Rémi c'est un pote... j'ai 74 ans et pour notre anniversaire avec mon ami Michel dans notre cave après moult chardonnay pour nos 50ans il nous a fait ce cadeau et a chanté ce magnifique texte... magique Jihem
Ce Rémo GARY est un type magnifique, je l’ai vu plusieurs fois sur scène et discuté avec lui, c’est un Monsieur. Quel homme je vous engage à lire ses textes, celui ci est de RICHEPIN et date de 1881.
quel beau texte! en intégralité, quelle message et quelle interprétation! à chaque fois que je l'écoute et surtout en public mes poils deviennent des barbelés. Du TRES TRES TRES grand REMO GARY, vraiment à découvrir pour ceux et celles qui ne connaissent pas et qui aiment la chanson, la vrai la rebelle.
J'ai découvert Richepin par Brassens. Ici, dans sa version intégrale, et interprété de façon magistrale, le texte nous traverse comme un grand frisson, une onde de bonheur qui perdure bien après l'écoute. Félicitations également à Rémo Gary pour l'interprétation bouleversante des trois matelots de Groix.
J'ai connu autrefois un de ces "oiseaux de passage", qu'on avait mis en cage, sans raison. Deux ans plus tard, il m'a dit que cette chanson ne le touchait presque plus, qu'il ne ressentait plus que de la tristesse en l'écoutant. Il a ajouté, la larme à l’œil, qu'une part de lui est morte dans cette prison
Bravo de s'être lancé dans la version intégrale, et de nous l'offrir de façon si magistrale... Je ne connaissais de ce texte que la substantifique moëlle prélevée par Brassens...😋😉
Quand le grand Georges à mis en lumière le magnifique texte de Jean Richepin, il a ouvert la voie à d'autres interprétations tout aussi belles. Celle de Remo Gary donne au poème une belle enveloppe théatrale qui le magnifie. A écouter aussi la version tout en vigueur d'Erwan Pinard que j'ai entendu à Lyon dans un café-concert.
@@haristocrate5498 Hervé Lazerges la chante en respectant la mélodie de G Brassens , cela ne veut pas dire que je n'aimés pas la version de Remo Gary. th-cam.com/video/Wd4o8VG00iY/w-d-xo.html&ab_channel=Herv%C3%A9Lazerges
Les oiseaux de passage C'est une cour carrée et qui n'a rien d'étrange : Sur les flancs, l'écurie et l'étable au toit bas ; Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras. Le bac, où les chevaux au retour viendront boire, Dans sa berge de bois est immobile et dort. Tout plaqué de soleil, le purin à l'eau noire Luit le long du fumier gras et pailleté d'or. Loin de l'endroit humide où gît la couche grasse, Au milieu de la cour, où le crottin plus sec Riche de grains d'avoine en poussière s'entasse, La poule l'éparpille à coups d'ongle et de bec. Plus haut, entre les deux brancards d'une charrette, Un gros coq satisfait, gavé d'aise, assoupi, Hérissé, l'œil mi-clos recouvert par la crête, Ainsi qu'une couveuse en boule est accroupi. Des canards hébétés voguent, l'oeil en extase. On dirait des rêveurs, quand, soudain s'arrêtant, Pour chercher leur pâture au plus vert de la vase Ils crèvent d'un plongeon les moires de l'étang. Sur le faîte du toit, dont les grises ardoises Montrent dans le soleil leurs écailles d'argent, Des pigeons violets aux reflets de turquoises De roucoulements sourds gonflent leur col changeant. Leur ventre bien lustré, dont la plume est plus sombre, Fait tantôt de l'ébène et tantôt de l'émail, Et leurs pattes, qui sont rouges parmi cette ombre, Semblent sur du velours des branches de corail. Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies, Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers. Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies, Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ? Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents. Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ; Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps. Ce dindon a toujours béni sa destinée. Et quand vient le moment de mourir il faut voir Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ; Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. " Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu. Elle ne sentit pas lui courir sous la plume De ces grands souffles fous qu'on a dans le sommeil, pour aller voir la nuit comment le ciel s'allume Et mourir au matin sur le coeur du soleil. Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux. Aussi, comme leur vie est douce, bonne et grasse ! Qu'ils sont patriarcaux, béats, vermillonnés, Cinq pour cent ! Quel bonheur de dormir dans sa crasse, De ne pas voir plus loin que le bout de son nez ! N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres, Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants, Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres, Un coucou régulier et garanti dix ans ! Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace, Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol En forme de triangle arrive, plane et passe. Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol ! Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte Qui brise les soupirs de leur col redressé, Et sautent dans le vide avec une culbute. Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé. Les poules picorant ont relevé la tête. Le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant, Clignant de l'œil en l'air et secouant la crête, Vers les hauts pèlerins pousse un appel strident. Qu'est-ce que vous avez, bourgeois ? soyez donc calmes. Pourquoi les appeler, sot ? Ils n'entendront pas. Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes, Crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas ? Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages. Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts, Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages. L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons. Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère, Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux, Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère, Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux. Pour choyer cette femme et nourrir cette mère, Ils pouvaient devenir volaille comme vous. Mais ils sont avant tout les fils de la chimère, Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous. Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe ! Là-haut chante pour eux un mystère profond. A l'haleine du vent inconnu qui les porte Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont. La bise contre leur poitrail siffle avec rage. L'averse les inonde et pèse sur leur dos. Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage. Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds. Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace. Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau. Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau. Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve, C'est l'horizon perdu par delà les sommets, C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève Où votre espoir banal n'abordera jamais. Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante ! Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux. Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente. Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux. Jean Richepin
Super dommage qu'il manque un couplet que voici le 11eme "Son devoir, c'est-à-dire, elle blâmait les choses Inutiles , car elle était esprit zélé Et quand des papillons s'attardaient sur les roses Elle cassait la fleur et mangeait l'être ailé" Bravo et encore merci.
Chacun son écoute effectivement… L’interprétation de Brassens est d’une monotonie… en lisant le texte de Richepin on se rend compte que le crescendo de Gary est exactement ce qui est recherché. C’est l’interprétation de Remo qui redonne du sens à ce texte.
Merci pour cette interprétation complète. J'aime moins le côté chanté, trop proche de Brassens en essayant peu de s'en éloigner. Richepin avait une puissance dans le verbe exceptionnelle !
@ Cyrille Girard. On a le droit de ne pas aimer mais on a le devoir d'être à la hauteur de ce texte de Jean Richepin en écrivant les commentaires. Les vôtres sont à la hauteur des discours d'aujourd'hui, primaires et orduriers.
Quelle puissance !... Brel, Brassens et Ferré réunis. Ça me bouleverse à chaque fois que je l'écoute.
Rémi c'est un pote... j'ai 74 ans et pour notre anniversaire avec mon ami Michel dans notre cave après moult chardonnay pour nos 50ans il nous a fait ce cadeau et a chanté ce magnifique texte... magique
Jihem
Il honore ce texte...grand merci à Richepin, à Brassens et à Rémo !
Ce Rémo GARY est un type magnifique, je l’ai vu plusieurs fois sur scène et discuté avec lui, c’est un Monsieur. Quel homme je vous engage à lire ses textes, celui ci est de RICHEPIN et date de 1881.
Bonjour, je me permet de corriger, la première parution de ce poème est de 1876 (dans le recueil " La Chanson des gueux " ). Bien cordialement :)
Voilà quelqu'un "qui envoye" superbe texte superbe chanson accompagnement sublime et le tout crescendo un régal .
quel beau texte! en intégralité, quelle message et quelle interprétation! à chaque fois que je l'écoute et surtout en public mes poils deviennent des barbelés. Du TRES TRES TRES grand REMO GARY, vraiment à découvrir pour ceux et celles qui ne connaissent pas et qui aiment la chanson, la vrai la rebelle.
Superbe ... je ne connaissais que la version de Brassens, celle-ci la magnifie
J'ai découvert Richepin par Brassens. Ici, dans sa version intégrale, et interprété de façon magistrale, le texte nous traverse comme un grand frisson, une onde de bonheur qui perdure bien après l'écoute. Félicitations également à Rémo Gary pour l'interprétation bouleversante des trois matelots de Groix.
J'ai connu autrefois un de ces "oiseaux de passage", qu'on avait mis en cage, sans raison. Deux ans plus tard, il m'a dit que cette chanson ne le touchait presque plus, qu'il ne ressentait plus que de la tristesse en l'écoutant. Il a ajouté, la larme à l’œil, qu'une part de lui est morte dans cette prison
Mauvaise nouvelle, il rêve, de nouveau
extraordinaire ! écrire comme ça ! interpréter comme ça ! merveilleux, des frissons tout le corps
Bravo de s'être lancé dans la version intégrale, et de nous l'offrir de façon si magistrale...
Je ne connaissais de ce texte que la substantifique moëlle prélevée par Brassens...😋😉
Merci !
Vous faites vibrer mon âme....
Je découvre le texte en intégrale, et c'est très contemporain, je dirais même tous est dit....
Quand le grand Georges à mis en lumière le magnifique texte de Jean Richepin, il a ouvert la voie à d'autres interprétations tout aussi belles. Celle de Remo Gary donne au poème une belle enveloppe théatrale qui le magnifie. A écouter aussi la version tout en vigueur d'Erwan Pinard que j'ai entendu à Lyon dans un café-concert.
Millième écoute. Millième frisson.
Pour ceux qui n'aiment pas, je veux dire : passez votre chemin.
Laisse leur le temps d'y venir à leurs allures, ils ont le pas lent c'est tout.
immense ! votre monde est infini... Comment vous remercier de nous y avoir laissé entrer un instant ?
Une pure merveille ! Merci pour ce partage
Un grand merci. CCC
Je découvre le texte intégral. C'est encore plus beau.
Absolument grandiose, merci !
Superbe !
Merci de cette belle offrande du texte intégral des Oiseaux de passage, en respectant la mélodie voulue par Brassens.
La mélodie de Brassens est tout de même galvaudée !....
@@haristocrate5498 Hervé Lazerges la chante en respectant la mélodie de G Brassens , cela ne veut pas dire que je n'aimés pas la version de Remo Gary.
th-cam.com/video/Wd4o8VG00iY/w-d-xo.html&ab_channel=Herv%C3%A9Lazerges
génial!
Une vibration certaine.
MA- GNI-FI-QUE
superbe !
Les oiseaux de passage
C'est une cour carrée et qui n'a rien d'étrange :
Sur les flancs, l'écurie et l'étable au toit bas ;
Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange
Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras.
Le bac, où les chevaux au retour viendront boire,
Dans sa berge de bois est immobile et dort.
Tout plaqué de soleil, le purin à l'eau noire
Luit le long du fumier gras et pailleté d'or.
Loin de l'endroit humide où gît la couche grasse,
Au milieu de la cour, où le crottin plus sec
Riche de grains d'avoine en poussière s'entasse,
La poule l'éparpille à coups d'ongle et de bec.
Plus haut, entre les deux brancards d'une charrette,
Un gros coq satisfait, gavé d'aise, assoupi,
Hérissé, l'œil mi-clos recouvert par la crête,
Ainsi qu'une couveuse en boule est accroupi.
Des canards hébétés voguent, l'oeil en extase.
On dirait des rêveurs, quand, soudain s'arrêtant,
Pour chercher leur pâture au plus vert de la vase
Ils crèvent d'un plongeon les moires de l'étang.
Sur le faîte du toit, dont les grises ardoises
Montrent dans le soleil leurs écailles d'argent,
Des pigeons violets aux reflets de turquoises
De roucoulements sourds gonflent leur col changeant.
Leur ventre bien lustré, dont la plume est plus sombre,
Fait tantôt de l'ébène et tantôt de l'émail,
Et leurs pattes, qui sont rouges parmi cette ombre,
Semblent sur du velours des branches de corail.
Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Elle ne sentit pas lui courir sous la plume
De ces grands souffles fous qu'on a dans le sommeil,
pour aller voir la nuit comment le ciel s'allume
Et mourir au matin sur le coeur du soleil.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
Aussi, comme leur vie est douce, bonne et grasse !
Qu'ils sont patriarcaux, béats, vermillonnés,
Cinq pour cent ! Quel bonheur de dormir dans sa crasse,
De ne pas voir plus loin que le bout de son nez !
N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !
Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte
Qui brise les soupirs de leur col redressé,
Et sautent dans le vide avec une culbute.
Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé.
Les poules picorant ont relevé la tête.
Le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant,
Clignant de l'œil en l'air et secouant la crête,
Vers les hauts pèlerins pousse un appel strident.
Qu'est-ce que vous avez, bourgeois ? soyez donc calmes.
Pourquoi les appeler, sot ? Ils n'entendront pas.
Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes,
Crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas ?
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe !
Là-haut chante pour eux un mystère profond.
A l'haleine du vent inconnu qui les porte
Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont.
La bise contre leur poitrail siffle avec rage.
L'averse les inonde et pèse sur leur dos.
Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage.
Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds.
Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.
Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
Où votre espoir banal n'abordera jamais.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Jean Richepin
Sublime comme texte
C’est gentil, mais on le trouve sur Google. Repose toi maintenant !....
Pourquoi ce commentaire ingrat? Restez sous pseudo.
C'est tout simplement sublime. Le texte, le piano, l’interprétation. Je la préfère à celle du grand Georges, c'est dire. Merci M.
Moi je préfère la mélodie de Georges ! Cette version musicale se disperse un peu trop ....🎵🎶🎵
merci.
Super dommage qu'il manque un couplet que voici le 11eme "Son devoir, c'est-à-dire, elle blâmait les choses
Inutiles , car elle était esprit zélé
Et quand des papillons s'attardaient sur les roses
Elle cassait la fleur et mangeait l'être ailé"
Bravo et encore merci.
Ici une version complète ;) th-cam.com/video/Wd4o8VG00iY/w-d-xo.html
Je pense que c'est un oubli, j'avais découvert cette version par Rémo Gary à TaParole un avant et c'était l'intégrale ..
La chanson s'appelle "Depuis quue je suis parti", dommage que le début et la fin soient coupés
Surjoué pourr rien = la sobriété de Brassens fait sonner les mots avec plus de vérité.
Chacun son écoute effectivement…
L’interprétation de Brassens est d’une monotonie…
en lisant le texte de Richepin on se rend compte que le crescendo de Gary est exactement ce qui est recherché.
C’est l’interprétation de Remo qui redonne du sens à ce texte.
@@samreagit366 NON
Qui est au piano?
Marilou Nézeys
Voilà des gens qui se creusent la soupière avant d'abriter la nocivité de l'argent.
et, pan!
Merci pour cette interprétation complète.
J'aime moins le côté chanté, trop proche de Brassens en essayant peu de s'en éloigner.
Richepin avait une puissance dans le verbe exceptionnelle !
@ Cyrille Girard. On a le droit de ne pas aimer mais on a le devoir d'être à la hauteur de ce texte de Jean Richepin en écrivant les commentaires. Les vôtres sont à la hauteur des discours d'aujourd'hui, primaires et orduriers.
@@apache08dantonQ comment peut on s'exprimer ainsi en écoutant ce texte !!!
brouillon / piano trop fort /
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