Dommage, quand on présente la comparaison des protéines, de ne pas présenter une protéine végétale non transformée, comme des lentilles ou des pois chiches, qui sont encore plus bas en impact, et dont la consommation en France est très insuffisante, ce qui a un impact sur la santé cardiaque.
à croire que les gens qui vont en supermarché ne savent plus cuisiner des choses simples qui font pourtant partie d'une culture culinaire pas si exotique que cela... 🙄 le coût de pollution du transport est aussi nettement plus bas vu que c'est sec + pas besoin d'électricité pour garder le produit frais.
@@sebsoudregardez les caddies des gens en caisse ou simplement la surface de vente, les produits non transformés représentent très peu en volume, en prix ou surface (et en marge magasin). Diverses études montrent que l'on peut manger tout en respectant les consignes nutritionnelles pour pas cher, seulement si l'on cuisine.
@@sebsoud Ou tout simplement les gens ont moins de temps. Quand tu as un couple avec enfants ou les deux travaillent a plein temps, ça laisse peu de temps pour cuisiner. Après plutot que de juger tu peux essayer de comprendre en t'interessant au sujet.
@@Kupperdurden Il y a des repas qui peuvent être faits très rapidement, à base d'ingrédients non transformés. Aller/retour au supermarché, y faire ses courses, ça prend combien de temps au fait, qui le calcule? Par ex la polenta: quelques minutes, c'est pas plus long que de faire cuire des pâtes... Et maintenant il y a plein d'appareils qui cuisent tout seuls d'ailleurs, ou simplement une minuterie, faudrait pas croire qu'auparavant les parents se tournaient les pouces, c'est quand même pas tout récent que les femmes travaillent. Et me concernant, j'ai un problème de maladie chronique, où régulièrement même réchauffer et faire la vaisselle est pour moi un marathon, donc je connais vraiment bien, j'ai vraiment étudié et réfléchis cela à fond l'utilisation optimum du temps et de l'énergie, bien plus que la moyenne des gens...
@@sebsoud Peut être mais peux tu généraliser sur ton cas? Et non ça ne date pas d'hier que les femmes travaillent, et l'arrivée des plats transformées correspond justement a la période industrielle quand les femmes se mettent a travailler. Ca ne date pas d'hier non plus. Il ne s'agit pas de balayer d'un revers de main la responsabilité individuelle mais non, faire un aller retour au super marché (quels supermarchés? On y trouve rarement du local, de saison et bio, et ce sont des données importantes quand on parle de bien manger) ce n'est pas a la porté de tout le monde de manière quotidienne.
la question c'est pas d'où vient le soja qu'on mange aujourd'hui, c'est peut-on produire localement le soja qu'il faudrait si d'avantage de gens se mettaient à en consommer... je suppose que si moins de viande était nourri à la céréale, on aurait suffisamment de terres labourables pour le faire mais j'en sais rien.
Tout à fait la critique des protéines végétales reprochant au soja de contribuer à la déforestation est complètement à coté de la plaque. C'est en grande majorité du soja servant à l'alimentation animale.
je suis végétarien et je ne comprend pas qu'on puisse consommer des substituts transformés ... je deteste tous ces trucs . je mange des légumes de saison et des légumineuses produits localement pour l'essentiel et des des œufs bio et locaux, aucun problème, aucune carence (et je fais du sport régulièrement) .... ah ben c'est sur il faut cuisiner un peu.
Concernant les commentaires sur les comparaisons viande/café, détrompez-vous. Mon amie et moi consommons plus rapidement 1kg de café qu’un kilo de bœuf. Bien sûr, il faut se baser sur une moyenne générale du comportement alimentaire. Mais, arrêtons de vouloir nous dédouanner en disant : « je suis très vertueux, je fais ceci, je ne fais pas cela… », ou de pinailler sur la méthode de calcul. Félicitons-nous plutôt que ce genre d’informations nous parviennent. Nous avons tous une influence sur l’état de cette planète, et il faut en être objectivement conscient.
Surtout qu'ils pinaillent, mais si on se contente de regarder la moyenne des français : -café : 1 kg = 133 tasses conso moyenne par jour en France 2,3 tasses Donc 1 kg dure environ 58 jours Soit un peu mois de 2 mois - steak : Conso moyenne en France par semaine = 330 gramme ruminant , porc et cheval confondu. En etant généreux on peut se dire que le steak seul représente 110 grammes/semaine, pour arriver à un kilo il faut donc 9 semaines, soit aussi deux mois. Bref tout ça pour dire qu'un kilo de cafe ça part au moins aussi vite qu'un kilo de steak, n'en déplaise à nos caféinomanes
Les tomates en hiver, je les achète en conserve. Elles sont cueillies mûres et mises en conserve rapidement après cueillette. Provenance Provence ou Italie. Delicious
Le problème avec le tableau ''kg éq. CO2 / kg de produit'' c'est qu'il suppose, si je tire le trait, un peu bêtement qu'on consomme 1kg de chaque produit. Il serait plus judicieux de faire le même tableau mais pour des portions journalières, afin de mieux comparer le café et la viande rouge. Donc à la place des kg en absisce, mettre une ''unité de conso journalière''. Et pour mieux comparer le steak de soja et le steak de boeuf, de mettre en absisce un AJR, c'est à dire une portion qui correspondrait à 100% des apport journalier recommandés. Pour le steak ce serait les AJR en énergie/calories, ou les AJR en protéines. Pour le café le thé ce serait les AJR en caféine et comparer a des boissons énergisantes. Bref, je suis pas fan du tableau qui met cote à cote 1kg de riz et 1kg de viande, ou 1kg de café et 1kg de chocolat. C'est trop simplifié et ça n'est plus pertinent.
Complètement d'accord avec vous! 1 kg de riz n'apporte en effet qu'une toute petite fraction des protéines nécessaires au métabolisme humain d'un kg de viande rouge! Il faut vraiment mettre en abscisses des quantités comparables!
C'est le plus simple. Tout le monde n'a pas les mêmes habitudes de consommations, et c'est facile de raisonner après selon les quantités qu'on vise soi même
@@corentinm.105 Sauf que le journaliste ne dit pas que c'est au kg. Il relaie l'information que le café est 2è produit le + émetteur après la viande rouge. Or, 1kg de café=140 tasses et 1kg de steak=8 steaks. Que la base de l'Ademe soit au kg, ok. Mais le journaliste doit expliquer et pondérer pour un sujet destiné au grand public.
@@corentinm.105 Je vous lis et vous comprends. Et c'est "facile de raisonner [...] soi-même". Mais QUI raisonne???? QUI connait quelle quantité de quelle protéine est recommandée... en conjugaison avec quoi d'autre... etc. En fait, ça peut paraître paradoxal, mais ce sont les vrais vegans qui connaissent cela le mieux... car ils doivent faire très attention à ne pas tomber dans des déficits nutritionnels.
Quand je lis les commentaires ça me motive à faire encore plus de sensibilisation : je connais ces ordres de grandeur depuis des années, et je suis à chaque fois impressioné du nombre de gens qui les découvrent
pour etre plus précis, il aurait été utile de faire un bilan classé non pas par Kg mais par Kj. L'humain n'a pas vraiment besoin de masse d'aliment, mais d'energie :) Sinon tres interessant de voir que le transport represente si peu :)
Ce que ne dit pas l étude c est que le transport maritime carbure à 90% aux pétrole lourd peu raffiné et fortement émetteur de particule chimique divers en plus du co2.🤔 En outre , cette étude ne montre pas le bilan carbone d une bonne part de nos produits de consommation( 30%) : à savoir les plats préparés qui pour chaque ingrédient peu faire de nombreux voyages à travers plusieurs pays .
C'est étudié depuis longtemps, Cherchez : Bilan énergétique en agriculture sur Wikipédia. On produit à perte depuis bien longtemps, on le sais depuis longtemps et rien ne tend vers le changement. Bien souvent, les recherches (en général) sont financées par des sociétés et fonds d'investissement privés. Les mêmes sociétés/individus qui sont à l'origine des maux de nôtre civilisation. Et leurs résultats ne donnent pas une direction environnementale/sociale à prendre (amélioration de la condition humaine) mais des directives et mesure économiques (recherche de profit/retour sur investissement). Ce type de communication, c'est du greenwashing. Etes-vous certains de vouloir devenir clairvoyant ?
Est si nous parlions carrément des amino-acides nécessaires au bon développement de l'être humain on se rendra compte que les légumes les céréales et les produits végétaux on des ratio désastreux... Renseignez vous sur les biens faits des régimes cetogènes.
Moi je dirai même que je pousse le visse plus loin, je commande mes produits secs en gros. Ça réduit la quantité d’emballage, ou bien dans les cas où ils ont mis le sachet papier dans un carton, ça reste néanmoins plus facilement recyclable que le plastique fin (ou alors je l'utilise dans le jardin/composte). Du coup je n'ai besoin de faire vider mes poubelles qu'une fois par mois (et encore). Ça réduit mes courses à une à deux fois toutes les deux semaines, en hiver les produits frais se conservent plus longtemps donc ça varie, ce qui me permet d'aller à pied au marché du coin plutôt qu'au magasin en voiture. Et il faut dire que ça réduit aussi les couts pour la majorité des produits. Le seul hic c'est qu'il est très difficile d'acheter du gros en France. Moi pour ma part je profite d'être proche de l'Allemagne pour commander chez eux. Mais je voudrais m'arranger pour commander Français. Par exemple, je fais livrer mes lentilles et mon avoine en sachet de 25kg. Le riz c'est 10kg je crois, farine 10 ou 15kg aussi, etc. Et je fais évidemment tout livrer en une fois, pour être logique jusqu'au bout. Parfois il y a aussi dans les magasins de gros sachets de pates etc. Cela nécessite un cellier pour stocker évidemment. Et sinon pour les tomates, comme j'adore ça, j'achète des conserves pour en avoir aussi en hiver.
@@pierrel3719 certes, mais les élevages des fjord norvégiens ne sont pas au large. Donc la consommation de carburant n'est pas comparable avec celle des navires de pêche hauturiers...
Même le saumon d'élevage possède un impact important, c'est surtout l'élevage en lui-même qui est problématique, la nourriture donnée aux poissons et les nombreux déchets qui sont ensuite rejetés dans les océans polluent et détruisent la biodiversité
Ce qui est bien avec cette histoire de bilan carbone par personne par an, c'est que c'est égalitaire. TOUT LE MONDE en France doit réduire son bilan à 2 tonnes, ceux généralement pauvres qui polluent peu de base tout comme ceux qui sont riches et qui polluent à balle, en dépassant les 20, 30, 50t par an. Je suis végane et actuellement à 3t/an (en vivant en pleine campagne donc pas de transports en commun pour l'instant), je trouve que c'est plutôt correct même si je peux sans doute faire encore mieux.
En matière d alimentation , en général, ce sont les plus pauvres qui achètent des produits bas de gamme qui viennent d ailleurs ( espagne , Maroc, Brésil, Argentine,...) , ceux qui ont plus de moyens peuvent essayer le bio et les produits locaux .
@@Alaintybreizh les plus pauvres n'ont pas les moyens de manger régulièrement de la viande (ils le disent eux-mêmes) et c'est ce qui impacte le plus au niveau alimentaire... Comme dit dans la vidéo, l'impact des transports est minime en comparaison. En dehors de l'aspect alimentaire c'est surtout les résidences secondaires et les transports qui alourdissent l'impact carbone des riches, ainsi que les placements bancaires. Une maison en plus ça fait tout de suite une conso d'électricité, eau, entretien, supplémentaire...
@@Alaintybreizh justement l'experte de l'ADEME, comme tous les experts du sujet, nous explique que le premier levier est l'alimentation végétarienne, levier qui est actionnable quel que soit le niveau de revenu. (bien entendu ça ne rend pas les inégalités de revenu plus acceptables, mais cet argument ne doit pas être utilisé comme discours d'inaction)
@@Alaintybreizh Même quand tu es pauvre tu peux manger partiellement bio, tout est une question de choix personnels, effectivement quand tu es pauvre tu ne manges plus de viande ou de poisson, tu privilégies les œufs ou des poulets entiers éventuellement si tu veux un prix au kilos qui est inférieur de 10 euros le kilo pour de la viande. Mais manger bio local peut rester accessible pour quelqu'un qui n'a pas beaucoup de sous, du moins partiellement.
Un bon rappel général! Même si les questions sur chaque aliments pourraient être abordés pendant des heures tellement ça peut être complexe de prendre le maximum de facteurs en compte ☺️
Super vidéo, merci pour ça Ça mériterait d'aller un peu plus en profondeur, baser une étude seulement sur l'émission de kg de Co2 pour 1kg d'aliments divers Qu'en est il de l'efficacité diététique, par exemple kg de CO2 émit pour 100g de protéine d'un aliment Ou kg de CO2 par dose moyenne d'aliments ? On ne consomme pas 1kg de café de la même manière qu'un kg de viande Je vais regarder leurs études pour voir si ces questions ont été répondues
Sur le site "ourworldindata" il y a des graphs sur plusieurs comparaisons. L'une d'elle est "Greenhouse gas emissions per 100 grams of protein" La viande est tout aussi catastrophique. Par contre, en effet, on ne consomme pas autant de café ou de chocolat qu'on consomme de la viande (dans un régime "habituel" en France)
Les comparaisons sans prendre en compte la modalité de consommation est effectivement peu pertinente. Dans leur base de donnée, on retrouve le café "prêt à boire" qui dilue l'impact (carbone et autres) jusqu'au niveau des autres végétaux.
L'efficacité diététique est une chose. Ce qui compte c'est de varier son alimentation pour absorber différentes molécules/nutriments/minéraux utiles à notre organisme. "On ne consomme pas 1kg de café de la même manière qu'un kg de viande " Il est vrai, c'est pertinent.
Si les données viennent de world in data, ça y est dedans, et hors produits de confort (café, thé, choco) le classement est similaire si on regarde les protéines
le pire gaz a effet de serre c'est la vapeur d'eau et représente 60% dans l'atmosphère.... Et pourtant on n'en parle pas ou très peu. A quand une évaluation de notre impacte sur la vapeur d'eau ? Le CO2 Humain étant dérisoire 0,04% mais bien plus facile a quantifier par homme que la vapeur d'eau je me demande si nous ne sommes pas en plein délire... Puis si on voulait nous faire gober que la vapeur d'eau c'est de notre faute, personne n'y croirai ! C'est ce qui a de beau avec le CO2 tout le monde y crois, enfin les benêts et névrosés bien entendu qui sont légion en occident !
Moi je veux me resoudre a manger de saison mais je ne peux pas me resoudre à ne pas manger local. La tomate du france est peut-être moins vertueuse mais elle permet à un concitoyen de passer l'hivers au chaud.
Le problème, c'est que le plastique ne se recycle pas, quoi qu'on en dise. Une fois arrivé au bout de son cycle d'utilisation (produit, puis recyclé et transformé, puis de nouveau recyclé et transformé, le tout 4-5 fois ou plus, selon le type de plastique), il se dégrade en micro particules dans la nature et ne disparaît jamais.
@@Alexielios oui on est d'accord, il y'a beaucoup trop de plastique et on doit absolument en sortir, malgré le prétendu plastique recyclable. Mais le principal impact de la viande n'est pas dans l'emballage
Le CO2 émit par les ruminants est-il compté de façon absolu ou en retirant l'herbe de la prairie qui a capté du CO2 avant d'être mangé pour en réémettre dans un cycle en théorie parfaitement fermé ? Si on fait pousser du soja pour l'alimentation des animaux est-ce que cela a quand même du sens de comptabiliser le CO2 émis par les rejets des animaux comme du CO2 émit au même titre que des énergies fossiles ?
Bref, faire un bilan d'EMISSION ca n'est jamais faire un bilan de pollution. Encore moins faire un "bilan carbone", comme c'est falacieusement affirme sur le graphique. Ca marche pour l'industrie, qui est incapable de la moindre sequestration. Quand on travaille avec le vivant, les cycles biogeochimiques interviennent, c'est un poil plus complexe.
elle cause un peu du méthane (qui n'est pas du co2, et pire côté gaz à effet de serre); là de toute façon c'est une première approche de comparaison, bien réductrice car le bilan carbone c'est bien partiel à la base (pour la pollution totale) et le calcul lui-même n'est pas exhaustif dans les cycles. Ca a moins le mérite d'exister pour donner une idée et lancer le débat, faire prendre conscience de certaines choses, comme l'énergie grise pour les biens par exemple.
Je pense mais je ne peux en être certain qu'elle a omis l'asborption de Co² des produits végétaux autant pour la viande que pour les autres. Ce serait un enfer a calculé sachant que ça dépend des espèces de végétaux. De plus ça n'ajoute pas beaucoup au sujet. Le cycle fermé je n'y crois pas trop honnêtement, on voit sur chaque le fort impact de la partie agriculture. Faire pousser une plante ça consomme (tracteur, engrais, pyhtosanitaire ect) et je doute que rien que la production de blé par exemple s'amortisse elle-même. Dans le cas de pâturage là on peut parler d'équilibre mais rien à voir en terme rendement et d'espace nécessaire.
Le méthane est compté en équivalent CO2. 84x sur 20 ans 28x sur 100ans. De quelles praires parle t on ? Celle sur l'image des steak hachés vendus en supermarché ? La réalité est bien loin.
pour les boissons, on a les tisanes aussi ! Avec pas mal d'options pour choisir des plantes cultivées en France (voir les faire pousser soi-même à sa fenêtre -menthe, mélisse, thym, verveine, etc.). Pour les protéines, les plus écologiques, ce sont les lentilles, haricots, pois cassés, fèves, etc. On n'est pas obligé d'acheter de faux-steaks ultra transformés ! Et pour le cacao, l'impact est drastiquement réduit s'il est cultivé en agroforesterie. Le gros problème du cacao, c'est la déforestation.
Et transporté à la voile par grain de sail ! (le cacao) Très facile à faire les steak (base haricots rouge) et escalopes (base pois chiche) végétaux, on fait des grosses sessions et on congèle. Des rostis pommes de terre courgette également. Les légumes du potager, conserves/congélation, des sauces tomates, du pesto pour tout l'hiver. Les fruits rouges en confiture !
Avez-vous visionné la vidéo? Les 2 tiers des émissions de l'alimentation sont liés aux produits animaux. Le transport représente une fraction mineure de ces émissions... Avant de manger local, il est donc plus important de manger plus végétal.
@@clair_obscur26 Je ne suis personnellement pas contre. Mais nous pouvons tous agir dès maintenant et améliorerla situation, même ceux qui tiennent à manger de la viande.
@@clair_obscur26 _"Les 2 tiers des émissions de l'alimentation sont liés aux produits animaux."_ Les 3/4 des sequestrations aussi. Simplement, on se gardera bien de les faire figurer dans ce pseudo "bilan" carbone. Un animal fait partie integrante des cycles biogeochimiques "naturels". Tout le carbone qu'il emet dans l'air provient... de l'air dans un cycle court (au maximum une trentaine d'annee pour les ruminents). Le pot d'echappement du camion et la cheminee du cargo qui ont transporte l'avocat sur la tablette de votre supermarche bio, par contre, ajoutent du carbone fossile dans l'atmosphere pour des millenaires... On compare deux magnitudes qui n'ont aucune commune mesure. Apres, je peux comprendre le besoin de croire qu'on peut changer qqchose en changeant ce qu'on mange quand on a de toute facon un mode de vie insoutenable, tout ca... Allez, courage.
@@ginabean9434 j'ai parfois du mal à m'habituer à des "arguments " manifestement liés à très peu d'efforts de réflexion, à moins qu'on ne soit de mauvaise foi. Déjà pas besoin de remonter jusqu'au 18ème siècle, quelques décennies en arrière ( après la seconde guerre mondiale) suffisent pour que l'immense majorité des français ( mangeant par ailleurs très bien ) n'apportent jusqu'à leurs assiettes quasiment que du local et de saison. Une période où les technologies de confort de tout-un-chacun qui n'ont rien à voir avec le dumping social planétaire étaient déjà présentes. Il n'y a strictement aucun problème pour faire ça, sauf pour les marges de profits basées notamment sur la surconsommation ( et participant forcément à la surpollution dans certaines régions). Je fais l'effort de répondre à ce qui me semble être une ineptie, notamment parce que j'entends régulièrement des gens autour de moi répéter des concepts tel celui que vous avez écrit et qui y croient vraiment. Nous somme d'accord que croire et réfléchir ne sont pas exactement le même chose par essence. Bref
Merci pour la vidéo portée par l'intervenante de qualité. Question : existe-il un bilan/étude sur l'éthique globale du produit ? Par exemple, avec la tomate. La française sous serre hors-saison est très carbonée, mais la tomate marocaine est pointée du doigt pour la consommation d'eau, la "concurrence déloyale" pour nos agriculteurs (la main-d'oeuvre, les conditions sociales des travailleurs, les intrants utilisés là-bas..), et autres paramètres. L'un dans l'autre, le carbone est-il le pire paramètre ? Dans la balance du pour ou contre, laquelle tomate est préférable ? 👍 (hors-saison toujours, pour ceux qui ne veulent pas s'en passer)
le truc vraiment pas évident, c'est comment chiffrer: -chacun des paramètres (quelles valeurs leur donner) et la pondération de chacun par rapport aux autres? Sans compter qu'il faudrait en plus indiquer le pourcentage de fiabilité (par exemple, certains labels "équitable" ou "durable" sont loin d'être une source bien fiable...). Ca fait beaucoup de questionnements et de paramètres pour arriver à une estimation avec une note qui serait globale, tenant compte de tous les paramètres (déjà rien que pour le nutri-score, qui est bien plus simple côté nombre de paramètres et leur estimation, on voit que cela évolue peu à peu car c'est très basique et trop simpliste)
Toute façon, on a beau le rabâcher aux gens au sujet des aliments d’origine animale, etc… ils ne veulent pas changer La preuve, on arriver à la saison des barbecues et tous les voisins vont faire griller une viande bourré d’antibio, produite on ne sait ou, avec des compléments et du soja brésilien etc… MAIS surtout je pas le leur dire; autrement on devient l’extrémiste vert de la soirée…
oui les gens s'en foutte pis si t offre le ricard en apéro et une sangria fait maison avec le barbuc l'empreinte carbonne elle a finit o chiote avant qu'on en parle
@@melanied.3801Je veut bien te donner un cour pour faire un bon barbecue . C est tout un art , peu de personne savent cuire une viande ou des légumes au barbecue comme il se doit avec une bonne braise sans flamme ni fumée . Je cuisine uniquement des bon produits locaux avec du bois de chêne et du hêtre. Nos ancêtres ont longtemps cuisiné au feu de bois , ça n a pas empêché l evolution demographique 😉.
@@Alaintybreizh Haha ! C'est gentil ! Alors personne ne doit savoir car je vois toujours une couche de noir qui m'afflige ! Mais pour le coup je suis du genre à pas cuir longtemps mes légumes donc la question ne se pose pas. (et je ne mange pas beaucoup de viande)
Bien sûr ! Faire manger de l'herbe à une vache c'est la faire roter encore plus de méthane que si on lui donne autre chose. Il faut dire que c'est pas facile à digérer. Du coup le végétal est vraiment toujours plus intéressant
Tout ce qui est conseillé ici ma famille et moi le faisons depuis au moins 10 ans. Mais les gens sont encore mal informés et la société fait tout pour qu’ils consomment sans se poser de question!
J'aime bien, car vous entourez bien rapidement le haut du tableau tout en disant en voix off "produits animaux" sauf que dans le haut du tableau on voit "Chocolat noir / café / Emmental / Huile de palme / Noix / huile de tournesol" donc au moins 50% du haut de la liste n'a rien d'animal.
Merci. Après, c'est dur de savoir avec l'impact global qu'est-ce qui pèse le plus. Faut voir à quel point on a besoin d'usine et d’infrastructure donc leur impact pour tel ou tel produit (transformations), l'impact de la pollution chimique et énergie, l'impact qu'a eu le prélèvement de matériaux pour construire et faire tourner ces usines/installations de productions et transfo (entretien, etc). Ça serait vraiment cool d'avoir une réponse à ces questions
La viande a besoin d'un bâtiment pour loger les animaux, d'un abattoir, il faut aussi désosser, trier, parfois transformer.. Donc c'est pas bien mieux que le végétal. Et en plus c'est pris en compte dans le compte de CO2. Ça ressemble vraiment à de la négociation pour pas manger moins de viande. Pourtant elle a été clair
Énorme problème avec cette façon de présenter les choses. Cette femme par du principe que tous les modes de production sont identiques. Aujourd'hui en agriculture il existe de nombreux modes de production respectueux de l'environnement. Deux avocats produits dans le même champ de différentes façons n'aurons pas le même bilan carbone. De nombreux agriculteurs trouve des solutions et cultivent sans apport d'engrais chimiques. Elle ne peut pas comparer aussi simple l'impact des aliments. Les non initiés vont strictement diaboliser certains aliments sans prendre en compte tous les facteurs. Un poulet d'élevage industriel et un poulet d'élevage en plein air provenant de la même ferme n'auront jamais le même bilan carbone. Les aliments ne polluent pas. C'est l'homme et sa façon de produire les aliments et de les distribuer qui polluent.
Avec l'hiver foireux qu'on a passé en France je suis pas certain que le constat sur les tomates tienne la route ! Les tomates elles sont sous serre, quand il fait soleil, y'a pas grand besoin de chauffer.
En outre , toute les serres en bretagne ne sont pas chauffées. Par soucis d economie de chauffage , seul la phase de semis et de démarrage des plants sont réalisés dans des serres mieux isolé sous lampe infrarouge ( ça permet d avoir des plants de tomates précoces qui consommes 4 fois moins d energies qu auparavant. Vu le prix du gaz , les maraîcher l utilise de moins en moins en préférant le démarrage des plants sous lampe fonctionnant au nucléaire ou au solaire ( faible bilan carbone ).
Pour le chauffage des serres en France, n'y a-t-il pas la possibilité de recuperer de la chaleur industrielle (perdue), comme par exemple en sortie de centrale nucleaire ?
Cette énergie est souvent déjà récupérée, par exemple il y avait l'attraction tropicale "Planète des crocodiles" juste à côté de la centrale de Civaux (86). Après, il faut vouloir travailler et vivre à proximité de ce genre de cocotte-minute
Ce que je n'ai pas compris, c'est sur quelle source énergétique que la vidéo se base pour ses calculs énergétiques? Pour les tomates en serres, c'est du nucléaire, non? Vu que la majorité du réseau électrique français est nucléaire.
Je vis sans frigo, produit une partie de ma consommation et mange de la viande rouge une fois par mois et j’ai un bilan carbone de 3/4 tonnes contre 2 tonnes d objectif 😅 Quand les gens se rendront compte de la dureté des efforts nécessaires …
C’est bien pourquoi les deux tonnes sont utopiques à moins de renoncer totalement à la viande et aux produits dérivés (fromage..). Sans parler des transports et du chauffage..
@@ouatedephoque c’est utopique car atteindre les deux tonnes de co2, c’est changer d’univers. Il y a des pays où ce seuil est atteint. Mais qui, en France, a envie de vivre comme un Jamaïcain, un Somalien ou un Congolais ? Ceci dit, cela ne dispense pas de faire un maximum d’efforts pour éviter les 3 ou 4 degrés de plus.
@@frontignan100 Personnellement je pense qu'une utopie est réalisable, tant que la volonté est supérieure aux efforts à fournir. Soit on se contraint nous-mêmes, soit on le sera par une force supérieure. Au niveau psycho c'est intéressant, c'est comme la maitrise des pulsions :)
@@ouatedephoque c’est précisément ce que j’explique quand je dis que deux tonnes de co2 par individu dans le monde où nous vivons, cela implique une réduction phénoménale de la consommation et un changement de mode de vie dont on a déjà des exemples…qui ne font pas rêver. Pour très exact, c’est ce que produisent les Cubains par exemple. Typiquement, il ne faudrait plus prendre l’avion, renoncer quasiment à la voiture individuelle telle qu’elle est conçue aujourd’hui ou à la viande. Perso, je pourrais aller à pied au boulot, je n’ai jamais pris l’avion à presque 50 ans et si je dois ne plus manger de viande, ma foi, je m’y ferais mais je pense à tous ces jeunes dans la vingtaine ou la trentaine qui changent de smartphone tous les trois ans, qui ont goût aux voyages aériens à 50 euros et qui adorent la mode… ça va être compliqué de leur dire qu’ils devront vivre comme dans les années 50. Car il faut être clair, on a tellement de biens et d’objets que même en renonçant on ne tombera au niveau d’un haïtien.
@@PapiYaourt quelle force supérieure ? Une épidémie qui flinguera toutes les vaches ou rendra leur élevage impossible (genre, une sécheresse de deux ans sur toute l’Europe) ? Parce qu’objectivement, je ne vois pas les politiques voter une interdiction de la viande ou une interdiction des productions sous serres chauffées.
Le mot de la fin à retenir, quand on a un doute "consommer local et de saison". Le bio est mentionné, c'est important dans certains cas pour éviter le glyphosate dans les farines alors si vous avez la possibilité faites participer les petits commerces qui vendent des produits locaux et de saison, bio c'est encore mieux mais faut pas se focaliser dessus. Et ce qui n'est pas dit c'est que le bio de supermarché c'est pas toujours bon car la règlementation européenne sur le bio dans certains pays n'est pas toujours top. Nourissons nous avec des produits riches en énergie, à faible impact carbone, bons pour notre organisme et privilégions le local aux supermachés ! Bravo à tous ceux qui feront l'effort et ceux qui le font déjà !!
De faire des bilans carbone a été une partie de mon métier d'ingénieur chimiste. Donc, depuis que j'ai pris ma retraite dans le charolais, je me suis "amusé" à calculer le bilan carbone de l'élevage bovin extensif local. Comme base de calcul, j'avais les comptes de quelques-uns de mes voisins éleveurs... un d'entre eux en particulier, à qui je loue une partie des prés que j'ai acheté. J'ai totalisé le nombre de tracteurs et autres équipements, leurs durées de vie, la consommation de diesel par hectare et par tête de bétail, les consommations d'engrais et autres intrants, etc, etc. J'ai même examiné le stockage ou déstockage du carbone du sol, ainsi que le transport des bovins à l'abattoir... et de la viande aux supermarchés... En revanche, je n'ai pas considéré l'impact des pets des vaches, car il s'agit d'un cycle carbone fermé... sauf changement dans le nombre de têtes de bétail... ce qui serait plutôt une quantité d'équivalent carbone à retrancher, puisque le cheptel a tendance à diminuer. Et j'arrive à 6 kg d'équivalent CO2 par kg de viande consommable, et pas à 34 kg!!!! Je veux bien admettre avoir oublié l'un ou l'autre détail... mais l'ordre de grandeur est juste! Conclusion: le chiffre de 34 kg indiqué dans le tableau présenté par Madame Rimbaud est sûrement correct pour de l'élevage bovin intensif, mais n'est absolument pas représentatif de l'élevage extensif de beaucoup de nos campagnes! On accuse aussi l'élevage d'être un énorme consommateur d'eau. Mais la seule eau utilisée en-dehors de celle qui tombe en pluie sur les pâturages, est l'eau utilisée pour le lavage des outils et surfaces de production de l'abattoir... soit peanuts!
Si vous êtes ingénieur, vous devez probablement savoir que les conditions sont très différentes entre un élevage extensif à l'herbe et l'élevage intensif au tourteau de soja qui est la majorité de la viande consommée. Votre étonnement me surprend.
@@curedent6086 N'étant pas ingénieur agronome, je ne connaissais pas trop le domaine avant de m'y intéresser. Là où je vis... dans le 71... mais dans bien d'autres régions de France, mais aussi de Suisse (mon pays d'origine), la TOTALITE de la viande bovine consommée localement provient d'élevages extensifs à l'herbe. C'est donc le chiffre que j'utiliserai car c'est clairement la vérité ici... et ça devrait être ainsi partout! Non?
@@st-ex8506 Je n'ai pas compris votre phrase. La « totalité de la viande bovine consommée localement », cela veut dire quoi ? Personne ne va chez McDo en Suisse ? personne n'achète de boites de raviolis ou de Chili con carne ?
@@curedent6086 un point pour vous! J’avais en tête l’achat de viande fraîche en boucherie. Dans le 71 où je réside, même les hard discounters vendent de la viande charolaise, et pas de la viande provenant d’élevages intensifs ou autres “fabriques à viande”! Mais vous avez raison, il y a bien un MacDo à Autun et je doute en effet que leurs paddies soient de production locale! En Suisse toutefois, McDo utilise de la viande d’origine suisse… et il y a de fortes chances qu’elle provienne d’élevages extensifs… on a toutes nos “vaches de réforme” à manger, et ce n’est pas la viande que l’on achète à grand prix en boucherie!
@@st-ex8506 Entre-temps, j'ai un peu regardé et il semble quand même que si on se restreint à la viande bovine, une bonne partie soit soit produite en France. Il serait donc pas mal de donner les deux chiffres. Ça vous fait un point et comme il est rare qu'un commentateur TH-cam offre des points et reste constructif, ça vous en fait un deuxième.
Agribalyse offre les données mentionnées. Merci. Mais est-il possible d'avoir accès aux courbes et histogrammes de la vidéo? Très bien vulgarisé. Et bravo.
A propos des serres chauffées... Il y a de plus en plus de projets de chaufferies cogeneration qui permettent d'utiliser la chaleur pour la serre et d'injecter l'électricité dans le réseau... Les rendements sont bien supérieurs à celui des centrales thermiques comme le nikelaire qui rejette la chaleur dans l'air et les fleuves... Certes ce sont des investissements massifs que seule l'agro industrie peut se permettre mais en plus de donner du travail en France, ça participe a la décentralisation de la production d'électricité, de plus elles fonctionnent quand il fait froid (normal) ce qui permet d'absorber les pics de consommation d'électricité... Bon ce n'est pas de l'énergie renouvelable (moteurs a piston gaz) mais faut avouer que ça mérite réflexion non?
Pourquoi compter les émissions de méthane de la même manière que celles liées à l’énergie utilisée pour chauffer une serre? D’un côté il s’agit d’un cycle court n’ajoutant pas de carbone fossile et de l’autre d’émissions nette de nouveau carbone dans l’atmosphère? Si la réduction de la densité des élevage, l’augmentation de la qualité et du prix des produits issus de l’élevage semble pertinent dans tous les cas, il serait plus intéressant de considérer ce qui influe sur l’évolution du climat selon le giec - l’ajout à l’atmosphère de GES supplémentaire
arrêtez avec ce confusionnisme, tous les organismes de recherche nous disent qu'il faut réduire la production/consommation de viande. Vous pensez sérieusement que vous avez trouvé une faille (en faisant vos "propres recherches" sur facebook?) que les meilleurs chercheurs du domaine n'auraient pas vu?
@@remi-ur6ks a aucun moments je ne remet en question la réduction de la consommation des aliments les plus émetteurs de GES, mais aujourd’hui lorsqu’il est nécessaire d’exécuter des arbitrages sociaux sur les changements de modes de vie, ce qui amène beaucoup de personnes à se braquer sur la question pour des raisons légitimes, prioriser les sujets au lieux de d’avoir une vision bien pensante du “on va tout faire pour à n’importe quel prix” en négligeant l’impact social pose problème C’est le même genre de raisonnement qui arrive à la conclusion de l’arrêt du nucléaire (qui se défend dans un monde où on peut se permettre de réduire l’offre énergétique sans casse sociale), mais c’est un autre débat Le sujet de la viande bovine fait encore débat (même si les lobbys n’y sont pas pour rien) et s’il faut permettre aux gens de consommer de la viande idéalement en meilleure qualité et quantité réduite pour qu’ils arrêtent de prendre l’avion et qu’ils aient des voitures de plus petites tailles etc, on arrivera au final plus vite à une société où ces choix deviennent naturels. Se jeter sur un pan de l’agriculture sous le prétexte que sa suppression réduirait les émissions de GES pose un risque d’abord du côté des producteurs (pour qui un pâturage ne se transforme pas en champ et qui sont déjà les catégories les plus précaires dans le secteur) et pour les consommateurs surtout lorsque cela entre en conflit avec une culture (la France n’est pas le seul pays où la consommation de viande fait partie des modes de vie) Pour les recherches je me contente d’articles et faites un tour sur researchgate si vous voulez réellement comprendre les émissions de méthane et son cycle de vie, mais pour débuter cette revue illustre assez bien mon propos: scholar.google.fr/scholar_url?url=wires.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdfdirect/10.1002/wcc.790&hl=fr&sa=X&ei=T1hhZsuVE5_Uy9YP9u2cyAM&scisig=AFWwaeaLHyGiqY_-pJbriDjiD56u&oi=scholarr En une phrase je suis d’accord avec le besoin de repenser l’élevage et le besoin de réduire cette source de nutriments assez peu efficiente mais je ne partage l’urgence d’arrêter la consommation de viande et sa mise en avant comme solution à la réduction globale de GES pour des raisons sociales. L’évolution des modes de production me semble être la meilleure alternative sur ce sujet (ce qui n’est pas possible avec l’avion par exemple)
"D’un côté il s’agit d’un cycle court n’ajoutant pas de carbone fossile". Non. Le cycle est suffisamment long et puissant pour avoir un impact. Et le giec compte bien ces émissions la. Par contre si celui ci était récupéré et brûlé oui, cela correspondrait au carbone absorbé par le végétal pendant sa croissance
@@clementlebre4359 la viande rouge (de ruminants) est la seule source de protéine que nous connaissons qui puisse être produite avec zéro énergies fossiles s'il le fallait... j'invite tout le monde à s'amuser à produire sa nourriture un peu, vous comprendrez mieux les enjeux... entre faire pâturer une prairie non cultivable et labourer un champ pour y faire du soja, mon choix est vite fait... il faut revenir à des élevages plus extensifs mais vouloir se passer de viande, c'est un caprice de citadin qui ne comprends pas bien le fonctionnement des écosystèmes nourriciers de notre planète.
@@remi-ur6ks moi je trouve ça bien que des gens fassent encore preuve d'un minimum d'esprit critique et essaient de mieux comprendre ces chiffres... c'est devenu rare! si t'écoutes les médias, il faut 15.000 l d'eau pour produire 1kg de viande! perso j'ai des vaches autour de moi et je sais à peu près comment elles sont élevées, j'ai donc trouvé le rapport pour voir d'où vient ce chiffre totalement démesuré... ils avaient comptabilisé l'eau de pluie qui tombe sur les prairies... et pourtant la plupart des journalistes et des gens sont convaincu que vu les soucis d'eau, il faut manger moins de viande... sauf que c'est pas en mangeant moins de viande qu'on changera les précipitations!
Il est possible de consommer du café et du thé local, c'est un peu plus cher mais comme dit en commentaire, sur 140 tasses ça vaut le coût. Le plus important à mon sens, c'est de consommer local et de saison. Attention au "BIO" à toutes les sauces. Le cuivre (à la place des pesticides chimiques) est considéré comme bio, mais il en faut beaucoup plus et il ne résiste pas à la pluie. Nous avons ce problème dans les vignes. C'est l'exemple que je connais mais il y en a probablement d'autres. Les calendriers des produits de saisons et de régions existent sur internet, c'est les mêmes que nous grands-parents et ça marchait très bien à l'époque. Conclusion: mangeons comme nos grands-parents et tout ira bien.
Alors, par contre concernant les oignons ou du lait venant de nouvelle zelande qui innonde nos étals, on ne peut pas dire que le bilan carbone du transport soit négligeable. On parle du pays le plus éloigné de nous au monde
au delà de la distance, c'est déjà le mode de transport qui compte (avion ou bateau c'est vraiment pas pareil), et si le produit est réfrigéré ou pas, par exemple.
Petit bémol : J'ai travaillé dans une centrale nucléaire, et il y avait d'énormes serres à coté qui faisaient pousser des tomates en profitant de l'eau chaude rejeté par la centrale pour chauffer ces dites serres... y'a pas plus écolo que ça en terme d'émission carbone... Et bien sur je retrouvai ces tomates affichée fièrement "locale" dans mon Leclerc hors saison, et en plus elles étaient vraiment pas mauvaises car récoltées à maturité...
il aurait été interessant de savoir la différence entre les vaches laitières elevées seulement à l'herbe et les autres , je n'a pas encore vu cette comparaison ................ !
la comparaison existe. Les vaches élevés à l'herbe produisent moins et grossissent moins vite, donc sont envoyées à l'abattoir plus tard, donc polluent plus. C'est contre-intuitif mais l'élevage intensif pollue moins que l'élevage plein air
Le café. Les gens pense que c'est énergisant / ca réveille, mais la vérité c'est que c'est une boisson qui endort quand t'es en manque. Et ca perturbe le cycle du sommeil. En plus d'un bilan carbon mauvais. Bref aucun intérêt de boire du café. A part l'aspect social de la pause café j'imagine.
Exact, jamais compris cette religion du café. Si t'es en forme et t'as bien dormi, pas besoin de stimulant. Boire un truc chaud ok, ça peut aider, et l'aspect social en effet
Les gens sont ultra supérieurs dans les commentaires... C'est une vidéo de 8 minutes, soit elle comporte des erreurs mais c'est une vidéo d'introduction à un sujet complexe, pas un truc poussé pour les gens déjà ultra informés
Le café est certes très impactant mais le diagramme se base sur un kilogramme du produit… à 7 grammes par café en moyenne, ça fait tout même jusqu’à 142 tasses par kilogramme (alors que le kilogramme de bœuf se consomme en une seule semaine pour certaines personnes). L’échelle de grandeur est trompeuse je trouve.
À chacun de voir ce qu'il consomme. Moi, par exemple, j'ai arrêté la viande depuis longtemps. Mais je dois reconnaître que je n'ai pas du tout arrêter le café et que je doute fortement que je n'en utilise que par tasse.
Petit couac sur le saumon : on présente un produit d'élevage et on parle des pêcheurs, donc de produit sauvage. Toujours est-il que le saumon est majoritairement élevé, notamment si on considère la consommation européenne. Et pour produire 1 kilo de saumon d'élevage, il faut plusieurs kilos de poisson sauvage (les sources varient). Se concentrer sur les poissons sauvages, c'est déjà un grand pas pour réduire l'impact de sa consommation de poisson.
Et les plusieurs kg (500kt/an) de poisson sauvage pour nourrir ton saumon d'élevage, ils vont se pêcher tout seuls ? Ce n'est pas du tout un couac, il n'y a aucune erreur dans son propos. C'est juste une vidéo de 8 min où on ne peut pas détailler toutes les étapes. Mais oui, le saumon d'élevage consomme beaucoup de carburant à cause de la pêche des poissons fourrage.
Faut arrêter de dire "impact" tous les trois mots ! On peut dire "influence", "détermine", etc. et dans le contexte de la vidéo on peut dire "énergivore", "émetteur de CO2", ou tout simplement "polluant"...
Sans vouloir nécessairement bannir la consommation de café (moi même, je suis tombé dedans...), mais concernant les boissons chaudes, de très bonnes alternatives existent et peuvent être vachement plus local que le café ou le thé ! Des infusions de plantes comme la verveine, la camomille ou le tilleul... Et même dans une autre mesure, la chicorée torréfiée !! Qui a parfois un peu trop tendance à être oubliée. Il est même possible de faire du "café d'orge" également sois-même ! Si on a la chance d'avoir de bons produits à porté de mains. Seul véritable inconvénient à toutes ces alternatives : l'absence totale de caféine. Mais entre nous, parfois, je me demande si ça peut vraiment être considéré comme un "inconvénient", tellement la caféine peut parfois prendre des allures de "drogue"...
Sauf que le CO2 c'est la vie et que notre système digestif n'est pas prévu pour digérer les végétaux en grande quantité et celui des vaches est prévu pour digérer de l'herbe. Il faut donc revenir à l'élevage extensif en arrêtant de cultiver des céréales, le blé etc et consommer de la viande de boeuf, les abats, le gras.. Seul le beurre nous convient. Les oeufs aussi (le jaune en particulier) BIEN SUR TOUT CA EN BIO !
Euh... Les végés sont des morts-vivants avec plein de pathologies digestives ? 🤔 Qu'est-ce qui a déclenché l'anthropocène et le dérèglement climatique ? Et quel est le problème avec les céréales ?
par contre, ça ne prend pas en compte l'impact sur la biodiversité. Par exemple, l'huile de palme est bien plus impactant qu'une entrecôte de bœuf alors qu'il est mieux noté. Le premier contribue à la déforestation et la disparition d'espèces menacées alors que la viande bovine produit extensivement à l'herbe contribue au maintien de la biodiversité. C'est plus complexe qu'un simple tableur excel.
Votre viande produite extensivement à l'herbe c'est seulement 10% des élevages français. Et si on la ramène en agriculture biologique, c'est 0,6%. Quant à l'impact de l'élevage sur les écosystèmes, c'est bien plus élevé que l'huile de palme (même s'il faut également bannir l'huile de palme).
Je me pose une question. Les impacts dont elle parle c'est quoi? Des kg de CO2 par kg de nourriture ? Parceque je me dis que pour le thé ou le café même si c'est bcp au kilo c'est pas forcément tant que ça à la fin... Une petit précision serait la bienvenue :)
c'est clair que pour cet exemple, pour faire une tasse de thé on utilise bien moins de poids que pour le café. Ramené au produit fini consommé à sa quantité réelle, c'est donc bien pire pour le café. Effectivement dommage qu'il n'y ait pas eu à la fin par exemple une remarque pour expliquer cette pondération nécéssaire.
La France a la chance de bénéficier d'une viande bovine de pâturage. Les chiffres présentés le prennent-ils en compte ( réduction des apports en eau en intrants, bénéfice écosystémiques...). De plus une prairie représente un puits à CO2 cette variable est-elle considérée dans une approche qui se veut centrée sur la France ?
Votre viande produite extensivement à l'herbe c'est seulement 10% des élevages français. Et si on la ramène en agriculture biologique, c'est 0,6%. Ce qui est reproché aux élevages de ruminants, c'est la production de Méthane. Quant à l'idée des puits de carbone, c'est en train de s'inverser : les prairies commencent à devenir émettrices de CO2.
C est vrai qu au Québec ou l energie n est pas cher , l isolation n est pas la principale préoccupation. Nb : normalement un toit bien isolé ( 30% des déperditions) ne laisse pas passer la chaleur en France .
La vache est intéressante pour son combo avec le lait, or on entend personne dire d'arrêter le lait, le beurre,le fromage. Le score de la viande de bœuf prend-il en compte ces autres usages ? C'est pas clair ici
Et ça dépend aussi comment est nourrie la vache. Si une vache est nourrie de céréales ou d'autres aliments qui pourraient être consommés par l'Homme, le bilan carbone est très élevé. Par contre, si la vache mange de l'herbe qui pousse seul sans intervention externe, ou des bi-produits de l'agriculture végétale destinée à la consommation humaine, alors là l'impact est beaucoup moins grand
euh je ne comprends pas votre question, les races à viande ou lait ne sont pas les mêmes, ce ne sont pas les mêmes animaux qui sont utilisés "deux fois". Donc je suppose que pour les produits laitiers le calcul est fait avec les races à lait, et pour la viande l'élevage des races à viande.
Les vaches à lait sont aussi abattues et finissent sur l'étalage. D'ailleurs je ne sais pas vous, mais moi ça m'étonnerait que ce soit des races à viande qui finissent dans mon assiette car beaucoup trop chères
@@sebsoud Donc selon vous, la viande provenant de vaches à lait est jetée? Ce n'est pas le cas en réalité. La seule différence est que les vaches à lait ont été modifiées par sélection artificielle sur des centaines d'années pour produire plus de lait. Par contre, ça reste une vache comme une autre
Il faut arrêter de ne prendre en compte que le CO2, en fonction de où un aliment a été cultivé, on utilisera aussi plus ou moins d'engrais, on déversera plus ou moins de pesticides dans l'eau, on jettera plus ou moins de fruits pour leur aspect, etc... Et ça ne vaut pas que pour l'agriculture, tous les domaines sont concernés
Mais une tomate sous serre chauffée en France, c'est chauffé à l'énergie nucléaire dont le bilan carbone est très faible... je ne comprend pas les chiffres.
Intéressant mais , c est très relatif tout cela en fonction de nos choix alimentaires. Entre un steak de bœufs élevé en pleine air avec de l herbe et du foin dans le Limousin et un steak d élevage intensif nourris au soja et au mais : le bilan carbone ne sera pas le même . Pour les tomates ,je vous invite à aller dans le sud de l espagne ou au Maroc : les tomates y sont produites dans des serres à grands renforts de pesticide et d eau puisée de plus en plus profondément dans les nappes phréatiques qui s épuisent. De plus en plus d alternatives existent pour produire local comme par exemple la transformation de tous les déchets alimentaires non consommés en aliment pour nourrir les cochons. A plus petite echelle, il est très faciles d élever des poules avec nos déchets végétaux pour obtenir des bons œufs. Manger des produits locaux de saisons est la base que nous devrions trouver dans nos ecoles pour éduquer nos enfants .
oui ce serait bien que tout le monde fasse des efforts ...mais le mieux serait de lancer un grand plan national d'installation de maraîchers pour créer un maillage national de proximité...c'est la meilleure façon de réduire les importations
si tu regardes de près les 233p du rapport ECOALIM sur l'alimentation animale, et ben ya rien-ZERO sur le pâturage! les seuls choix que nous ayons sont plus ou moins de soja ou plus ou moins de maïs dans la ration d'un veau élevé en bâtiment... c'est grave quand même. et le bilan carbone d'une poule de réforme est pire que celui des oeufs produits ou d'un poulet de chair... c'est n'importe quoi... les scientifiques sont désormais tellement déconnectés de leur alimentation qu'ils n'y comprennent plus rien... enfin tant qu'ils ont des chiffres à brasser, ils trouvent à s'occuper
Le boeuf élevé en plein air dans le limousin produit du méthane (fermentation entérique, c'est un ruminant), et la majorité de son bilan carbone vient de la
@@DaChocapicC est discutable : que ce soit des animaux d élevage en extensifs ou des animaux sauvages qui occupent l espace libre , la nature qui à horreur du vide induira, proportionnellement à sa masse vegetale , du methane ( flatulences des animaux , dégradations des végétaux,...) . As- t on reproché au 60 millions de bisons qui occupaient les plaines des Usa en 1800 d être responsable des changements climatiques ? 😅 Le calcul du bilan carbone est encore aujourd'hui très discutable .🤔 entre ce qui est produit dans un cycle naturel où avec des moyens gros consommateurs de ressources fossiles ( transports , bâtiments d élevage, engrais chimique , ...)
"ntre un steak de bœufs élevé en pleine air avec de l herbe et du foin dans le Limousin" c'est bien connu qu'il y en a pour tout le monde. Mais sinon l'étude détaillé présente bien les écart et la répartition suivant l'emprunte carbone d'un même produit
Chez Brut, pas un seul végan. Parmi les spectateurs de cette chaîne, quasiment aucun. Tout le monde s'en fout, mais tout le monde prétend être vertueux.
@@LBSTGTfile les véganes, c'est à peine 1% des français. Vous ne pensez tout de même pas qu'ils cherchent tous ces sujets et y répondent comme si c'était un loisirs commun à tous les véganes, si ?
Etude éclairante mais une fois encore avec des conclusions rapides qui mériteraient la nuance suivante : au regard de l'environnement, il est intéressant de limiter les apports en alimentation animale. Seulement, avec un peu de prudence, ça n'est pas possible sans conséquence à grande échelle sur la santé des personnes. Quand on veut faire un déménagement, on a le plus souvent besoin d'un camion. Ça serait mieux avec un vélo d'un point de vue de l'environnement mais ça ne correspond pas au besoin. D'abord, identifions clairement le besoin (ce qui est déjà plus ou moins fait) et ensuite adaptons les production pour qu'elles soient les moins nocives possibles. C'est avec ce genre de raisonnement qu'on arrive à une dictature de la nutrition où dans les écoles on force les élèves à manger végétalien ou végétarien deux fois par semaines. Je ne force personne à manger de la viande et j'aimerais que la réciproque soit vraie 🙂
Je me base sur le Vidal pour faire simple. Et pour être plus général, dans la vie on fait des choix et donc, on donne des priorités. Si on priorise l'environnement, on ne priorise pas la santé. Vous dites être végétarien mais cela ne veut rien dire quant à la proportion de protéines animales que vous consommez. Vous pouvez très bien être végétarien et consommer beaucoup de protéines animales (poisson, œufs notamment). Végétarien ne veut pas dire manger moins de protéines animales, ça veut dire restreindre les sources, pas les quantités.
@@perferus Ma question n'avait rien à voir avec mon cas personnel. Je pense avoir compris ce que vous voulez dire maintenant en relisant, mais votre raisonnement basé sur la production suppose que l'on modifie totalement notre mode de vie qui fait que c'est le consommateur qui fait ses courses. Il faudrait que l'on ait une ordonnance pour se fournir dans sa supérette.
Désolé pour la confusion, je pensais que vous étiez végétarien. Pas besoin d'ordonnance cela dit. Juste savoir de quoi nous avons besoin et avoir la liberté de consommer ce qui est bon pour notre santé. Il faut juste arrêter ce martelage du "manger végétal c'est mieux et les mangeurs de viande devraient culpabiliser". Il y a d'autres combats à mener au niveau de l'écologie avant de touch er à ce qui est vital.
@@perferus Mais tout le monde peut déjà manger ce qu'il veut. Et le résultat, c'est qu'on se rue de la merde dont tout le monde sait qu'elle est mauvaise pour la santé. Ensuite, non, désolé, mais les émissions de GES de l'élevage sont trop élevées pour que l'on puisse juste dire que ça passe derrière. Les canicules, les inondations, les glissements de terrain, les pertes de rendement agricole etc, sont aussi très mauvaises pour la santé.
Merci! Est-ce que le graphique n’est pas un peu injuste envers des produits comme le café dans la mesure où 1 café = peu de grammes, alors que 1 steak = plus grosse quantité ? J’ai l’impression que même en buvant du café tous les jours ça pourrait représenter un impact moindre que les produits classés en dessous
Oui c'est vrai que certains produits sont désavantagés mais il faut comparer avec l'équivalent. Ça me donne rien de savoir que le blé a moins d'impact que le café car je ne peux pas remplacer mon café par du blé par exemple. Par contre si je compare 1kg de café vs 1kg de thé c'est plus pertinent. Sinon on peut calculer son empreinte globale sur le site nosgestesclimat
Tres intéressant ! Cependant selon sa conclusion, il faut manger bio mais elle n'en parle pas dans son analyse. Du coup quel est l'explication? J'avais justement l'idée que le bio n'avait pas un plus faible impact sur l'environnement que le non bio
Il aurait été intéressant de comparer l'impact carbone entre les cultures bio et non bio, ça en surprendrait plus d'un. Et de parler de chasse, de pâturage, pas que d'élevage intensif pour les animaux. La remarque sur le fait qu'on devrait parler en kj plutôt qu'en kg est plus que pertinente. 1kg de fromage ne nourrit pas de la même façon qu'un kg de tomates
Parler en Kj est encore plus à charge de l'élevage. En effet, il faut en moyenne 7 unités énergétiques d'origine végétale pour créer 1 unité énergétique animale. L'élevage est un piètre convertisseur énergétique et tient plus du gaspillage.
Sur le tableau je ne comprends pas que l’agriculture (en bleu) certaine division de catégorie : le lait c’est une vache et un veau, le pâture/fourrage des pets de vache. Pareil les œufs ne soit pas avec le poulet « filets de poulet cuits ». Les émissions de l’oeuf c’est celui de la poule?
Il y a une mise à l'échelle en fonction du rendement. Durant sa vie, donc pour la même quantité de pâture/maïs/chauffage/pets, une vache/poule va produire une plus grosse quantité de lait/oeufs que de viande. 4:11
@@pierren.3284 donc la poule et «la vache laitière» est représenté deux fois dans le graphique. Mon points est que le rapport co2/ kg de bouffe devrait être par élevage ou par animal Car cela rendrait le poulet plus productif: un élevage= œuf et viande Et pour faire du lait il faut faire grossir élevage, parce que si pas de bébé, maman ne fait pas lait (28L/jour sure 10mois) Donc le lait ce fait plus vertueux qu’il ne l’est sur le graphique. (les veaux ne sont pas non plus dans le graphique)
Sauf que comment tu sais que c'est une tomate de plein champ ? Car ce n'est pas marqué sur les étalages et c'est un gros problème. Parfois il est marqué que c'est pleine terre (chez Grand Frais par exemple), car les tomates en hydroponie (qui restent le gros de la production) c'est absolument immonde et le consommateur commence à le savoir, mais pleine terre ça peut être sous serre... Après oui la serre est pas chauffée l'été, mais par contre elle est irriguée. Et une tomate sous serre a besoin de plus de phyto.
Le bilan carbone de la viande sur le tableau c'est quand elle est grillée. Crue c'est combien alors ? Faut tout comparer cru et cuit,sinon ça n'a aucun sens.
Les vaches laitières seront tués pour leur viande quand elles ne seront plus assez productives mais elles ne sont pas "optimisées" pour faire de la viande. Donc la majorité de la viande de boeuf ne provient pas d'elles mais de boeufs "optimisés" (sélectionnés etc.) pour la production de viande. Il me semble. De 1, ces derniers sont probablement nourris beaucoup plus intensément avec du grain qu'il a fallu cultivé, tandis que les premières brouteront plus probablement de l'herbe. De 2, une vache optimisée pour faire du lait en produit énormément! Jusqu'à 28 litres par jour pendant 10 mois. Bref 4000 à 8000 l. de lait. Vu qu'on est en présence d'une division emissions CO2/kg, beaucoup de kg ---> plus petit nombre (meilleur score). Même réflexion pour les oeufs et le poulet, ce ne sont pas les mêmes espèces. La viande de poulet ne provient pas des poules pondeuses et les poulets élevés pour leur chair ne font pas d'oeufs. On traite ces êtres vivants et sensibles comme des machines qu'il faut "optimiser" pour faire des chaînes de productions optimales... ça me rend vraiment triste.
Le genre d'infos qui devraient être diffusées au JT de 20H, au lieu de nous abreuver de faits divers
Tout à fait d'accord !
Faits divers qui augmentent le sentiment d'insécurité
Comme si tu en avais quelque chose à foutre, DomDom... Tu es végan ? Non. Alors ferme-la.
@@LBSTGTfileah bon y’a que les vegans qui auraient droit à la parole maintenant?! ^^
@@DarwinBoys1 Sur ce sujet, évidemment. Qu'est-ce que t'as pas compris ?
Dommage, quand on présente la comparaison des protéines, de ne pas présenter une protéine végétale non transformée, comme des lentilles ou des pois chiches, qui sont encore plus bas en impact, et dont la consommation en France est très insuffisante, ce qui a un impact sur la santé cardiaque.
à croire que les gens qui vont en supermarché ne savent plus cuisiner des choses simples qui font pourtant partie d'une culture culinaire pas si exotique que cela... 🙄
le coût de pollution du transport est aussi nettement plus bas vu que c'est sec + pas besoin d'électricité pour garder le produit frais.
@@sebsoudregardez les caddies des gens en caisse ou simplement la surface de vente, les produits non transformés représentent très peu en volume, en prix ou surface (et en marge magasin).
Diverses études montrent que l'on peut manger tout en respectant les consignes nutritionnelles pour pas cher, seulement si l'on cuisine.
@@sebsoud Ou tout simplement les gens ont moins de temps. Quand tu as un couple avec enfants ou les deux travaillent a plein temps, ça laisse peu de temps pour cuisiner.
Après plutot que de juger tu peux essayer de comprendre en t'interessant au sujet.
@@Kupperdurden Il y a des repas qui peuvent être faits très rapidement, à base d'ingrédients non transformés. Aller/retour au supermarché, y faire ses courses, ça prend combien de temps au fait, qui le calcule?
Par ex la polenta: quelques minutes, c'est pas plus long que de faire cuire des pâtes...
Et maintenant il y a plein d'appareils qui cuisent tout seuls d'ailleurs, ou simplement une minuterie, faudrait pas croire qu'auparavant les parents se tournaient les pouces, c'est quand même pas tout récent que les femmes travaillent.
Et me concernant, j'ai un problème de maladie chronique, où régulièrement même réchauffer et faire la vaisselle est pour moi un marathon, donc je connais vraiment bien, j'ai vraiment étudié et réfléchis cela à fond l'utilisation optimum du temps et de l'énergie, bien plus que la moyenne des gens...
@@sebsoud Peut être mais peux tu généraliser sur ton cas?
Et non ça ne date pas d'hier que les femmes travaillent, et l'arrivée des plats transformées correspond justement a la période industrielle quand les femmes se mettent a travailler. Ca ne date pas d'hier non plus.
Il ne s'agit pas de balayer d'un revers de main la responsabilité individuelle mais non, faire un aller retour au super marché (quels supermarchés? On y trouve rarement du local, de saison et bio, et ce sont des données importantes quand on parle de bien manger) ce n'est pas a la porté de tout le monde de manière quotidienne.
Merci de remettre l'église au milieu du village concernant le soja, c'est rare pour être souligné 👏
Donc si on croit en rien ou à autre chose, on fait ce qu'on veut... 😂
T'est une tafiole
la question c'est pas d'où vient le soja qu'on mange aujourd'hui, c'est peut-on produire localement le soja qu'il faudrait si d'avantage de gens se mettaient à en consommer... je suppose que si moins de viande était nourri à la céréale, on aurait suffisamment de terres labourables pour le faire mais j'en sais rien.
Tout à fait la critique des protéines végétales reprochant au soja de contribuer à la déforestation est complètement à coté de la plaque. C'est en grande majorité du soja servant à l'alimentation animale.
je suis végétarien et je ne comprend pas qu'on puisse consommer des substituts transformés ... je deteste tous ces trucs .
je mange des légumes de saison et des légumineuses produits localement pour l'essentiel et des des œufs bio et locaux, aucun problème, aucune carence (et je fais du sport régulièrement) ....
ah ben c'est sur il faut cuisiner un peu.
Concernant les commentaires sur les comparaisons viande/café, détrompez-vous. Mon amie et moi consommons plus rapidement 1kg de café qu’un kilo de bœuf. Bien sûr, il faut se baser sur une moyenne générale du comportement alimentaire. Mais, arrêtons de vouloir nous dédouanner en disant : « je suis très vertueux, je fais ceci, je ne fais pas cela… », ou de pinailler sur la méthode de calcul. Félicitons-nous plutôt que ce genre d’informations nous parviennent. Nous avons tous une influence sur l’état de cette planète, et il faut en être objectivement conscient.
👏🏼
Surtout qu'ils pinaillent, mais si on se contente de regarder la moyenne des français :
-café :
1 kg = 133 tasses
conso moyenne par jour en France 2,3 tasses
Donc 1 kg dure environ 58 jours
Soit un peu mois de 2 mois
- steak :
Conso moyenne en France par semaine = 330 gramme ruminant , porc et cheval confondu. En etant généreux on peut se dire que le steak seul représente 110 grammes/semaine, pour arriver à un kilo il faut donc 9 semaines, soit aussi deux mois.
Bref tout ça pour dire qu'un kilo de cafe ça part au moins aussi vite qu'un kilo de steak, n'en déplaise à nos caféinomanes
Les tomates en hiver, je les achète en conserve. Elles sont cueillies mûres et mises en conserve rapidement après cueillette. Provenance Provence ou Italie. Delicious
Très très bon les conserves, y a toute la fraicheur de la tomate en hiver!
Tomate pelée vie
Ou sinon n'en achètes pas en Hiver ?
@@PixelLafrondeMais vous avez rien écouté à la video ou bien ?
@@jeyna8243 si mais en boîte
Le problème avec le tableau ''kg éq. CO2 / kg de produit'' c'est qu'il suppose, si je tire le trait, un peu bêtement qu'on consomme 1kg de chaque produit.
Il serait plus judicieux de faire le même tableau mais pour des portions journalières, afin de mieux comparer le café et la viande rouge.
Donc à la place des kg en absisce, mettre une ''unité de conso journalière''.
Et pour mieux comparer le steak de soja et le steak de boeuf, de mettre en absisce un AJR, c'est à dire une portion qui correspondrait à 100% des apport journalier recommandés. Pour le steak ce serait les AJR en énergie/calories, ou les AJR en protéines. Pour le café le thé ce serait les AJR en caféine et comparer a des boissons énergisantes.
Bref, je suis pas fan du tableau qui met cote à cote 1kg de riz et 1kg de viande, ou 1kg de café et 1kg de chocolat. C'est trop simplifié et ça n'est plus pertinent.
Oui!!! 1kg de steak=8 steaks, 1kg de café=140 tasses. Comparer au kg est totalement absurde.
Complètement d'accord avec vous! 1 kg de riz n'apporte en effet qu'une toute petite fraction des protéines nécessaires au métabolisme humain d'un kg de viande rouge! Il faut vraiment mettre en abscisses des quantités comparables!
C'est le plus simple. Tout le monde n'a pas les mêmes habitudes de consommations, et c'est facile de raisonner après selon les quantités qu'on vise soi même
@@corentinm.105 Sauf que le journaliste ne dit pas que c'est au kg. Il relaie l'information que le café est 2è produit le + émetteur après la viande rouge. Or, 1kg de café=140 tasses et 1kg de steak=8 steaks.
Que la base de l'Ademe soit au kg, ok. Mais le journaliste doit expliquer et pondérer pour un sujet destiné au grand public.
@@corentinm.105 Je vous lis et vous comprends. Et c'est "facile de raisonner [...] soi-même". Mais QUI raisonne???? QUI connait quelle quantité de quelle protéine est recommandée... en conjugaison avec quoi d'autre... etc. En fait, ça peut paraître paradoxal, mais ce sont les vrais vegans qui connaissent cela le mieux... car ils doivent faire très attention à ne pas tomber dans des déficits nutritionnels.
Quand je lis les commentaires ça me motive à faire encore plus de sensibilisation : je connais ces ordres de grandeur depuis des années, et je suis à chaque fois impressioné du nombre de gens qui les découvrent
pour etre plus précis, il aurait été utile de faire un bilan classé non pas par Kg mais par Kj. L'humain n'a pas vraiment besoin de masse d'aliment, mais d'energie :) Sinon tres interessant de voir que le transport represente si peu :)
Ce que ne dit pas l étude c est que le transport maritime carbure à 90% aux pétrole lourd peu raffiné et fortement émetteur de particule chimique divers en plus du co2.🤔
En outre , cette étude ne montre pas le bilan carbone d une bonne part de nos produits de consommation( 30%) : à savoir les plats préparés qui pour chaque ingrédient peu faire de nombreux voyages à travers plusieurs pays .
C'est étudié depuis longtemps, Cherchez : Bilan énergétique en agriculture sur Wikipédia.
On produit à perte depuis bien longtemps, on le sais depuis longtemps et rien ne tend vers le changement.
Bien souvent, les recherches (en général) sont financées par des sociétés et fonds d'investissement privés. Les mêmes sociétés/individus qui sont à l'origine des maux de nôtre civilisation. Et leurs résultats ne donnent pas une direction environnementale/sociale à prendre (amélioration de la condition humaine) mais des directives et mesure économiques (recherche de profit/retour sur investissement).
Ce type de communication, c'est du greenwashing.
Etes-vous certains de vouloir devenir clairvoyant ?
@@Bugby as tu seulement regardé la vidéo ? J'ai l'impression que non...
@@Alaintybreizh On le voit à 7:26 ( en rouge )
Est si nous parlions carrément des amino-acides nécessaires au bon développement de l'être humain on se rendra compte que les légumes les céréales et les produits végétaux on des ratio désastreux...
Renseignez vous sur les biens faits des régimes cetogènes.
C’est tellement agréable d’avoir un avis autre que celui d’un politique …
Des vrais arguments avec des justifications claires, simples et chiffrées.
Moi je dirai même que je pousse le visse plus loin, je commande mes produits secs en gros. Ça réduit la quantité d’emballage, ou bien dans les cas où ils ont mis le sachet papier dans un carton, ça reste néanmoins plus facilement recyclable que le plastique fin (ou alors je l'utilise dans le jardin/composte). Du coup je n'ai besoin de faire vider mes poubelles qu'une fois par mois (et encore). Ça réduit mes courses à une à deux fois toutes les deux semaines, en hiver les produits frais se conservent plus longtemps donc ça varie, ce qui me permet d'aller à pied au marché du coin plutôt qu'au magasin en voiture. Et il faut dire que ça réduit aussi les couts pour la majorité des produits. Le seul hic c'est qu'il est très difficile d'acheter du gros en France. Moi pour ma part je profite d'être proche de l'Allemagne pour commander chez eux. Mais je voudrais m'arranger pour commander Français. Par exemple, je fais livrer mes lentilles et mon avoine en sachet de 25kg. Le riz c'est 10kg je crois, farine 10 ou 15kg aussi, etc. Et je fais évidemment tout livrer en une fois, pour être logique jusqu'au bout. Parfois il y a aussi dans les magasins de gros sachets de pates etc. Cela nécessite un cellier pour stocker évidemment. Et sinon pour les tomates, comme j'adore ça, j'achète des conserves pour en avoir aussi en hiver.
Très instructif.
Etonnant l'impact du carburant du bateau de PECHE pour du saumon d'ELEVAGE...
Les élevages sont en mer faut quand même un bateau pour s'y rendre
@@pierrel3719 certes, mais les élevages des fjord norvégiens ne sont pas au large. Donc la consommation de carburant n'est pas comparable avec celle des navires de pêche hauturiers...
Je cherchais ce commentaire merci! Une bonne partie des élevages est au bord
Même le saumon d'élevage possède un impact important, c'est surtout l'élevage en lui-même qui est problématique, la nourriture donnée aux poissons et les nombreux déchets qui sont ensuite rejetés dans les océans polluent et détruisent la biodiversité
Et puis comme vous indiquez très bien dans votre commentaire ce sont des élevages dans les fjords norvégiens, après il faut les ramener jusqu’ici
Ce qui est bien avec cette histoire de bilan carbone par personne par an, c'est que c'est égalitaire. TOUT LE MONDE en France doit réduire son bilan à 2 tonnes, ceux généralement pauvres qui polluent peu de base tout comme ceux qui sont riches et qui polluent à balle, en dépassant les 20, 30, 50t par an. Je suis végane et actuellement à 3t/an (en vivant en pleine campagne donc pas de transports en commun pour l'instant), je trouve que c'est plutôt correct même si je peux sans doute faire encore mieux.
En matière d alimentation , en général, ce sont les plus pauvres qui achètent des produits bas de gamme qui viennent d ailleurs ( espagne , Maroc, Brésil, Argentine,...) , ceux qui ont plus de moyens peuvent essayer le bio et les produits locaux .
@@Alaintybreizh les plus pauvres n'ont pas les moyens de manger régulièrement de la viande (ils le disent eux-mêmes) et c'est ce qui impacte le plus au niveau alimentaire... Comme dit dans la vidéo, l'impact des transports est minime en comparaison. En dehors de l'aspect alimentaire c'est surtout les résidences secondaires et les transports qui alourdissent l'impact carbone des riches, ainsi que les placements bancaires. Une maison en plus ça fait tout de suite une conso d'électricité, eau, entretien, supplémentaire...
@@Alaintybreizh justement l'experte de l'ADEME, comme tous les experts du sujet, nous explique que le premier levier est l'alimentation végétarienne, levier qui est actionnable quel que soit le niveau de revenu. (bien entendu ça ne rend pas les inégalités de revenu plus acceptables, mais cet argument ne doit pas être utilisé comme discours d'inaction)
@@Alaintybreizh Même quand tu es pauvre tu peux manger partiellement bio, tout est une question de choix personnels, effectivement quand tu es pauvre tu ne manges plus de viande ou de poisson, tu privilégies les œufs ou des poulets entiers éventuellement si tu veux un prix au kilos qui est inférieur de 10 euros le kilo pour de la viande. Mais manger bio local peut rester accessible pour quelqu'un qui n'a pas beaucoup de sous, du moins partiellement.
@@remi-ur6ks Le premier levier c'est la régulation de la population mondiale, c'est la stricte vérité, tout est une question d'équilibre.
Merci , enfin de la clarté sur ce sujet.
incroyable la vidéo, j'ai trop kiffé ! Merci beaucoup à brut et l'ingénieure ! :)
Un bon rappel général! Même si les questions sur chaque aliments pourraient être abordés pendant des heures tellement ça peut être complexe de prendre le maximum de facteurs en compte ☺️
Super vidéo, merci pour ça
Ça mériterait d'aller un peu plus en profondeur, baser une étude seulement sur l'émission de kg de Co2 pour 1kg d'aliments divers
Qu'en est il de l'efficacité diététique, par exemple kg de CO2 émit pour 100g de protéine d'un aliment
Ou kg de CO2 par dose moyenne d'aliments ? On ne consomme pas 1kg de café de la même manière qu'un kg de viande
Je vais regarder leurs études pour voir si ces questions ont été répondues
Sur le site "ourworldindata" il y a des graphs sur plusieurs comparaisons.
L'une d'elle est "Greenhouse gas emissions per 100 grams of protein"
La viande est tout aussi catastrophique.
Par contre, en effet, on ne consomme pas autant de café ou de chocolat qu'on consomme de la viande (dans un régime "habituel" en France)
Les comparaisons sans prendre en compte la modalité de consommation est effectivement peu pertinente. Dans leur base de donnée, on retrouve le café "prêt à boire" qui dilue l'impact (carbone et autres) jusqu'au niveau des autres végétaux.
L'efficacité diététique est une chose. Ce qui compte c'est de varier son alimentation pour absorber différentes molécules/nutriments/minéraux utiles à notre organisme. "On ne consomme pas 1kg de café de la même manière qu'un kg de viande " Il est vrai, c'est pertinent.
Si les données viennent de world in data, ça y est dedans, et hors produits de confort (café, thé, choco) le classement est similaire si on regarde les protéines
le pire gaz a effet de serre c'est la vapeur d'eau et représente 60% dans l'atmosphère.... Et pourtant on n'en parle pas ou très peu.
A quand une évaluation de notre impacte sur la vapeur d'eau ?
Le CO2 Humain étant dérisoire 0,04% mais bien plus facile a quantifier par homme que la vapeur d'eau je me demande si nous ne sommes pas en plein délire...
Puis si on voulait nous faire gober que la vapeur d'eau c'est de notre faute, personne n'y croirai ! C'est ce qui a de beau avec le CO2 tout le monde y crois, enfin les benêts et névrosés bien entendu qui sont légion en occident !
Moi je veux me resoudre a manger de saison mais je ne peux pas me resoudre à ne pas manger local.
La tomate du france est peut-être moins vertueuse mais elle permet à un concitoyen de passer l'hivers au chaud.
Jetter des emballages plastiques à la tronche de l'invitée, il est là le vrai IMPACT 😂
dans le graphique on voit l'impact de l'emballage de chaque aliment. A vue de nez, ca représente 1% de l'impact du boeuf ?
Le problème, c'est que le plastique ne se recycle pas, quoi qu'on en dise. Une fois arrivé au bout de son cycle d'utilisation (produit, puis recyclé et transformé, puis de nouveau recyclé et transformé, le tout 4-5 fois ou plus, selon le type de plastique), il se dégrade en micro particules dans la nature et ne disparaît jamais.
@@Alexielios oui on est d'accord, il y'a beaucoup trop de plastique et on doit absolument en sortir, malgré le prétendu plastique recyclable. Mais le principal impact de la viande n'est pas dans l'emballage
Le CO2 émit par les ruminants est-il compté de façon absolu ou en retirant l'herbe de la prairie qui a capté du CO2 avant d'être mangé pour en réémettre dans un cycle en théorie parfaitement fermé ? Si on fait pousser du soja pour l'alimentation des animaux est-ce que cela a quand même du sens de comptabiliser le CO2 émis par les rejets des animaux comme du CO2 émit au même titre que des énergies fossiles ?
Bref, faire un bilan d'EMISSION ca n'est jamais faire un bilan de pollution. Encore moins faire un "bilan carbone", comme c'est falacieusement affirme sur le graphique. Ca marche pour l'industrie, qui est incapable de la moindre sequestration. Quand on travaille avec le vivant, les cycles biogeochimiques interviennent, c'est un poil plus complexe.
elle cause un peu du méthane (qui n'est pas du co2, et pire côté gaz à effet de serre); là de toute façon c'est une première approche de comparaison, bien réductrice car le bilan carbone c'est bien partiel à la base (pour la pollution totale) et le calcul lui-même n'est pas exhaustif dans les cycles. Ca a moins le mérite d'exister pour donner une idée et lancer le débat, faire prendre conscience de certaines choses, comme l'énergie grise pour les biens par exemple.
Je pense mais je ne peux en être certain qu'elle a omis l'asborption de Co² des produits végétaux autant pour la viande que pour les autres. Ce serait un enfer a calculé sachant que ça dépend des espèces de végétaux. De plus ça n'ajoute pas beaucoup au sujet. Le cycle fermé je n'y crois pas trop honnêtement, on voit sur chaque le fort impact de la partie agriculture. Faire pousser une plante ça consomme (tracteur, engrais, pyhtosanitaire ect) et je doute que rien que la production de blé par exemple s'amortisse elle-même. Dans le cas de pâturage là on peut parler d'équilibre mais rien à voir en terme rendement et d'espace nécessaire.
Le méthane est compté en équivalent CO2. 84x sur 20 ans 28x sur 100ans.
De quelles praires parle t on ? Celle sur l'image des steak hachés vendus en supermarché ? La réalité est bien loin.
Simple et précis, donne un message clair et montre les tendances fortes. Utile et bien fait
pour les boissons, on a les tisanes aussi ! Avec pas mal d'options pour choisir des plantes cultivées en France (voir les faire pousser soi-même à sa fenêtre -menthe, mélisse, thym, verveine, etc.).
Pour les protéines, les plus écologiques, ce sont les lentilles, haricots, pois cassés, fèves, etc. On n'est pas obligé d'acheter de faux-steaks ultra transformés !
Et pour le cacao, l'impact est drastiquement réduit s'il est cultivé en agroforesterie. Le gros problème du cacao, c'est la déforestation.
Et transporté à la voile par grain de sail ! (le cacao)
Très facile à faire les steak (base haricots rouge) et escalopes (base pois chiche) végétaux, on fait des grosses sessions et on congèle. Des rostis pommes de terre courgette également.
Les légumes du potager, conserves/congélation, des sauces tomates, du pesto pour tout l'hiver. Les fruits rouges en confiture !
Franchement c'est très intéressant. merci pour cette vidéo
Jaimerais bien que ces informations soit publique et mis à jours au fur et à mesure que le temps passe.
C'est le cas 😉 sur la Base Empreinte de l'ADEME. Mais il y a aussi le calculateur impactco2 de Datagir (ADEME)
@@dugenoudupoitou3865 without you I would probably never know about those website ! It's great !
Mangeons local et de saison.
Comme il n'y a pas si longtemps.
C'est pas comme si on ne mangeait très bien en france ....
Avez-vous visionné la vidéo? Les 2 tiers des émissions de l'alimentation sont liés aux produits animaux. Le transport représente une fraction mineure de ces émissions... Avant de manger local, il est donc plus important de manger plus végétal.
@@clair_obscur26 Je ne suis personnellement pas contre. Mais nous pouvons tous agir dès maintenant et améliorerla situation, même ceux qui tiennent à manger de la viande.
_"Mangeons local et de saison."_ Ca nous entrainera a un monde sans petrole: le 18eme siecle.
@@clair_obscur26 _"Les 2 tiers des émissions de l'alimentation sont liés aux produits animaux."_ Les 3/4 des sequestrations aussi. Simplement, on se gardera bien de les faire figurer dans ce pseudo "bilan" carbone.
Un animal fait partie integrante des cycles biogeochimiques "naturels". Tout le carbone qu'il emet dans l'air provient... de l'air dans un cycle court (au maximum une trentaine d'annee pour les ruminents). Le pot d'echappement du camion et la cheminee du cargo qui ont transporte l'avocat sur la tablette de votre supermarche bio, par contre, ajoutent du carbone fossile dans l'atmosphere pour des millenaires... On compare deux magnitudes qui n'ont aucune commune mesure.
Apres, je peux comprendre le besoin de croire qu'on peut changer qqchose en changeant ce qu'on mange quand on a de toute facon un mode de vie insoutenable, tout ca... Allez, courage.
@@ginabean9434 j'ai parfois du mal à m'habituer à des "arguments " manifestement liés à très peu d'efforts de réflexion, à moins qu'on ne soit de mauvaise foi.
Déjà pas besoin de remonter jusqu'au 18ème siècle, quelques décennies en arrière ( après la seconde guerre mondiale) suffisent pour que l'immense majorité des français ( mangeant par ailleurs très bien ) n'apportent jusqu'à leurs assiettes quasiment que du local et de saison.
Une période où les technologies de confort de tout-un-chacun qui n'ont rien à voir avec le dumping social planétaire étaient déjà présentes.
Il n'y a strictement aucun problème pour faire ça, sauf pour les marges de profits basées notamment sur la surconsommation ( et participant forcément à la surpollution dans certaines régions).
Je fais l'effort de répondre à ce qui me semble être une ineptie, notamment parce que j'entends régulièrement des gens autour de moi répéter des concepts tel celui que vous avez écrit et qui y croient vraiment.
Nous somme d'accord que croire et réfléchir ne sont pas exactement le même chose par essence.
Bref
Merci pour la vidéo portée par l'intervenante de qualité.
Question : existe-il un bilan/étude sur l'éthique globale du produit ?
Par exemple, avec la tomate. La française sous serre hors-saison est très carbonée, mais la tomate marocaine est pointée du doigt pour la consommation d'eau, la "concurrence déloyale" pour nos agriculteurs (la main-d'oeuvre, les conditions sociales des travailleurs, les intrants utilisés là-bas..), et autres paramètres. L'un dans l'autre, le carbone est-il le pire paramètre ? Dans la balance du pour ou contre, laquelle tomate est préférable ? 👍 (hors-saison toujours, pour ceux qui ne veulent pas s'en passer)
le truc vraiment pas évident, c'est comment chiffrer: -chacun des paramètres (quelles valeurs leur donner) et la pondération de chacun par rapport aux autres?
Sans compter qu'il faudrait en plus indiquer le pourcentage de fiabilité (par exemple, certains labels "équitable" ou "durable" sont loin d'être une source bien fiable...). Ca fait beaucoup de questionnements et de paramètres pour arriver à une estimation avec une note qui serait globale, tenant compte de tous les paramètres (déjà rien que pour le nutri-score, qui est bien plus simple côté nombre de paramètres et leur estimation, on voit que cela évolue peu à peu car c'est très basique et trop simpliste)
Toute façon, on a beau le rabâcher aux gens au sujet des aliments d’origine animale, etc… ils ne veulent pas changer
La preuve, on arriver à la saison des barbecues et tous les voisins vont faire griller une viande bourré d’antibio, produite on ne sait ou, avec des compléments et du soja brésilien etc… MAIS surtout je pas le leur dire; autrement on devient l’extrémiste vert de la soirée…
oui les gens s'en foutte pis si t offre le ricard en apéro et une sangria fait maison avec le barbuc l'empreinte carbonne elle a finit o chiote avant qu'on en parle
En plus la viande bien grillée, réaction de maillard à l'extrême, bonjour cancer ! Mais je ne le dis plus, personne n'y crois.
@@melanied.3801Je veut bien te donner un cour pour faire un bon barbecue . C est tout un art , peu de personne savent cuire une viande ou des légumes au barbecue comme il se doit avec une bonne braise sans flamme ni fumée .
Je cuisine uniquement des bon produits locaux avec du bois de chêne et du hêtre.
Nos ancêtres ont longtemps cuisiné au feu de bois , ça n a pas empêché l evolution demographique 😉.
@@Alaintybreizh Haha ! C'est gentil ! Alors personne ne doit savoir car je vois toujours une couche de noir qui m'afflige ! Mais pour le coup je suis du genre à pas cuir longtemps mes légumes donc la question ne se pose pas. (et je ne mange pas beaucoup de viande)
Le barbecue c'est rarement tous les jours
Est-ce que la conversion d'une pâture en culture est prise en compte ? Au niveau du travail de la terre, il y a aussi un impact sur le climat.
Bien sûr !
Faire manger de l'herbe à une vache c'est la faire roter encore plus de méthane que si on lui donne autre chose.
Il faut dire que c'est pas facile à digérer.
Du coup le végétal est vraiment toujours plus intéressant
@@Razieltor 😂 bien entendu
Sur le fond je n'ai pas appris grand chose, mais c'est très bien présenté / expliqué/ chiffré ! Bravo !
Tout ce qui est conseillé ici ma famille et moi le faisons depuis au moins 10 ans. Mais les gens sont encore mal informés et la société fait tout pour qu’ils consomment sans se poser de question!
J'aime bien, car vous entourez bien rapidement le haut du tableau tout en disant en voix off "produits animaux" sauf que dans le haut du tableau on voit "Chocolat noir / café / Emmental / Huile de palme / Noix / huile de tournesol" donc au moins 50% du haut de la liste n'a rien d'animal.
Merci c'est trop bien d'avoir des vraies infos
Merci. Après, c'est dur de savoir avec l'impact global qu'est-ce qui pèse le plus. Faut voir à quel point on a besoin d'usine et d’infrastructure donc leur impact pour tel ou tel produit (transformations), l'impact de la pollution chimique et énergie, l'impact qu'a eu le prélèvement de matériaux pour construire et faire tourner ces usines/installations de productions et transfo (entretien, etc).
Ça serait vraiment cool d'avoir une réponse à ces questions
La viande a besoin d'un bâtiment pour loger les animaux, d'un abattoir, il faut aussi désosser, trier, parfois transformer..
Donc c'est pas bien mieux que le végétal.
Et en plus c'est pris en compte dans le compte de CO2.
Ça ressemble vraiment à de la négociation pour pas manger moins de viande. Pourtant elle a été clair
Superbe vidéo, bravo 👏👏👏 mais qu'en est til des proportions ? On mange rarement 1kg de café, alors que 200g de poulet c'est plus facile
Énorme problème avec cette façon de présenter les choses.
Cette femme par du principe que tous les modes de production sont identiques. Aujourd'hui en agriculture il existe de nombreux modes de production respectueux de l'environnement. Deux avocats produits dans le même champ de différentes façons n'aurons pas le même bilan carbone.
De nombreux agriculteurs trouve des solutions et cultivent sans apport d'engrais chimiques. Elle ne peut pas comparer aussi simple l'impact des aliments.
Les non initiés vont strictement diaboliser certains aliments sans prendre en compte tous les facteurs.
Un poulet d'élevage industriel et un poulet d'élevage en plein air provenant de la même ferme n'auront jamais le même bilan carbone.
Les aliments ne polluent pas. C'est l'homme et sa façon de produire les aliments et de les distribuer qui polluent.
Avec l'hiver foireux qu'on a passé en France je suis pas certain que le constat sur les tomates tienne la route !
Les tomates elles sont sous serre, quand il fait soleil, y'a pas grand besoin de chauffer.
En outre , toute les serres en bretagne ne sont pas chauffées. Par soucis d economie de chauffage , seul la phase de semis et de démarrage des plants sont réalisés dans des serres mieux isolé sous lampe infrarouge ( ça permet d avoir des plants de tomates précoces qui consommes 4 fois moins d energies qu auparavant. Vu le prix du gaz , les maraîcher l utilise de moins en moins en préférant le démarrage des plants sous lampe fonctionnant au nucléaire ou au solaire ( faible bilan carbone ).
Pour le chauffage des serres en France, n'y a-t-il pas la possibilité de recuperer de la chaleur industrielle (perdue), comme par exemple en sortie de centrale nucleaire ?
Cette énergie est souvent déjà récupérée, par exemple il y avait l'attraction tropicale "Planète des crocodiles" juste à côté de la centrale de Civaux (86). Après, il faut vouloir travailler et vivre à proximité de ce genre de cocotte-minute
La tomate bio chaufee au nucleaire: ca va plaire aux ecolos ca 🙂
Ce que je n'ai pas compris, c'est sur quelle source énergétique que la vidéo se base pour ses calculs énergétiques? Pour les tomates en serres, c'est du nucléaire, non? Vu que la majorité du réseau électrique français est nucléaire.
Je vis sans frigo, produit une partie de ma consommation et mange de la viande rouge une fois par mois et j’ai un bilan carbone de 3/4 tonnes contre 2 tonnes d objectif 😅
Quand les gens se rendront compte de la dureté des efforts nécessaires …
C’est bien pourquoi les deux tonnes sont utopiques à moins de renoncer totalement à la viande et aux produits dérivés (fromage..). Sans parler des transports et du chauffage..
@@ouatedephoque c’est utopique car atteindre les deux tonnes de co2, c’est changer d’univers. Il y a des pays où ce seuil est atteint. Mais qui, en France, a envie de vivre comme un Jamaïcain, un Somalien ou un Congolais ? Ceci dit, cela ne dispense pas de faire un maximum d’efforts pour éviter les 3 ou 4 degrés de plus.
@@frontignan100 Personnellement je pense qu'une utopie est réalisable, tant que la volonté est supérieure aux efforts à fournir. Soit on se contraint nous-mêmes, soit on le sera par une force supérieure. Au niveau psycho c'est intéressant, c'est comme la maitrise des pulsions :)
@@ouatedephoque c’est précisément ce que j’explique quand je dis que deux tonnes de co2 par individu dans le monde où nous vivons, cela implique une réduction phénoménale de la consommation et un changement de mode de vie dont on a déjà des exemples…qui ne font pas rêver. Pour très exact, c’est ce que produisent les Cubains par exemple. Typiquement, il ne faudrait plus prendre l’avion, renoncer quasiment à la voiture individuelle telle qu’elle est conçue aujourd’hui ou à la viande. Perso, je pourrais aller à pied au boulot, je n’ai jamais pris l’avion à presque 50 ans et si je dois ne plus manger de viande, ma foi, je m’y ferais mais je pense à tous ces jeunes dans la vingtaine ou la trentaine qui changent de smartphone tous les trois ans, qui ont goût aux voyages aériens à 50 euros et qui adorent la mode… ça va être compliqué de leur dire qu’ils devront vivre comme dans les années 50. Car il faut être clair, on a tellement de biens et d’objets que même en renonçant on ne tombera au niveau d’un haïtien.
@@PapiYaourt quelle force supérieure ? Une épidémie qui flinguera toutes les vaches ou rendra leur élevage impossible (genre, une sécheresse de deux ans sur toute l’Europe) ? Parce qu’objectivement, je ne vois pas les politiques voter une interdiction de la viande ou une interdiction des productions sous serres chauffées.
j'ai appris plein de choses merci
Le mot de la fin à retenir, quand on a un doute "consommer local et de saison". Le bio est mentionné, c'est important dans certains cas pour éviter le glyphosate dans les farines alors si vous avez la possibilité faites participer les petits commerces qui vendent des produits locaux et de saison, bio c'est encore mieux mais faut pas se focaliser dessus. Et ce qui n'est pas dit c'est que le bio de supermarché c'est pas toujours bon car la règlementation européenne sur le bio dans certains pays n'est pas toujours top. Nourissons nous avec des produits riches en énergie, à faible impact carbone, bons pour notre organisme et privilégions le local aux supermachés ! Bravo à tous ceux qui feront l'effort et ceux qui le font déjà !!
De faire des bilans carbone a été une partie de mon métier d'ingénieur chimiste. Donc, depuis que j'ai pris ma retraite dans le charolais, je me suis "amusé" à calculer le bilan carbone de l'élevage bovin extensif local. Comme base de calcul, j'avais les comptes de quelques-uns de mes voisins éleveurs... un d'entre eux en particulier, à qui je loue une partie des prés que j'ai acheté.
J'ai totalisé le nombre de tracteurs et autres équipements, leurs durées de vie, la consommation de diesel par hectare et par tête de bétail, les consommations d'engrais et autres intrants, etc, etc.
J'ai même examiné le stockage ou déstockage du carbone du sol, ainsi que le transport des bovins à l'abattoir... et de la viande aux supermarchés...
En revanche, je n'ai pas considéré l'impact des pets des vaches, car il s'agit d'un cycle carbone fermé... sauf changement dans le nombre de têtes de bétail... ce qui serait plutôt une quantité d'équivalent carbone à retrancher, puisque le cheptel a tendance à diminuer.
Et j'arrive à 6 kg d'équivalent CO2 par kg de viande consommable, et pas à 34 kg!!!! Je veux bien admettre avoir oublié l'un ou l'autre détail... mais l'ordre de grandeur est juste!
Conclusion: le chiffre de 34 kg indiqué dans le tableau présenté par Madame Rimbaud est sûrement correct pour de l'élevage bovin intensif, mais n'est absolument pas représentatif de l'élevage extensif de beaucoup de nos campagnes!
On accuse aussi l'élevage d'être un énorme consommateur d'eau. Mais la seule eau utilisée en-dehors de celle qui tombe en pluie sur les pâturages, est l'eau utilisée pour le lavage des outils et surfaces de production de l'abattoir... soit peanuts!
Si vous êtes ingénieur, vous devez probablement savoir que les conditions sont très différentes entre un élevage extensif à l'herbe et l'élevage intensif au tourteau de soja qui est la majorité de la viande consommée. Votre étonnement me surprend.
@@curedent6086 N'étant pas ingénieur agronome, je ne connaissais pas trop le domaine avant de m'y intéresser.
Là où je vis... dans le 71... mais dans bien d'autres régions de France, mais aussi de Suisse (mon pays d'origine), la TOTALITE de la viande bovine consommée localement provient d'élevages extensifs à l'herbe. C'est donc le chiffre que j'utiliserai car c'est clairement la vérité ici... et ça devrait être ainsi partout! Non?
@@st-ex8506 Je n'ai pas compris votre phrase. La « totalité de la viande bovine consommée localement », cela veut dire quoi ? Personne ne va chez McDo en Suisse ? personne n'achète de boites de raviolis ou de Chili con carne ?
@@curedent6086 un point pour vous!
J’avais en tête l’achat de viande fraîche en boucherie. Dans le 71 où je réside, même les hard discounters vendent de la viande charolaise, et pas de la viande provenant d’élevages intensifs ou autres “fabriques à viande”!
Mais vous avez raison, il y a bien un MacDo à Autun et je doute en effet que leurs paddies soient de production locale!
En Suisse toutefois, McDo utilise de la viande d’origine suisse… et il y a de fortes chances qu’elle provienne d’élevages extensifs… on a toutes nos “vaches de réforme” à manger, et ce n’est pas la viande que l’on achète à grand prix en boucherie!
@@st-ex8506 Entre-temps, j'ai un peu regardé et il semble quand même que si on se restreint à la viande bovine, une bonne partie soit soit produite en France.
Il serait donc pas mal de donner les deux chiffres. Ça vous fait un point et comme il est rare qu'un commentateur TH-cam offre des points et reste constructif, ça vous en fait un deuxième.
Cela va droit au but. On peut toujours pinailler mais c’est très bien. Merci pour le travail
Agribalyse offre les données mentionnées. Merci.
Mais est-il possible d'avoir accès aux courbes et histogrammes de la vidéo? Très bien vulgarisé. Et bravo.
et que dire du riz et du thé arrosés de pesticides ? j'espère que vous en parlerez dans une prochaine vidéo.
On peut aussi acheter du riz français chez Biocoop provenant de Camargue
Intéressant mais j'étais déjà au courant. Le soucis c'est comme d'habitude l'immense biais CO2/kg.
On devrait réussir à pondérer selon la quantité réellement consommée qui détient de chacun non? Niveau CP ?
@@sebastiencnt5791 c'est ce que je dis, ils sont capables de le faire. Je me renseigne pas pour m'amuser à faire des calculs
A propos des serres chauffées... Il y a de plus en plus de projets de chaufferies cogeneration qui permettent d'utiliser la chaleur pour la serre et d'injecter l'électricité dans le réseau... Les rendements sont bien supérieurs à celui des centrales thermiques comme le nikelaire qui rejette la chaleur dans l'air et les fleuves...
Certes ce sont des investissements massifs que seule l'agro industrie peut se permettre mais en plus de donner du travail en France, ça participe a la décentralisation de la production d'électricité, de plus elles fonctionnent quand il fait froid (normal) ce qui permet d'absorber les pics de consommation d'électricité... Bon ce n'est pas de l'énergie renouvelable (moteurs a piston gaz) mais faut avouer que ça mérite réflexion non?
Pourquoi compter les émissions de méthane de la même manière que celles liées à l’énergie utilisée pour chauffer une serre? D’un côté il s’agit d’un cycle court n’ajoutant pas de carbone fossile et de l’autre d’émissions nette de nouveau carbone dans l’atmosphère? Si la réduction de la densité des élevage, l’augmentation de la qualité et du prix des produits issus de l’élevage semble pertinent dans tous les cas, il serait plus intéressant de considérer ce qui influe sur l’évolution du climat selon le giec - l’ajout à l’atmosphère de GES supplémentaire
arrêtez avec ce confusionnisme, tous les organismes de recherche nous disent qu'il faut réduire la production/consommation de viande. Vous pensez sérieusement que vous avez trouvé une faille (en faisant vos "propres recherches" sur facebook?) que les meilleurs chercheurs du domaine n'auraient pas vu?
@@remi-ur6ks a aucun moments je ne remet en question la réduction de la consommation des aliments les plus émetteurs de GES, mais aujourd’hui lorsqu’il est nécessaire d’exécuter des arbitrages sociaux sur les changements de modes de vie, ce qui amène beaucoup de personnes à se braquer sur la question pour des raisons légitimes, prioriser les sujets au lieux de d’avoir une vision bien pensante du “on va tout faire pour à n’importe quel prix” en négligeant l’impact social pose problème
C’est le même genre de raisonnement qui arrive à la conclusion de l’arrêt du nucléaire (qui se défend dans un monde où on peut se permettre de réduire l’offre énergétique sans casse sociale), mais c’est un autre débat
Le sujet de la viande bovine fait encore débat (même si les lobbys n’y sont pas pour rien) et s’il faut permettre aux gens de consommer de la viande idéalement en meilleure qualité et quantité réduite pour qu’ils arrêtent de prendre l’avion et qu’ils aient des voitures de plus petites tailles etc, on arrivera au final plus vite à une société où ces choix deviennent naturels.
Se jeter sur un pan de l’agriculture sous le prétexte que sa suppression réduirait les émissions de GES pose un risque d’abord du côté des producteurs (pour qui un pâturage ne se transforme pas en champ et qui sont déjà les catégories les plus précaires dans le secteur) et pour les consommateurs surtout lorsque cela entre en conflit avec une culture (la France n’est pas le seul pays où la consommation de viande fait partie des modes de vie)
Pour les recherches je me contente d’articles et faites un tour sur researchgate si vous voulez réellement comprendre les émissions de méthane et son cycle de vie, mais pour débuter cette revue illustre assez bien mon propos: scholar.google.fr/scholar_url?url=wires.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdfdirect/10.1002/wcc.790&hl=fr&sa=X&ei=T1hhZsuVE5_Uy9YP9u2cyAM&scisig=AFWwaeaLHyGiqY_-pJbriDjiD56u&oi=scholarr
En une phrase je suis d’accord avec le besoin de repenser l’élevage et le besoin de réduire cette source de nutriments assez peu efficiente mais je ne partage l’urgence d’arrêter la consommation de viande et sa mise en avant comme solution à la réduction globale de GES pour des raisons sociales. L’évolution des modes de production me semble être la meilleure alternative sur ce sujet (ce qui n’est pas possible avec l’avion par exemple)
"D’un côté il s’agit d’un cycle court n’ajoutant pas de carbone fossile". Non. Le cycle est suffisamment long et puissant pour avoir un impact. Et le giec compte bien ces émissions la. Par contre si celui ci était récupéré et brûlé oui, cela correspondrait au carbone absorbé par le végétal pendant sa croissance
@@clementlebre4359 la viande rouge (de ruminants) est la seule source de protéine que nous connaissons qui puisse être produite avec zéro énergies fossiles s'il le fallait... j'invite tout le monde à s'amuser à produire sa nourriture un peu, vous comprendrez mieux les enjeux... entre faire pâturer une prairie non cultivable et labourer un champ pour y faire du soja, mon choix est vite fait... il faut revenir à des élevages plus extensifs mais vouloir se passer de viande, c'est un caprice de citadin qui ne comprends pas bien le fonctionnement des écosystèmes nourriciers de notre planète.
@@remi-ur6ks moi je trouve ça bien que des gens fassent encore preuve d'un minimum d'esprit critique et essaient de mieux comprendre ces chiffres... c'est devenu rare!
si t'écoutes les médias, il faut 15.000 l d'eau pour produire 1kg de viande! perso j'ai des vaches autour de moi et je sais à peu près comment elles sont élevées, j'ai donc trouvé le rapport pour voir d'où vient ce chiffre totalement démesuré... ils avaient comptabilisé l'eau de pluie qui tombe sur les prairies... et pourtant la plupart des journalistes et des gens sont convaincu que vu les soucis d'eau, il faut manger moins de viande... sauf que c'est pas en mangeant moins de viande qu'on changera les précipitations!
Il est possible de consommer du café et du thé local, c'est un peu plus cher mais comme dit en commentaire, sur 140 tasses ça vaut le coût. Le plus important à mon sens, c'est de consommer local et de saison. Attention au "BIO" à toutes les sauces. Le cuivre (à la place des pesticides chimiques) est considéré comme bio, mais il en faut beaucoup plus et il ne résiste pas à la pluie. Nous avons ce problème dans les vignes. C'est l'exemple que je connais mais il y en a probablement d'autres. Les calendriers des produits de saisons et de régions existent sur internet, c'est les mêmes que nous grands-parents et ça marchait très bien à l'époque. Conclusion: mangeons comme nos grands-parents et tout ira bien.
Le café et le thé ne poussent pas en France métropolitaine.....
Merci Madame !
Alors, par contre concernant les oignons ou du lait venant de nouvelle zelande qui innonde nos étals, on ne peut pas dire que le bilan carbone du transport soit négligeable. On parle du pays le plus éloigné de nous au monde
au delà de la distance, c'est déjà le mode de transport qui compte (avion ou bateau c'est vraiment pas pareil), et si le produit est réfrigéré ou pas, par exemple.
Petit bémol : J'ai travaillé dans une centrale nucléaire, et il y avait d'énormes serres à coté qui faisaient pousser des tomates en profitant de l'eau chaude rejeté par la centrale pour chauffer ces dites serres... y'a pas plus écolo que ça en terme d'émission carbone... Et bien sur je retrouvai ces tomates affichée fièrement "locale" dans mon Leclerc hors saison, et en plus elles étaient vraiment pas mauvaises car récoltées à maturité...
il aurait été interessant de savoir la différence entre les vaches laitières elevées seulement à l'herbe et les autres , je n'a pas encore vu cette comparaison ................ !
les vaches alimentées à l'herbe seraient les plus émettrices
la comparaison existe. Les vaches élevés à l'herbe produisent moins et grossissent moins vite, donc sont envoyées à l'abattoir plus tard, donc polluent plus. C'est contre-intuitif mais l'élevage intensif pollue moins que l'élevage plein air
Le café. Les gens pense que c'est énergisant / ca réveille, mais la vérité c'est que c'est une boisson qui endort quand t'es en manque. Et ca perturbe le cycle du sommeil. En plus d'un bilan carbon mauvais. Bref aucun intérêt de boire du café. A part l'aspect social de la pause café j'imagine.
Exact, jamais compris cette religion du café. Si t'es en forme et t'as bien dormi, pas besoin de stimulant. Boire un truc chaud ok, ça peut aider, et l'aspect social en effet
Les gens sont ultra supérieurs dans les commentaires... C'est une vidéo de 8 minutes, soit elle comporte des erreurs mais c'est une vidéo d'introduction à un sujet complexe, pas un truc poussé pour les gens déjà ultra informés
A quand une loi pour interdire le commerce de légume/fruit hors saison ???
Merci pour cette vidéo
Le café est certes très impactant mais le diagramme se base sur un kilogramme du produit… à 7 grammes par café en moyenne, ça fait tout même jusqu’à 142 tasses par kilogramme (alors que le kilogramme de bœuf se consomme en une seule semaine pour certaines personnes).
L’échelle de grandeur est trompeuse je trouve.
À chacun de voir ce qu'il consomme. Moi, par exemple, j'ai arrêté la viande depuis longtemps. Mais je dois reconnaître que je n'ai pas du tout arrêter le café et que je doute fortement que je n'en utilise que par tasse.
@@curedent6086 7gr par tasse c'est pour un expresso. Pour un café long c'est plus.
@@sebsoud Ah, je pourrais passer à l'expresso, ce serait déjà un petit progrès, exact.
Merci d'avoir relancé 🙂
Liker et commenter cette vidéo relève du devoir civique
Merci pour cette vidéo
Les tomates sont cultivées sous serre également au Maroc, et par ailleurs elles sont soumis à moins de contrôle dans les pays européens
Petit couac sur le saumon : on présente un produit d'élevage et on parle des pêcheurs, donc de produit sauvage. Toujours est-il que le saumon est majoritairement élevé, notamment si on considère la consommation européenne. Et pour produire 1 kilo de saumon d'élevage, il faut plusieurs kilos de poisson sauvage (les sources varient). Se concentrer sur les poissons sauvages, c'est déjà un grand pas pour réduire l'impact de sa consommation de poisson.
Et les plusieurs kg (500kt/an) de poisson sauvage pour nourrir ton saumon d'élevage, ils vont se pêcher tout seuls ? Ce n'est pas du tout un couac, il n'y a aucune erreur dans son propos. C'est juste une vidéo de 8 min où on ne peut pas détailler toutes les étapes. Mais oui, le saumon d'élevage consomme beaucoup de carburant à cause de la pêche des poissons fourrage.
Faut arrêter de dire "impact" tous les trois mots ! On peut dire "influence", "détermine", etc. et dans le contexte de la vidéo on peut dire "énergivore", "émetteur de CO2", ou tout simplement "polluant"...
Sans vouloir nécessairement bannir la consommation de café (moi même, je suis tombé dedans...), mais concernant les boissons chaudes, de très bonnes alternatives existent et peuvent être vachement plus local que le café ou le thé !
Des infusions de plantes comme la verveine, la camomille ou le tilleul... Et même dans une autre mesure, la chicorée torréfiée !! Qui a parfois un peu trop tendance à être oubliée. Il est même possible de faire du "café d'orge" également sois-même ! Si on a la chance d'avoir de bons produits à porté de mains.
Seul véritable inconvénient à toutes ces alternatives : l'absence totale de caféine. Mais entre nous, parfois, je me demande si ça peut vraiment être considéré comme un "inconvénient", tellement la caféine peut parfois prendre des allures de "drogue"...
Sauf que le CO2 c'est la vie et que notre système digestif n'est pas prévu pour digérer les végétaux en grande quantité et celui des vaches est prévu pour digérer de l'herbe. Il faut donc revenir à l'élevage extensif en arrêtant de cultiver des céréales, le blé etc et consommer de la viande de boeuf, les abats, le gras.. Seul le beurre nous convient. Les oeufs aussi (le jaune en particulier) BIEN SUR TOUT CA EN BIO !
Euh... Les végés sont des morts-vivants avec plein de pathologies digestives ? 🤔
Qu'est-ce qui a déclenché l'anthropocène et le dérèglement climatique ?
Et quel est le problème avec les céréales ?
par contre, ça ne prend pas en compte l'impact sur la biodiversité. Par exemple, l'huile de palme est bien plus impactant qu'une entrecôte de bœuf alors qu'il est mieux noté. Le premier contribue à la déforestation et la disparition d'espèces menacées alors que la viande bovine produit extensivement à l'herbe contribue au maintien de la biodiversité. C'est plus complexe qu'un simple tableur excel.
Votre viande produite extensivement à l'herbe c'est seulement 10% des élevages français.
Et si on la ramène en agriculture biologique, c'est 0,6%.
Quant à l'impact de l'élevage sur les écosystèmes, c'est bien plus élevé que l'huile de palme (même s'il faut également bannir l'huile de palme).
Le cassoulet devrait être interdit il nous fait émettre trop de co2
méthane...
J'aime bien le concept de lancer des trucs à la tronche d'une chercheuse.
Sinon la vidéo est sympa aussi.
Merci mille fois
Je me pose une question. Les impacts dont elle parle c'est quoi? Des kg de CO2 par kg de nourriture ?
Parceque je me dis que pour le thé ou le café même si c'est bcp au kilo c'est pas forcément tant que ça à la fin... Une petit précision serait la bienvenue :)
C'est par kg, on le voit sur les feuilles. Il y a plusieurs commentaires qui demandent par portion parce que par kg c'est irréaliste.
c'est clair que pour cet exemple, pour faire une tasse de thé on utilise bien moins de poids que pour le café. Ramené au produit fini consommé à sa quantité réelle, c'est donc bien pire pour le café. Effectivement dommage qu'il n'y ait pas eu à la fin par exemple une remarque pour expliquer cette pondération nécéssaire.
Oulala, que c'est difficile de faire une division... Comment on pourrait s'en sortir ? Je suis perdu
La France a la chance de bénéficier d'une viande bovine de pâturage. Les chiffres présentés le prennent-ils en compte ( réduction des apports en eau en intrants, bénéfice écosystémiques...). De plus une prairie représente un puits à CO2 cette variable est-elle considérée dans une approche qui se veut centrée sur la France ?
Votre viande produite extensivement à l'herbe c'est seulement 10% des élevages français.
Et si on la ramène en agriculture biologique, c'est 0,6%.
Ce qui est reproché aux élevages de ruminants, c'est la production de Méthane.
Quant à l'idée des puits de carbone, c'est en train de s'inverser : les prairies commencent à devenir émettrices de CO2.
Ou sont les sequestrations? A quel niveau les modes de culture (avec/sans labour) sont-ils pris en compte?
On est serieux ou on ne l'est pas.
SI on fait des serre sur les toits comme au Quebec on récupère du même coup l'énergie de la chaleurs des habitations.
C est vrai qu au Québec ou l energie n est pas cher , l isolation n est pas la principale préoccupation.
Nb : normalement un toit bien isolé ( 30% des déperditions) ne laisse pas passer la chaleur en France .
La vache est intéressante pour son combo avec le lait, or on entend personne dire d'arrêter le lait, le beurre,le fromage. Le score de la viande de bœuf prend-il en compte ces autres usages ? C'est pas clair ici
Et ça dépend aussi comment est nourrie la vache.
Si une vache est nourrie de céréales ou d'autres aliments qui pourraient être consommés par l'Homme, le bilan carbone est très élevé.
Par contre, si la vache mange de l'herbe qui pousse seul sans intervention externe, ou des bi-produits de l'agriculture végétale destinée à la consommation humaine, alors là l'impact est beaucoup moins grand
euh je ne comprends pas votre question, les races à viande ou lait ne sont pas les mêmes, ce ne sont pas les mêmes animaux qui sont utilisés "deux fois". Donc je suppose que pour les produits laitiers le calcul est fait avec les races à lait, et pour la viande l'élevage des races à viande.
Les vaches à lait sont aussi abattues et finissent sur l'étalage. D'ailleurs je ne sais pas vous, mais moi ça m'étonnerait que ce soit des races à viande qui finissent dans mon assiette car beaucoup trop chères
@@sebsoud Donc selon vous, la viande provenant de vaches à lait est jetée? Ce n'est pas le cas en réalité.
La seule différence est que les vaches à lait ont été modifiées par sélection artificielle sur des centaines d'années pour produire plus de lait. Par contre, ça reste une vache comme une autre
Il faudrait faire le classement en Kco2/Kjoule car les aliments n'ont pas la même teneur en Energie par kg.
très intéressant et clair
Il faut arrêter de ne prendre en compte que le CO2, en fonction de où un aliment a été cultivé, on utilisera aussi plus ou moins d'engrais, on déversera plus ou moins de pesticides dans l'eau, on jettera plus ou moins de fruits pour leur aspect, etc...
Et ça ne vaut pas que pour l'agriculture, tous les domaines sont concernés
Ok j'ai parlé trop vite, le sujet a été évoqué en fait 😅
Globalement : Merci !!
Mais une tomate sous serre chauffée en France, c'est chauffé à l'énergie nucléaire dont le bilan carbone est très faible... je ne comprend pas les chiffres.
Intéressant mais , c est très relatif tout cela en fonction de nos choix alimentaires.
Entre un steak de bœufs élevé en pleine air avec de l herbe et du foin dans le Limousin et un steak d élevage intensif nourris au soja et au mais : le bilan carbone ne sera pas le même .
Pour les tomates ,je vous invite à aller dans le sud de l espagne ou au Maroc : les tomates y sont produites dans des serres à grands renforts de pesticide et d eau puisée de plus en plus profondément dans les nappes phréatiques qui s épuisent.
De plus en plus d alternatives existent pour produire local comme par exemple la transformation de tous les déchets alimentaires non consommés en aliment pour nourrir les cochons.
A plus petite echelle, il est très faciles d élever des poules avec nos déchets végétaux pour obtenir des bons œufs.
Manger des produits locaux de saisons est la base que nous devrions trouver dans nos ecoles pour éduquer nos enfants .
oui ce serait bien que tout le monde fasse des efforts ...mais le mieux serait de lancer un grand plan national d'installation de maraîchers pour créer un maillage national de proximité...c'est la meilleure façon de réduire les importations
si tu regardes de près les 233p du rapport ECOALIM sur l'alimentation animale, et ben ya rien-ZERO sur le pâturage! les seuls choix que nous ayons sont plus ou moins de soja ou plus ou moins de maïs dans la ration d'un veau élevé en bâtiment... c'est grave quand même.
et le bilan carbone d'une poule de réforme est pire que celui des oeufs produits ou d'un poulet de chair... c'est n'importe quoi... les scientifiques sont désormais tellement déconnectés de leur alimentation qu'ils n'y comprennent plus rien... enfin tant qu'ils ont des chiffres à brasser, ils trouvent à s'occuper
Le boeuf élevé en plein air dans le limousin produit du méthane (fermentation entérique, c'est un ruminant), et la majorité de son bilan carbone vient de la
@@DaChocapicC est discutable : que ce soit des animaux d élevage en extensifs ou des animaux sauvages qui occupent l espace libre , la nature qui à horreur du vide induira, proportionnellement à sa masse vegetale , du methane ( flatulences des animaux , dégradations des végétaux,...) .
As- t on reproché au 60 millions de bisons qui occupaient les plaines des Usa en 1800 d être responsable des changements climatiques ? 😅
Le calcul du bilan carbone est encore aujourd'hui très discutable .🤔 entre ce qui est produit dans un cycle naturel où avec des moyens gros consommateurs de ressources fossiles ( transports , bâtiments d élevage, engrais chimique , ...)
"ntre un steak de bœufs élevé en pleine air avec de l herbe et du foin dans le Limousin"
c'est bien connu qu'il y en a pour tout le monde. Mais sinon l'étude détaillé présente bien les écart et la répartition suivant l'emprunte carbone d'un même produit
Chez Brut, pas un seul végan. Parmi les spectateurs de cette chaîne, quasiment aucun. Tout le monde s'en fout, mais tout le monde prétend être vertueux.
@@LBSTGTfile les véganes, c'est à peine 1% des français.
Vous ne pensez tout de même pas qu'ils cherchent tous ces sujets et y répondent comme si c'était un loisirs commun à tous les véganes, si ?
Etude éclairante mais une fois encore avec des conclusions rapides qui mériteraient la nuance suivante : au regard de l'environnement, il est intéressant de limiter les apports en alimentation animale. Seulement, avec un peu de prudence, ça n'est pas possible sans conséquence à grande échelle sur la santé des personnes. Quand on veut faire un déménagement, on a le plus souvent besoin d'un camion. Ça serait mieux avec un vélo d'un point de vue de l'environnement mais ça ne correspond pas au besoin. D'abord, identifions clairement le besoin (ce qui est déjà plus ou moins fait) et ensuite adaptons les production pour qu'elles soient les moins nocives possibles. C'est avec ce genre de raisonnement qu'on arrive à une dictature de la nutrition où dans les écoles on force les élèves à manger végétalien ou végétarien deux fois par semaines. Je ne force personne à manger de la viande et j'aimerais que la réciproque soit vraie 🙂
Je n'ai rien compris de ce que vous racontez. On peut être végétarien sans avoir le moindre problème de santé.
Je me base sur le Vidal pour faire simple. Et pour être plus général, dans la vie on fait des choix et donc, on donne des priorités. Si on priorise l'environnement, on ne priorise pas la santé.
Vous dites être végétarien mais cela ne veut rien dire quant à la proportion de protéines animales que vous consommez. Vous pouvez très bien être végétarien et consommer beaucoup de protéines animales (poisson, œufs notamment). Végétarien ne veut pas dire manger moins de protéines animales, ça veut dire restreindre les sources, pas les quantités.
@@perferus Ma question n'avait rien à voir avec mon cas personnel. Je pense avoir compris ce que vous voulez dire maintenant en relisant, mais votre raisonnement basé sur la production suppose que l'on modifie totalement notre mode de vie qui fait que c'est le consommateur qui fait ses courses. Il faudrait que l'on ait une ordonnance pour se fournir dans sa supérette.
Désolé pour la confusion, je pensais que vous étiez végétarien. Pas besoin d'ordonnance cela dit. Juste savoir de quoi nous avons besoin et avoir la liberté de consommer ce qui est bon pour notre santé. Il faut juste arrêter ce martelage du "manger végétal c'est mieux et les mangeurs de viande devraient culpabiliser". Il y a d'autres combats à mener au niveau de l'écologie avant de touch er à ce qui est vital.
@@perferus Mais tout le monde peut déjà manger ce qu'il veut. Et le résultat, c'est qu'on se rue de la merde dont tout le monde sait qu'elle est mauvaise pour la santé.
Ensuite, non, désolé, mais les émissions de GES de l'élevage sont trop élevées pour que l'on puisse juste dire que ça passe derrière. Les canicules, les inondations, les glissements de terrain, les pertes de rendement agricole etc, sont aussi très mauvaises pour la santé.
Okay intéressant, mais la comparaison "au kg" est pas forcément la plus valide pour comparer le café et la viande...
Merci! Est-ce que le graphique n’est pas un peu injuste envers des produits comme le café dans la mesure où 1 café = peu de grammes, alors que 1 steak = plus grosse quantité ? J’ai l’impression que même en buvant du café tous les jours ça pourrait représenter un impact moindre que les produits classés en dessous
Oui c'est vrai que certains produits sont désavantagés mais il faut comparer avec l'équivalent. Ça me donne rien de savoir que le blé a moins d'impact que le café car je ne peux pas remplacer mon café par du blé par exemple. Par contre si je compare 1kg de café vs 1kg de thé c'est plus pertinent.
Sinon on peut calculer son empreinte globale sur le site nosgestesclimat
Finalement, arrêtez manger.
Tres intéressant ! Cependant selon sa conclusion, il faut manger bio mais elle n'en parle pas dans son analyse. Du coup quel est l'explication? J'avais justement l'idée que le bio n'avait pas un plus faible impact sur l'environnement que le non bio
L'important est de réduire sa consommation de viande rouge et de chocolat. Une fois par semaine, pas plus !
Il aurait été intéressant de comparer l'impact carbone entre les cultures bio et non bio, ça en surprendrait plus d'un. Et de parler de chasse, de pâturage, pas que d'élevage intensif pour les animaux. La remarque sur le fait qu'on devrait parler en kj plutôt qu'en kg est plus que pertinente. 1kg de fromage ne nourrit pas de la même façon qu'un kg de tomates
Parler en Kj est encore plus à charge de l'élevage.
En effet, il faut en moyenne 7 unités énergétiques d'origine végétale pour créer 1 unité énergétique animale.
L'élevage est un piètre convertisseur énergétique et tient plus du gaspillage.
Sur le tableau je ne comprends pas que l’agriculture (en bleu) certaine division de catégorie :
le lait c’est une vache et un veau, le pâture/fourrage des pets de vache.
Pareil les œufs ne soit pas avec le poulet « filets de poulet cuits ».
Les émissions de l’oeuf c’est celui de la poule?
Il y a une mise à l'échelle en fonction du rendement. Durant sa vie, donc pour la même quantité de pâture/maïs/chauffage/pets, une vache/poule va produire une plus grosse quantité de lait/oeufs que de viande. 4:11
les poulets de chair et les poules pondeuses ne sont pas le même animal. Les poules pondeuses finissent en pâté pour chien
@@pierren.3284 donc la poule et «la vache laitière» est représenté deux fois dans le graphique.
Mon points est que le rapport co2/ kg de bouffe devrait être par élevage ou par animal
Car cela rendrait le poulet plus productif: un élevage= œuf et viande
Et pour faire du lait il faut faire grossir élevage, parce que si pas de bébé, maman ne fait pas lait (28L/jour sure 10mois)
Donc le lait ce fait plus vertueux qu’il ne l’est sur le graphique.
(les veaux ne sont pas non plus dans le graphique)
Sauf que comment tu sais que c'est une tomate de plein champ ? Car ce n'est pas marqué sur les étalages et c'est un gros problème. Parfois il est marqué que c'est pleine terre (chez Grand Frais par exemple), car les tomates en hydroponie (qui restent le gros de la production) c'est absolument immonde et le consommateur commence à le savoir, mais pleine terre ça peut être sous serre... Après oui la serre est pas chauffée l'été, mais par contre elle est irriguée. Et une tomate sous serre a besoin de plus de phyto.
_"comment tu sais que c'est une tomate de plein champ ?"_ elle est toute moche, fripee, cognee, etiquetee "tomate sauce".
Intéressant en tout cas, bon bah je fais déja tout ce qui est indiqué donc ca va =)
Je suis surpris de l’impact de l’emmental.
Merci
Le bilan carbone de la viande sur le tableau c'est quand elle est grillée.
Crue c'est combien alors ?
Faut tout comparer cru et cuit,sinon ça n'a aucun sens.
Oui, sauvons la Terre 🕊
Bonjour,
Puisqu'une vache "produit" de la viande et du lait, pourquoi différenciez-vous le bilan carbone des deux ? idem pour l’œuf et la poule.
Les vaches laitières seront tués pour leur viande quand elles ne seront plus assez productives mais elles ne sont pas "optimisées" pour faire de la viande. Donc la majorité de la viande de boeuf ne provient pas d'elles mais de boeufs "optimisés" (sélectionnés etc.) pour la production de viande. Il me semble.
De 1, ces derniers sont probablement nourris beaucoup plus intensément avec du grain qu'il a fallu cultivé, tandis que les premières brouteront plus probablement de l'herbe.
De 2, une vache optimisée pour faire du lait en produit énormément! Jusqu'à 28 litres par jour pendant 10 mois. Bref 4000 à 8000 l. de lait. Vu qu'on est en présence d'une division emissions CO2/kg, beaucoup de kg ---> plus petit nombre (meilleur score).
Même réflexion pour les oeufs et le poulet, ce ne sont pas les mêmes espèces. La viande de poulet ne provient pas des poules pondeuses et les poulets élevés pour leur chair ne font pas d'oeufs.
On traite ces êtres vivants et sensibles comme des machines qu'il faut "optimiser" pour faire des chaînes de productions optimales... ça me rend vraiment triste.
@@PyroptereBonjour Pyroptere, il n'est pas de votre des steaks origine vache laitière.
Je suis contre les serres chauffées mais quel problème de carbone ? En France on chauffe au nucléaire. Et par contre le trajet est au diesel
Les serres chauffent encore pas mal au fioul. Ca depend ou.
Ingénieure, c'est un joli nom de famille
Merci pour votre vidéo.
Avez-vous des chiffres sur l'impact écologique par poid de marchandise transportée par bateaux ?
en gros manger bio, local, vegan et de saison.. mais bon, pas toujours facile de trouver ca dans les grands magasins!
Je suis déçue pour le café et le chocolat 😢
Ou se situe le poisson d’élevage au dessus ou en dessous du poulet ? Tilapia, morue, ect