Azul ! Il faudrait aussi penser aux méthodes de sécurisation des oliveraies contre les incendies ravageurs qui détruisent, en quelques minutes, les efforts de siècles sinon de décennies de travail. A mon avis, il faudrait entourer ces oliveraies de véritables barrières anti-incendie, "selon les normes", constituées de rangées de cèdres et de figues de barbarie. Ces barrières protégeraient aussi les oliveraies contre les vents forts. Bonne continuation. Thanmirth.
Une bonne rencontre mais on aurait bien voulu voir le verger oléicole en question. Ce qui m’intéresse moi c’est aussi le mode de conduite de la plantation des ces oliviers sur les 3 hectares dédiés, étude du sol, banquettes ou restanques, demi lune, amendements, labour ou binage, variétés, pollinisation croisée, biodiversité, matière organique, irrigation d’appoint, etc …
@ Ahmed Zizi, en réfléchissant il me vient une question pour toi le spécialiste de l’olivier, la voici : Pour les terrains pentus de Kabylie que nous réservons souvent et de préférence à la plantation d’oliviers, est-ce que la greffe « en tête » des plants ne seraient pas plus indiquée afin de relever au maximum le point de greffe en hauteur. Pourquoi ? Tout simplement pour permettre à l’arbre d’épouser davantage le relief naturel du terrain sans risque d’un affranchissement du greffon mais également pour permettre un meilleur futur ancrage par l’émission possible et probable de nouvelles racines du côté de l’amont. Autre avantage, en créant par la suite un soutènement du côté aval, un relèvement par terrassement ou lissage du terrain sera beaucoup plus possible si le point de greffe se trouve haut sur le tronc. Donc pour résumer : un plant plus adapté au relief difficile, un aménagement cultural adéquat à venir plus aisé.
@ Exactement Ahmed, la greffe dite « en tête » est souvent pratiquée pour les agrumiers cultivés en pot afin de leur créer un tronc rehaussé et décoratif. Pour l’olivier des terrains pentus, le but est de lui créer de meilleures conditions d’enracinement sans grand chamboulement du terrain accidenté. Au fur et à mesure de son ancrage racinaire haut (côte montagne) et de sa croissance on pourra alors travailler la partie basse en rééquilibrant le niveau du sol en installant un renfort d’aval au moyen d’un muret de pierres sèches disponibles pratiquement partout. Il me semble qu’il serait judicieux d’en parler à un pépiniériste greffeur afin de tenter l’expérience ne serait-ce que pour le premier stade de l’opération ? Jardinement votre.
Azul ! Il faudrait aussi penser aux méthodes de sécurisation des oliveraies contre les incendies ravageurs qui détruisent, en quelques minutes, les efforts de siècles sinon de décennies de travail. A mon avis, il faudrait entourer ces oliveraies de véritables barrières anti-incendie, "selon les normes", constituées de rangées de cèdres et de figues de barbarie. Ces barrières protégeraient aussi les oliveraies contre les vents forts. Bonne continuation. Thanmirth.
Thanmirth
Bonjour je suis d accord pour ces bonnes pratiques mais exporter c bien à condition de la trouver chez nous à des prix raisonnables
Une bonne rencontre mais on aurait bien voulu voir le verger oléicole en question. Ce qui m’intéresse moi c’est aussi le mode de conduite de la plantation des ces oliviers sur les 3 hectares dédiés, étude du sol, banquettes ou restanques, demi lune, amendements, labour ou binage, variétés, pollinisation croisée, biodiversité, matière organique, irrigation d’appoint, etc …
Très bientôt
@ Ahmed Zizi, en réfléchissant il me vient une question pour toi le spécialiste de l’olivier, la voici :
Pour les terrains pentus de Kabylie que nous réservons souvent et de préférence à la plantation d’oliviers, est-ce que la greffe « en tête » des plants ne seraient pas plus indiquée afin de relever au maximum le point de greffe en hauteur. Pourquoi ?
Tout simplement pour permettre à l’arbre d’épouser davantage le relief naturel du terrain sans risque d’un affranchissement du greffon mais également pour permettre un meilleur futur ancrage par l’émission possible et probable de nouvelles racines du côté de l’amont. Autre avantage, en créant par la suite un soutènement du côté aval, un relèvement par terrassement ou lissage du terrain sera beaucoup plus possible si le point de greffe se trouve haut sur le tronc.
Donc pour résumer : un plant plus adapté au relief difficile, un aménagement cultural adéquat à venir plus aisé.
@RougePommier
C'est génial. Ainsi, le point de greffe sera adapté au pourcentage de la pente cad à l'inclinaison
@ Exactement Ahmed, la greffe dite « en tête » est souvent pratiquée pour les agrumiers cultivés en pot afin de leur créer un tronc rehaussé et décoratif. Pour l’olivier des terrains pentus, le but est de lui créer de meilleures conditions d’enracinement sans grand chamboulement du terrain accidenté. Au fur et à mesure de son ancrage racinaire haut (côte montagne) et de sa croissance on pourra alors travailler la partie basse en rééquilibrant le niveau du sol en installant un renfort d’aval au moyen d’un muret de pierres sèches disponibles pratiquement partout. Il me semble qu’il serait judicieux d’en parler à un pépiniériste greffeur afin de tenter l’expérience ne serait-ce que pour le premier stade de l’opération ?
Jardinement votre.
La vulgarisation c'est bien, mais réfléchir à un plan de reboisement des grandes surfaces d'olivier c'est mieux.