L'Intégration du Cycle de la Vie (Lifespan Integration)
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- เผยแพร่เมื่อ 12 ก.ย. 2024
- L'Intégration du Cycle de la Vie aide les patients à guérir des strates profondément enkystées de leur passé. Il peut s'agir de situations d'abus ou de carence de la toute petite enfance, de traumatismes anciens ou plus récents. La symptomatologie traitée par cette technique va des troubles anxieux à la dépression, en passant par les troubles de la personnalité, les troubles du comportement alimentaire, et même les troubles dissociatifs complexes. Ainsi cette méthode permet d'aborder par un biais original :
• les carences précoces et les traumatismes en douceur et en profondeur, sans retraumatiser, avec des résultats durables dans le temps ;
• les troubles de l'attachement, habituellement résistants aux autres approches thérapeutiques et auxquels les thérapeutes sont de plus en plus confrontés.
Pour chaque cas, une description précise du déroulé des séances informe le praticien sur la manière d'étudier la demande du patient, d'appliquer les protocoles et de surmonter les difficultés techniques les plus courantes.
Peggy PACE, est diplômée en psychopathologie et conseillère en Thérapie Familiale dans l'État de Washington. Elle s'est spécialisée dans le travail avec les adultes qui, enfants, ont été traumatisés. Elle a développé la technique de l'Intégration du Cycle de la Vie (ICV) en travaillant avec ses clients dans son cabinet privé.
Traduction : Catherine Clément et Joanna Smith
www.dunod.com/s...
merci, c'est très intéressant.
Bonjour et merci pour cette vidéo. Vos explications me semblent très intéressantes.
Magnifique .merci. sonorité pas terrible à améliorer. Yo
N
Je ne me souviens plus de rien de 0 à 6 ans la Therapeute me demande d’imaginer quand j’étais bébé. Mais c’est le fruit de mon imagination pas la vérité ou la réalité de ma petite enfance
Rien de nouveau sous le soleil. Toute cette technique est pompée dans les techniques PNL (années 80/90) dont la >Restructuration d'histoire de Vie" et le travail sur "La ligne de temps" (qui n'est donc pas "une technique originale" comme le prétend l'une des intervenantes). Vous y ajoutez un soupçon d'EMDR (encore une technique ayant la PNL pour origine) et de tapping et vous "inventez "une nouvelle thérapie ! Merci à Bandler et Grinder.
Faut vraiment être courageux pour assumer des propos pareils. Ou alors être un franc défenseur de cette fumisterie qu'est la PNL. Corollaire: bonjour l'objectivité...
La PNL elle-même a pompé toute une série d'outils désuets des psychothérapies et ne repose sur pratiquement aucune donnée scientifique. Son efficacité n'a d'ailleurs jamais pu être démontrée jusqu'à présent.
Je ne défends pas pour autant l'ICV mais votre propos est tellement désespérant...
Bonjour
Consultez vous ?
Ça s'appelle l'expérience
Cette technique me semble très facilement susceptible de générer des "faux souvenirs" potentiellement dévastateurs pour le patient et/ou son entourage.
Quelques considérations :
1)- Cette technique Psy nous vient des USA, parmi beaucoup d'autres qui ont fleuri là-bas, et débarquent chez nous à présent.
Les actions judiciaires US pour "faux souvenirs" auraient progressivement disparu aux US depuis 10 ans. Ce business s'y est donc éteint. Cette technique trouve à présent des débouchés en Europe.
2)- Faire imaginer au patient les premières années, jusqu'à l'âge de 3 ans, me semble hasardeux.
3)- Je ne vois aucune garantie que la SÉLECTION de souvenirs, qui sera ensuite ajoutée aux premières phases "imaginées", soit effectivement opportune. Ces souvenirs sont-ils d'ailleurs tous réels ? Qui le sait ?
4)- L'intégration "magique" (pour reprendre l'expression de l'intervenante) de l'ensemble (sans intervention ni du Psy ni du patient), s'appuyant sur des "fondations" apparues tout aussi magiquement me laisse pantois.
5)- Cette "auto-guérison" du patient semble correspondre aux "dérives psycho-thérapeutiques" induisant possiblement de faux souvenirs, qui sont dénoncées (1ière partie, point 3) dans le rapport de la mission interministérielle MIVILUDES présentée au gouvernement dès 2007.
Merci pour ces différents points autour de la question des faux souvenirs, qui est effectivement très importante à éclaircir. Je me suis posé cette question lors de ma formation initiale à l'ICV, et elle est d'ailleurs abordée en formation car elle est essentielle.
En réalité, au cours d'une séance d'ICV, on ne fait pas "imaginer" au patient une scène, en lui faisant construire un scénario ou visualiser une scène extérieure à lui. Ce ne serait pas cohérent avec les caractéristiques de la mémoire implicite propre à ces âges précoces. Les empreintes conservées de cette période correspondent plutôt à des sensations corporelles plus ou moins précises, mais non assorties d'un "scenario". En effet, l'amygdale est mature dès la naissance, le tout-petit emmagasine donc des impressions et émotions, notamment autour de la peur et du sentiment de sécurité (attachement) de façon très précoce, alors que l'immaturité des structures cérébrales permettant la mémorisation d'un souvenir explicite (hippocampe entre autres) ne permet pas d'associer ces émotions ou sensations (peurs notamment) à un souvenir qu'il serait possible de se remémorer. Certains ont qualifié la mémoire implicite, la mémoire de cette période, comme "impossible à se remémorer, impossible à oublier" (Watt) ou encore "mémoire sans souvenir" (Lejeune & Delage). Elle donne une tonalité globale de fond au rapport que nous avons à nous-mêmes, aux autres, au monde.
En ICV, nous allons donc décrire le stade de développement que nous cherchons à traiter en demandant au patient de s'imaginer comme il a pu se SENTIR en étant à cet âge, non pas ce qui a pu se passer ou ce qu'il voit, etc.
L'objectif est simplement de dater ces sensations grâce à la Ligne du Temps, autrement dit de donner au patient la sensation que ce qu'il ressent est bien du passé. On ne cherche pas à déterminer d'où ces sensations peuvent venir ou ce qui a pu se passer, etc. Ce n'est pas l'objectif. L'objectif est simplement de dater la sensation pour qu'elle n'interfère plus avec le présent.
Difficile de décrire cela plus avant par écrit, il faudrait une vidéo de séance pour l'expliciter davantage. J'espère avoir répondu à vos interrogations et, peut-être, vous avoir rassuré.
Dans tous les cas, merci pour votre commentaire qui soulève une question capitale et que nous n'avons pas explicitée dans la vidéo. La vigilance quant à la question des faux souvenirs nous tient particulièrement à coeur en ICV.
Joanna Smith
@@joannasmith1515 Bonjour, je ne comprends pas vraiment comment vous pouvez assurer que la "sensation" que vous demandez au patient de se rappeler est bien en lien avec une dissociation structurelle, dans ce que vous appeler la mémoire implicite, lié à une carence d'attachement, de maltraitance, de négligence etc?
Vous ne pouvez pas être sûr que ce vous prétendez "intégrer" est bien en lien avec un événement traumatique au final, mais vous le supposer seulement alors?
Je ne dis pas que l'outil thérapeutique de la "Ligne du temps" ne permet une mieux-être pour la personne, qui a l'impression "d'avoir raccroché les wagons" dans son récit autobiographique, mais ça ressemble plus à de la pensée magique quant aux 'sensations' ou aux souvenirs avant 3 ans.
Y-a-t-il des essais randomisés contrôlés afin de vérifier les bénéfices thérapeutiques, même si du point de vue clinique ça a l''air de fonctionner?
Merci pour votre réponse.