Je suis en désaccord quant aux remarques sur la perception, la mémoire, les fonctions motrices, etc. Beaucoup de choses sont dites par la psychanalyse sur ces fonctions du moi, et ce, depuis déjà bien longtemps. Il n'est pas question que de ce qui est infiltré par la sexualité mais aussi de la constitution de ces fonctions elles-mêmes. D'autre part négliger l'importance de la destructivité et de la pulsion de mort c'est oublier le tournant de 1920 engageant la seconde théorie des pulsions ainsi que la seconde topique.
Je pense que c'est une erreur de dire qu'il n'y a pas de réfutabilité. Le fait est que la psychanalyse s'est elle-même réfutée sur certains points dans le temps. On est dans les approches qualitatives... Faut-il exclure de la science tout ce qui n'est pas chiffré ? Je doute qu'on y gagne au change.
En effet, je suis de cet avis. Mais au-delà de cette approche là son discours à ce sujet semble basé sur la science positiviste qui est à l'heure actuelle délaissée dans de nombreux contextes / domaines et qui est en tout cas hors sujet dans de nombreux autres disciplines (comme la psychanalyse ou la physique quantique comme il a pu préciser). Le paradigme des sciences complexes au sens d'Edgar Morin et de bien d'autres semblerait plus en adéquation pour parler de la scientificité véritable de la psychanalyse.
@david Il n’a pas sous-entendu ça, c’est précisément le contraire il dit stop aux clivages (tout quali, tout quanti c’est un clivage) aussi bien dans la psychanalyse que dans les sciences dites exactes.
1. la réfutabilité de popper est déjà en elle-même un critère très discutable épistémologiquement parlant car renvoyant à un progrès technique et matérialiste inéluctable au fondement même de la science contemporaine. 2. de toute façon aujourd'hui les critères de réfutabilité et de prédicatbilité sont très largement dépassés par les effets des productions scientifiques en ce qui concerne la place de l'homme dans ce système. l'important ici et c'est très bien souligné, c'est que le regard de la psychanalyse est une recherche d'intelligibilité de l'inconscient, ce qui en a toujours fait une alternative intéressante aux dérives de la science.
Je suis en désaccord quant aux remarques sur la perception, la mémoire, les fonctions motrices, etc. Beaucoup de choses sont dites par la psychanalyse sur ces fonctions du moi, et ce, depuis déjà bien longtemps.
Il n'est pas question que de ce qui est infiltré par la sexualité mais aussi de la constitution de ces fonctions elles-mêmes. D'autre part négliger l'importance de la destructivité et de la pulsion de mort c'est oublier le tournant de 1920 engageant la seconde théorie des pulsions ainsi que la seconde topique.
Je pense que c'est une erreur de dire qu'il n'y a pas de réfutabilité. Le fait est que la psychanalyse s'est elle-même réfutée sur certains points dans le temps.
On est dans les approches qualitatives... Faut-il exclure de la science tout ce qui n'est pas chiffré ? Je doute qu'on y gagne au change.
En effet, je suis de cet avis. Mais au-delà de cette approche là son discours à ce sujet semble basé sur la science positiviste qui est à l'heure actuelle délaissée dans de nombreux contextes / domaines et qui est en tout cas hors sujet dans de nombreux autres disciplines (comme la psychanalyse ou la physique quantique comme il a pu préciser).
Le paradigme des sciences complexes au sens d'Edgar Morin et de bien d'autres semblerait plus en adéquation pour parler de la scientificité véritable de la psychanalyse.
@david Il n’a pas sous-entendu ça, c’est précisément le contraire il dit stop aux clivages (tout quali, tout quanti c’est un clivage) aussi bien dans la psychanalyse que dans les sciences dites exactes.
1. la réfutabilité de popper est déjà en elle-même un critère très discutable épistémologiquement parlant car renvoyant à un progrès technique et matérialiste inéluctable au fondement même de la science contemporaine. 2. de toute façon aujourd'hui les critères de réfutabilité et de prédicatbilité sont très largement dépassés par les effets des productions scientifiques en ce qui concerne la place de l'homme dans ce système. l'important ici et c'est très bien souligné, c'est que le regard de la psychanalyse est une recherche d'intelligibilité de l'inconscient, ce qui en a toujours fait une alternative intéressante aux dérives de la science.
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