Dysmorphophobie : Mon Histoire...

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  • เผยแพร่เมื่อ 13 ต.ค. 2024
  • Hello hello 👋
    Dans cette toute première vidéo de ma chaîne, je vous dévoile mon histoire...
    La dysmorphie a occupé une grande partie de ma vie, en restant un arrière-plan supportable pour mon mental, mais elle s'est petit à petit transformée en une forme de plus en plus grave de dysmorphophobie, au point où j'ai frôlé "l'aller simple" à l'hôpital psychiatrique, tant mon quotidien était devenu invivable.
    J'avais des hallucinations mouvantes de mon visage, je voyais mon corps 3 x plus large qu'il ne l'était, et mon reflet dans le miroir était tellement monstrueux que j'en avais la phobie, au point de fuir mon reflet à tout prix, de couvrir toutes les surfaces pouvant refléter mon apparence, et de finalement vivre isolée chez moi dans le noir pendant plusieurs mois.
    (C'était en 2017, donc bien avant les confinements du covid de 2019 à 2021).
    J'avais peur de parler de ma situation à mes proches, car déjà à l'époque de la dysmorphie légère, quand j'avais essayé d'en parler, on me répondait "Rholala mais si t'es belle, arrête."
    L'incompréhension généralisée de cette maladie pousse encore plus les malades à l'isolement et le renfermement sur soi, ce qui est dangereux pour le malade, car n'avoir personne à qui en parler n'arrange rien.
    Au niveau "sécurité de ma santé", ma belle-mère était au courant, et c'était déjà suffisant pour moi, surtout que c'était la seule à me comprendre : elle était cadre de santé et avait donc une plus grande compréhension des maladies mentales. C'est elle qui un jour, m'a emmenée (de force, mais à raison), chez le psychiatre.
    Même si les antidépresseurs m'ont permise de ne plus ressentir d'émotion, donc plus de peur, de dégoût ni de tristesse, mon reflet était toujours autant horriblement déformé.
    Les médicaments ont rendu mon quotidien gérable, mais ne réglaient en rien le problème du "bad trip permanent" dans mon reflet.
    J'ai refusé la fatalité due à la méconnaissance de cette maladie
    (méconnaissance due au manque de budget pour la recherche en ce sens, on en reparlera sur ma chaîne).
    J'ai refusé les deux scénarii qu'on me proposait, car je ne voulais ni une vie sous antidépresseurs, ni une vie enfermée en hôpital psychiatrique.
    A partir d'un événement plutôt banal mais qui a tout changé, j'ai suivi le cours de cet événement et j'ai alors tout essayé jusqu'à parvenir à trouver des solutions et les appliquer au quotidien pour enfin retrouver un reflet réel de mon corps et surtout de mon visage.
    Ma guérison fut solitaire et lente, mais a porté ses fruits : plusieurs années après, j'ai pu me rouvrir à ma vie sexuelle mais surtout à ma vie amoureuse, ce qui est tout simplement incroyable quand on sait à quel point on se croit repoussant quand on est atteint d'une forme aiguë de dysmorphophobie.
    Aujourd'hui, je me sens bien dans ma peau, je vis mon corps librement, et je vous partage mon expérience pour vous dire le plus important, ce que j'aurais tellement aimé qu'on me dise à l'époque :
    OUI, on peut s'en sortir ! 😍
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    Je diffuse cette vidéo :
    à titre préventif car on ne parle que trop peu des risques de cette maladie,
    pour éventuellement aider des proches de dysmorphiques à mieux comprendre ce que le/la malade traverse,
    mais surtout dans l'élan positif de co-construire une solution ensemble face au nombre croissant de personnes atteintes de dysmorphie : je vous laisse découvrir cela par vous-mêmes en regardant la vidéo 🤗
    N'hésitez pas à me parler de votre dysmorphie, je lirai tous vos commentaires !
    A bientôt 😊
    Marine 💙🌊🤍
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    N'hésitez pas à me suivre 😉
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