À quelle heure tu prends les enfants ? | Vivons heureux - ARTE Radio Podcasts
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- เผยแพร่เมื่อ 27 ม.ค. 2022
- Le dernier volet de notre trilogie sur la séparation est consacré aux enfants, à ce qui leur arrive quand le duo parental splitte pour de bon et qu’il faut inventer la vie d'après. On n'a pas forcément tous la fantaisie ni les moyens de se construire un "sépartement", un appartement commun mais séparé, comme le font Romane Bohringer et Philippe Rebbot dans leur joli film “L'amour flou” (2018), et dans la série qui a suivi.
Alors, Delphine Saltel préfère centrer cet épisode sur le mode de garde encouragé par la loi française depuis 2002 : la “résidence alternée”. La vie découpée en semaines paires ou impaires, les usines à gaz logistiques, les dilemmes éducatifs, et autres tribulations familiales en tous genres que cela entraine. Avant, lors d'une rupture conjugale, les juges aux affaires familiales confiaient la garde à l'un ou l'autre des parents. Dans la très grande majorité des cas, c’était la mère : le père, lui, avait juste un week-end sur deux. Aujourd'hui, on valorise le système plus égalitaire du "une semaine sur deux et la moitié des vacances scolaires", notamment parce qu'il permet aux enfants de garder un lien fort et régulier avec les deux parents. Ça semble mieux pour tout le monde, en tout cas sur le papier. Mais surprise, malgré ce consensus apparent, la résidence alternée n’est pas si répandue que ça. Elle est même minoritaire : d’après les chiffres du dernier recensement de 2020, 12 % seulement des enfants de couples séparés vivent en alternance chez leurs parents. Pourquoi un tel fossé entre le modèle conforme à nos idéaux et nos pratiques réelles ? Et que révèle-t-il ? Il faut aller voir ça de plus près, débusquer ce qui se cache dans les angles morts pour mieux comprendre les défis, les galères et les questions que nous pose cette nouvelle manière de faire famille…
Avec :
- Emilie Biland, sociologue
- Claude Martin, sociologue
- Benoit Hachet, sociologue
- Irène Théry, sociologue
- Reportage dans un centre de médiation familial
- Témoignages de Stéphanie D. , mère divorcée et Mathilde G, qui a vécu en résidence alternée dans son enfance.
Bibliographie :
- Gouverner la vie privée : L’encadrement inégalitaire des séparations conjugales en France et au Québec, Emilie Biland, ENS Editions
- Une semaine sur deux, Comment les parents séparés se réinventent, Benoît Hachet, Les Arènes
- “Etre un bon parent”, une injonction contemporaine, Claude Martin, Presses Ehesp.
- Le démariage, Justice et vie privée, Irène Théry, Editions Odile Jacob
- Au tribunal des couples, Enquête sur les affaires familiales, Collectif Onze, Editions Odile Jacob
Merci aux équipes des centres de médiation Olga Spitzer et à Xavier de la Porte.
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🌿 VIVONS HEUREUX AVANT LA FIN DU MONDE 🌿
Comment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible.
#podcast #couple #séparation
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Une création de Delphine Saltel
Texte, voix, entretiens et montage : Delphine Saltel
Réalisation et mix : Anna Buy
Musiques originales : Arnaud Forest
Illustration : Mathilde Rives
A retrouver sur : www.arteradio.com/son/6167014...
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Merci pour tous ces episodes, on se sent moins seul et un peu moins perdu dans ces épreuves
Très intéressant. Je suis séparée depuis un an, 2 enfants, un de 6, l'autre de 2 ans, nous sommes en résidence alternée, nous vivons dans le même quartier, et c'est très rassurant de pouvoir dialoguer, même si nous ne sommes pas d'accord sur plusieurs choses dans notre vision de l'éducation, nous communiquons beaucoup, nous avons tous les 2 à cœur de mettre les intérêts de nos enfants en priorité, de sorte que nous parvenons les 3 quarts du temps à ne pas avoir d'accrochage devant eux et à garder une ligne commune cohérente.
C'est clair que ça apprend le lâcher prise. Personnellement j'ai beaucoup culpabilisé au moment de me séparer car j'en étais à l'initiative et j'avais le sentiment d'être égoïste et de détruire le foyer que j'avais pourtant souhaité.
En tant qu'enfant de divorcée ayant vécu la violence de mon père et la haine réciproque de mes parents qui ont été destructrices dans ma construction identitaire, je suis très fière d'avoir été en mesure de réussir ma séparation et de préserver l'équilibre de nos enfants, qui vont bien et vivent leur vie d'enfants dans la légèreté. La seule différence c'est qu'ils ont 2 maisons.
Et là Delphine, vous êtes toujours avec le père de vos filles ? Parce qu'entre votre premier volet et maintenant moi j'ai perdu mon couple.... En tous cas merci pour votre travail, je me sens moins seul !🙂 Très sympa, mais ça manque de papas...
Merci beaucoup
J'adore ce podcast
Je suis plutôt d'accord avec pas mal de choses mais la garde alternée n'est pas l'apanage des personnes avec des revenus élevés. Au contraire, que ce soit me concernant ou d'autres femmes dans mon entourage, nous nous sommes retrouvées en situation de précarité à demander des logements sociaux ou à vivre dans un logement trop petit pour pouvoir recevoir nos enfants. Il y en encore beaucoup d'autres angles morts de la garde alternée à découvrir 😉 en tout cas, merci beaucoup pour vos podcasts qui sont très éclairants ✨ et m'amènent à voir les choses différemment 🌈😊
Incroyable, la science c'est bien quand c'est dans notre sens, sinon...
Problème de logistique d horaire
😀👍👍
"Ça m'a appris à les laisser partir." ...
Je trouve que c'est super bien la garde alternée, mes parents on choisit ce mode de garde, c'est parfait car égalitaire, sa ne dérange pas d'avoir plusieurs chez soit, je ne vois pas où est le soucis. Par rapport au faite d'imposer aux parents qui on leurs enfants en garde alternée l'immobilité géographie pendant minimum 10 ans, je trouve sa normal, ni choquant, ni dérangeant, mince à la fin ils on choisit d'avoir des gosses, ils assument jusqu'au bout pour qu'ils soit heureux avec leurs deux parents à côté, c'est logique et humains.
Pffff... c est navrant. Sacrifice de famille au nom de son nombrilisme
Donc si la maman a une opportunité de travailler ailleurs et de gagner plus ,de vivre avec le père de son dernier enfant ,de rejoindre sa famille ,elle refuse parcequ'il y a garde partagée? Oui souvent c'est la mère qui doit se sacrifier parceque la plupart des père ne vont pas se gêner à partir .
Et puis si papa ne s'occupait pas des enfants bein forcément les enfant n'ont pas envie de rester 1 semaine avec lui .
Beaucoup de parents se disputent justement à cause des enfants ,si à cela s’ajoute une profonde mésentente dans le couple il est évident qu’il faut se séparer pour le bien être de tous . Le principal étant de faire les choses au mieux pour eux par la suite
Ah Arte et ses clichés... 86 % des mères ont la garde. Certes mais est ce la faute ou le signe d'une défaillance du père ?
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Ma grand mere m a toujours dit ne te maries pas, tu n auras plus de vie heureuse.
Mais quand es-tu que
Ne nous déculpabilisons pas, le divorce brise les gosses et c'est un acte égoïste. Quand on choisit de fonder une famille, on assume. Sauf situations invivables....
Avez-vous écouté les épisodes précédents ?
il est préférable pour les enfants de se séparer plutôt qu'ils vivent dans un environnement où les parents ne s'entendent pas. rien d'égoïste la dedans
Je suis une femme de 33 ans, enfant de divorcés... Et ce qui m'aurait brisée, c'est que ma mère reste avec mon père... Une famille, c'est les gens qui t'aiment et qui sont "ta maison". Ca n'est pas obligatoire "Papa + Maman + les enfants". Y a des gens qui se séparent/divorcent et qui arrivent à rester une famille ...
@@maitehaddad427 merci pour votre message
vie toxique=divorce =liberté et bonheur = équation simple et efficace ❤