais il y a bien une "donnée" dans votre texte, un élément qui conditionne votre réponse : ce manque d'imagination qui caractérise la pensée de celles et ceux qui savent, et que je lis à travers la foi aveugle que vous semblez avoir pour votre propre voix (je dis foi et non confiance, en cela que vous citez des références philosophiques et théologiques exigeantes, comme s'il vous fallait être armé(e) d'une pensée qui attesterait de la puissance de la votre, et nous enlèverait de la tête l'idée de vous contredire). Ma réponse est nourrie par la conclusion de votre argumentaire : vous finissez en rabaissant l'adolescence à une étape honteuse alors qu'il s'agit d'un moment important où l'être s'invente et s'expérimente, et dont il faudrait cesser d'avoir peur. Et vous limitez ainsi la parole de Paul Preciado à celle d'un être capricieux et consumériste (n'est-ce pas ainsi que la société décrit les adolescent.e.s?), ignorant sa propre condition, ignorant ses propres désirs. Vous êtes l'adulte autoritaire qui infantilise celles et ceux que vous ne comprenez pas: des êtres vivants, des êtres qui expérimentent et cherchent, sans se satisfaire d'une vérité portée par une bouche inconnue. Plus particulièrement, je vois les lacunes de votre imagination dans cette dualité sexuelle que vous sollicitez pour limiter le naturel à une opposition de deux êtres, mâle et femelle, parfaitement et totalement distincts, étrangers. Parce que je lis, à travers votre discours, une incapacité à recevoir le vivant dans toute sa complexité, ses paradoxes, ses multiples : le parlé binaire tranche le vivant en deux et le vide de sa substance. Cette humanité que vous décrivez est vide, déjà morte, dans l'attente d'être remplie par un autre, ignorant sa propre force, sa propre richesse. Pire, cette dualité sexuelle et naturelle n'est rien d'autre qu'une binarité hétéro-patriarcale, une dualité qui permet de justifier des sociétés violentes, où le mâle existe pour remplir la femelle. Ou l'un est souverain et donne sa raison d'être à l'autre, en l'exploitant. Ou l'humain à droit sur la nature. Ou l'humain juge, tue, pille : parce qu'il est souverain, parce qu'il est duel, opposé à un corps étranger qu'il est en droit de posséder et de consommer. Votre dualité sexuelle n'est pas une rencontre, ni avec l'autre, ni avec la nature : c'est une bataille, une guerre qui impose ses codes binaires et qui se justifie en usant d'une essence naturelle fantasmée. C'est une dualité qui consomme et dévore, parce qu'elle n'est capable ni d'être "un", capable ni d'être "autre". En ouverture, voici ma réponse à votre voix catholique pour votre temps, un temps qui n'est pas mien et qui n'est pas notre : par votre verbe, vous nier avec éloquence et politesse l'existence des êtres qui ne vivent pas dans cette dualité et qui pourtant ont un corps, une vie, des désirs, des craintes, des rêves. Pire, vous avez recours à l'argument d'une simplicité déconcertant pour justifier une dualité stigmatisante : celle d'un prétendu humain fondamental qu'il faudrait retrouver, un humain pur, antérieur au "plastique". Ce que vous m'avez donné à lire ici, ce n'est pas l'expression de lois naturelles que des êtres comme Paul ou moi refuseraient de voir : ce sont vos lois, votre voix, votre volonté. S'il vous convient de porter ces lois sur vos épaules et de vous limiter à celles-ci, n'ayez pas la prétention de croire qu'elles sont autres choses que votre pensée, votre croyance, votre culture. Et enfin : vous voulez en venir où, avec votre remarque concernant James Dean? Soudainement, vos mots ne sont plus sûrs, votre discours se tait alors même qu'on comprend sans difficulté ce que vous voulez dire sans oser le dire : pourquoi ne pas l'exprimer complètement?
@@m.canova8330 Bonjour, merci pour votre longue réponse argumentée.C'est intéressant pour moi de pouvoir lire une réaction développée, sachant que comme vous l'avez très bien relevé, les fondements sur lesquels repose la pensée que je présente ici sont radicalement autres que ceux qui portent la pensée de cette chaine (et d'une large majorité de ses auditeurs). Arriverons-nous à trouver un langage commun ? Je vous propose d'aller à l'essentiel pour ne pas vous noyer dans un message interminable : - Vous écrivez "Je ne connais pas de données universelles et immuables". Je vous réponds que les lois de la nature sont des données universelles et immuables, indépendantes de la volonté humaine. ce ne sont pas "mes lois", ni celles de qui que ce soit, elles nous sont données, c'est simplement ainsi. La seule entorse à ces lois se nomment "miracles", c'est-à-dire une intervention directe de Dieu, qui "courtcircuite" les lois qu'Il a fixées pour, l'espace d'une brève intervention, nous manifester son amour de manière plus éclatante que d'ordinaire. Notre époque repose à la foi sur la négation du miracle divin (le XIXe siècle y est pour beaucoup) et sur la certitude que l'être humain est capable de miracles, c'est-à-dire de s'abstraire des lois naturelles, ou de vivre comme si elles n'existaient pas. A mes yeux, c'est pure folie, et le point d'interrogation final de mon message était sincère : je ne sais pas si l'humanité moderne ira jusqu'à sa propre autodestruction, ou si elle sera capable de s'arrêter avant. Les questions de genre sont anecdotiques ici, c'est simplement un signe, particulièrement visible actuellement, de la privation de contact avec des réalités fondamentales par les personnes qui tiennent les milieux intellectuels et culturels. -Sur la dualité sexuelle : c'est un débat que j'ai déjà eu ailleurs sur cette chaine, et voici les arguments que je peux vous proposer : la dualité sexuelle est une donnée naturelle fondamentale, sur laquelle nous avons à construire nos vies. Elle fait partie de ces "lois" dont il était question plus haut, et nous n'avons aucune prise réelle sur elle. Chacun, nous sommes nés de l'union d'un homme et d'une femme, aussi artificialisée qu’ait pu être cette union. Comme tout ce qui nous est donné, nous pouvons accueillir tout cela avec gratitude, ou passer notre vie à protester contre. De mon point de vue, cette dualité est un don, qui ouvre sur un mystère vertigineux, et j'en suis très heureux. Vous dites parler au nom de la diversité. Je ne parviens pas à comprendre en quoi le dualisme sexuel s'opposerait à la diversité. Il y a les couleurs primaires, et les nuances infinies qui en jaillissent. Quel serait l'antagonisme ? En revanche, nier la réalité biologique fait entrer dans une logique de guerre avec la nature, dans laquelle l'homme ne sort jamais vainqueur. Les théories prétendant que tout ou presque est construction sont dans cette logique de guerre, avec en toile de fond cette idée "mirandolienne" que l'être humain est plastique à souhait. Vrai en imagination, faux dans la réalité, et l'imagination n'est jamais supérieure à la réalité, le réel est toujours au-delà de tout ce que nous pouvons en comprendre et en percevoir. Je me permets une parenthèse : pour une personne athée, la réalité est effectivement étouffante, et l'imagination peut être un refuge agréable. Mais personne n'est tenu d'être athée aujourd'hui, Dieu merci ! Même si le passage à l'école publique laisse peu de chance d'être autre chose, avec l'esprit de propagande qui y règne. Je termine sur l'adolescence : invention très récente ! Dans un monde de transmission, cela n'existe pas. Il n'y a que dans le monde utopique qu'on a besoin de "se chercher" ainsi. Partout ailleurs, on marche sur les pas des aînés, et la vie est bien plus douce. La crise d'adolescence est liée à notre époque.
C'est tellement méprisant de votre part de parler "petit fantasme" ou encore d'adolescence. Renseignez il y a toujours existé des personnes transgenres. En outre, la masculinité et la féminité sont loins d'être des données naturelles, vous avez l'air intelligent et donc je suis sûre que vous n'êtes pas sans savoir que nombreuses sont les cultures envisageants plus de 2 genres !
Bonjour, Votre second message nous laisse entrapercevoir davantage le fond de votre pensée où s'énonce un jugement de ce qui n'entre pas dans vos critères. J'avais trouvé le premier intéressant bien que discutable. Le second traduit une incompréhension féroce pour des gens dont la vie - et le corps - ne peut pas se satisfaire d'un ´mode de pensée ´ officiel. Comment intégrez-vous à votre manière de voir les choses des personnes qui avec une intense souffrance ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Pour un Paul Preciado - personnalité exceptionnelle -, combien de gens ont eu, ont, et auront, à vivre cette fêlure identitaire qui ôte tout sens à la vie. Votre voix est le reflet d'un dogme, et vous ne percevez pas les nuances de ces questions évoquées par Preciado. Sa parole est une parole philosophique qui pousse une société dans ses retranchements en voulant élargir la notion de 'citoyens' à des gens qui en sont privées (parce qu'ils ont changé de sexe, parce qu'ils ont fui leur pays....) Biensûr il y a un paradoxe à vouloir bousculer ce qui semble une évidence (homme/femme-pénis/utérus) mais penser la marge invite non seulement à pouvoir prendre en compte ou libérer la parole de ceux pour qui la vie est un étau, mais aussi à réenrichir lle jeu des catégories connues, Les lois naturelles dont vous parlez n'ont jamais été pisées une fois pour toutes. La science ne cesse de les remettre en question. Ces ´lois' telles qu'elles sont édictées naissent toujours d'un point de vue, d'un discours, d'un état des connaissances à un moment x (ce que précisément l'on nomme épistémologie). J'ai été choquée à mon tour par l'usage que vous faites du mot adolescence et la comparaison que vous établissez. Dans certaines tribus indiennes le 'queer', le ´ni homme ni femme ´, était reconnu et considéré comme un être magique. Ils avaient su voir ce que vous contestez. L'aspect dogmatique et normatif des religions est leur échec.
🐺 Une minute c'est évidemment à eu lieu lors d'une manifestation non qui était c'est individu ? Parce la majorité des gens du genre ou du sexe en on rien à carré en tout les cas en occident !
Intéressant, mais parsemé d'inexactitudes, de sophismes, de sociologismes et de négation des sciences naturelles. Mais bon, venant de « Paul B Preciado », rien de si étonnant.
Sur l'inexactitude des sciences naturelles....... je reste constamment effarée par cette opposition faite par certains comme ici entre sciences et subjectivité. D'une part la science est un corps vivant, en constante évolution et réinterprétation, charriant ses propres contradictions, certitudes, revirements..... c'est méconnaître la science que de penser autrement.
C'est vraiment très positif de discuter de tout ça. Ça fait du bien de réfléchir à ces problèmes. Quand on en parle pas ca reste pour les mâles blancs cis genre des zones aveugles des zones de non droit, peu investies et qui prennent des allures étranges: des zones etrangeres . Peu de monde en parle Dans le monde et aussi dans le monde des entreprises. Et bien sûr ces problèmes ne sont pas des zones etrangeres ou de non droits..ce sont des sujets dont nous sommes collectivement responsables et notamment les hommes blancs cis genre, nous qui avons les cartes en mains pour nous éduquer et apprendre. Pas facile d'apprendre/ de comprendre /d'écouter des expériences radicalement différentes de la nôtre propre?
Je suis un homme blanc hétérosexuel. Plus jeune, je ne souhaitais pas comme pleins d’autres, que l’on m’identifie comme ça. Cela ne correspondait pas à mon vécu et encore moins à mes idées égalitaires des individus. C’est après mon premier voyage humanitaire en Afrique que j’ai repensé les choses. C’était criant! Il fallait que j’accepte cette identifiant, tout du moins dans plusieurs contextes pour ne pas nier l’histoire et l’actuel. Ne pas rabaisser des communautés. J’ai des amis guinéens qui m’avaient dit à l’époque « toi, tu n’es pas responsable, mais t’es ancêtres le sont. Il ne faut plus que cela se reproduise » (dans des termes très proches). Ça a été libérateur. Et je me suis posé des questions sur ma place privilégiée. Par la suite, j’ai oeuvré une nouvelle fois en Afrique, et pendant plusieurs années dans le monde de l’handicap mentale. J’ai appris à me servir plusieurs fois de mes privilèges pour imposer la place et l’écoute dont beaucoup trop d’individus et de communautés n’arrivent pas à avoir. Je pense que cette acception de cette identité, dans certains contextes, doit amener à pouvoir retourner les rapports de forces.
Merci beaucoup pour votre émission, un énorme merci aussi à Paul B. Preciado.
Les RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION sont extrêmement intéressantes et complètes. Merci Beaucoup
Mon épisode préféré à date... Tellement intéressant!
Un entretien vraiment intéressant. Merci beaucoup !
Merci beaucoup se cours et les réflexions ici présentes, mon réellement fais beaucoup de bien, j'étais un peu pommé j'y vois un peu plus claire, encore merci.
Wow, soufflé par la clairvoyance de cet interview ! C'est tellement juste, bien vu.
Passionnant! Merci Victoire pour cette entrevue
L’hétérosexualité aussi système politique, ça se défend. Et la maternité a sa part de construction sociale. Mais tomber enceinte, c’est pas naturel. Lol un état de nature, un comportement guidé par le genre, un instinct maternel, existe chez les animaux, mais aurait complètement disparu chez les hominidés? Qu’on nous explique alors comment ces disparitions?
Ce cher Paul nous dit que la planète vit sa plus grande révolution etc. Dans les médias, à l’université, sans doute. Mais force est de constater qu’à ce jour, ces nouvelles manières de voir n’enthousiasment qu’une certaine bourgeoisie urbaine qui ne fait quasi pas d’enfants. Et on verra les résultats électoraux dans les prochaines années.. Parce que tout ça devrait se terminer par Le meilleur des mondes, ou par un réveil conservateur extrêmement dur.
Il veut dire que tomber enceinte comme tout état d'un corps vivant n'est jamais 100% naturel. Ou plutôt que c'est à la fois 100% naturel et 100% culturel. Tomber enceinte est le résultat d'influences "naturelles" tout autant que "culturelles" et politiques. Et cela vaut aussi chez les autres animaux.
Il faut faire attention avec les étiquettes. En effet à vouloir mettre trop d'étiquettes à chacun, ensuite c'est une incitation à la stigmatisation. Beaucoup souffrent d'être caricaturés par la masse par rapport à leur être, je ne suis pas certain de mettre des étiquettes encore plus que le genre binaire (qui déjà est très stigmatisant, on le voit bien avec la place de la femme largement trop méprisée dans notre société).
dommage que vous éludiez le problème culturel dans l'agression vécue par Julia, c'est à dire des hommes non blancs musulmans - puisque vous précisez systématiquement homme blanc cis-genre / femme noire etc.... ! ça n'est absolument pas anodin dans l'agression que Julia a subi
cf cet article de Marianne sur le sujet : www.marianne.net/societe/agression-transphobe-julia-paris
Mmmmh femonationalisme, être féministe et raciste youhou super vie
@@luge5819 pas vraiment c est surtout que le feminisme devrait jeter un œil du côté des femmes qui vivent dans des quartiers où elles subissent en effet l oppression d hommes pour le coup racisés et musulmans (si préférable je peux ajouter extrémiste mais en fait ça n à rien d un extrême, c est tout simplement une autre culture).
Ce n est pas les aider, et nous aider toustes, que d ignorer ce problème. En travaillant dans ces quartiers avec ces femmes vous réaliserez vite l oubli ou le mépris de la classe intellectuelle progressiste - de gauche pour résumer -, à leur égard, trop effrayée d’être justement tamponnée de facho nationaliste etc.
C est malheureux mais ce genre de commentaire systématique des qu on évoque cette question, et le déni global de la situation d’enfermement de ces femmes permet juste à la situation de continuer à s’envenimer et aux nationalistes, comme aux islamistes, de s installer un peu mieux.
C'est cela oui, naturaliser une misogynie plus forte en fait culturel c'est pas du tout être une fasciste hein 😭
Va lire Verges et reviens après si tu veux, d'ici là parle pas des femmes que tu connais pas, ni des cultures que tu ne connais pas
@@luge5819 c est lu ! Même vue en conf ! Interessante, militante, raciste aussi .
Dans tous les cas ce sont des questions intéressantes à réfléchir collectivement . Avoir lu Verges Paul B Harraway n’empêche pas de se poser des questions et de ne pas être d accord avec tout.
Mdr ba alors t es juste raciste et pro fascisme, déçue d'avoir perdu mon temps à t ecrire
Mercy.
Sans contrefaçon...
Comment peut-on encore avoir envie de baiser avec un homme quand on sait comme ils parlent de nous entre eux ?
C est clair ! Je suis en couple depuis 14 ans mais si j apprenais qu il parle comme ça de moi 🤮
ça dépend des cas!!!
Je me permets ici une analyse un peu plus globale que ce que propose l'invité. Depuis le XIXe siècle, l'humanité utilise de manière massive les énergies fossiles, ce qui a modifié de manière absolument considérable sa capacité de transformation du monde. (Je renvoie aux travaux de vulgarisation de Jean-Marc Jancovici pour les personnes qui voudraient le détail du développement et les données sourcées)
L'énergie fossile est une sorte d'épargne énergétique constituée par la planète au long des millénaires passés. Auparavant, l'humanité n'utilisait que des formes d'énergies inscrites dans les cycles naturels (vent, eau, force animale, et bien sur, ses propres muscles), ce qui donnait des capacités de transformations du monde proportionnées aux cycles naturels. Avec la découverte des énergies fossiles, c'est la mise à portée de l'humanité de capacités de transformation totalement disproportionnées par rapport aux cycles naturels.
Cette utilisation massive a conduit à un détachement croissant des êtres humains de certaines réalités fondamentales (par exemple : le travail agricole, qui a été l'occupation majeure de l'immense majorité de l'humanité depuis le commencement, et qui est aujourd'hui inconnu à la quasi-totalité d'entre nous.)
Si les formes de pensée portées par l'invité ont pu se développer, c'est uniquement grâce à cela. L'abondance énergétique et les capacités actuelles de transformation du monde donnent l'impression que l’humanité peut s'abstraire de toutes les données naturelles qui conditionnent son existence, et parmi elles : la dualité sexuelle.
En toile de fond du déploiement de ces formes de pensée, il y a un fond religieux, des formes de gnose qui ont pris au cours de l'histoire différents aspects, et dont j'ai tendance à penser qu'elles se sont reconfigurées sous des formes sécularisée dans les divers courants de la "déconstruction". (C'est ce que pense également Jean-François Braunstein (voir "La philosophie devenue folle"), et j'indiquerai à l'appui de cette thèse la brillante étude d'Henri de Lubac, La postérité spirituelle de Joachim de Flore, même si c'est une lecture très exigeante pour qui n'a pas un minimum de bagage philosophique et théologique.)
Ce que cette forme de pensée ne voit pas (ou ne veut pas voir), c'est que les lois naturelles sont des données, indépendantes de la volonté humaine.
L'utopie d'une humanité entièrement "plastique", libérée de tout limitation (cf Pic de La Mirandole), se heurtera toujours à certaines de ces lois, que l'on ne pourra jamais que provisoirement "neutraliser", le temps de l'accomplissement d'un petit fantasme (ne plus être "limité" par son sexe de naissance en fait partie).
Il y a quelque chose de très adolescent dans tout cela. Mais c'est bien ce à quoi fait penser cette période de consommation furieuse d'énergie depuis le XIXe siècle : une sorte de grande crise d'adolescence de l'humanité, qui finira bien par se clore (espérons de manière moins violente que pour James Dean) (qui était d'ailleurs... bisexuel ?)
Vous parlez de données indépendantes de notre volonté humaine, des limites que vous opposez au fantasme d'une existence autre. Je ne connais pas de données universelles et immuables distribuables à foison, comme on distribue des bonbons sucrés. Mais il y a bien une "donnée" dans votre texte, un élément qui conditionne votre réponse : ce manque d'imagination qui caractérise la pensée de celles et ceux qui savent, et que je lis à travers la foi aveugle que vous semblez avoir pour votre propre voix (je dis foi et non confiance, en cela que vous citez des références philosophiques et théologiques exigeantes, comme s'il vous fallait être armé(e) d'une pensée qui attesterait de la puissance de la votre, et nous enlèverait de la tête l'idée de vous contredire).
Ma réponse est nourrie par la conclusion de votre argumentaire : vous finissez en rabaissant l'adolescence à une étape honteuse alors qu'il s'agit d'un moment important où l'être s'invente et s'expérimente, et dont il faudrait cesser d'avoir peur. Et vous limitez ainsi la parole de Paul Preciado à celle d'un être capricieux et consumériste (n'est-ce pas ainsi que la société décrit les adolescent.e.s?), ignorant sa propre condition, ignorant ses propres désirs. Vous êtes l'adulte autoritaire qui infantilise celles et ceux que vous ne comprenez pas: des êtres vivants, des êtres qui expérimentent et cherchent, sans se satisfaire d'une vérité portée par une bouche inconnue.
Plus particulièrement, je vois les lacunes de votre imagination dans cette dualité sexuelle que vous sollicitez pour limiter le naturel à une opposition de deux êtres, mâle et femelle, parfaitement et totalement distincts, étrangers. Parce que je lis, à travers votre discours, une incapacité à recevoir le vivant dans toute sa complexité, ses paradoxes, ses multiples : le parlé binaire tranche le vivant en deux et le vide de sa substance. Cette humanité que vous décrivez est vide, déjà morte, dans l'attente d'être remplie par un autre, ignorant sa propre force, sa propre richesse.
Pire, cette dualité sexuelle et naturelle n'est rien d'autre qu'une binarité hétéro-patriarcale, une dualité qui permet de justifier des sociétés violentes, où le mâle existe pour remplir la femelle. Ou l'un est souverain et donne sa raison d'être à l'autre, en l'exploitant. Ou l'humain à droit sur la nature. Ou l'humain juge, tue, pille : parce qu'il est souverain, parce qu'il est duel, opposé à un corps étranger qu'il est en droit de posséder et de consommer.
Votre dualité sexuelle n'est pas une rencontre, ni avec l'autre, ni avec la nature : c'est une bataille, une guerre qui impose ses codes binaires et qui se justifie en usant d'une essence naturelle fantasmée. C'est une dualité qui consomme et dévore, parce qu'elle n'est capable ni d'être "un", capable ni d'être "autre".
En ouverture, voici ma réponse à votre voix catholique pour votre temps, un temps qui n'est pas mien et qui n'est pas notre : par votre verbe, vous nier avec éloquence et politesse l'existence des êtres qui ne vivent pas dans cette dualité et qui pourtant ont un corps, une vie, des désirs, des craintes, des rêves. Pire, vous avez recours à l'argument d'une simplicité déconcertant pour justifier une dualité stigmatisante : celle d'un prétendu humain fondamental qu'il faudrait retrouver, un humain pur, antérieur au "plastique".
Ce que vous m'avez donné à lire ici, ce n'est pas l'expression de lois naturelles que des êtres comme Paul ou moi refuseraient de voir : ce sont vos lois, votre voix, votre volonté. S'il vous convient de porter ces lois sur vos épaules et de vous limiter à celles-ci, n'ayez pas la prétention de croire qu'elles sont autres choses que votre pensée, votre croyance, votre culture.
Et enfin : vous voulez en venir où, avec votre remarque concernant James Dean? Soudainement, vos mots ne sont plus sûrs, votre discours se tait alors même qu'on comprend sans difficulté ce que vous voulez dire sans oser le dire : pourquoi ne pas l'exprimer complètement?
@@m.canova8330 Bonjour, merci pour votre longue réponse argumentée.C'est intéressant pour moi de pouvoir lire une réaction développée, sachant que comme vous l'avez très bien relevé, les fondements sur lesquels repose la pensée que je présente ici sont radicalement autres que ceux qui portent la pensée de cette chaine (et d'une large majorité de ses auditeurs). Arriverons-nous à trouver un langage commun ?
Je vous propose d'aller à l'essentiel pour ne pas vous noyer dans un message interminable :
- Vous écrivez "Je ne connais pas de données universelles et immuables". Je vous réponds que les lois de la nature sont des données universelles et immuables, indépendantes de la volonté humaine. ce ne sont pas "mes lois", ni celles de qui que ce soit, elles nous sont données, c'est simplement ainsi.
La seule entorse à ces lois se nomment "miracles", c'est-à-dire une intervention directe de Dieu, qui "courtcircuite" les lois qu'Il a fixées pour, l'espace d'une brève intervention, nous manifester son amour de manière plus éclatante que d'ordinaire.
Notre époque repose à la foi sur la négation du miracle divin (le XIXe siècle y est pour beaucoup) et sur la certitude que l'être humain est capable de miracles, c'est-à-dire de s'abstraire des lois naturelles, ou de vivre comme si elles n'existaient pas.
A mes yeux, c'est pure folie, et le point d'interrogation final de mon message était sincère : je ne sais pas si l'humanité moderne ira jusqu'à sa propre autodestruction, ou si elle sera capable de s'arrêter avant. Les questions de genre sont anecdotiques ici, c'est simplement un signe, particulièrement visible actuellement, de la privation de contact avec des réalités fondamentales par les personnes qui tiennent les milieux intellectuels et culturels.
-Sur la dualité sexuelle : c'est un débat que j'ai déjà eu ailleurs sur cette chaine, et voici les arguments que je peux vous proposer : la dualité sexuelle est une donnée naturelle fondamentale, sur laquelle nous avons à construire nos vies. Elle fait partie de ces "lois" dont il était question plus haut, et nous n'avons aucune prise réelle sur elle. Chacun, nous sommes nés de l'union d'un homme et d'une femme, aussi artificialisée qu’ait pu être cette union.
Comme tout ce qui nous est donné, nous pouvons accueillir tout cela avec gratitude, ou passer notre vie à protester contre. De mon point de vue, cette dualité est un don, qui ouvre sur un mystère vertigineux, et j'en suis très heureux.
Vous dites parler au nom de la diversité. Je ne parviens pas à comprendre en quoi le dualisme sexuel s'opposerait à la diversité. Il y a les couleurs primaires, et les nuances infinies qui en jaillissent. Quel serait l'antagonisme ?
En revanche, nier la réalité biologique fait entrer dans une logique de guerre avec la nature, dans laquelle l'homme ne sort jamais vainqueur. Les théories prétendant que tout ou presque est construction sont dans cette logique de guerre, avec en toile de fond cette idée "mirandolienne" que l'être humain est plastique à souhait. Vrai en imagination, faux dans la réalité, et l'imagination n'est jamais supérieure à la réalité, le réel est toujours au-delà de tout ce que nous pouvons en comprendre et en percevoir.
Je me permets une parenthèse : pour une personne athée, la réalité est effectivement étouffante, et l'imagination peut être un refuge agréable. Mais personne n'est tenu d'être athée aujourd'hui, Dieu merci ! Même si le passage à l'école publique laisse peu de chance d'être autre chose, avec l'esprit de propagande qui y règne.
Je termine sur l'adolescence : invention très récente ! Dans un monde de transmission, cela n'existe pas. Il n'y a que dans le monde utopique qu'on a besoin de "se chercher" ainsi. Partout ailleurs, on marche sur les pas des aînés, et la vie est bien plus douce. La crise d'adolescence est liée à notre époque.
C'est tellement méprisant de votre part de parler "petit fantasme" ou encore d'adolescence. Renseignez il y a toujours existé des personnes transgenres. En outre, la masculinité et la féminité sont loins d'être des données naturelles, vous avez l'air intelligent et donc je suis sûre que vous n'êtes pas sans savoir que nombreuses sont les cultures envisageants plus de 2 genres !
Bonjour,
Votre second message nous laisse entrapercevoir davantage le fond de votre pensée où s'énonce un jugement de ce qui n'entre pas dans vos critères.
J'avais trouvé le premier intéressant bien que discutable. Le second traduit une incompréhension féroce pour des gens dont la vie - et le corps - ne peut pas se satisfaire d'un ´mode de pensée ´ officiel. Comment intégrez-vous à votre manière de voir les choses des personnes qui avec une intense souffrance ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Pour un Paul Preciado - personnalité exceptionnelle -, combien de gens ont eu, ont, et auront, à vivre cette fêlure identitaire qui ôte tout sens à la vie. Votre voix est le reflet d'un dogme, et vous ne percevez pas les nuances de ces questions évoquées par
Preciado. Sa parole est une parole philosophique qui pousse une société dans ses retranchements en voulant élargir la notion de 'citoyens' à des gens qui en sont privées (parce qu'ils ont changé de sexe, parce qu'ils ont fui leur pays....)
Biensûr il y a un paradoxe à vouloir bousculer ce qui semble une évidence (homme/femme-pénis/utérus) mais penser la marge invite non seulement à pouvoir prendre en compte ou libérer la parole de ceux pour qui la vie est un étau, mais aussi à réenrichir lle jeu des catégories connues,
Les lois naturelles dont vous parlez n'ont jamais été pisées une fois pour toutes. La science ne cesse de les remettre en question. Ces ´lois' telles qu'elles sont édictées naissent toujours d'un point de vue, d'un discours, d'un état des connaissances à un moment x (ce que précisément l'on nomme épistémologie).
J'ai été choquée à mon tour par l'usage que vous faites du mot adolescence et la comparaison que vous établissez.
Dans certaines tribus indiennes le 'queer', le ´ni homme ni femme ´, était reconnu et considéré comme un être magique. Ils avaient su voir ce que vous contestez.
L'aspect dogmatique et normatif des religions est leur échec.
🐺 Une minute c'est évidemment à eu lieu lors d'une manifestation non qui était c'est individu ? Parce la majorité des gens du genre ou du sexe en on rien à carré en tout les cas en occident !
Intéressant, mais parsemé d'inexactitudes, de sophismes, de sociologismes et de négation des sciences naturelles.
Mais bon, venant de « Paul B Preciado », rien de si étonnant.
Sur l'inexactitude des sciences naturelles.......
je reste constamment effarée par cette opposition faite par certains comme ici entre sciences et subjectivité. D'une part la science est un corps vivant, en constante évolution et réinterprétation, charriant ses propres contradictions, certitudes, revirements..... c'est méconnaître la science que de penser autrement.